Revue d'Etudes Augustiniennes et Patristiques
Volume 57, Issue 1, 2011
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La geste de Moïse dans l’oeuvre d’Augustin (1). De l’Égypte aux combats du désert
show More to view fulltext, buy and share links for:La geste de Moïse dans l’oeuvre d’Augustin (1). De l’Égypte aux combats du désert show Less to hide fulltext, buy and share links for: La geste de Moïse dans l’oeuvre d’Augustin (1). De l’Égypte aux combats du désertBy: Martine DulaeyAbstractAugustin n’a pas écrit de commentaire de l’Exode, mais, avec une grande efficacité et des trouvailles pédagogiques, ses homélies exposent aux fidèles sa signification spirituelle. Ce premier article va de la naissance de Moïse aux combats dans le désert. En comparant les propos de l’évêque d’Hippone à ceux de ses prédécesseurs, il entend mettre en lumière à la fois sa dette (car sur plus d’un point il retravaille des traditions anciennes) et son apport personnel.
AbstractAugustine did not write a commentary on the Book of Exodus, but in his homilies he expounded on its spiritual meaning with great proficiency and pedagogical skill. This first article covers the period from the birth of Moses to the struggles in the desert. By comparing the bishop of Hippo’s words to those of his predecessors, it aims to highlight both his intellectual debt (as on more than one point he reworked ancient traditions) and his personal contribution.
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Basil of Caesarea on the Primacy of the Name ‘Son’
show More to view fulltext, buy and share links for:Basil of Caesarea on the Primacy of the Name ‘Son’ show Less to hide fulltext, buy and share links for: Basil of Caesarea on the Primacy of the Name ‘Son’By: Mark DelCoglianoAbstractThis paper examines Basil of Caesarea’s arguments against the traditional names for the Son preferred by his opponent Eunomius, “something begotten” (γέννημα), “thing made” (ποίημα), and “creature” (κτίσμα), and in favor of his preferred name, “Son” (υἱός). In order to contextualize Basil’s arguments, a survey of earlier fourth-century usage and opinions about Eunomius’s preferred names is provided, revealing that Basil’s approach is both rooted in the tradition and innovative. While in his arguments against “creature” he draws upon Eusebius of Caesarea, against “something begotten” and “thing made” Basil argues that these names contravene scriptural usage and cannot even be inferred from passages in scripture because of the exacting character of the scriptural text, thereby opposing a long tradition of doing precisely this. Here he uses technical grammatical categories to support his strict view of the exegete’s task, which he sees as limited only to the words explicitly used in scripture. Thus in these arguments over names Basil says as much about his understanding of the principles of correct scriptural exegesis as he does about the concrete interpretations of specific passages.
AbstractCet article étudie les raisons avancées par Basile de Césarée pour refuser les dénominations traditionnelles du Fils préférées par son adversaire Eunome : « engendré » (γέννημα), « (être) ayant été fabriqué » (ποίημα), et « créature » (κτίσμα), de même que les raisons avancées en faveur du nom qu’il préfère : « Fils » (υἱός). Dans le but de contextualiser ces noms, on se livre ici à une enquête sur l’utilisation antérieure, durant le ive siècle, des noms préférés par Eunome, et sur les opinions qui lui sont relatives. Nous montrons alors que l’approche de Basile est ancrée dans la tradition, en même temps qu’innovatrice. Alors que, dans ses critiques du nom de « créature », il s’appuie sur Eusèbe de Césarée, lorsqu’il prend position contre le terme d’« engendré » ou (être) « ayant été fabriqué », Basile fait valoir que ces noms contreviennent à l’usage scripturaire et ne peuvent même pas être inférés en s’appuyant sur les passages de l’Écriture, en raison des exigences liées au texte scripturaire. Il s’oppose ainsi à une longue tradition qui avait préconisé ces emprunts. Il se sert des catégories techniques grammaticales pour délimiter la tâche de l’exégète, qu’il considère devoir se limiter aux mots explicitement utilisés dans l’Écriture. Ainsi, dans son argumentation relative aux noms, Basile nous en révèle autant sur sa compréhension de ce que doivent être les principes corrects de l’exégèse scripturaire que sur l’interprétation concrète de passages spécifiques.
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« Deux peuples en un Corps ». Commentaires médiévaux d’Éphésiens 2, 14-18
show More to view fulltext, buy and share links for:« Deux peuples en un Corps ». Commentaires médiévaux d’Éphésiens 2, 14-18 show Less to hide fulltext, buy and share links for: « Deux peuples en un Corps ». Commentaires médiévaux d’Éphésiens 2, 14-18By: Gilbert DahanAbstractÀ travers l’exégèse de quelques versets de l’épître aux Éphésiens, cette étude vise à montrer le travail concret des commentateurs occidentaux, des Pères latins à la fin du xiiie siècle, tant dans leurs méthodes que dans leurs options doctrinales. Tout en se fondant sur les commentaires patristiques (notamment celui de l’Ambrosiaster), les exégètes médiévaux renouvellent en profondeur la compréhension du texte, qu’il s’agisse d’auteurs du haut moyen âge, comme Hatto de Verceil et Haymon d’Auxerre, ou de ceux des xiie et xiiie siècles, parmi lesquels Hugues de Saint-Cher, Guerric de Saint-Quentin, Thomas d’Aquin, Pierre de Tarentaise et Nicolas de Gorran. Sont particulièrement étudiés les thèmes des deux peuples et de la paix ainsi que la christologie. Sur le plan de la méthode, on insiste sur les questions de critique textuelle et sur la procédure de la divisio textus.
AbstractThrough the exegesis of some verses of Ephesians, the aim of this study is to show, in its concrete dimensions, the work of Western commentators, from the Latin Fathers to the end of the thirteenth century, in their methods and also in their doctrinal choices. Although they make use of patristic commentaries (notably Ambrosiaster’s one), the exegetes of the Middle Ages renew and deepen the intelligence of the text, which is true both for the high Middle Ages (Hatto of Vercelli and Haymo of Auxerre) and for the twelfth and thirteenth centuries (Hugh of St. Cher, Guerric of St. Quentin, Thomas Aquinas, Peter of Tarentaise and Nicholas of Gorran). The themes of the two people and of the peace are particularly examined, as well as the questions of christology. From the point of view of the method, a particular attention is given to the problems of textual criticism and to the divisio textus.
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Deux séries chrysostomiennes : Sur l’impuissance du diable et Sur l’obscurité des prophéties
show More to view fulltext, buy and share links for:Deux séries chrysostomiennes : Sur l’impuissance du diable et Sur l’obscurité des prophéties show Less to hide fulltext, buy and share links for: Deux séries chrysostomiennes : Sur l’impuissance du diable et Sur l’obscurité des prophétiesBy: Adina PeleanuAbstractDepuis l’édition de B. de Montfaucon (1718), l’ensemble des spécialistes chrysostomiens a considéré les homélies De diabolo tentatore (CPG 4332) comme une série homogène de trois discours.
Une étude approfondie des textes, ainsi que l’examen de la tradition manuscrite et du Catalogue Augustanus nous ont amenée à réenvisager la constitution de la série De diabolo tentatore, que nous avons dénommée Sur l’impuissance du diable. Ainsi, la première homélie de la série Sur l’impuissance du diable trouve sa place comme troisième de la série Sur l’obscurité des prophéties (CPG 4420).
Les deux séries rétablies sont bien définies et délimitées, tant du point de vue thématique que du point de vue chronologique. Le problème qui demeure est de pouvoir établir si les deux séries ont été prononcées à des dates très rapprochées. La série Sur l’obscurité des prophéties aurait pu être prononcée pendant le Grand Carême de l’année 386, au tout début de la prêtrise de Jean Chrysostome. Il est certain que les deux homélies Sur l’impuissance du diable ont été prononcées à Antioche, pendant la semaine pascale, du temps de l’évêque Flavien. Nous n’avons pas d’indice sûr en ce qui concerne la date de prédication.
Puisque aucun manuscrit ne présente la suite des cinq homélies, cela a constitué pour nous un indice fort pour soutenir l’hypothèse que les deux groupes auraient été prononcés à des dates différentes, et qu’il s’agirait bien de deux séries distinctes.
AbstractSince the publication of the 1718 edition of B. de Montfaucon, the scholarly consensus on St John Chrysostom has been that the De diabolo tentatore homilies (CPG 4332) belong together as a homogenous series of three discourses.
However, an in-depth study of these texts, together with an analysis of the manuscript tradition and of the Catalogue Augustanus, demonstrated the need to reconsider the composition of the De diabolo tentatore series, which we re-named here as On the impotence of the devil. Thus the first homily within the On the impotence of the devil series also features as the third homily within the On the obscurity of prophecies series (CPG 4420).
These two sequences, which are well established, are also well defined and delineated, both thematically and chronologically. The problem that remains is the possibility of establishing whether the two series of homilies were delivered at approximately the same time. The series On the obscurity of prophecies would have been delivered in the course of the Lent of the year 386, right at the beginning of St John’s priestly ministry. It is also certain that the two homilies On the impotence of the devil were given in Antioch, in the course of the Bright Week, at the time of the bishopric of Flavian. We have no indication regarding the dates when the two sermons were preached.
The absence of any further manuscripts in continuation of these five homelies strongly suggests the hypothesis that the two groups of sermons would have been delivered on different dates and that we are dealing here with two distinct series of homelies.
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Augustinisme et science moyenne. Les Salmanticenses (1631) et la référence à saint Augustin dans la controverse espagnole sur les futurs contingents
show More to view fulltext, buy and share links for:Augustinisme et science moyenne. Les Salmanticenses (1631) et la référence à saint Augustin dans la controverse espagnole sur les futurs contingents show Less to hide fulltext, buy and share links for: Augustinisme et science moyenne. Les Salmanticenses (1631) et la référence à saint Augustin dans la controverse espagnole sur les futurs contingentsAbstractDepuis le temps des Congrégations de auxiliis (1598-1607), deux factions s’affrontaient parmi les théologiens catholiques : d’un côté, les jésuites, qui défendaient la thèse moliniste d’une grâce suffisante conférée à chacun et rendue efficace par le simple consentement du libre arbitre ; de l’autre, les dominicains, défenseurs d’un strict thomisme, qui accusaient leurs adversaires de semipélagianisme et maintenaient le principe d’une grâce efficace par elle-même nécessaire en plus du secours procuré par la grâce suffisante. Les thomistes prétendaient respecter à la lettre les enseignements de saint Augustin. Le présent article essaie de montrer comment les Salmanticenses, dont le Cursus theologicus a été la plus parfaite expression de la théologie thomiste sur la grâce et le libre arbitre, et surtout le P. Antonio de la Madre de Dios (1583-1637) ont défendu des positions inébranlablement augustiniennes contre les thèses molinistes sur la question des futurs contingents.
AbstractSince the time of the Congregations de auxiliis (1598-1607), two factions were confronting each other among catholic theologians : on one side, the Jesuits defended the Molinist thesis of a sufficient grace conferred on everyone and made efficacious simply by the consent of free will ; on the other side, the Dominicans, defenders of a strict Thomism, accused their opponents of Semi-Pelagianism and lent support to the thesis of the necessity for a grace efficacious in itself over and above the succour provided by sufficient grace. The Thomists claimed to respect Augustine’s teaching to the letter. The present article aims at showing how the Salmanticenses, whose Cursus theologicus was the perfect expression of the Thomist theology on grace and free will, and mostly Father Antonio de la Madre de Dios (1583-1637) defended strongly augustinian positions against the Molinist thesis of sufficient grace made efficacious by the consent of free will in the context of discussions on future contingents.
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E pluribus unum bei Augustin
show More to view fulltext, buy and share links for:E pluribus unum bei Augustin show Less to hide fulltext, buy and share links for: E pluribus unum bei AugustinBy: Wolfgang HübnerAbstractMan hat für die Formel E pluribus unum zu Recht auf Augustin verwiesen, der sie wegen ihres kontradiktorischen Charakters schätzt und in den verschie densten Zusammenhängen ver wendet. Zwar liegt es nahe, an sein bekanntestes Werk, die Confessiones, zu denken. Doch während der Ausdruck dort nur erotisch auf eine individuelle Jugendfreundschaft ausgerichtet ist, er schließt sich ihr tieferer Sinn erst aus ihrer philosophischen (ästhetischen wie numerologischen) und theologischen (ekklesiologischen wie christologischen) Verwendung in den Enar rationes in psalmos im Anschluß an die Psalmensprache und mehr noch in De trinitate im Anschluß an des Evangelium des Johannes.
AbstractOn a, à juste titre, associé la formule E pluribus unum à saint Augustin, qui l’apprécie pour son caractère contradictoire en l’employant dans différents contextes. Il est vrai que l’on pense de prime abord aux Confessions. Mais dans cette œuvre célèbre, l’expression se réfère à une amitié érotique de la jeunesse, tandis qu’un sens plus profond se révèle dans sa pensée philosophique (sens esthétique et numérologique) et théologique (sens ecclésiologique et christologique), dans les Enarrationes in psalmos, d’après la langue des Psaumes, et mieux encore dans le De trinitate, d’après l’Évangile de Jean.
AbstractOne was right reducing the formula E pluribus unum to Augustin, who appreciates it for its contradictory character employing it within manifold contexts. Hitherto one found it in the well-known Confessiones, but since in this work the expression relates to a personal erotical friendship in the time of youth, a deeper signification results only from his philosophical (aesthetical and nu me rological) and theological (ecclesiological and christological) works, from the Enarra tiones in psalmos according to the biblic language, and even more from the De trinitate according to the gospel of St. John.
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Comptes rendus bibliographiques
show More to view fulltext, buy and share links for:Comptes rendus bibliographiques show Less to hide fulltext, buy and share links for: Comptes rendus bibliographiquesAbstractPseudo-Justin, Ouvrages apologétiques, Exhortation aux Grecs (Marcel d’Ancyre?), Discours aux Grecs, Sur la Monarchie. Introduction, texte grec, traduction et notes par Bernard Pouderon, avec la collaboration de C. Bost-Pouderon, M.-J. Pierre et P. Pilard, Sources Chrétiennes n° 528, Paris, Le Cerf, 2009
Patricio de Navascués, Pablo de Samosata y sus adversarios: Estudio histórico-teológico del cristianismo antioqueno en el s. iii, Studia Ephemeridis Augustinianum 87, Roma, Institutum Patristicum Augustinianum, 2004
Exil et relégation. Les tribulations du sage et du saint durant l’Antiquité romaine et chrétienne (ier-vie s. ap. J.-C.), éd. Philippe Blaudeau, De l’archéologie à l’histoire, Paris, De Boccard, 2008
Les liturgies syriaques, François Cassingena-Trévedy et Izabela Jurasz (éd.), Études Syriaques 3, Paris, Geuthner, 2006
François Cassingena-Trévedy, Les Pères de l’Église et la liturgie, Théologie à l’Université, Paris, Institut Catholique de Paris, 2009
Christine Shepardson, Anti-Judaism and Christian Orthodoxy. Ephrem’s Hymns in Fourth- Century Syria, North American Patristics Society, Patristic Monograph Series 20, Washington, D.C., The Catholic University of America Press, 2008
Actes et passions des martyrs chrétiens des premiers siècles, introduction, traduction et notes de Pierre Maraval, Sagesses chrétiennes, Paris, Le Cerf, 2010
Commodien, Instructions, texte établi et traduit par Jean-Michel Poinsotte, Collection des Universités de France, Série latine n° 392, Paris, Les Belles Lettres, 2009
David Natal Villazala, Fugiamus ergo forum. Ascetismo y poder en Ambrosio de Milán, León, Universidad de León, 2010
Chiara Somenzi, Egesippo Ambrogio. Formazione scolastica e cristiana a Roma alla metà del IV secolo, Studia Patristica Mediolanensia 27, Milan, Vita e Pensiero, 2009
Raúl González Salinero, Infelix Iudaea. La polémica antijudía en el pensiamento hístóricopolítico de Prudencio, Series Histórica - Escuela Española de Historia y Arqueológia en Roma, Madrid, CSIC, 2010
Victorino Pérez Prieto, Prisciliano na cultura galega. Un símbolo necesario, Vigo, Galaxia, 2010
Sylvain Jean Gabriel Sanchez, Priscillien, un chrétien non conformiste. Doctrine et pratique du priscillianisme du ive au vie siècle, Théologie historique 120, Paris, Beauchesne, 2009
José Castro Sánchez, Hymnodia hispanica, prologue de Juan Gil, Corpus Christianorum Series Latina CLXVII, Turnhout, Brepols, 2010
Rufini Aquileiensis Homeliarum Basilii Magni Interpretatio Latina, Carla Lo Cicero (éd.), CCSL 20A, Turnhout, Brepols, 2008
Pierre Maraval, Théodose le Grand : le pouvoir et la foi, Paris, Fayard, 2009
Les lois religieuses des empereurs romains de Constantin à Théodose II (312-438), vol. II, Code Théodosien I-XV, Code Justinien, Constitutions Sirmondiennes, texte latin établi par T. Mommsen, P. Meyer, P. Krueger ; traduction par J. Rougé, R. Delmaire ; introduction et notes par R. Delmaire, avec la collaboration de O. Huck, Fr. Richard et L. Guichard, Sources Chrétiennes n° 531, Paris, Le Cerf, 2009
Bernard Green, The Soteriology of Leo the Great, Oxford Theological Monographs, Oxford, Oxford University Press, 2008
Philologischer, historischer und liturgischer Kommentar zum 8. Buch der Johannis des Goripp nebst kritischer Edition und Übersetzung, Peter Riedlberger (ed., trans., comm.), Groningen, Egbert Forsten, 2010
Roberta Rizzo, Papa Gregorio Magno e la nobiltà in Sicilia, Biblioteca dell’Officina di Studi medievali 8, Palerme, Officina di studi medievali, 2008
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