Revue d'Etudes Augustiniennes et Patristiques
Volume 55, Issue 1, 2009
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Numa Pompilius et la Rome sacrée. Regards croisés d’Augustin et de Thémistios
show More to view fulltext, buy and share links for:Numa Pompilius et la Rome sacrée. Regards croisés d’Augustin et de Thémistios show Less to hide fulltext, buy and share links for: Numa Pompilius et la Rome sacrée. Regards croisés d’Augustin et de ThémistiosAbstractAlors qu’Augustin concentre l’essentiel de ses réflexions sur Numa Pompilius dans la Cité de Dieu, Thémistios évoque le second roi de Rome dans le discours (or. 13) qu’il prononce vraisemblablement à l’occasion des décennales du règne de Gratien, le 24 août 376, en qualité d’hôte du Sénat de Rome, alors que l’empereur était attendu dans la Ville.
Pour Augustin, Numa a instauré une véritable impiété, pour Thémistios, une piété véritable. Pour le premier, le Sénat est le complice d’une imposture religieuse, pour le second, le garant d’un patrimoine sacré. Le même passé constitue pour l’un une référence à abandonner, pour l’autre une référence à perpétuer.
Quand bien même Augustin ne réplique pas à Thémistios, la comparaison des points de vue n’en est pas moins féconde : à quelques années ou décennies d’intervalles, Augustin et Thémistios apparaissent comme les représentants d’une forme de pensée et d’une technique d’argumentation qui, confrontées l’une à l’autre, s’éclairent mutuellement dans leur application à un même segment de l’histoire de Rome dans ses rapports au sacré.
AbstractMost of Augustine’s reflexions about Numa Pompilius are concentrated in the City of God; as for Themistios, he alludes to the second Roman king in his Oratio 13, which he plausibly pronounced during the Decennalia of Gratian’s reign, on August 24th 376 AD, as he was the guest of the Roman Senate, while the Emperor was waited in the City.
According to A., Numa instaured a real impiousness, but it was a true piety according to T. For the first one, the Senate took part to a religious imposture; for the second one, it was the warrant of a holy heritage. The same past is either considered as a reference to abandon for A., or a to perpetuate for T.
Though A. does not answer T., the comparison of their points of view makes much sense. At a distance of some years or decades, A. and T. appear as the representatives of ways of thinking and argumentative technics which, when confronted to each other, illuminate themselves, as they are applied to the same period of Roman history, in its relation to the Sacred.
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Tertullian, Cyprian, and Lactantius in Jerome’s Commentary on Galatians
show More to view fulltext, buy and share links for:Tertullian, Cyprian, and Lactantius in Jerome’s Commentary on Galatians show Less to hide fulltext, buy and share links for: Tertullian, Cyprian, and Lactantius in Jerome’s Commentary on GalatiansBy: Andrew CainAbstractLe Commentaire sur Galatiens de Jérôme est, sur cette épître paulinienne, l’exègèse la plus érudite dont on dispose en latin à l’époque patristique. Les études de ses sources, traditionnellement, se sont concentrées sur la manière dont Jérôme utilise l’exégèse patristique grecque. Par conséquent, on a tendu à sous estimer le caractère latin du Commentaire. Dans cet article, Andrew Cain cite une vingtaine de passages faisant écho, textuellement, à des écrits de Tertullien, Cyprien, et Lactance, et il démontre que la tradition patristique latine a en réalité formé la texture littéraire du Commentaire, beaucoup plus profondément qu’on ne l’a cru auparavant.
AbstractJerome’s Commentary on Galatians is the most learned exposition (in Latin) of this Pauline epistle to survive from the patristic period. Previous source-critical studies of it have focused exclusively on Jerome’s implementation of Greek patristic exegesis. As a result, scholars have tended to de-emphasize its Latin character. In the present article Andrew Cain adduces nearly twenty phraseological echoes of the writings of Tertullian, Cyprian, and Lactantius and he argues that in fact the Latin patristic tradition has shaped the literary texture of the Commentary far more extensively than was previously thought.
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The Christian Networks of the Aniciae: The Example of the Letter of Innocent I to Anicia Juliana
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AbstractIn the late fourth and early fifth centuries the women of the Anician family were at the centre of a large network of Christian correspondents. While letters to Anicia Juliana, her mother-in-law Proba, and her daughter Demetrias, from Augustine, John Chrysostom, Pelagius, Jerome, and pseudo-Prosper of Aquitaine have been subject to repeated scrutiny for what they reveal about asceticism, the role of Christian women, the importance of patronage networks, contacts between East and West, and the Origenist and Pelagian controversies, Epistula 15 from Innocent I, bishop of Rome from 402 to 417, to Juliana, has not received the same attention. In this paper I shall reconsider the prosopographical evidence with regard to Juliana and the many connections between the Aniciae and Christian literary figures, and offer suggestions as to why Innocent needed Juliana’s support. My argument is that this letter is not to be considered as commenting upon her daughter’s decision to embrace the ascetical life but upon Juliana’s own decision to become an ascetical widow following the death of her illustrious husband. This would suggest a date of composition in 412 or 413.
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Les Homélies sur la Genèse de Jean Chrysostome : unité de la série, chronologie de la succession, provenance et datation
show More to view fulltext, buy and share links for:Les Homélies sur la Genèse de Jean Chrysostome : unité de la série, chronologie de la succession, provenance et datation show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les Homélies sur la Genèse de Jean Chrysostome : unité de la série, chronologie de la succession, provenance et datationBy: Cyrille CrépeyAbstractConcernant les circonstances de la production des Homélies sur la Genèse de Jean Chrysostome, la question de leur datation, objet premier de notre recherche comme étant celui sur lequel le plus d’incertitude restait à lever, ne pouvait être examinée indépendamment des deux autres questions qui sont celles de la succession et de la provenance des homélies. Nous devions en outre préalablement nous assurer de la réalité de la série. En faveur de celle-ci, notre conclusion est formelle. Puis, refaisant le chemin parcouru avant nous par l’historien Lenain de Tillemont pour établir la succession des homélies, nous aboutissons, sous réserve de quelques précisions, aux mêmes conclusions que lui sur le sujet. En optant, à propos de la provenance, pour Antioche, nous rejoignons la solution retenue par la grande majorité des critiques. Pour ce qui concerne enfin la datation, c’est l’année 388 qui nous paraît devoir être privilégiée. Nous nous différencions en cela de la position finalement défendue, au siècle dernier, par Bonsdorff, qui, en proposant l’année 389, avait cru devoir décaler la date de production de l’oeuvre d’une année par rapport à 388, sur laquelle avaient convergé avant lui à la fois Montfaucon, Stilting, Rauschen, Schwartz et Baur, et à laquelle il nous paraît raisonnable de revenir aujourd’hui.
AbstractConcerning the circumstances of the production of the Homilies on Genesis by John Chrysostom, the question of their dating, which was the first object of our research - for it was the one on which the greatest uncertainty had to be removed - could not be examined independently of two other questions, namely those of their sequence and provenance. We also had first to make sure that the series is real, and our conclusion is clearly in favour of the reality of the series. Then, putting our steps behind those of the historian Lenain de Tillemont on the way he followed four centuries ago, we could measure the precision of the work carried out by the great scholar in order to establish the sequence of the homilies, and, despite some details, we make ours all his conclusions on this subject. As for the provenance, we opted for Antioch, thus rejoining the solution adopted by the great majority of critics. Concerning now the dating question, it is the year 388 that seems to us most probable. In this respect, we differ from the solution finally adopted, during the last century, by Bonsdorff, who, proposing the year 389, thought it necessary to postpone the date of the production of the work one year later than the year 388, on which Montfaucon, Stilting, Rauschen, Schwartz and Baur had converged before him, and to which it seems to us reasonable to come back today.
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Le dépassement des genres chez les Cappadociens et chez Grégoire de Nazianze en particulier. À propos de la Métaphysique des sexes de Sylviane Agacinski
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AbstractIn her Métaphysique des sexes (2005), S. Agacinsky tracks the androcentrism in all the doctrinal aspects of the patristic literature from the five first centuries. She drives it out under three main shapes: a ‘‘metasexual’’ divine masculinity ; a physical and spiritual presexual masculinity in the ‘‘image’’ of God that the feminine alterity compromises ; an ethical ideal of spiritual virility that the - asexual or sexless - eschatological state fullfills. Regarding the paulinian universalism of Gal 3, 28, it does not question the hierarchy of the sexes here below, which is spiritually indifferent. Ambrose of Milan would have been the only one exception to this massive androcentrism.
A study of the surpassing of the genders by the Cappadocian Fathers, this paper contests such a vision. It especially considers the case of Gregory of Nazianzus, which Agacinsky’s work ignores, but who has been a feminist in his time. In the Cappadocian theology, the divinity transcends not only sexes, but even genders. At the anthropological and soteriological level, we find a complete equality between man and woman, carnal as well as spiritual, with a shared responsibility in the original Fall. Regarding the ethical ability to live the virtuous, ascetic, life, the woman is even more courageous or enduring. Last but not least, the Nazianzen advocates the equality of rights for both sexes in matrimonial matter.
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Comptes rendus bibliographiques
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Éphrem de Nisibe, Hymnes pascales, introduction, traduction du syriaque et notes par François Cassingena-Trévedy, o.s.b., Sources chrétiennes n° 502, Paris, Le Cerf, 2006
Paul Géhin, Évagre le Pontique. Chapitres des disciples d’Évagre, Sources Chrétiennes n° 514, Paris, Le Cerf, 2007
Socrate de Constantinople, Histoire ecclésiastique, livres IV-VI, texte grec de l’édition de G. C. Hansen (GCS), traduction par †Pierre Périchon s.j. et Pierre Maraval, introduction et notes par Pierre Maraval, Sources chrétiennes n° 505, Paris, Le Cerf, 2006
Socrate de Constantinople, Histoire ecclésiastique, livre VII, texte grec de l’édition de G. C. Hansen (GCS), traduction par †P. Périchon s.j. et Pierre Maraval, introduction, notes et index par Pierre Maraval, Sources chrétiennes n° 506, Paris, Le Cerf, 2007
Théodoret de Cyr, Histoire ecclésiastique. I. Livres I-II, éd. L. Parmentier et G. Ch. Hansen, annotations L. Bouffartigue, trad. P. Canivet revue et annotée par L. Bouffartigue, A. Martin, L. Pietri et F. Thélamon, introd. et comm. A. Martin, Sources chrétiennes n° 501, Paris, Le Cerf, 2006
Vetus Latina. Die reste der altlateinischen Bibel, nach Petrus Sabatier neu gesammelt und herausgegeben von der Erzabtei Beuron unter der Leitung von Roger Gryson, 7/3 Hester herausgegeben von Jean-Claude Haelewyck, Fascicule 4 Est 4, 7-6, 2 : Freiburg, Herder, 2008, p. 241-320 ; Fascicule 5 Est 6, 3-fin ; Corrections et compléments, Tables : Freiburg, Herder, 2008
Arnobe, Contre les Gentils (Contre les païens), Tome III, Livre III, par Jacqueline Champeaux, CUF, Paris, Les Belles Lettres, 2007
Lactance, Institutions divines, livre VI, Introduction, texte critique, traduction, notes et index par Christiane Ingremeau, Sources chrétiennes no 509, Paris, Le Cerf, 2007
Dominique Lhuillier-Martinetti, L’Individu dans la famille à Rome au ive siècle d’après l’oeuvre d’Ambroise de Milan, Préface de Michel Humbert, Presses Universitaires de Rennes, 2008
F. J. Fernández Conde, Prisciliano y el priscilianismo. Historiografía y realidad, Colección Piedras angulares, Cenero-Gíjon, TREA S. L. ediciones, 2007
Gli epitalami di Blossio Emilio Draconzio (Romulea 6 e 7), a cura di Angelo Luceri, Roma, Herder editrice e libreria, 2007
Biblical Studies in the Early Middle Ages. Proceedings of the Conference on Biblical Studies in the Early Middle Ages. Università degli Studi di Milano, Società Internazionale per lo Studio del Medioevo Latino, Gargnano on Lake Garda, 24-27 June 2001, éd. C. Leonardi, G. Orlandi, Firenze, SISMEL, Edizioni del Galluzzo, 2005
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