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Cet article se propose d’analyser la problématisation de la fin dans le cadre spatial de la nouvelle de Jean Echenoz L’Occupation des sols à l’aide des considérations sur le « dénouement » de Lionel Ruffel. Un parallèle avec deux œuvres fin de siècle - le conte de Villiers de l’Isle-Adam « Véra » et le roman de Georges Rodenbach Bruges-la-Morte - montrera que la description du cadre urbain menée par Echenoz interroge la représentation à l’époque contemporaine tout en révélant la persistance de certains discours perceptibles d’une fin de siècle à une autre.
AbstractUsing Lionel Ruffel’s considerations on “dénouement”, this article sets out to analyze the problematization of the end in the spatial framework of Jean Echenoz’s short story L’Occupation des sols. A comparison with two fin de siècle works - Villiers de l’Isle-Adam’s tale «Vera» and Georges Rodenbach’s novel Bruges-la-Morte - shows that Echenoz’s description of the urban environment questions the notion of representation in contemporary practice while revealing the persistence of certain discourses from the end of one century through to the end of another.