BOB2021MOME
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La Bibbia a Montecassino / The Bible at Montecassino
show More to view fulltext, buy and share links for:La Bibbia a Montecassino / The Bible at Montecassino show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Bibbia a Montecassino / The Bible at MontecassinoAuthors: Giulia Orofino, Marilena Maniaci and Roberta CasavecchiaFor manuscript historians, the Bible in the form of a codex represents a handcrafted object of the utmost importance: it was the sacred text par excellence and served as a vital reference point in the lives of medieval monks. In addition, it functioned as an indispensable tool for daily liturgical celebration, and as a study text and individual reading book for the purpose of moral edification. The manuscript collection of the Montecassino Abbey presents an exemplary case study, both for the total number of biblical manuscripts it preserves (just under a hundred), and for the diversity of types (complete ‘monolithic’ Bibles, Old and/ or New Testament sequences of varying size and physiognomy, and individual glossed books with commentary beside the text), as well as for the presence of a significant group of codices in Beneventan minuscule produced for internal use within the same Abbey or in its dependencies in a period centered around the eleventh century (with sporadic extensions into the twelfth and thirteenth). The present catalogue aims to deepen our current knowledge of the presence, transmission and reception of the Bible in one of the most important and emblematic medieval Benedictine monasteries.
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La rumeur des distances traversées
show More to view fulltext, buy and share links for:La rumeur des distances traversées show Less to hide fulltext, buy and share links for: La rumeur des distances traverséesLes vingt-cinq chapitres de cet ouvrage offrent une vue d’ensemble de la pratique de la translation, de la traduction et des transferts culturels, de leur portée quantitative et typologique, de leurs enjeux épistémologiques et historiques, de leurs impasses, de leurs silences, de leurs faux-semblants et de leurs faux-amis, mais également de leur charge vivifiante, du profit que les lettrés et les indocti peuvent en retirer.
Cet ouvrage ne s’interroge pas seulement sur l’utilitas, le plaisir, les buts éthiques, politiques et moraux de la traduction. La traduction n’est que l’un des vecteurs de la translatio studii, qui alimente à travers la circulation culturelle et universitaire, le choc des mythologies, la confrontation de la pensée sauvage et de la pensée cléricale, tous les transferts qui s’opèrent du passé vers le présent, de l’Est vers l’Ouest, et parfois de l’Ouest vers l’Est. Ce livre propose alors des études d’autres modalités de transfert culturel, d’autres types de mutations qui dessinent des fractales culturelles dans l’espace-temps qui sépare et réunit l’Antiquité et le monde médiéval, l’Orient et l’Occident, les mondes médiévaux et les mondes modernes. L’observation de ces transferts culturels nous offre une image vivante et vivifiante de la civilisation médiévale et nous oriente dans les chemins et parfois les impasses qu’elle a empruntés au Moyen Âge, et au-delà jusqu’à nous.
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La vie de saint Didier, évêque de Cahors (630-655)
show More to view fulltext, buy and share links for:La vie de saint Didier, évêque de Cahors (630-655) show Less to hide fulltext, buy and share links for: La vie de saint Didier, évêque de Cahors (630-655)Authors: Alan Keith Bate, Elisabeth Carpentier and Georges PonLa Vita de saint Didier, évêque de Cahors au viie siècle, rédigée peut-être à la fin de ce siècle et remaniée par la suite avec adjonction d’une série de miracles post mortem, est connue par deux manuscrits principaux, le ms. lat. 17002 de la Bibliothèque nationale de France qui date du début du xie siècle et le ms. 136 de la Bibliothèque royale de Copenhague, du xive ou xve siècle. Nous en présentons ici, après celles de René Poupardin en 1900 et de Bruno Krusch en 1902, une nouvelle édition critique. Cette nouvelle édition est accompagnée de sa première traduction française qui permettra au plus grand nombre d’accéder à un texte qui se démarque de la plupart des vies des saints évêques du haut Moyen Âge par son enracinement historique exceptionnel.
Issu de la plus haute aristocratie de la Gaule méridionale, Didier est formé au Palais des rois mérovingiens. Protégé des rois Clotaire II et Dagobert Ier dont il est le trésorier, son accession à l’évêché de Cahors est un parfait exemple du fonctionnement des institutions politico-religieuses du royaume mérovingien. Installé à Cahors dans des circonstances difficiles, Didier n’est pas seulement un évêque modèle par sa piété, la valeur de son enseignement, son attachement au culte divin et son amour des pauvres. Il est aussi un aristocrate, un grand propriétaire terrien, gestionnaire d’immenses biens qui sont soigneusement énumérés dans la Vita et dont il fait don à son Eglise.
Cette richesse sert sa vocation particulière, celle d’un grand bâtisseur qui a transformé et enrichi, dans la tradition romaine, les monuments civils et religieux de sa ville de Cahors. La description de ces travaux, unique en son genre, est un des plus précieux apports de ce texte.
Une Vita d’un style vivant qui s’adresse aussi bien aux hagiographes et aux historiens qu’aux linguistes et aux archéologues.
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Le comté de Bourgogne d’Eudes IV à Philippe de Rouvres (1330-1361)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le comté de Bourgogne d’Eudes IV à Philippe de Rouvres (1330-1361) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le comté de Bourgogne d’Eudes IV à Philippe de Rouvres (1330-1361)En 1330, le duc de Bourgogne Eudes IV prend en main le gouvernement du comté de Bourgogne dont vient d’hériter son épouse. Comme après lui son petit-fils Philippe de Rouvres, il se retrouve alors à la tête d’une principauté incluant l’Artois et les duché et comté de Bourgogne. Quelles sont les retombées de cette situation inédite en Franche-Comté? C’est ce que se propose d’étudier l’ouvrage. Cet intermède de 31 ans a contribué à poser les bases du futur État bourguignon des ducs Valois par des réformes d’envergure. Cela n’a pas été sans difficultés et inachèvements de toute sorte. Ils tiennent autant à la conjoncture problématique des débuts de la guerre de Cent ans qu’à la puissance remarquable de la haute noblesse comtoise, menacée par la politique d’affirmation souveraine du duc-comte. Mais celle-ci ne peut paradoxalement être menée qu’avec le soutien de l’aristocratie: des grands, que les princes ont finalement choisi d’associer au pouvoir après de tumultueux épisodes de conflit armé; de la petite et moyenne noblesse, peu à peu ralliée à un système de gouvernement dont elle tire de multiples avantages. On trouve là des caractéristiques propres aux États princiers de la fin du Moyen Âge. Il se dégage cependant une forte singularité de la Franche-Comté en ce deuxième tiers du xiv e siècle. Elle s’illustre par les possibilités économiques liées à l’industrie du sel et les vicissitudes de la progressive intégration dans un vaste espace bourguignon.
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Les chartes constitutionnelles des villes d’Allemagne du Sud (xiv e-xv e siècle)
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Les citadins ne se contentent pas de cette première innovation. Dans beaucoup de cas, ils procèdent avec grand soin à la mise par écrit de ces dispositions : ce sont ces chartes constitutionnelles qui sont au centre de ce livre. Le passage à l’écrit n’est jamais une évidence ; les difficultés rencontrées par leurs auteurs témoignent de l’importance de cette mise par écrit pour les sociétés qui l’ont produite. Qui sont leurs auteurs, comment ont-ils travaillé ? Eux qui n’étaient sans doute pas en contact avec la théorie savante de leur temps n’ont pas laissé de texte théorique pour éclairer leur démarche, mais ces chartes permettent de dégager les grandes lignes de leur pensée politique.
Le soin pris à décrire le nouveau dispositif institutionnel le montre : il ne s’agit pas seulement d’un acte administratif, mais d’un véritable programme politique et social. Ces chartes sont le produit de périodes de troubles, avec ou plus souvent sans violence, pour mettre fin à l’exclusivité politique des élites traditionnelles, en assurant un équilibre politique de long terme. Pour éviter à la fois le retour à un pouvoir oligarchique et la déstabilisation par les masses populaires, leurs concepteurs ont une série de choix à effectuer. Qui désigne les représentants des métiers ? Quel poids ont les différents métiers ? Quel poids politique les élites traditionnelles conservent-elles ?
Les promesses démocratiques annoncées ont-elles été tenues ? Il y a bien des manières pour les élites de contourner les garanties d’ouverture offertes par les chartes, mais les métiers, fortunés ou non, se montrent attachés au système et au texte des chartes qui leur donnaient une dignité nouvelle. Cet apprentissage de la démocratie, pour imparfait qu’il soit, témoigne de la créativité intellectuelle des bourgeois de ces villes.
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Les déserts de l’Occident
show More to view fulltext, buy and share links for:Les déserts de l’Occident show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les déserts de l’OccidentBy: Laurent RipartAu cours du v e siècle, dans le sud-est de la Gaule, plusieurs ascètes entreprennent d’aménager des lieux monastiques sur des îles : à Lérins, Porquerolles, l’Ile-Barbe, la Cappe. Définissant ces établissements insulaires comme des déserts, ils entendent affirmer leur séparation avec le monde profane, consacrant par une rupture spatiale la rupture sociale inhérente au monachisme.
Relisant les données transmises par les documents écrits et exploitant les ressources de fouilles archéologiques parfois très récentes, ce livre étudie la genèse de ces lieux monastiques séparés, en y voyant la caractéristique majeure des expériences monastiques mises en oeuvre dans le sud- est de la Gaule aux v e et vi e siècles. Il s’interroge tout d’abord sur le modèle de l’île-monastère, en reconnaissant l’influence de Jérôme de Stridon et de pratiques développées vers 400 dans l’archipel toscan. Il décrypte ensuite la formation des monastères dans les îles provençales et rhodaniennes, puis dans les villes où furent institués des établissements de vierges cloîtrées. Il présente enfin les grands textes monastiques rédigés dans l’espace rhodano- provençal dans la première moitié du vie siècle, en montrant qu’ils firent des traditions nées dans le sud-est de la Gaule une source majeure de la culture monastique occidentale.
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Les monastères grecs sous domination latine (xiii e-xvi e siècles)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les monastères grecs sous domination latine (xiii e-xvi e siècles) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les monastères grecs sous domination latine (xiii e-xvi e siècles)By: Ludivine VoisinLe sac de Constantinople, en 1204, a convaincu des historiens que le monachisme grec ne peut survivre dans un environnement dominé par l'élément latin, à Constantinople et ailleurs. L'extension chronologique et géographique de la domination latine au Moyen Âge permet de s'interroger sur la validité du modèle constantinopolitain dans les autres pays gréco-latins et de poser la question du maintien de l'identité monastique grecque après 1204. L'intégration d'une multitude de fondations dans une analyse comparative à grande échelle temporelle et géographique met en évidence des évolutions et des stratégies communes. Alors que le monachisme grec d'Italie du Sud décline aux xii e et xiii e siècles et que les monastères de Constantinople ne se relèvent pas, le mouvement monastique renaît partout ailleurs et de manière continue. L'identité institutionnelle des fondations monastiques est aussi maintenue après 1204. Une évolution est toutefois notable : comme en Occident, les pouvoirs religieux et civils tentent de réduire les pouvoirs des laïcs sur les établissements monastiques. Le projet pontifical de constitution d'une Église libre se manifeste aussi par la volonté de faire des clercs des individus libérés des obligations féodales, ce qui pose problème pour les Grecs, majoritairement dépendants. Finalement, la tradition monastique est respectée : aucune restriction de statut n'empêche l'entrée en religion des Grecs. La correspondance pontificale démontre que le monachisme grec fait partie de l'Église universelle, sans modifier son identité. La vitalité, notamment économique, et l'identité du monachisme grec ne sont pas altérées par la présence latine.
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Les sphères, les astres et les théologiens
show More to view fulltext, buy and share links for:Les sphères, les astres et les théologiens show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les sphères, les astres et les théologiensBy: Maria SorokinaPour la totalité des savants médiévaux, les sphères et astres causent de multiples phénomènes terrestres, des événements météorologiques jusqu’aux changements dans le corps humain. Mais qu’en disent les théologiens ? Ce livre propose la première reconstitution de la théorie de l’influence céleste à partir d’une analyse exhaustive du corpus des commentaires des Sentences (v. 1220-v. 1340). Non seulement ces auteurs adhèrent à la doctrine de la causalité céleste, mais aussi ils prônent une approche originale. D’une part, ils traitent de l’influence « ordinaire », celle des corps supérieurs connus des astronomes : son étendue, ses mécanismes, ses limites. D’autre part, ils dépeignent une influence « hors normes », celle des sphères, des planètes et des étoiles dont l’existence est postulée par la foi chrétienne : le ciel empyrée, demeure des bienheureux, ou les corps célestes métamorphosés par l’Apocalypse. Dotés, à première vue, de propriétés contraires à l’ordre naturel, ces cieux sont néanmoins décrits avec la philosophie naturelle aristotélicienne. La théologie s’adapte donc à la science, mais en renouvelant cette dernière : en englobant le cas des cieux « atypiques », la théorie de l’influence céleste en ressort profondément modifiée. Il s’agit d’une clé pour comprendre l’innovation du savoir scientifique médiéval et, peut-être, pour penser les évolutions scientifiques ultérieures.
Ce livre est la version retravaillée d’une thèse de doctorat distinguée par deux prix : leprix Daniel et Michel Dezès (décerné par le Comité français des sciences historiques sous l’égide de la Fondation de France) et le prix de la Société française d’histoire des sciences et des techniques (SFHST).
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Life at Saint Victor
show More to view fulltext, buy and share links for:Life at Saint Victor show Less to hide fulltext, buy and share links for: Life at Saint VictorAuthors: Frans van Liere and Juliet MousseauThis volume brings together a number of texts that shed light on life in the Abbey of Saint Victor in Paris, from its ideals to its daily routine. The Liber ordinis builds a framework and ideal vision for life at the Abbey of Saint Victor. Richard’s De quaestionibus, Hugh’s De institutione novitiorum, the letters of Odo, William of Æbelholt’s Vita, and the other documents translated here reflect the spirit of Victorine reform. Its central theme was the vita apostolica, with its emphasis on sharing resources and living in a community. By incorporating prayer, pastoral care, moral discipline, and education, the Victorines believed their lifestyle would help to reform the greater Christian world that was so in need of restoration to the image in which God had created it. Many of the texts gathered here are translated into English for the first time, and are an invaluable resource for the study of the Abbey of Saint Victor, twelfth-century church reform, and medieval spirituality.
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Les portails romans de Bourgogne
show More to view fulltext, buy and share links for:Les portails romans de Bourgogne show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les portails romans de BourgogneDans le domaine de la sculpture romane, la Bourgogne est incontestablement l’une des terres les plus fécondes, avec des centaines de chapiteaux et une cinquantaine de portails historiés. L’iconographie de ces portails n’a pourtant jamais fait l’objet d’une étude d’ensemble. Cet ouvrage vient donc combler cette lacune à travers une démarche originale consistant à étudier séparément les thèmes et les programmes. Cette méthode, qui a déjà montré sa pertinence dans l’analyse des chapiteaux romans de Bourgogne, permet de comprendre les programmes les plus rudimentaires à travers ceux qui intègrent des composantes iconiques plus explicites, et tenter ainsi de dégager les sens génériques partagés par la totalité ou la majorité des œuvres appartenant à la même série. Il est alors plus aisé de dégager dans un second temps les significations plus spécifiques des programmes à travers une approche monographique.
Le premier chapitre de l’ouvrage, consacré à la genèse et au développement des portails romans de Bourgogne, vise à les situer dans leur contexte chronologique et artistique. Les chapitres centraux, qui constituent le cœur de l’étude, traitent des thèmes principaux en les confrontant aux textes, à la tradition iconographique et au contexte historique et culturel, pour pouvoir déterminer le plus précisément possible la part de leur vaste champ sémantique privilégiée par les concepteurs : l’Ascension et les théophanies dérivées de l’Ascension, le Jugement dernier, la Pentecôte de Vézelay et la Vierge à l’Enfant. Le sixième et dernier chapitre aborde chaque portail du corpus dans l’ordre alphabétique en reprenant brièvement les conclusions issues des chapitres précédents et en approfondissant les traits originaux des programmes. Cet ouvrage offre ainsi pour la première fois un panorama exhaustif et une étude approfondie de l’iconographie des portails romans de Bourgogne.
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