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La relation entre les États totalitaires et les intellectuels est intéressante pour deux raisons : parce que l’exemple des intellectuels permet de réfléchir sur le rapport entre l’individu et un État intrusif et propagandiste, et parce que, à travers le cas extrême des dictatures, c’est l’attitude éthique des intellectuels à être en jeu : les intellectuels, une catégorie destinée à la réflexion et à la critique, se sont-ils mieux comportés que d’autres catégories de personnes sous le fascisme et sous le nazisme ? La culture sert-elle à développer une attitude courageuse et critique ? Partant du livre Università e accademie negli anni del fascismo e del nazismo, édité par Giorgio Zunino, les auteurs de cet article réfléchissent sur ces questions en apportant également d’autres exemples (par exemple celui des écrivains italiens pour la jeunesse).
AbstractThe relationship between the totalitarian States and the intellectuals seems interesting for two reasons: on the one hand the example of the intellectuals allows to think about the link between the individual and an intrusive and propagandist State; on the other hand, the ethic attitude of the intellectuals in an extreme political climate is at stake. The intellectuals, a category intended to reflect and criticize, have they behaved better than others categories of people under Fascism and Nazism? Can culture serve to develop a courageous and critical attitude? Based on the book Università e accademie negli anni del fascismo e del nazismo, edited by Giorgio Zunino, the authors of the following article think about these matters by bringing also other examples like that of Italian writers for youth.