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f The Second Adam in Gethsemane: Augustine on the Human Will of Christ
- Brepols
- Publication: Revue d'Etudes Augustiniennes et Patristiques, Volume 58, Issue 1, Jan 2012, p. 41 - 56
Abstract
In a number of his expositions of the Psalms, as well as in his late Anti-Arian writings, Augustine refers to a distinctly human will of Christ made manifest in his agony in Gethsemane. How he describes this human will evolves over time. In a first phase of his teaching on the subject, Augustine tends to associate Christ’s human will with other human wills that are in tension with God’s will; he explicitly connects Christ’s human will with his wish to let the cup pass, though not with the fiat that follows in Christ’s prayer. Later in his career, in contrast, Augustine tends to underline the distinctiveness of Christ’s human will as compared to Adam’s sinful will, and explicitly connects Christ’s human will with his obedient submission to the will of the Father in Gethsemane. Thus, despite differences in terminology, Augustine’s mature view of Christ’s human will shows parallels with that of Maximus the Confessor, and the development of Augustine’s thinking on this issue shows some similarities to a development in the history of doctrine often assumed to have happened only over the course of centuries.
AbstractDans une partie de son exégèse des Psaumes aussi bien que dans ses derniers ouvrages anti-ariens, Augustin évoque une volonté humaine du Christ distincte, qui se manisfeste à Gethsemani. La manière dont il définit cette volonté humaine se développe avec le temps. Dans la première partie de son enseignement sur le sujet, Augustin tend à associer la volonté humaine du Christ avec d’autres volontés humaines en tension avec la volonté divine ; il associe explicitement la volonté humaine du Christ avec la souhait que « cette coupe s’éloigne de lui », mais pas cependant avec le fiat qui suit, dans la prière du Christ. Plus tard dans sa carrière, de manière contrastée, Augustin tend à souligner la distinction de la volonté humaine du Christ comparée à la volonté pécheresse d’Adam, et il associe explicitement la volonté humaine du Christ à la soumission à la volonté du Père à Gethsemani. Ainsi, en dépit de différences de terminologie, la conception augustinienne de la volonté humaine du Christ, arrivée à sa maturité, montre des parallélismes avec celle de Maxime le Confesseur, et le développement de la pensée augustinienne sur ce point montre des similitudes avec un développement de l’histoire de la doctrine dont on supposait souvent qu’il s’était produit seulement au cours des siècles.