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This article surveys the evidence for the co-existence and mutual relations of Greek and Syriac in Edessa in the period from the arrival there of Ephrem to the death of Bishop Rabbula, examining, for instance, the evidence for a “school” of Christian learning conducted in Syriac, and the nature and contents of the famous Syriac codex copied in Edessa in CE 411, all of whose contents are translations from Greek. The anonymous Syriac Life of Rabbula is examined as evidence for the use of Greek and Syriac in the conduct of his bishopric, in his own writing, and in his involvement in translation from Greek into Syriac.
AbstractCet article examine les attestations de la coexistence et des relations mutuelles entre le grec et le syriaque dans la ville d’Édesse, à l’époque où Éphrem y était venu et jusqu’à la mort de l’évêque Rabboula. L'auteur affirme, entre autres, l'existence d'une « école » d'enseignement chrétien en langue syriaque et examine la nature et le contenu du célèbre codex syriaque copié à Édesse en l’an 411 de l’ère chrétienne, dont le contenu est constitué entièrement de traductions faites du grec. La Vie syriaque anonyme de Rabboula y est également considérée comme preuve de l’emploi du grec et du syriaque du temps de son ministère, dans ses propres écrits comme dans sa participation à la traduction du grec en langue syriaque.