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f La boucherie et les sacrifices bovins en Gaule aux IIe et Ier siècles avant notre ère
- Brepols
- Publication: Food & History, Volume 5, Issue 1, Jan 2007, p. 227 - 247
Abstract
Piles of animal bones from large domesticates – cattle and horses – have been identified on various settlement sites in Gaul ; these have undergone practices readily distinguishable from domestic butchery. Already perceptible on rural sites, these indications of a special butchery regime for cattle become more and more apparent elsewhere in tandem with the increasingly urbanised character of settlements. Cattle was also sacrificed during the Iron Age at sanctuaries, but only a small proportion of the meat produced was consumed in banquets held on site. At the Titelberg oppidum, substantial quantities of cattle bones were piled up around the sanctuaries at the end of the Iron Age and at the beginning of the Roman period. These remains provide evidence primarily for highly specialised butchery practices, whereas the sacrifice of these beasts cannot be recognised from the bones themselves. It appears that the bulk of the meat obtained in this public place was consumed within the settlement itself.
AbstractLa boucherie bovine présente un certain nombre de contraintes techniques qui, dans divers sites d’habitat, se traduisent par des dépôts d’ossements assez particuliers. Ces dépôts témoignent de pratiques collectives, bien différentes de la découpe domestique des petits animaux (porc, mouton, chien…). Cette différence, déjà perceptible sur des établissements ruraux, devient de plus en plus évidente avec le degré d’urbanisation des sites. À l’Âge du Fer, des bovins sont également sacrifiés dans les sanctuaires, mais seule une petite partie de la viande est consommée sur place au cours des banquets. Sur l’oppidum du Titelberg, à la fin de l’Âge du Fer et au début de la période romaine, de très nombreux restes de boeufs ont été entassés aux alentours des sanctuaires. Ces restes témoignent avant tout d’opérations de boucherie, alors que le sacrifice dont ces animaux ont sans doute fait l’objet reste indécelable à partir des seuls ossements. Il semble que l’essentiel de la viande découpée dans cet espace public ait été consommé dans l’habitat.