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Controversée dès son époque, la politique religieuse de l’empereur Julien a continué à l’être par les générations suivantes. Nombre de païens ont jugé ses mesures «anti-chrétiennes» excessives, tandis que les Chrétiens les ont vécues comme des persécutions, une interprétation que l’historiographie moderne a suivi de manière générale. Cet article vise à examiner, à travers ses propres écrits, la conduite de Julien face à la coercition religieuse, en établissant une relation entre ses idées en matière de liberté religieuse, entre persuasion et contrainte, et les arguments en faveur d’une tolérance développée par les apologistes chrétiens à l’époque des persécutions.