The Journal of Medieval Latin
Volume 35, Issue 1, 2025
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Where is the Sun at Night? New Evidence from Laon, Médiathèque Suzanne Martinet, MS 422
show More to view fulltext, buy and share links for:Where is the Sun at Night? New Evidence from Laon, Médiathèque Suzanne Martinet, MS 422 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Where is the Sun at Night? New Evidence from Laon, Médiathèque Suzanne Martinet, MS 422By: Jacopo BisagniAbstractThe article explores early medieval cosmological narratives concerning the Sun’s night journey and its cosmic battle with a tide-making sea monster (sometimes called Leviathan), focussing on a text discovered by the author in the ninth-century manuscript Laon, Médiathèque Suzanne Martinet, MS 422: De cursu solis in nocte (DCSN). The origins and evolution of these narratives are discussed by highlighting their connections to a variety of texts, including biblical, apocryphal, patristic, classical, and computistical sources. In particular, the article examines the role played by the early medieval Irish literati in developing and disseminating these narratives, emphasising the erudite fusion of different materials and the creative interpretations characteristic of their scholarship. The article compares DCSN with other texts (both Latin and vernacular), such as Isidore’s Etymologiae and De natura rerum, the Old Irish In Tenga Bithnua, and the later cosmological tract known as the De mundi caelestis terrestrisque constitutione, as well as hitherto unnoticed and unpublished sources, revealing new thematic and textual parallels, and also addressing the allegorical significance of these cosmological tales.
AbstractCet article s’intéresse aux récits cosmologiques du haut Moyen Âge traitant de la trajectoire nocturne du soleil et de sa lutte cosmique contre le monstre marin auquel on attribue la marée et auquel on donne parfois le nom de Léviathan. La présente étude se penche principalement sur un texte découvert par l’auteur dans le manuscrit Laon, Médiathèque Suzanne Martinet, 422: De cursu solis in nocte (DCSN), produit au IXe siècle. L’article commence par un survol des origines et de l’évolution de ce genre de récit, mettant en relief les liens entre une variété de textes attachés à cette tradition, qu’il s’agisse de sources bibliques, apocryphes, patristiques, classiques ou sur le comput. L’article analyse tout particulièrement le rôle joué par les lettrés irlandais du haut Moyen Âge dans le développement et la transmission de ces récits cosmologiques, soulignant le mariage savant de différents matériaux, ainsi que les interprétations ingénieuses que ces auteurs élaborent, et qui sont caractéristiques de leur oeuvre. L’article établit une comparaison entre le DCSN et d’autres textes rédigés tant en latin que dans des langues vernaculaires, tels que les Étymologies d’Isidore de Séville et le De natura rerum, le traité vieil irlandais In Tenga Bithnua et une oeuvre plus tardive, connue sous le titre de De mundi caelestis terrestrisque constitutione, en plus d’autres sources jusqu’ici inédites et peu étudiées, permettant ainsi de mettre en lumière des parallèles thématiques et textuels et de révéler la valeur allégorique de ces récits cosmologiques.
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The Gospel Extracts and the Theme of the Royal Prayerbook
show More to view fulltext, buy and share links for:The Gospel Extracts and the Theme of the Royal Prayerbook show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Gospel Extracts and the Theme of the Royal PrayerbookBy: Emily KeslingAbstractUnlike in later private devotional collections, which are typically more diverse in their forms, the early Insular prayerbooks all begin with extracts from the four gospels. The extracts that are found in two of these collections, London, British Library, MS Harley 2965 (the Book of Nunnaminster) and Cambridge, University Library, MS Ll.I.10 (the Book of Cerne), take the form of long continuous passages from each gospel book. These extracts have been well understood, as they appear to be topical, focusing on events near the end of the gospels: Christ’s passion and resurrection. The readings found in the third of these collections, London, British Library, MS Royal 2.A.xx (the Royal Prayerbook), are instead made of a wider variety of shorter passages. This study re-examines these extracts and disputes earlier claims that they were compiled primarily for apotropaic reasons or to reflect an interest in Christ’s healing miracles. Instead, it suggests that, like the gospel extracts found in the other Insular prayerbooks, these readings may have been chosen to reflect on a Christological event, the ascension.
AbstractContrairement aux collections de dévotion privées d’époques plus tardives, qui sont souvent plus diverses dans leurs formes, les premiers livres de prières insulaires commencent tous par des extraits des quatre Évangiles. Les extraits que l’on retrouve dans deux de ces collections, London, British Library, MS Harley 2965 (le Book of Nunnaminster) et Cambridge, University Library, MS Ll.I.10 (le Book of Cerne), prennent la forme de longs passages continus tirés de chacun des Évangiles. Les chercheurs ont été en mesure de bien identifier et interpréter ces passages, car ceux-ci semblent être organisés par thème et se concentrent sur des événements se déroulant à la fin des Évangiles, soit la Passion et la Résurrection du Christ. Les lectures contenues dans le troisième de ces recueils, London, British Library, MS Royal 2.A.xx (le Royal Prayerbook), sont plutôt constituées d’une grande variété de passages plus courts. Cette étude réexamine ces extraits et s’oppose à l’hypothèse selon laquelle ces derniers auraient été compilés principalement pour des fonctions apotropaïques ou par intérêt pour les miracles de guérison du Christ. Nous suggérons plutôt que, comme les extraits d’Évangile inclus dans les autres livres de prières insulaires, ces lectures pourraient avoir été choisies dans le but d’évoquer un autre événement christologique, celui de l’Ascension.
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“The Tract Convertimini”: Author, Manuscripts, Dating, Text
show More to view fulltext, buy and share links for:“The Tract Convertimini”: Author, Manuscripts, Dating, Text show Less to hide fulltext, buy and share links for: “The Tract Convertimini”: Author, Manuscripts, Dating, TextBy: Ralph HannaAbstractThis essay introduces Robert Holcot’s unduly ignored text for preachers, the Convertimini. After a demonstration that the text is indeed Holcot’s, in spite of demurrer on this score in the most recent study (thirty-odd years ago), the author provides a revised list of manuscripts. The early dates of several examples – these imply that the text existed in some form in the 1320s – suggest that received accounts of the author’s career require substantial revision. Having earlier indicated the erratic forms of transmission that typify manuscripts of praedicabilia, including frequent interpolation, the discussion turns toward the question of how much of what has been transmitted might actually be associated with the author. Removal of a variety of interpolated materials reveals a text cohering about the topics of confession and temptation, predicated upon an evocative response to biblical diction.
AbstractCet essai présente le Convertimini de Robert Holcot, un texte destiné à la prédication et injustement négligé par la communauté scientifique. L’auteur commence par établir que le texte est bel et bien l’oeuvre d’Holcot, allant à l’encontre d’une opinion contraire, avancée dans l’étude la plus récente sur le même sujet il y a de cela une trentaine d’années, puis il fournit une liste révisée des manuscrits conservant le Convertimini. La possibilité de dater plusieurs copies au début du XIVe siècle – ce qui sous-entend que le texte existait déjà sous une forme ou une autre dans les années 1320 – permet de conclure que les idées reçues à propos de la carrière d’Holcot doivent être réévaluées de fond en comble. De plus, l’auteur affirme que ces copies du début du XIVe siècle révèlent la manière souvent confuse par laquelle se diffusaient les manuscrits de praedicabilia, par exemple à travers plusieurs interpolations. Cette mutabilité constitue un trait caractéristique de ce type de textes. L’essai se penche enfin sur l’enjeu de la quantité du texte de ces manuscrits qui puisse être véritablement attribuée à Holcot. En retirant une variété d’extraits interpolés, on arrive à dévoiler un texte développant de façon cohérente les thèmes de la confession et de la tentation et s’appuyant sur une interaction évocatrice avec la diction des Saintes Écritures.
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Liberae mentis praesidium: Pelagius in Aldhelm’s De uirginitate
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AbstractDans De virginitate, Aldhelm décrit l’histoire de la vierge Demetrias, ce qui constitue un emprunt direct à l’oeuvre de Pélage, Ad Demetriadem, dénoncée pour hérésie en raison de la position qu’elle prend sur l’enjeu du libre arbitre. Considérant qu’Aldhelm définit de façon singulière la virginité comme une qualité préservée au coeur de la « forteresse du libre esprit », son emploi de la lettre de Pélage nous invite à nous interroger sur sa pensée au sujet du libre arbitre et de l’effort spirituel. Cet article analyse l’attitude et la réaction d’Aldhelm face à la lettre de Pélage et aux notions de libre arbitre et de mérite personnel. Les propos d’Aldhelm sur la virginité indiquent qu’il considère que les enseignements tirés de la doctrine de la prédestination ne conviennent pas au service pastoral, surtout celui qui se destine à la vie cloîtrée. Dans De virginitate, Aldhelm effectue ainsi une synthèse des idées de Pélage et des Pères de l’Église afin d’en arriver à une conception du salut qui, tout en demeurant orthodoxe, incorpore néanmoins une quête spirituelle et qui épouse alors davantage les aspirations de la vocation monastique.
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The Rhetoric of Character in Baudri of Bourgueil’s Adaptation of Heroides 16 and 17
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AbstractPlusieurs chercheurs ont affirmé que, dans certains textes médiévaux, la caractérisation des personnages se fonde sur une pratique rhétorique. Cet étude soutient que ce genre de caractérisation ne se distingue pas de la rhétorique, mais en constitue plutôt une autre forme. Il expose que l’oeuvre de Baudri de Bourgueil illustre la solidarité entre une rhétorique argumentative et une rhétorique de l’éthopée dans les Carmina 7 et 8 – l’adaptation latine versifiée du XIe siècle des Heroïdes 16 et 17 d’Ovide, c’est-à-dire, les lettres de Paris et d’Hélène. Rhétorique et éthopée entrent en dialogue dans la version que Baudri offre de ces lettres. L’usage par Paris de l’argumentation rhétorique – arguments qui ont pour but de convaincre – fait naître la rhétorique d’Hélène, rhétorique fondée sur la caractérisation du personnage et inspirée de manuels de rhétorique médiévaux que Baudri connaissait bien. L’usage par Baudri de la rhétorique va au-delà des règles linguistiques et ambitionne d’élaborer un processus dynamique et dialogique, ce qui permet le développement d’un des premiers personnages de la littérature latine du Moyen Âge.
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When Storyworlds Collide: The Influence of Barlaam and Josaphat on John of Alta Silva’s Dolopathos (De rege et septem sapientibus)
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AbstractPlusieurs éléments narratifs uniques du cadre extérieur du Dolopathos, la première version occidentale existante d’une histoire du Livre de Sindibad/Sept Sages de Rome, ont été empruntés à une traduction latine du grec Barlaam et Ioasaph, comme démontré ici pour la première fois. La reconnaissance de ces éléments empruntés place l’interprétation du Dolopathos sur une base nouvelle et plus solide: l’affirmation de Jean d’Alta Silva selon laquelle il travaillait uniquement à partir de la tradition orale n’est pas vraie; au lieu de cela, son processus créatif comprenait l’adaptation de plusieurs scènes de Barlaam et Josaphat pour refondre une histoire du Livre de Sindibad/Sept Sages de Rome comme l’histoire du silence, de l’obéissance, de la chasteté et de la conversion adulte d’un prince païen à la foi chrétienne.
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Glossing Books 1 and 2 of the Pseudo-Ovidian De vetula
show More to view fulltext, buy and share links for:Glossing Books 1 and 2 of the Pseudo-Ovidian De vetula show Less to hide fulltext, buy and share links for: Glossing Books 1 and 2 of the Pseudo-Ovidian De vetulaAuthors: Rebecca Menmuir and Simon WhedbeeAbstractThis article examines and transcribes the glosses to Books 1 and 2 of the De vetula, a popular thirteenth-century forgery of Ovid. In this lengthy three-book poem, “Ovid” first explores youthful pastimes and games in Book 1, before inveighing against eunuchs and becoming entangled in a fabliau-like tale in Book 2. In Book 3, “Ovid” turns away from his amatory pursuits to divine the birth of Christ using medieval scholastic debates and astrological calculations. A previous article by the authors focused on the glosses to Book 3, revealing a polymath glossator keenly interested in Arabic sciences and astrology in particular. It suggested that the author of the glosses is Roger Bacon, already a proposed author for the text of the poem itself, and argued that the glosses and the poem are inextricably linked in their pursuit of authenticating the De vetula as a genuinely Ovidian poem. The present article characterizes the glosses to the first two books of the poem, comparing these glosses to those found in Book 3. While the core specialist interests of mathematics (in Book 1) and biology (in Book 2) differ from the glossatorial focus of astrology in Book 3, we argue that the same glossator must have composed the core glosses to all three books of De vetula, and further that this glossator is Roger Bacon. Moreover, we can trace a changing relationship between the glosses and Ovid (both the real Roman author and the narrator of the De vetula) over the course of Books 1, 2, and 3. The Appendix transcribes all glosses in the common corpus of scholia to Books 1 and 2, something not currently available in the three primary editions of the poem, complementing the previous article’s transcription of the glosses to Book 3.
AbstractCet article analyse et transcrit les gloses des livres I et II du De vetula, le célèbre poème pseudoovidien du XIIIe siècle. Dans cette oeuvre qui s’étale sur trois tomes, le pseudo-Ovide débute sa narration en évoquant, dans le cadre du livre I, les divertissements et les passe-temps de l’enfance, avant de se lancer, dans le second livre, dans une tirade contre les eunuques, puis de se plonger dans un récit rappelant un fabliau. Dans le livre III, le prétendu « Ovide » se détourne de ses jeux amoureux et s’attelle à la tâche de prédire la naissance du Christ, en se fondant sur des débats scolastiques médiévaux et des calculs astrologiques. Un article précédent des présents auteurs s’était penché sur les gloses du troisième volume et avait alors mis en lumière l’oeuvre d’un glossateur polymathe, profondément intéressé par les sciences arabes et par l’astrologie. Ce même article avançait que l’auteur de ces gloses s’avérait être Roger Bacon, à qui on attribuait déjà le texte du De vetula, et affirmait que le poème et les gloses qui l’accompagnent sont intimement liés dans leur tentative de légitimer le statut du De vetula comme une oeuvre véritablement composée par Ovide. L’article suivant définit les caractéristiques des gloses des deux premiers livres du poème et établit une comparaison entre celles-ci et les gloses du livre III. On constate d’abord que les champs d’intérêt des livres I et II, soit les mathématiques et la biologie respectivement, divergent de celui qui préoccupe le glossateur dans le livre III, soit l’astrologie. Malgré cette différence, nous mettons de l’avant qu’un seul et même glossateur a composé l’essentiel des gloses des trois livres du De vetula, et que celui-ci est bel et bien Roger Bacon. De plus, nous retraçons au fil du texte des trois livres, les transformations de la relation entre les gloses et la figure d’Ovide, que nous entendons ici tant comme l’auteur romain historique que comme le narrateur du De vetula. L’appendice retranscrit toutes les gloses du corpus de scholies commun aux livres I et II, les rendant ainsi disponibles à la communauté scientifique alors qu’elles n’avaient pas été incluses dans les trois éditions du poème, et complétant le travail amorcé dans le précédent article, qui offrait une transcription des gloses du livre III.
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An Anonymous Sermon from Eleventh-Century Fleury: Sermo in laude patris Benedicti (Ad illuminandum)
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AbstractDans cet article, je présente la toute première édition et traduction d’un sermon anonyme, rédigé en l’honneur de la translation de saint Benoît, le Sermo in laude patris Benedictii (Ad illuminandum). En m’appuyant sur des sources textuelles et manuscrites, j’établis la datation du sermon au XIe siècle et j’avance que celui-ci a été produit à l’abbaye de Fleury. Je me tourne ensuite vers les sources textuelles de l’oeuvre, me penchant sur le travail de l’auteur du sermon, qui a remanié le Sermo 214 de Césaire d’Arles sur saint Honorat afin de composer son propre sermon sur saint Benoît. Enfin, je mets en lumière sur la transmission textuelle du texte et je procède à une analyse du sermon, dévoilant ainsi la variété de sources de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge ayant servi d’inspiration à son auteur.
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Dungal and Donatus of Fiesole: Some Considerations on the “Scotti peregrini” and St. Brigid’s Cult in Italy
show More to view fulltext, buy and share links for:Dungal and Donatus of Fiesole: Some Considerations on the “Scotti peregrini” and St. Brigid’s Cult in Italy show Less to hide fulltext, buy and share links for: Dungal and Donatus of Fiesole: Some Considerations on the “Scotti peregrini” and St. Brigid’s Cult in ItalyBy: Fabio MantegazzaAbstractAmong the Irishmen active in Italy during the Carolingian era, the most famous are undoubtedly Dungal of St. Denis, Pavia, and Bobbio, and Donatus of Fiesole. Both represent the typical features and interests of the “Scotti peregrini” of the time, but the information we have about them is not very certain. The former is a very elusive figure, and until a few decades ago scholars believed that several namesakes were hidden under his name. Donatus is fairly well known as a historical figure, but his literary production and the texts that gravitate around his Vita metrica sanctae Brigidae have not yet been studied in detail. In the present article, I deal with the poem O uenerande pie, a text that would seem to unite the two characters, developing an idea formulated by Mario Esposito. After a philological and historical analysis, I attempt to identify the author and receiver of the poem. I then endeavour to place the poem in the context of the “Scotti peregrini” on the continent and the spread of the cult of St. Brigid in Europe.
AbstractParmi les Irlandais ayant oeuvré sur le continent durant l’ère carolingienne, les plus célèbres sont sans doute Dungal de Saint-Denis, Pavie et Bobbio, ainsi que Donat de Fiesole. Tous les deux présentent les traits et les intérêts caractéristiques des “Scotti peregrini” de leur époque, les informations à leur sujet demeurent vagues. Dungal, d’une part, est un personnage insaisissable et encore quelques décennies plus tôt, les chercheurs maintenaient que derrière ce nom de plume se dissimulaient plusieurs figures distinctes. Donat, d’autre part, est un personnage historique relativement connu, mais sa production littéraire et les textes rattachés à sa Vita metrica sanctae Brigidae n’ont reçu que peu d’attention de la part de la communauté scientifique. Dans le présent article, je me penche sur le poème O uenerande pie, une oeuvre qui semble relier les deux Irlandais, et développe ainsi une hypothèse formulée par Mario Esposito. À la suite d’une analyse philologique et historique, je tente d’identifier l’expéditeur et le destinataire du poème. Je cherche ensuite à situer le poème dans le contexte des “Scotti peregrini” du continent et celui de la diffusion du culte de sainte Brigitte en Europe.
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Hildebert of Lavardin’s Versus de mysterio misse: Introduction and Edition
show More to view fulltext, buy and share links for:Hildebert of Lavardin’s Versus de mysterio misse: Introduction and Edition show Less to hide fulltext, buy and share links for: Hildebert of Lavardin’s Versus de mysterio misse: Introduction and EditionBy: Zachary ThomasAbstractHildebert of Lavardin (ca. 1055–1133), bishop of Le Mans and later of Tours, eminent prelate, hagiographer, and poet favored in his lifetime with the epithet “egregius versificator,” has been known to students of medieval literature since at least the 1708 edition of the Maurist Dom Antoine Beaugendre. Among Hildebert’s many poems is the Versus de mysterio misse, the Latin tradition’s first and perhaps only Mass commentary in elegiac verse. This publication presents A.B. Scott's edition of the poem, its first ever translation into English, and an introductory study arguing that Hildebert’s literary aims must be understood within a tradition of Amalarian liturgical commentary which had recently been revitalized by the experience of Church reform and the Crusades. A survey of its reception shows how the poem was taken up as the subject of lectures in the cathedral school system and the Abbey of St. Victor, enjoying popularity from the twelfth century up to the early modern period.
AbstractHildebert de Lavardin (ca. 1055-1133), évêque du Mans et plus tard de la ville de Tours, prélat illustre, hagiographe et poète admiré par ses contemporains, qui le surnommaient « egregius versificator, » est une figure connue des spécialistes de la littérature médiévale depuis au moins l’édition de 1708 de ses oeuvres par le mauriste, dom Antoine Beaugendre. Parmi les nombreux poèmes d’Hildebert, on peut compter le Versus de mysterio misse, qui constitue le premier et possiblement l’unique commentaire sur la messe rédigé en vers élégiaque de la tradition latine. Cet essai présente l’édition d’A.B. Scott de ce poème, sa toute première traduction anglaise, ainsi qu’une étude mettant de l’avant l’idée que les visées littéraires d’Hildebert se doivent d’être comprises dans le cadre de la tradition de commentaire liturgique d’Amalaire de Metz, une tradition qui avait récemment connu un renouveau grâce aux Croisades et aux réformes ecclésiastiques de l’époque. Un survol de la réception du poème démontre comment celui-ci devint l’objet de leçons dans les salles de classe des écoles capitulaires ainsi qu’au sein de l’abbaye de Saint-Victor, un intérêt qui demeura soutenu du XIIe siècle jusqu’aux temps modernes.
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Review Essay. Non Homo: Queerness and Medieval Latin Literature
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DAVID ROLLO. Medieval Writings on Sex between Men: Peter Damian’s The Book of Gomorrah and Alain de Lille’s The Plaint of Nature. Explorations in Medieval Culture 19. Leiden: Brill, 2022. Pp. 184.
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John of Garland, Integumenta Ovidii: Text, Translation, and Commentary, ed. and trans. Kyle Gervais. (Frank T. Coulson)
Apollonius Dyscole et Priscien: Transmettre, traduire, interpréter. Éléments d’une histoire problématique, ed. Frédéric Lambert and Guillaume Bonnet. (Reka Forrai)
Cassiodori senatoris Institutiones humanarum litterarum, Textus Φ Δ. Magni Aurelii Cassiodori Senatoris Opera, Pars III, 2, ed. Ilaria Morresi; and Ilaria Morresi, Le ‘Institutiones humanarum litterarum’ di Cassiodoro, Commento alle redazioni interpolate Φ Δ. (John Magee)
Ennodio di Pavia: Cultura, letteratura, stile fra V e VI secolo, ed. Fabio Gasti. (Bret Mulligan)
Alcimus Avitus, Biblical and Pastoral Poetry, ed. and trans. Michael Roberts. (Amy Oh)
Saewulf, John of Würzburg, Theoderic: Three Pilgrimages to the Holy Land, trans. Denys Pringle. (Gernot Wieland)
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