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1882
Volume 26, Issue 1
  • ISSN: 0778-9750
  • E-ISSN: 2034-645X

Abstract

Abstract

John Gower was a trilingual poet, writing in Latin, French, and English. As his self-designed tomb shows, Gower saw his trilingualism as central to his poetic posterity, and his poetic confidence seems to rest in his mastery of three tongues. At the same time, his linguistic ability made him aware of the failures of every language, including Latin. Throughout his work, assured mastery marches hand in hand with a self-reflexive interrogation - part of a lifelong quest to craft a poetic voice across several tongues. This essay considers the development and significance of his Latin voice. It focuses first on two short Latin poems, and , arguing that in these Gower explores the limits of poetic language in an explicitly Latinate tradition. It next turns to his Latin and his Middle English , showing that the Latin poem is more likely to turn to the vocative to admonish, condemn, or express outrage, while the English work more often employs the vocative in moments of pathos. It concludes by considering , and “In Praise of Peace,” poems addressed to King Henry IV, and argues that in them the resources of Latin and English come together to craft a uniquely multilingual, multipositioned speaker who is at once intimate and detached, warm advisor and stern critic, truly suited to function as the voice of England.

Abstract

Selon ce qu’on lit sur son tombeau et ce qu’il avait lui-même voulu y mettre, John Gower, poète trilingue qui écrivait en latin, en français et en anglais, voyait justement dans ce trilinguisme l’élément clef qui allait assuré son renommé poétique dans les siècles à venir. Sa confiance poétique semble reposer sur sa maîtrise de ces trois langues et en meme temps grâce à cette même maîtrise il se rend compte des limitations de chaque langue, y compris le Latin. Partout dans son oeuvre cette maîtrise confiante, accompagneé d’un esprit interrogateur assuré, caractérisent ses efforts indéfatigables de créer une voix poétique à travers plusieurs langues. Cet article examine le développement et l’importance de sa voix latine. Je prends d’abord deux petits poèmes en latin, et . A mon avis Gower explore ici les limites de la langue poétique dans une tradition explicitement latine. Je passe ensuite à l’emploi du cas vocatif dans deux poèmes, celui en latin, le et celui en moyen anglais, le . Dans le premier il emploie plus vraisemblablement le vocatif pour admonester, pour condamner ou pour dire son outrage; dans le dernier c’est aux moments touchants que le vocatif se trouve le plus souvent. Pour terminer je prends des poèmes addressés au roi Henry IV, le , l’ et les poèmes , pour y démontrer la fusion des richesses de l’Anglais et du Latin, fusion qui à son tour façonne une voix uniquement multilingue et de plusieurs perspectives, voix à la fois intime et détachée, celle d’un conseiller généreux at d’un critique acerbe, voix en somme d’un poète uniquement fait pour être la voix de l’Angleterre.

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2016-01-01
2025-12-05

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