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When a death occurs in a monastic or canonical setting, it is customary to request prayers for the deceased through two types of epistolary documents : mortuary rolls and briefs. As early as the 9th century, the dissemination of these rolls and briefs required specialised messengers tasked with conveying funeral news —figures frequently referenced in the poetic titles of mortuary rolls. Before examining the four major poetic representations of the roll-bearer, it is essential to explore the evolution of the office, the identity of the messenger, the nature of his journey and his reception within religious communities from their origins to the 15th century. Ultimately, this study will highlight the cultural transformation of the mortuary roll practices around the year 1200.
AbstractLorsque survient un décès en milieu monastique et canonial, il est d’usage de solliciter des prières pour le défunt en recourant à deux types de documents épistolaires : les rouleaux et les brefs mortuaires. Or, dès le 9e s., l’envoi de rouleaux et de brefs mortuaires nécessite des messagers spécialisés dans le transport des nouvelles funéraires, qui sont régulièrement mis en scène dans les titres poétiques de rouleaux mortuaires. Avant de décrire les quatre grandes représentations de la figure poétique du porte-rouleau, il faudra enquêter sur l’évolution de l’office et l’identité du messager, mais aussi sur son voyage et son accueil dans les communautés religieuses des origines au 15e s. In fine, cette étude permettra d’esquisser la mutation culturelle de la pratique des rouleaux mortuaires autour de 1200.