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At a time when postmodern deconstruction still dominates the humanities and social sciences, it is certainly problematic to embark on any endeavour to define any phenomenon of a certain scale and, as such, endowed with significant conceptual scope. The problem is a general one, but it presents specific aspects when tackled in the religious sciences, as demonstrated by the fact that the question of defining religion has haunted scholarly reflection since the emergence of this disciplinary field in academia. Attempting the exercise with the concept of monasticism would allow us to re-ask the question of definition, while avoiding some of the difficulties raised by the more general concept of religion, considered insurmountable by many. The aim of these few pages is therefore to contribute both to a definition of monasticism as a historical phenomenon and to a reflection on the more general question of definition in the religious sciences.
AbstractÀ une époque où la déconstruction postmoderne domine encore dans les sciences humaines et sociales, il est certainement problématique de se lancer dans une quelconque entreprise de définition de tout phénomène d’une certaine envergure et, de ce fait, doté d’une portée conceptuelle significative. Le problème est général, mais il présente des aspects spécifiques quand on l’aborde dans les sciences religieuses, ce qui est démontré par le fait que la question de la définition de la religion a hanté la réflexion savante depuis l’émergence de ce champ disciplinaire en milieu universitaire. Tenter l’exercice avec le concept de monachisme permettrait de poser à nouveau la question de la définition en escamotant certaines des difficultés soulevées par le concept plus général de religion, considérées insurmontables par plusieurs. Le but de ces quelques pages est donc de contribuer tant à une définition du monachisme comme phénomène historique qu’à une réflexion sur la question plus générale de la définition dans les sciences religieuses.