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La Vulgate au XVIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:La Vulgate au XVIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Vulgate au XVIe siècleLa traduction latine de la Bible faite en grande partie par Jérôme à la fin du IVe siècle et au début du Ve et à laquelle on devait donner le nom de Vulgate s’impose en Occident dès le haut moyen âge comme texte autoritatif. Sans cesse recopiée, souvent révisée, elle connaît un essor encore plus prodigieux avec la naissance de l’imprimerie. Les imprimeurs du XVIe siècle s’efforcent d’en donner un texte corrigé et les progrès dans l’étude de l’hébreu et du grec encouragent les travaux critiques savants. Mais ce n’est qu’au concile de Trente (1546) que le texte de la Vulgate est reconnu comme seule traduction biblique faisant autorité. Le même concile demande qu’une édition corrigée soit réalisée ; une commission est mise en place. Le résultat de ses travaux remarquables sera ce qu’on appelle la « Bible clémentine », publiée en 1592 sous le pape Clément VIII, dont le texte a été celui de l’Église catholique jusqu’à Vatican II.
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Les Passions de l’âme et leur réception philosophique
show More to view fulltext, buy and share links for:Les Passions de l’âme et leur réception philosophique show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les Passions de l’âme et leur réception philosophiqueLes Passions de l'âme sont le dernier livre publié par Descartes. Quand il paraît en 1649, à la fois à Amsterdam et à Paris, le philosophe est déjà à Stockholm, à l'invitation de Christine de Suède. Mais c'est sans doute la discussion avec Elisabeth, quelques années auparavant, qui fournit l'occasion de sa rédaction, même si Descartes considérait vraisemblablement qu'il fût requis pour achever le plan d'études prévu pour les Principia philosophiae. « Mon dessein, dit Descartes en le présentant, n'a pas été d'expliquer les passions en orateur, ni même en philosophe moral, mais seulement en physicien ». En annonçant le 15 avril 1649 à Henry More la publication prochaine d'un court traité de affectibus, il précisait déjà qu'il montrerait « comment tous les mouvements des membres qui accompagnent nos passions se produisent en nous-mêmes non par l'âme, mais par le seul mécanisme du corps ».
Pour autant, Descartes ne s'est pas contenté de parler des passions en physicien. Il a pris d'autres décisions philosophiques capitales qui le distinguent de tous le moralistes du Grand Siècle : doter la physique mécaniste d'une théorie de passivité ; faire de l'admiration la première des passions primitives ; proposer une définition inédite de l'amour ; substituer le principe de l'estime de soi aux condamnations traditionnelles de l'amour de soi ; donner à la liberté la figure de générosité, etc. Les Passions de l'âme sont donc, à plus d'un titre, une œuvre singulière.
En réunissant les communications prononcées lors du double colloque qui s'est tenu en 2014 à Paris et Lecce, le présent volume clôt un riche ensemble d'études initié en 1987 à l'occasion du 350e anniversaire du Discours de la méthode, systématiquement consacré aux œuvres publiées par Descartes lui-même. Les articles qui composent ces actes ajoutent à l'analyse méticuleuse des Passions de l'âme l'examen de leur contexte contemporain et font droit à la réception du traité, de Malebranche à Husserl. S'ensuivra une intelligence renouvelée de l'œuvre qui livre les derniers fruits de la philosophie cartésienne. Elle n'en dissipe cependant pas l'énigme : car elle est celle même de son objet, « la nature de l'homme ».
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Literature Squared
show More to view fulltext, buy and share links for:Literature Squared show Less to hide fulltext, buy and share links for: Literature SquaredThis collection of essays focuses on a crucial aspect of late antique thought and literature that has hitherto largely been neglected: its self-reflexivity, i.e. its unprecedented ability to make language and literature into its main and often its only subject matter. Adopting a variety of perspectives and methodologies, the essays included in this volume approach the notion of self-reflexivity in two main ways. On the one hand (literature as a reflection of literature), it implies a self-conscious reflection of preceding literary models, which are creatively mirrored in new but intrinsically 'derivative' works of art, taking the form of remakes, parodies, homages, commentaries, retellings, centos, paraphrases, allegorizations, and more or less free 're-enactments'. On the other hand (literature as reflection on literature), the term also implies a self-questioning reflection on the literary work and the very concepts of language and literature, thus referring to its own artificiality or contrivance while opening up all sorts of theoretical discussions of the mechanisms, the conventions, and even the relevance of linguistic and literary representation.
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L’historiographie romaine. Morphologie, thématiques et postérité d’un genre littéraire
show More to view fulltext, buy and share links for:L’historiographie romaine. Morphologie, thématiques et postérité d’un genre littéraire show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’historiographie romaine. Morphologie, thématiques et postérité d’un genre littéraireCe volume pluridisciplinaire propose une étude ciblée des principales questions afférentes à l'historiographie romaine. Il envisage successivement la morphologie, les thématiques et la postérité d'un genre littéraire majeur. Tant il est vrai que, étymologiquement, l'historiographie se présente moins comme une science que comme un art visant à exprimer par l'écriture la signification des messages humains que contient le passé. A cet égard, on ne perdra jamais de vue que les connaissances historiques chez les Romains s'avèrent indispensables aussi bien à la formation des citoyens qu'à celle des hauts dirigeants, dont il s'agit de mettre en perspective les actions au service de l'Etat.
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The Litany in Arts and Cultures
show More to view fulltext, buy and share links for:The Litany in Arts and Cultures show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Litany in Arts and CulturesThe articles in this book encompass a broad historical panorama and consider the presence of litanic prayers and songs in different religions, beginning with written records in the Egyptian, Sumerian and Hebrew languages and finishing with Christian works from diverse denominations. The research presents the litany as an exceptionally long-lasting genre which for several thousand years existed in the Middle-Eastern and European traditions, easily conforming to changes in religious or historical circumstances. An interdisciplinary approach by scholars representing different fields of study, including the history of liturgy, Egyptology, Assyriology, literary studies, musicology and ethnosemiotics, allows the eclectic character of litanies to be revealed, litanies which not only were a form of church prayer but also had an impact on the organization of social rituals as well as being appropriated by all the major fields of art, oetry, the fine arts and music. The musicological articles in the book address the performance of Sumerian prayers, the liturgical songs of the Middle Ages, litanies in Tudor England and polyphonic works of the great composers, such as Wolfgang Amadeus Mozart.
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