Revue d'Etudes Augustiniennes et Patristiques
Volume 60, Issue 2, 2014
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L’histoire de David lue par les écrivains des premiers siècles chrétiens. (I) Le roi caché
show More to view fulltext, buy and share links for:L’histoire de David lue par les écrivains des premiers siècles chrétiens. (I) Le roi caché show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’histoire de David lue par les écrivains des premiers siècles chrétiens. (I) Le roi cachéBy: Martine DulaeyAbstractDavid est généralement considéré comme une figure du Christ, et les écrivains des premiers siècles chrétiens se sont efforcés de la mettre en relief dans les nombreux récits qui le concernent dans les Livres des Rois. Ce premier article est consacré aux débuts de David. Son onction par Samuel le désigne comme l’Oint élu de Dieu ; le combat glorieux contre Goliath préfigure la Passion et la victoire pascale. La cithare dont il joue pour éloigner de Saül l’esprit mauvais qui le tourmente symbolise la croix et le chant des Écritures.
AbstractDavid is generally considered as a prefigurement of Christ, and early Christian scholars endeavoured to bring this out in the many accounts about him in the two Books of Kings. This first article examines the beginning of David’s story. His anointment by the prophet Samuel shows he is the one whom God has chosen. His heroic combat against Goliath foreshadows the Passion of Christ and the Resurrection. The harp he plays to expel the evil spirit tormenting Saul symbolises the cross and the songs of the Scriptures.
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Mentions et interprétations du tétragramme chez Eusèbe de Césarée
show More to view fulltext, buy and share links for:Mentions et interprétations du tétragramme chez Eusèbe de Césarée show Less to hide fulltext, buy and share links for: Mentions et interprétations du tétragramme chez Eusèbe de CésaréeBy: Sébastien MorletAbstractEusèbe de Césarée apparaît comme l’auteur chrétien de l’Antiquité qui évoque le plus souvent le tétragramme. L’article fournit en grec et en traduction l’ensemble du dossier. Le témoignage d’Eusèbe transmet un certain nombre de traditions juives relatives au nom divin. Il documente également des états du texte biblique, qui ne sont pas toujours faciles à identifier, et où le tétragramme était rendu tel quel, en hébreu. Eusèbe interprète le tétragramme d’une façon particulière : tantôt indication du Père par rapport au Fils, tantôt indication de la divinité du Fils par rapport aux anges. Eusèbe est ici en rupture avec l’interprétation juive, mais aussi avec celle d’Origène, qui semble pourtant être sa source majeure. L’Alexandrin paraît en effet avoir considéré le tétragramme avant tout, sinon exclusivement, comme un nom de Dieu en tant que tel, c’est-à-dire du Père.
AbstractEusebius of Caesarea appears to be the ancient Christian writer who most often alludes to the tetragrammaton. This paper offers all the texts in Greek with translation. Eusebius attests to a few Jewish traditions about the divine name. It also informs us about witnesses of the biblical text - which cannot always be identified easily - where the tetragrammaton was written in Hebrew. Eusebius has a specific way of interpreting the tetragrammaton: either as an indication of the Father as opposed to the Son, or of the Son’s divinity as opposed to the angels. Eusebius here breaks with the Jewish interpretation but also with Origen, though the latter seems to be his main source. The Alexandrian indeed appears to hold the tetragrammaton above all, if not exclusively, as a name of God as such, that is to say, of the Father.
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La figure de la corbeille de Moïse chez Origène et chez Grégoire d’Elvire
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AbstractThe paper deals with a lacunal passage in the treatise of Gregory of Elvira († after 404) on the birth of Moses (Ex. 2), where the author is unexpectedly skipping from the image of the infant Moses’ basket to the theme of two kinds of fire, a tormenting one and a salutary one. The examination of a number of echoing and concurrent typological motives involved by Gregory in his other treatises, as well as of corresponding texts of Origen, permits to propose a reconstruction of the missing logical link between two above-mentioned subjects.
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L’apport des recueils de testimonia à une édition critique : l’exemple des Catéchèses prébaptismales de Cyrille de Jérusalem
show More to view fulltext, buy and share links for:L’apport des recueils de testimonia à une édition critique : l’exemple des Catéchèses prébaptismales de Cyrille de Jérusalem show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’apport des recueils de testimonia à une édition critique : l’exemple des Catéchèses prébaptismales de Cyrille de JérusalemAbstractLes Catéchèses prébaptismales de Cyrille de Jérusalem font un usage assez large de testimonia bibliques dont l’étude semble de quelque intérêt philologique, comme l’exemple de Michée 5, 1 permet de l’entrevoir. Un examen exhaustif des éditions imprimées et un sondage dans la tradition manuscrite, de pair avec une étude même succincte de la tradition indirecte du verset, a en effet permis de tirer deux conclusions : d’abord que les éditeurs modernes ont fait preuve d’une révérence excessive envers l’editio princeps et reproduit à tort la leçon d’un manuscrit tardif et surcorrigé ; ensuite que la variante textuelle du verset donnée par ce manuscrit et ces éditions relève d’une tradition testimoniale antiochienne sans doute assez éloignée de l’usage hiérosolymitain du ive s. Cette approche critique de la tradition testimoniale semble par conséquent permettre non seulement de pointer les choix des éditeurs modernes, mais aussi d’amender le texte. Nous l’avons donc étendue à un corpus plus vaste, celui des testimonia de l’Incarnation (Cat. 12) et de la Passion (Cat. 13), afin d’en vérifier plus systématiquement la pertinence. Ce travail, qui n’épuise certes pas les questions posées par l’édition critique des Catéchèses, apporte un éclairage intéressant à une oeuvre où les citations et allusions bibliques sont d’une fréquence peu commune, même pour la littérature patristique.
AbstractCyril of Jerusalem’s Baptismal Catecheses provide a fairly wide range of biblical testimonia, the study of which can be of some philological interest, as can be seen from the example of Micah 5:1. A thorough examination of the printed editions and a survey of the manuscript tradition, together with a brief study of the indirect tradition of the verse, has permitted us to draw two conlusions: first, that the modern editors have proved exceedingly dependent on the editio princeps and have wrongly reproduced the reading of a late and overcorrected manuscript; second, that the textual variant provided by that manuscript and those editions is part of an Antiochian testimonial tradition which is probably fairly remote from that in use in fourth century Jerusalem. That critical approach of the testimonial tradition therefore seems to permit us not only to draw attention to the modern editors’ choices, but also to amend the text. We have thus applied it to a larger corpus, namely that of the testimonia concerning the Incarnation (Cat. 12) and the Passion (Cat. 13), in order to check more consistently its relevance. This study, which of course doesn’t solve all the issues of the Catecheses’ critical edition, sheds a interesting light on a work in which the biblical quotations and allusions are uncommonly frequent, even for Patristic litterature.
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The primeval language and Hebrew ethnicity in ancient Jewish and Christian thought until Augustine
show More to view fulltext, buy and share links for:The primeval language and Hebrew ethnicity in ancient Jewish and Christian thought until Augustine show Less to hide fulltext, buy and share links for: The primeval language and Hebrew ethnicity in ancient Jewish and Christian thought until AugustineBy: Josef EskhultAbstractThis article deals with the topics of the primeval language and Hebrew ethnicity in ancient Jewish and Christian thought. After a survey of these topics in the Old Testament (chapter 2), I proceed to explore the historical development of the same topics in ancient Judaism (chapter 3) and in ancient patristic exegesis and apologetics (chapter 4 and 5). I demonstrate how and, to some extent, why the primordial language was identified with Hebrew in Hellenistic Judaism and describe how this idea was adopted by Greek and Latin patristic authors until the end of late antiquity with main emphasis on Augustine’s views. The article also charts the development of the accompanying concept of Hebrew ethnicity in ancient thought, primarily with regard to the question how the term Hebrew was etymologized as an ethnic term and how it was utilized as a religious term in Christian apologetics of late antiquity. This article is based on a wide range of primary sources in antiquity.
AbstractCet article traite du thème de la langue originelle et de l’ethnicité hébraïque dans les pensées juive et chrétienne de l’Antiquité. Après avoir passé ces thèmes en revue dans l’Ancien Testament (chap. 2), j’examine le développement historique de ce même sujet dans le judaïsme ancien (chap. 3), dans l’ancienne exégèse patristique ainsi que dans l’apologétique (chap. 4 et 5). Je démontre comment, et, dans une certaine mesure, pourquoi la langue originelle fut identifiée à l’hébreu par le judaïsme hellénistique, et j’examine pourquoi cette idée fut adoptée par la patristique grecque et latine, jusqu’à la fin de l’antiquité ; je m’attarde particulièrement sur les conceptions d’Augustin. Cet article suit aussi le développement du concept, lié à celui de la langue, de l’ethnicité hébraïque dans la pensée antique. Comment, tout d’abord, le mot « hébreu » fut conçu, étymologiquement, comme un terme ethnique, puis comment il fut utilisé comme un terme religieux dans l’apologétique chrétienne de l’Antiquité tardive. Cet article se fonde sur un large éventail de sources antiques.
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Les centons augustiniens de Florus de Lyon : minutie, érudition et vulgarisation
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AbstractLyon’s Carolingian exemplar of Augustine’s sermo 46 de pastoribus shows a very clear series of the signs Florus of Lyon is known to have used, when he was preparing excerpts for his patristic compilations on Paul’s epistles. The case is quite different here, though: the cento he’s preparing comments the Song of songs, 1,6-7. When extracting and analyzing it, one sees how Florus draws, from a very polemical passage, a spiritual exegesis fully detached from historical contingences: and the same conclusion can be reached when considering some others of his Augustinian centones. And yet the very same Florus shows himself, in other circumstances, very inquiring in historical facts and aware of contexts: he records such details carefully in his marginal notes on the Fathers. Thus there are two sides of Florus of Lyon’s activity as a theologian: the scholar at work, increasing and improving his knowledge; and the popularizing writer trying to give the simplices an easier access to Augustine.
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Chronica Tertullianea et Cyprianea 2013
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Bulletin augustinien pour 2013/2014 et compléments d’années antérieures
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