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oa Para a definição do cânon ocidental das doze Sibilas: Aegyptia e não Agrippa em testemunho quatrocentista inédito
- Brepols
- Publication: Euphrosyne, Volume 22, Issue 1, Jan 1994, p. 347 - 354
Abstract
Un nouveau témoin, pris dans l’ouvrage Horologium fidei (Vat. lat. 1048) du franciscain portugais André do Prado (qui enseigna à Rome vers 1425) permet de revenir sur l'hypothèse jadis avancée par E. Mâle d’une dénomination de la Sibylle Aegyptia plus ancienne dans la tradition occidentale que celle d'Agrippa revelée par Fillipo Barbieri dans son ouvrage Discordandae nonnullae inter sanctum Hieronymum et Augustinum, Roma, 1481, à partir de l’iconographie du palais Orsini, achevée avant 1434. Si, à un moment donné, il y eut, à Rome, des raisons particulières pour adopter une dénomination, Agrippa, dont l’origine revenait certainement à un cercle humaniste de Cologne (par récupération de la mémoire de son fondateur), il ne faut pas pour autant exclure l’existence de l’autre, Aegyptia, même si l’on doit reconnaître que des humanistes comme Poggio n’avaient pas de références pour la justifier. Le texte d’André do Prado, qui certainement n’ignorait pas l’iconographie du palais Orsini, est à ce propos un témoin à retenir.