Painting
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Painter to the Queen
Michel Sittow, Courtier to Isabella of Castile and the Habsburg Dynasty
Michel Sittow was born in Reval c. 1469 today the Estonian capital city of Tallinn. Possibly trained in the workshop of Hans Memling in Bruges he subsequently moved to work in the Iberian Peninsula where he first held the position of court painter. This monograph undertakes research on this phase of his career. In the Kingdom of Castille Michel Sittow was appointed painter to Queen Isabella and became a member of her household with an impressive annual salary. Thanks to the analysis of archival documents and formal and iconographical studies on Sittow’s paintings it is possible to explain the court painter’s life circumstances and describe the benefits he enjoyed and the difficulties he faced. The Castilian period was crucial for Michel Sittow’s career since over the course of his professional life he also resided at the courts of Philip the Fair Margaret of Austria Christian II of Denmark and Charles V all relatives of his first royal patron. While serving European monarchs he transferred Memling’s techniques and visual language beyond the Low Countries and developed his artistic practice and style. The analysis of the various contexts Michel Sittow worked in sheds light on his oeuvre and his possible privileged status as a courtier which provided opportunities to establish a flourishing and ambitious career in northern and southern Europe.
A l'aube de la peinture moderne
Vers un nouvel humanisme, de Byzance à l'Italie
Il s’agit de revisiter ici une phase cruciale de l’histoire de la peinture dans une optique bien spécifique. On se démarque en effet d’une vision ayant crédité de manière trop exclusive l’Italie des environs de 1300 d’une « révolution » ouvrant la voie à la modernité. En revenant sur ce qui a préludé à cela dans la Péninsule même et surtout en accordant une égale attention à ce qui a simultanément – ou antérieurement à maints égards – été produit dans le monde byzantin on tend à un radical rééquilibrage de la perspective. C’est alors dans sa véritable dimension que se perçoit l’évolution artistique de l’époque en lien étroit avec un contexte politico-religieux tout à fait particulier : celui d’une installation des Latins à Constantinople et dans plusieurs territoires de l’Empire d’Orient et d’un projet de réunion des obédiences catholique et orthodoxe ; avec dans ce cadre une décisive action des nouveaux Ordres Mendiants vite implantés dans tout le monde méditerranéen et développant une prédication réellement accessible au plus grand nombre étayée – chez les Franciscains au premier chef – par une imagerie traduisant la geste du Christ et des saints sur le mode le plus crédible incorporant précisément les avancées déjà opérées à cette fin dans la zone orientale.
Après un panorama historiographique faisant le point sur les positions plus ou moins anciennes et leur impact jusqu’à nos jours on aborde en premier lieu ce qu’il en a été des conceptions et fonctions dévolues à l’image trop volontiers considérées comme différentes d’un milieu à l’autre. Puis on affronte le champ de l’iconographie en propre avec les accents spécifiques qui y sont portés. Ensuite vient l’examen des divers aspects formels (et des moyens techniques mis en œuvre) ; examen non moins capital puisque ce sont le naturalisme et l’expressivité de la figure ainsi que son insertion dans un espace tridimensionnel qui visent à une communication plus efficace avec le fidèle ; cela par la forte sollicitation de ses sens pour sa profonde imprégnation de ce qui s’offre à sa vue. On peut dans cette démarche reconnaître une authentique humanisation de la foi. Et il s’avérait donc essentiel de souligner que dans cette mutation où l’image s’est trouvée investie d’un rôle majeur la contribution de la chrétienté byzantine a été aussi déterminante que celle de l’Italie.
Séductions du Gothique et Héritage romain antique ?
Maniera greca : Les ambiguïtés d’un concept fondateur
Tributes to Paul Binski
Medieval Gothic: Art, Architecture and Ideas
This volume is published in honour of Paul Binski whose scholarship and teaching have done so much to illuminate the material and intellectual worlds of Gothic art and architecture. Remarkable for its material scope and philosophical depth Paul’s work has had a powerful influence on the current state of the field: this is reflected here in thirty-four essays on buildings works of art and ideas in a wide range of historical and geographical contexts from Iberia to Scandinavia and Italy to Ireland. Consistently fresh in their scholarship these essays combine to make an important contribution to medieval art history. In doing so they reflect the admiration and affection which Paul inspires in his students and colleagues. With contributions by: Gabriel Byng Meredith Cohen Emily Guerry James Hillson Ethan Matt Kavaler Tom Nickson Zoë Opačić Claudia Bolgia Jean-Marie Guillouët Justin E. A. Kroesen Julian Luxford Robert Mills John Munns Matthew M. Reeve Laura Slater Beth Williamson Jessica Berenbeim Spike Bucklow Marcia Kupfer Jean-Pascal Pouzet Miri Rubin Kathryn M. Rudy Rocío Sánchez Ameijeiras Lucy Wrapson Patrick Zutshi Mary Carruthers Jill Caskey Lucy Donkin Kate Heard Robert Maniura Alexander Marr M. A. Michael Conrad Rudolph Betsy Sears.
Les stratégies de la narration dans la peinture médiévale
La représentation de l’Ancien Testament aux iv e-xii e siècles
Depuis les débuts de l’art chrétien l’Ancien Testament a reçu une place singulièr dans le décor des églises comme dans l’illustration des manuscrits. Certaines formules conçues aux IVe-Ve siècles se sont imposées durant tout le Moyen Âge comme celles de Saint-Pierre de Rome et une influence encore plus large a longtemps été attribuée à la Genèse Cotton ou à son modèle. Les oeuvres médiévales ne reproduisent toutefois presque jamais servilement celles qui les ont précédées. Les concepteurs les ont constamment réélaborées pour des raisons probablement multiples : adapter la composition au cadre imposé par l’architecture ou le découpage du folio optimiser les ressorts de la narration pour en faciliter la lecture ou toucher plus efficacement la sensibilité du spectateur enchaîner les scènes pour entraîner le regard dans le sens de la lecture ou relier sémantiquement deux épisodes voisins induire un sens spécifique inspiré par la théologie ou la liturgie ou encore exprimer visuellement des ambitions institutionnelles voire politiques. Les quinze articles réunis dans cet ouvrage développent ces questionnements en les appliquant à des ensembles peints ou en mosaïque représentatifs de la période envisagée : les oeuvres conservées ou perdues des premiers siècles Saint-Pierre de Rome Saint-Paul-hors-les-Murs et leurs avatars médiévaux les bibles carolingiennes de Tours et celles de Ripoll Galliano les autres ensembles lombards Saint-Savin-sur-Gartempe Château-Gontier Palerme et Monreale. Pour enrichir cette réflexion le champ d’investigation a été étendu aux cycles néotestamentaires des églises médiobyzantines et aux mosaïques de Saint-Marc de Venise. Dans la conclusion Herbert Kessler propose en effet une mise au point stimulante sur la délicate question de la Genèse Cotton en nuançant son influence sur le cycle vénitien. L’ouvrage offre ainsi un panorama très complet de la représentation de l’Ancien Testament et une réflexion foisonnante sur les stratégies de la narration.
The Image of the City in Early Netherlandish Painting (1400-1550)
Painted cityscapes have always captivated the viewers of medieval works of art. To this day scholars are mesmerised by their capacity to mirror the urban context from which they sprang combined with their ability to symbolize a more abstract world view religious idea or social ideal. Especially oil painting which thrived in the fifteenth-century Low Countries among a heterogeneous elite and the well-off urban middling groups succeeded as no other medium in capturing the urban landscape in its finest details. In order to gain an insight into how late medieval citizens clerics and noblemen conceived of urban society and space this book combines a serial analysis of a large corpus of painted city views with a critical discussion of some well-documented and revealing works of art. Throughout the book a variety of questions are addressed ranging from the religious conception of the city the theatrical dimension of urban space the extent to which Early Netherlandish painting depicted the city as an economic space how images of city and countryside functioned as identity markers of the donor and how technical advances in the field of cartography impacted the portrayal of towns in the sixteenth century. In doing so this study explores the duality of some of the major interpretive schemes that have determined the last few decades of historiography on late medieval Netherlandish culture oscillating between bourgeois and courtly realistic and symbolic profane and religious and innovative versus traditional.
Regina Cœli. Les images mariales et le culte des reliques
Entre Orient et Occident au Moyen Âge
Les images-reliquaires dont la singularité attire notre attention se définissent par la complexité de leur composition tant au point de vue artistique qu’au point de vue religieux. Il s’agit ici des peintures sur panneau de bois (plus rarement sur verre églomisé) ayant fonction de porte-reliques et décorées dans certains cas de pierres précieuses ou semi-précieuses. Le modèle de tableau-reliquaire : panneau unique diptyque et triptyque comprenant le portrait de la Vierge à l’Enfant enchâssé dans une large bordure incrustée de reliques se répandit particulièrement dans la péninsule italienne et par la suite en Europe centrale. Cependant les reliquaires polonais connus sur le territoire de la Petite-Pologne durant le xv e siècle jusqu’au début du siècle suivant ne sont mentionnés que de manière sporadique dans l’histoire de l’art. Ils sont apparus dans quelques articles mais sans avoir fait l’objet d’aucune analyse spécifique quant à leur contenu iconographique leur similarité formelle ainsi qu’à l’égard de leur usage dévotionnel. C’est pourquoi nous souhaitons les joindre aux créations semblables répandues dans l’art entre Orient et Occident au Moyen Âge. Dans la même optique il serait également intéressant de s’interroger sur la continuité de tels objets au-delà de l’époque médiévale.