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Cet article explore les défis liés à la description des realia (objets concrets, culturels et naturels) dans les récits de voyage entre 1480 et 1550. Il souligne l’influence des perceptions sensorielles et linguistiques des voyageurs dans la construction de représentations. Ces récits mêlent admiration, exotisme et pragmatisme, tout en illustrant les limites du langage face à l’inconnu. L’auteure examine des exemples précis, tels que les descriptions des paysages, des animaux, et des pratiques culturelles, révélant à la fois la richesse et les lacunes des efforts descriptifs, et propose une réflexion sur le lien entre observation, langage et symbolisme.
AbstractThis article examines the challenges of describing realia (concrete, cultural, and natural elements) in travel narratives from 1480 to 1550. It highlights how travelers’ sensory perceptions and linguistic choices shape representations. These accounts combine wonder, exoticism, and practicality, showcasing the limits of language in capturing the unfamiliar. The author analyzes specific examples, such as descriptions of landscapes, animals, and cultural practices, to reveal the richness and shortcomings of descriptive efforts. She concludes with a reflection on the interplay between observation, language, and symbolic construction.