Revue Mabillon
Revue Internationale d'Histoire et de Littérature Religieuses
Volume 23, Issue 1, 2012
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Autun. Les fondations attribuées à Brunehaut et leurs (re)fondations carolingiennes
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AbstractQueen Brunehaut is traditionally credited with the foundation of three religious establishments at Autun at the end of the 6th century, a monastery for men, a monastery for women and a xenodochium which, after a reconstruction and/or refounding rendered necessary by the ravages of the Saracens, respectively became the male abbey of Saint-Martin and the two female abbeys of Saint-Jean-le-Grand and Saint-Andoche. A re-examination of the dossier and careful comparison of the sources yields nuances on several points and tends to be less affirmative about the attribution of the foundations to Brunehaut, the destructions of the Saracens, the attribution to Charlemagne of the refoundation of Saint-Jean-le-Grand, and the correspondence between the Merovingian establishments and the well known abbeys of the Carolingian period.
AbstractDie Tradition schreibt die Stiftung dreier religiösen Einrichtungen in Autun am Ende des 6 Jahrhunderts der Königin Brunichild zu ; hierbei handelt es sich um ein Männerkloster, ein Frauenkloster und ein xenodochium. Nach dem Wiederaufbau der nach dem Wüten der Sarazenen möglicherweise nötigen Neugründung seien diese jeweils zum Männerkloster Saint- Martin und den beiden Frauenklöstern Saint-Jean-le-Grand und Saint-Andoche geworden. Die erneute Untersuchung des Falles, verbunden mit der sorgfältigen Lektüre und einem Vergleich der Quellen erlaubt es, diese Tradition in vielen Punkten zu nuancieren ; dadurch wird eine Zuschreibung der Stiftung an Brunichild, die Zerstörung durch die Sarazenen, die Zuschreibung der Neugründung von Saint-Jean-le-Grand an Karl den Großen, ja selbst die Übereinstimmung zwischen den merowingischen Gründungen und den seit der Karolingerzeit gut bekannten Abteien weniger wahrscheinlich.
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Monastic Reform, Abbatial Leadership and the Instrumentation of Cluniac Discipline in the Early Twelfth-Century Low Countries
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AbstractIn this paper, I argue that scholarly discussions on the chronology, methodology and outcomes of the « Cluniac reforms » in the late eleventh and early twelfth century Low Countries have been based on the notion that the « Clunisation » of Benedictine monasticism was a « spontaneous » phenomenon, deriving from the desire of monastic leaders and their patrons to make life in these institutions conform to Cluniac customs and spirituality. In the first section, I show how the notion of a progressive Clunisation derives from the apologetic discourse of reformist commentators from the early to mid-twelfth century, and from that of modern scholars seeking to explain the reform movement by referring, on the one hand, to the powerful attraction of Cluniac monasticism and, on the other, to instances of disciplinary laxity prior to the reforms. In the second, I discuss how, from ca 1100 onwards, the Cluniac customary was instrumentalized by monastic leaders and their patrons in the pursuit of strong internal hierarchies and the socio-political interests of the higher ecclesiastical and secular elites. In the third and final section, I look at the evidence relating to the dissemination of the Cluniac customs, their impact on life within the monasteries, and finally how the Cluniac customary was instrumentalized once again in the anti-Cluniac campaign of a second generation of reformers during the 1120s to 1140s.
AbstractIn diesem Beitrag lege ich dar, dass die Forschungsdiskussionen um Datierung, Methode und Wirkung der « Cluniazensischen Reformen » in den Niederlanden im späten elften und frühen zwölften Jahrhundert auf der Vorstellung basieren, dass die « Clunisation » des benediktinischen Mönchtums ein spontanes Phänomen war, welches aus dem Verlangen der monastischen Entscheidungsträger und ihrer Förderer erwachsen sei, das Leben in diesen Klöstern den Gewohnheiten und der Spiritualität von Cluny anzugleichen. Im ersten Teil zeige ich, wie die Auffassung von einer progressiven « Clunisation » sowohl aus dem apologetischen Diskurs von reformerischen Kommentatoren vom Anfang bis zur Mitte des 12. Jahrhundert als auch aus dem Diskurs moderner Gelehrter erwuchs, welche die Reformbewegung einerseits durch Bezug auf die starke Attraktivität des cluniazensischen Mönchtums, andererseits durch Verweis auf die Laxheit der Disziplin in den zu reformierenden Prioraten zu erklären suchten. Im zweiten Teil erörtere ich, wie ungefähr seit dem Jahr 1100 das cluniazensische Lebensprinzip durch die monastischen Oberen und ihre Unterstützer im Streben nach starken internen Hierarchien wie auch im Verfolgen ganz eigener sozio-politischer Interessen der kirchlichen und weltlichen Eliten instrumentalisiert wurde. Im dritten und abschließenden Teil werfe ich einen Blick auf Anhaltspunkte für die Verbreitung der Cluniazensischen Gewohnheiten, ihren Einfluss auf das Leben in den Klöstern und schließlich darauf, wie die Gewohnheiten wiederum in der anticluniazensischen Kampagne einer zweiten Generation von Reformern seit den 1120er bis in die 1140er Jahre erneut instrumentalisiert wurden.
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Bernardo Tolomei (1272-1348) ou les paradoxes de la fondation de Monte Oliveto
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AbstractBernardo Tolomei, the founder of Santa Maria di Monte Oliveto where the Olivetan Order took shape during of the 14th century, was not canonized until 2009. This article examines and analyzes the major documents that retrace his life and situate him in the monastic context and social framework of an aristocrat in communal Italy in the mid 14th century. The article also tries to explain why the abbey of Monte Oliveto, and then the Order took so long to construct and impose an image of Bernardo Tolomei as the saintly founder, preferring instead another model for memorializing its origins : lacking an efficient hagiographic strategy, it was Monte Oliveto itself that was the object of sanctification, indeed sacralisation.
AbstractBernardo Tolomei, Gründer des Klosters Santa Maria di Monte Oliveto, aus dem im Laufe des 14. Jahrhunderts der Olivetanerorden erwuchs, wurde erst im Jahre 2009 heiliggesprochen. Der Artikel untersucht und analysiert die Hauptquellen, die es erlauben, seinen Lebensweg zu verfolgen und ihn im monastischen Umfeld sowie im Rahmen der gesellschaftlichen Standards eines Adligen im Italien des 14. Jahrhunderts zu verorten, einer Blütezeit der kommunalen Bewegung. Außerdem wird nach den Motiven gefragt, aus denen heraus die Abtei von Monte Oliveto - später dann auch der Olivetanerorden - zögerte, ein Bild des Bernardo Tolomei als heiliger Gründer zu entwerfen und zu verbreiten und überhaupt ein anderes Modell der Erinnerung an die Ursprünge vorzog : Statt eine wirksame hagiographische Strategie zu entwickeln, wurde der Ort Monte Oliveto einem Prozess der Verheiligung, wenn nicht gar Sakralisierung unterzogen.
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Templars after the Trial. Further Evidence
show More to view fulltext, buy and share links for:Templars after the Trial. Further Evidence show Less to hide fulltext, buy and share links for: Templars after the Trial. Further EvidenceBy: Alan John ForeyAbstractCet article examine le devenir des frères du Temple après la dissolution de leur ordre en 1312, excepté en Angleterre et en Aragon (dont le cas a été étudié ailleurs). Il s’attache à établir dans quelle mesure furent appliqués les décrets de Clément V concernant les punitions, l’entretien des frères survivants et la résidence des frères absous, soit dans une maison ayant appartenu à l’ordre du Temple soit dans la maison d’un autre ordre religieux. Les décrets ultérieurs de Jean XXII qui enjoignaient aux Templiers d’intégrer d’autres ordres religieux comme membres ou au moins de les rejoindre temporairement et qui prescrivaient une réduction de leurs pensions sont aussi pris en compte. La documentation conservée est inégale mais indiscutablement le mode de vie des Templiers après 1312 a été très divers. Les Hospitaliers, rendus responsables du paiement des pensions après qu’ils eurent acquis les propriétés des Templiers, étaient soucieux de faire respecter les décisions pontificales, mais on constate ailleurs une attitude plus clémente et plus généreuse parfois, si bien que les Templiers, dont les rangs furent rapidement décimés par la mort, ont souvent pu vivre leurs derniers jours comme ils le souhaitaient.
AbstractThis article investigates what happened to brothers of the Temple after the dissolution of their order in 1312, except in England and Aragon (the situation there has been discussed elsewhere). It seeks to discover the extent to which Clement V’s rulings were implemented regarding punishments, the maintenance of surviving brothers and the residence of absolved brethren in either Templar houses or those belonging to other religious foundations. The later decrees of John XXII, which stated that Templars should enter other religious orders as members or at least as lodgers and that Templar pensions should be reduced are also considered. The surviving evidence is patchy, but it is clear that therewas considerable variation inTemplars’ways of life after 1312. The Hospitallers, who became responsible for paying Templar pensions after they had acquired Templar properties, were anxious that papal rulings should be enforced, but elsewhere a more lenient and generous approach is sometimes in evidence, and Templars, whose numbers were quickly reduced by death, were often able to live out their lives as they wished.
AbstractDer Aufsatz untersucht, was den Templerbrüdern nach der Auflösung ihres Ordens im Jahre 1312 widerfuhr (mit Ausnahme derjenigen in England und Aragon, da die Lage hier bereits an anderer Stelle behandelt wurde). Gefragt wird, in welchem Umfang die Entscheidungen Clemens’ V. in Bezug auf die Bestrafungen, den Unterhalt der überlebenden Brüder sowie den Aufenthalt der freigesprochenen Brüder sowohl in Templerhäusern als auch in solchen, die zu anderen religiösen Gemeinschaften zählten, umgesetzt wurden. Berücksichtigt werden auch résumés 383 die späteren Dekrete Johannes’ XXII., der anordnete, daß Templer einem anderen Orden als Mitglied beitreten oder zumindest dort Aufenthalt nehmen sollten und ihre Pensionen zu kürzen waren. Die erhaltene Überlieferung ist lückenhaft, aber es ist klar, daß nach 1312 verschiedene Lebenswege für Templer offen standen. Die Johanniter, die, nachdem sie den Besitz der Templer erworben hatten, nun auch für die Bezahlung der Templerpensionen verantwortlich wurden, waren besorgt, daß die päpstlichen Entscheidungen verschärft würden. An anderer Stelle ist jedoch eine eher milde und großzügige Einstellung nachweisbar, so daß es Templern, deren Zahl sich durch Todesfälle rasch verringerte, möglich war, ein Leben nach ihren eigenen Vorstellungen zu leben.
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La freccia e la mano. Immagini per la predicazione medievale
show More to view fulltext, buy and share links for:La freccia e la mano. Immagini per la predicazione medievale show Less to hide fulltext, buy and share links for: La freccia e la mano. Immagini per la predicazione medievaleBy: Carlo DelcornoAbstractDe multiples images suggèrent l’efficacité de la prédication, parmi lesquelles se distinguent, dans la tradition dominicaine, celles que se rapportent à l’art de la chasse. Dans un petit traité attribué à Hugues de Saint-Cher (Seminarium predicatorum) les moyens rhétoriques auxquels le prédicateur recourt sont assimilés à l’ars sagittaria. Le caractère « multimédial » de la prédication a été récemment constaté, en particulier dans le rapport entre parole et images concrètes utilisées comme support mnémotechnique. C’est le cas, par exemple, dans le sermonnaire du dominicain Domenico d’Ascoli composé dans les années 1340. Dans une des plus anciennes copies faisant autorité (Florence, Bibl. Nazionale, Conv. Soppr. F 8 1299) les cinq parties et les distinctions du sermon pour le dimanche de l’octave de Pâques, traitant de l’incrédulité de l’apôtre Thomas, sont concrètement visualisées dans un dessin colorié de la main, tracé au centre du texte. Ce cas s’inscrit dans une tradition de l’usage mnémotechnique de la main (manus Bede, manus contemplationis) et trouve un parallèle dans d’autres sermons du xve siècle et aussi dans les livres des prédicateurs (ainsi, la Summa predicantium de Jean Bromyard). L’édition critique du texte du sermon pour l’octave de Pâques Infer digitum tuum huc (Io 20, 27) est donnée en appendice de l’article.
AbstractAn array of images alludes to the efficacy of preaching, among which those referring to the art of hunting are notable in the Dominican tradition. In a short treatise attributed to Hugh of Saint Cher (Seminarium predicatorum) the rhetorical arsenal of the preacher is assimilated to the ars sagittaria. The « multi-media » character of preaching has been noted recently, especially the relation of words and concrete images used as mnemonic supports. This is the case, for example, in the sermon book of the Dominican Domenico d’Ascoli, composed in the 1340s. In one of the oldest authoritative copies (Florence, Bibl. Nazionale, Conv. Soppr. F 8 1299) the five parts and distinctions in the sermon for the Sunday of the octave of Easter, treating the incredulity of the apostle Thomas, are visualized in a coloured drawing of a hand in the centre of the text. As this example shows, the hand is a traditional mnemonic device (manus Bede, manus contemplationis) and finds parallels in other sermons in the 15th century and also in preachers’ books (such as the Summa predicantium by John Bromyard). The critical edition of the text of the sermon for the octave of Easter Infer digitum tuum huc (Io 20, 27) is given in an appendix.
AbstractViele Bilder legen die Wirksamkeit der Predigt nahe ; unter ihnen zeichnen sich diejenigen aus, die sich, in der dominikanischen Tradition, auf die Kunst der Jagd beziehen. In einer kurzen Hugo von Saint-Cher zugeschriebenen Abhandlung (Seminarium predicatorum), gleichen die verwendeten rhetorischen Hilfsmittel, auf die der Prediger zurückgreift, denen der ars sagittaria. Der « multimediale » Charakter der Predigt wurde erst kürzlich konstatiert, insbesondere im Verhältnis zwischenWort und lebensnahen Bildern, die als mnemotechnische Hilfe genutzt wurden. Dies ist zum Beispiel der Fall im Predigtbuch des Dominikaners Domenico d’Ascoli, das in den 1340er Jahren entstand. In einer der ältesten und wichtigsten Abschriften (Florence, Bibl. Nazionale, Conv. Soppr. F 8 1299) sind die fünf Teile und die Kennzeichnungen der Predigt für die Sonntage der Osteroktav - sie behandeln die Ungläubigkeit des Apostels Thomas - gegenständlich dargestellt durch die farbige Zeichnung einer Hand in der Mitte des Textes. Dieser Fall steht in einer Tradition des mnemotechnischen Gebrauchs der Hand (manus Bede, manus contemplationis) und man findet eine Parallele in anderen Predigten des 15. Jahrhunderts und auch in Predigthandbüchern (so zur Summa predicantium des Jean Bromyard). In einem Anhang zum Artikel wird die kritische Edition der Predigt zur Osteroktav Infer digitum tuum huc (Io 20, 27) geboten.
AbstractMolteplici sono le immagini che suggeriscono l’efficacia della predicazione, e tra di esse spiccano, nella tradizione domenicana, quelle che si riferiscono all’arte venatoria. In un trattatello attribuito a Ugo di Saint-Cher (Seminarium predicatorum) i mezzi retorici usati dal predicatore sono assimilati all ars sagittaria. Si è parlato recentemente del carattere multimediale dell’ars predicandi medievale, in particolare del rapporto tra parola e immagini concrete, utilizzate come supporto mnemotecnico. Un esempio si trova nel sermonario de epistolis et evangeliis del domenicano Nicoluccio d’Ascoli, composto nel quarto decennio del sec. xiv. In una delle copie più antiche e autorevoli (Firenze, Bibl. Nazionale, Conv. Soppr. F 8 1299) le cinque parti e le distinctiones del sermone per l’Ottava di Pasqua, sull’incredulità di Tommaso apostolo, sono concretamente visualizzate in riferimento al disegno a colori della mano delineato al centro del testo. Questo caso si inserisce nella tradizione dell’uso mnemotecnico della mano (la manus Bede, la manus contemplationis), e trova un parallelo in altri sermoni del secolo xv oltre che nei libri del predicatore (ad es. la Summa predicantium di Giovanni Bromyard). In appendice è pubblicato il sermone per l’Ottava di Pasqua, Infer digitum tuum huc (Io 20, 27), con note e apparato di varianti.
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Le cycle de la vie de saint Benoît dans le cloître de l’abbaye de San Nazzaro Sesia
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AbstractA very important but little known cycle of frescoes of the Life of Saint Benedict decorates the cloister of the Piedmontois monastery of Santi Nazario e Celso, in the lower valley of the Sesia. Dating from the second half of the fifteenth century, toward 1465, and of disputed attribution, this vast ensemble was restored in 2006 and is only partially preserved. The cycle begins in the first arcade of the cloister, back to back with the atrium, and develops along the wall of the abbey church. Only the paintings in the north wing, which are the subject of this study, are well preserved. Vestiges of painting on two registers that subsist in the three other wings of the cloister attest the unusual breadth of the cycle, which originally numbered one hundred scenes. The composition astutely marries the architecture of the edifice, exhibiting a regional know-how and a profound sense of scenographic innovation. The cycle constitutes a formidable observatory for studying the role and function of artistic creation in a Benedictine monastery at the end of the Middle Ages, while pointing up the rapport between architecture and monumental decoration in the Quattrocento.
AbstractEin sehr bedeutender, wenn auch wenig bekannter Zyklus von Fresken aus dem Leben des hl. Benedikt, schmückt den Kreuzgang der bekannten Piemonteser Abtei Santi Nazario e Celso am Unterlauf der Sesia. Dieses reiche Ensemble, dessen Restaurierung im Jahre 2006 abgeschlossen wurde und das heute nur noch unvollständig erhalten ist, datiert in die zweite Hälfte des 15. Jahrhunderts, um 1465 ; es ist in seiner Zuschreibung noch sehr umstritten. Die Erzählung beginnt in der ersten Arkade des an das atrium anschließenden Portikus und entwickelt sich entlang der Kirchenmauer. Einzig die Malereien des Nordflügels sind gut erhalten - auf sie konzentriert sich diese Studie. Gleichwohl haben sich auch Spuren der Dekoration in zwei Ebenen an den anderen drei Mauern des Kreuzganges erhalten ; sie unterstreichen die außerordentliche Bedeutung des Zyklus, der ursprünglich ca 100 Szenen umfasste. Seine wohldurchdachte Komposition bildet eine Einheit mit der Architektur des Gebäudes, aus der sich eine Verbindung von regionalem Wissen mit einer tiefsinnigen szenographischen Innovation entfaltet. Der Zyklus bietet einen hervorragenden Blickpunkt, um die Rolle und die Funktion künstlerischen Schaffens in einem Benediktinerkloster am Ende des Mittelalters zu studieren und das Verhältnis von Architektur und Monumentalschmuck im Quattrocento zu beleuchten.
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Les leçons inachevées de Johannes Streler o.p. († 1459) sur les psaumes de la pénitence. Édition du texte
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AbstractThe article offers a critical edition of the unfinished commentary on the penitential psalms by the German Dominican theologian Jean Streler († 1459). It is actually the written version of three lesson-lectures delivered in an unidentified Dominican convent during Lent in 1445 or shortly thereafter. Transmitted by a single manuscript (Frankfurt, Stadt- und Universitätsbibliothek, praed. 60, fol. 198ra-202ra), they cover only a part of the material announced : a general introduction on the penitential psalms (Ps. 6, 31, 37, 50, 101, 129, 142) forms the prologue, followed by the exegesis of the first three verses of Ps. 6, highlighting the theme of predestination.
AbstractDer Artikel bietet die kritische Edition des unvollendeten Kommentars zu den Bußpsalmen des deutschen Dominikaners und Theologen Jean Streler († 1459). Hierbei handelt es sich eigentlich um die schriftliche Version dreier Vorträge, die in einem unbekannten Dominikanerkonvent um die Fastenzeit des Jahres 1445 oder wenig später gehalten wurden. Sie sind durch eine einzige Handschrift überliefert (Frankfurt, Stadt- und Universitätsbibliothek, Praed. 60, fol. 198ra 202ra), und enthalten nur einen Teil des angegebenen Stoffes : eine allgemeine Einführung in die Bußpsalmen (Ps. 6, 31, 37, 50, 101, 129, 142) als Prolog sowie die Auslegung der drei ersten Verse von Psalm 6, die insbesondere das Thema der Prädestination behandeln.
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Les derniers feux d’une controverse médiévale à la Renaissance : l’engagement des humanistes de l’Europe septentrionale en faveur de l’Immaculée Conception (1486-1518)
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AbstractThe controversy over the Immaculate Conception appeared in the Occident from the moment the feast was introduced in the 12th century. The theological debates became more and more bitter at the end of the 14th century and the Council of Basel in 1439, considered schismatic, did not succeed in resolving the polemic. In the last third of the 15th century the Italian Dominican, Vincent Bandelli of Castro Novo, relaunched the theological battle by publishing two maculist tracts. His violent attack against the Marian privilege of an unblemished conception provoked ripostes from two generations of Northern European humanists. Humanist clerics in the circles of Arnold Bostius and Robert Gaguin in the 1480s and Jacques Lefèvre d’Étaples and Josse Clichtove in the 1510s wrote theological poems and tracts in favour of the Immaculata. These humanists reconsidered the fundaments of the Christian doctrine and the possibility of progress of the Revelation. The immaculist doctrine they proposed was a purified doctrine that went back to the source of the controversy in the 12th century and claimed to ignore the scholastic debates. The doctrinal line that these humanists defended led them to promote the cult of Joachim and Anna, whose saintliness and virtue justified the unblemished conception of their daughter. The defence of the Immaculate Conception also tended to centre the cult of saints on the family of Jesus, in a movement of Christocentrique fervour.
AbstractDie Kontroverse über die unbefleckte Empfängnis bricht im Abendland mit der Einführung ihres Festtages im 12. Jahrhundert aus. Die theologischen Debatten entwickelten sich zunehmend seit dem Ende des 14. Jahrhunderts, ohne daß es dem Konzil von Basel, das überdies keine generelle Akzeptanz fand, gelang, die Polemiken zu beenden. Im letzten Drittel des 15. Jahrhunderts gab der italienische Dominikaner Vincent Bandelli de Castro Novo dem Streit neuen Schwung durch zwei Werke in denen er der Lehre von der unbefleckten Empfängnis Marias widersprach. Sein heftiger Vorstoß gegen das Privileg Marias, ohne Befleckung empfangen worden zu sein, war Auslöser dafür, daß sich zwei Generationen von Humanisten in Nordeuropa am Streit beteiligten. Im Umkreis von Arnold Bostius und Robert Gaguin in den 1480er, dann von Jacques Lefèvre d’Étaples und Josse Clichtove in den 1510er Jahren schrieben humanistische Geistliche im Sinne der unbefleckten Empfängnis theologische Gedichte und Abhandlungen. Diese Humanisten befragten sich über die Grundlagen der christlichen Lehre und über die Möglichkeiten einer Fortentwicklung in der Offenbarung. Die Lehre von der unbefleckten Empfängnis, die sie vorschlugen, war eine verfeinerte Lehre, die auf die Ursprünge der Kontroverse im 12. Jahrhundert zurückgriff und vorgab, die scholastischen Debatten zu übergehen. Die von diesen Humanisten vertretene Linie führte dazu, daß der Kult von Anna und Joachim befördert wurde, deren Heiligkeit und deren Tugenden eine sündlose Empfängnis ihrer Tochter rechtfertigen sollten. Die Verteidigung der Unbefleckten Empfängnis besaß überdies die Tendenz, die Verehrung der Heiligen Familie Jesu als eine Bewegung christuszentrierter Frömmigkeit neu zu befördern.
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Aménagements et décors tardo-médiévaux dans la priorale clunisienne de Marcigny
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AbstractFounded by Hugues de Semur, the Sainte-Trinité de Marcigny is the first Cluniac priory for women. As such, it plays a considerable role in the renewal of female monasticism in the 11th century. The arrangement of the priory and its buildings is known from post-medieval descriptions, notably the report of the visitation in 1562, much richer and more detailed than those of the Middle Ages and Revolution. Interest in the article centres essentially on the two churches, the priory church and the ecclesia Beatae Mariae. The text allows a reconstruction of the layout, the general organization of space in accordance with liturgical actions and the movements of the different groups, the names of the chapels, altar decorations, statuary, liturgical furniture, colours of the buildings - all as they were in the 16th century, but in their original 11th century buildings. Beneath the late medieval and Renaissance transformations, the text gives a glimpse of the original liturgical fittings, especially the eleventh-century liturgical furniture, which belongs to the fine Cluniac production of altars in the paleochristian tradition.
AbstractSainte-Trinité de Marcigny wurde durch Hugo von Semur gegründet und ist das erste cluniazensische Priorat für Frauen. Aus der Verbindung dieser beiden Faktoren erwuchs dem Kloster eine wichtige Rolle bei der Erneuerung des weiblichen Religiosentums im 11. Jahrhundert. Die Anlage der Örtlichkeiten und der Gebäude ist uns dank moderner Beschreibungen bekannt, insbesondere durch das Protokoll der Visitation von 1562, das viel reicher und detaillierter ist als die des Mittelalters oder der Revolution. Uns werden vor allem die zwei Kirchen interessieren : die Prioratskirche und die ecclesia Beatae Mariae. Der Text erlaubt es uns, die räumliche Verteilung der Örtlichkeiten, die allgemeine Raumgliederung bezogen auf die liturgischen Handlungen und die Bewegungen der verschiedenen Gruppen, die Titulatur der Kapellen, den Schmuck der Altäre, die Werke der Bildhauerei, das liturgische Gerät sowie die Farben der Gebäude in der Situation des 16. Jahrhunderts zu rekonstruieren, als von den Gebäuden des 11. Jahrhundert noch Reste vorhanden waren. Ungeachtet der Umbauten in Spätmittelalter und Renaissance, läßt der Text erahnen, daß die ursprüngliche liturgische Anlage, insbesondere die liturgischen Gerätschaften des 11. Jahrhunderts, zu den schönsten Exemplaren des cluniazensischen Altars in der altchristlichen Tradition zählen.
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Research Centre for the Comparative History of Religious Orders (FOVOG). Work Report 2012
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Un grand historien, Joachim Wollasch : regard sur l’homme et son œuvre scientifique, à l’occasion de son 80e anniversaire
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Pratiques de la quête chez les religieux mendiants (Moyen Âge - Époque moderne)
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Camaldoli (1012-2012) : chronique des célébrations du millénaire de la fondation de Camaldoli
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Un projet de recherche polonais et une nouvelle revue scientifique internationale, Hereditas Monasteriorum
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Colloques
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Comptes Rendus
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École (L’) de Saint-Victor de Paris : influence et rayonnement du Moyen Âge à l’époque moderne. Actes du colloque international du CNRS pour le 9e centenaire de la fondation (1108-2008), tenu au Collège des Bernardins à Paris les 24 et 27 septembre 2008, D. Poirel éd. [E. Bain] 359
Enfermements. Le cloître et la prison (vie-xviiie siècle). Actes du colloque international organisé par le CERHC de l’univ. de Reims-Champagne- Ardenne et l’association « Renaissance de l’abbaye de Clairvaux » (Troyes, Bar-sur-Aube et Clairvaux, 22-24 octobre 2009), sous la dir. d’I. Heullant- Donat, J. Claustre et É. Lusset [Fr. Meyer] 332
Espace ecclésial et liturgie au Moyen Âge, sous la dir. d’A. Baud [C. Caby] . . 325 Gestes (Les) des abbés de Saint-Germain d’Auxerre, édition et traduction par N. Deflou-Leca et Y. Sassier [X. Hélary] 335
Gestes (Les) des évêques d’Auxerre. T. III, sous la dir. de M. Sot. Texte établi, traduit et annoté par P. Bonnerue, N. Deflou-Leca, M.-H. Depardon, A. Dubreucq, M. Goullet, Kl. Krönert, G. Lobrichon, Ch. Veyrard- Cosme et A. Wagner [X. Hélary] 334
Gilli (P.), Théry (J.), Le gouvernement pontifical et l’Italie des villes au temps de la théocratie (fin xiie-mi xive siècle) [X. Hélary] 358
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Guillelmi a Sancto Theodorico Opera omnia, Pars VI : Vita prima sancti Bernardi, Liber Primus, cura et studio P. Verdeyen s.j. ; Libri II-V, cura et studio P. Verdeyen s.j. ; Fragmenta Gaufridi, ed. Ch. Van de Veire [V. Desprez] 337
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Lérins, une île sainte de l’Antiquité au Moyen Âge. Études réunies par Y. Codou et M. Lauwers [C. Maître] 328
Liez (J.-L.), L’art des Trinitaires en Europe (xiiie-xviiie siècles) [A. Senard] 369
Livre (Le) des sentences de l’inquisiteur Bernard Gui, extraits choisis, traduits et présentés par J. Théry [G. Andenna] 366
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Recueil des actes d’Henri le Libéral, comte de Champagne (1152-1181). T. I. Chartes, commencé par J. Benton, achevé par M. Bur, avec la collab. de D. Devaux, O. Guyotjeannin, X. de La Selle, R. Meiron, M. Courtoiset al. [L. Morelle] 349
Regular (The) Canons of St. Augustine in Lanskroun. The history and Diplomatarium of the Monastery [Xeholní kanovníci sv. Augustina v Lansˇkrouneˇ. Deˇjiny a diplomatárˇ klásˇtera], P. Krafl, P. Mutlová, D. Stehlíková eds. [O. Marin] 371
Religious and Laity inWestern Europe, 1000-1400 : Interaction, Negotiation and Power, ed. by E. Jamroziak and J. Burton [C. Vincent] 344
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Veyrard-Cosme (Ch.). Voir : Gestes (Les) des évêques d’Auxerre.
Wagner (A.). Voir : Gestes (Les) des évêques d’Auxerre.
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