Les Lettres Romanes
Volume 65, Issue 1-2, 2011
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Messages publicitaires et littérature au Moyen Âge: les cris de Paris
show More to view fulltext, buy and share links for:Messages publicitaires et littérature au Moyen Âge: les cris de Paris show Less to hide fulltext, buy and share links for: Messages publicitaires et littérature au Moyen Âge: les cris de ParisBy: Martij RusAbstractAu Moyen Âge, la publicité se fait essentiellement de vive voix : pour vendre un produit, il faut le « crier ». Aussi les rues des villes sont-elles peuplées, jour après jour, par une foule de commerçants qui crient tantôt le produit d’untel, tantôt leur propre, souvent maigre marchandise. Ce sont leurs cris, et, plus particulièrement, ceux des vendeurs parisiens, que je me propose d’étudier dans le présent article. Dans une première partie, l’on trouvera un aperçu des texts publicitaires venus jusqu’à nous grâce à des recueils dus à des contemporains attentifs à ce genre de textes ; la seconde partie est consacrée à l’influence qu’ont exercée les cris sur la littérature de l’époque en question – influence qui n’est certainement pas à négliger. L’article se clôt par deux brefs paragraphes consacrés à la transcription musicale, respectivement artistique du cri, à travers les siècles.
AbstractPublicity in medieval France was as important as in our days. But there is one difference: because of the fact that the major part of population was illiterate, the only way to promote an article was human voice [le “cri”]. Therefore, the streets were full of merchants of all kinds who “cried” their products all the day, looking for clients. In this article I will give a survey of these French medieval “cris” still extant, so prominent in daily life, as well as their impact on literature.
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Le sentiment de la solitude dans Ourika de Mme de Duras ou l’Héroïde réinventée
show More to view fulltext, buy and share links for:Le sentiment de la solitude dans Ourika de Mme de Duras ou l’Héroïde réinventée show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le sentiment de la solitude dans Ourika de Mme de Duras ou l’Héroïde réinventéeBy: Catherine LangleAbstractCette étude traite du sentiment de la solitude dont l’héroïne, Ourika, fait état, et qui, au-delà de son assignation à des causes sociopolitiques, demeure énigmatique. Le témoignage de l’ancienne esclave constitue la substance même du roman : celui-ci montre les répercussions subjectives d’une situation d’exclusion qui tient à une rigidité des structures sociales déterminant la polarization des esprits sur un trait du visible : une peau noire. Mais le « noir », décliné selon l’isotopie du voile, ne fait pas tant référence à une couleur de peau qu’à un registre de l’affect, marqué par la poétique de l’héroïde. Croisée au roman d’analyse et au roman social, l’héroïde confère à une douleur d’un genre nouveau une expression traditionnelle en littérature : Mme de Duras la portera à publication. S’énonce ainsi une plainte insistante qui tend de plus en plus à devenir le point aveugle du roman, son énigme lyrique. Ce lamento au charme récurrent nous semble bien déceler un désir accompli. La narration deviant alors l’expression d’un fantasme de délaissement constitué en objet Romanesque puisque c’est lui qui commande la dynamique d’un récit ordonnée au dévoilement de son sens.
AbstractThis study deals with the feeling of solitude the heroine Ourika suffers from, a feeling which, besides its obvious socio-political origin, remains enigmatic. The testimony of the former slave is the very substance of the novel (is at the core of the novel) : it shows the subjective consequences of an alienation due to rigid social structures polarising people’s opinion on a visible feature, in this case a black skin. But « black » is not to be referred strictly to the skin’s colour, but also to a register of affect, stamped by the poetics of the heroïd. Within both the novel of analysis and the social novel, they confer to a new type of suffering a traditional literary treatment that Mme de Duras will. Thus is expressed an enduring complaint which by degrees will become the blind focus of the novel, its lyrical enigma. This deeply moving lament seems to us to point to a fulfilled desire. The narration then becomes the expression of a fantasm of neglect constituted into a romanesque object : it is in charge of the dynamics of a narrative subjected to the unveiling of its meaning.
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Le mythe de l’éminence grise. Sémiotique du sous-texte paulhanien
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Saint-John Perse en son Petit Larousse
show More to view fulltext, buy and share links for:Saint-John Perse en son Petit Larousse show Less to hide fulltext, buy and share links for: Saint-John Perse en son Petit LarousseBy: Catherine MayauxAbstractParmi les multiples dictionnaires qu’a utilisés le poète Saint-John Perse (1887-1975), sa prédilection va au Petit Larousse dont l’édition de 1952 est abondamment annotée de sa main. Les occurrences soulignées révèlent son goût – connu – pour les règnes végétal, animal, minéral, mais aussi pour le vocabulaire religieux, militaire ou lié à d’anciens gestes et pratiques professionnels. Pour nombre d’entrées, il souligne également les indications concrètes (odeurs, couleurs. . .) signalant la substance de réel présente à ses yeux dans le langage, mais aussi les mots rares, les archaïsmes et sens vieillis qui évoquent un monde au bord de sa disparition. La langue poétique et la poésie de Saint-John Perse, nées en partie de ces lectures, se constituent comme un lieu de mémoire lexicographique, un musée vivant de mots ou sens anciens mais poétiquement virulents, inscrivant la démarche du poète dans le souci d’une écologie de la langue.
AbstractAmong the numerous dictionaries used by the poet Saint-John Perse (1887-1975), his Petit Larousse was the one he prefered and has abundantly annotated, specially the 1952 issue. The terms he underlined reveal his – well known – liking for the mineral, vegetal and animal reigns, as well as for the religious and military vocabulary, or for ancient gestures and professionnal practisings. For many items, he also underlined concrete indications (colours, smells. . .) signifying the substance of reality linked, according to him, to language, and rare words, archaisms and old meanings which evoke a world on the verge of disappearence. Saint-John Perse’s poetical language and poetry, partly created from these dictionaries, become like a memorial storage for lexicography, a lively museum for old words and meanings which are nevertheless poetically virulent, showing the poet’s care for an ecology of language.
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Henry de Montherlant auteur-éditeur de Nadia (1906-1908)
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AbstractLike De Augusto, dated 1907, which was mentioned in volumes LXII (n° 1-2) and LXIII (n° 3-4) of Les Lettres romanes, Nadia ou Pour Elle belongs to what Montherlant called his infantilia. But unlike De Augusto, which appears to be a collection of very short stories, Nadia is a longer and more ambitious work, an actual adventure story where a young Roman helped by a band of friends, slaves and soldiers starts pursuing a gang of Gauls who kidnapped his “fiancée”. Montherlant had begun Nadia in 1906. He “published” its first part in 1907, if we agree with him that “to publish” means to copy out the text in an ad hoc notebook. In 1908 he carried on this publishing activity. Unfortunately he did not carry his work through to completion so that the reader may feel that there is something missing. That’s no problem. Nadia, as it can be read nowadays, confirms the precocity ot its author and his uncommon knack as an “arranger”. Whatever the reading, his dear Quo vadis or the history schoolbooks by Albert Malet or one novel by the orientalist Léon Cahun, the boy Montherlant wonderfully absorbs, digests, assimilates everything he has read, to make it his own in spite of his youth.
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Être étranger, être dehors. L’épisode du camelot dans l’oeuvre d’Albert Cohen
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AbstractThe aim of this article is to analyze the themes of exclusion and erratic course in the autobiographical work of Albert Cohen, especially from the episode of the hawker. Except some references to his novels, the corpus of this study will be so Jour de mes dix ans I et II (1945), Ô vous, frères humains (1972) et Carnets 1978 (1979). We’ll see how the language, which arises from the beginning as one of the signs of identity that haunts the stranger, is the first step towards the exclusion of little Albert. The insult here is the “secret wound [that] propels the stranger to the wandering,” as J. Kristeva says. The image of the labyrinth emerges : the streets of this city that the child knows however so well, become a place of exclusion Condemned to remain “outside,” the stranger will see later how the outside shrinks infinitely on himself gradually as his distress takes shape.
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La quête de l’insaisissable dans l’oeuvre poétique d’Andrée Chédid
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AbstractThe quest for the imperceptible in the poetic work of Andrée Chédid. In her poetic work, Andrée Chédid manifests at the same time an anguish of the perpetual and enigmatic mobilility of the world and time, a desire to seize an evanescent life, to tame the ceasaless re-birth, to reach a regenerating duration, to make the leap from the changing world into a timeless world. In the face of the unfathomable enigmas of life and death, Chédid, thanks to her desire of eternity, predicts true, latent, inaccessible unrealities, on the threshold of the beyond.
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Les Livres
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