Revue d'Etudes Augustiniennes et Patristiques
Volume 58, Issue 2, 2012
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La contribution de Tertullien à la réflexion théologique sur l’irrémissible : du De paenitentia au De pudicitia
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AbstractThe two treaties devoted by Tertullian to his penitential doctrine, the De Paenitentia (written between 198 and 203) and the De Pudicitia (after 207), have been extensively studied for their historical issues. This article shows that despite their opposite ecclesiological and practical conclusions - grave sins coming under the post-baptismal penance in the first treaty are seen as unforgivable in the second one -, the De Pudicitia is nevertheless a follow-up to the De Paenitentia, in great doctrinal continuity with it, relied on the same rigorous exegesis. The increasing rigorism of the theologian, faced with penitential laxness, is foremost legitimized by his will of consistency in ecclesiological matters. Tertullian lays the groundwork for a reflection on the limits to forgiveness and the distinction between degrees of sin, reflection which the Fathers of the fourth and fifth centuries undertake. He is the first one to use together the four main biblical texts related to the unforgivable: Matthew 12:32-32; 1 John 5:16; 1 Corinthians 5:5; Hebrews 6:4-8.
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Zur Bedeutung von ⲁⲡⲟⲫⲁⲥⲓⲥ im Prolog des Judasevangeliums
show More to view fulltext, buy and share links for:Zur Bedeutung von ⲁⲡⲟⲫⲁⲥⲓⲥ im Prolog des Judasevangeliums show Less to hide fulltext, buy and share links for: Zur Bedeutung von ⲁⲡⲟⲫⲁⲥⲓⲥ im Prolog des JudasevangeliumsBy: Hans FörsterAbstractDas griechische Wort ἀπόφασις (koptisch: ⲁⲡⲟⲫⲁⲥⲓⲥ) begegnet im Prolog des Judasevangeliums und wird mit höchst unterschiedlichen Bedeutungen übersetzt. Auch die Möglichkeit der bloßen Transliteration des Begriffs wird aufgrund der problematischen Bedeutungsvielfalt gewählt. Bei der Diskussion der Bedeutung dieses Wortes ist zu berücksichtigen, dass es sich eigentlich um zwei homonyme Begriffe handelt, die in ihrer Bedeutung verschieden sind. Bei der bisherigen Diskussion der Wortbedeutung im Prolog des Judasevangeliums scheint das vergleichsweise häufige Vorkommen dieses Wortes in koptischen dokumentarischen und literarischen Texten nicht ausreichend berücksichtigt worden zu sein. Gleichzeitig ermöglicht eine Berücksichtigung der koptischen Quellen den Ausschluss des von ἀπόφημι abzuleitenden Substantivs, da dieses Verb - im Gegensatz zu ἀποφαίνω - in koptischen Texten nicht weiter belegt ist. Dies ermöglicht es, die Bedeutungsvielfalt eines für das Verständnis des Prologs wichtigen Wortes einzugrenzen.
AbstractThe analysis of the occurrences of ⲁⲡⲟⲫⲁⲥⲓⲥ/ⲁⲡⲟⲫⲁⲛⲉ in Coptic texts, which have not yet been used to determine the meaning of this word, makes it probable that the meaning of this word in the prologue of the Gospel of Judas is used to denote an authoritative teaching of Jesus. The known Coptic texts do not support the translation of ⲁⲡⲟⲫⲁⲥⲓⲥ as “revelation”. For the meaning of “judgment” an object (denoting what is judged or the content of the judgment) is missing. As for meaning “denial” the Coptic evidence seems to point in the direction that ⲁⲡⲟⲫⲁⲥⲓⲥ with this meaning is not used in Coptic texts.
AbstractAprès analyse des occurrences du terme ⲁⲡⲟⲫⲁⲥⲓⲥ/ⲁⲡⲟⲫⲁⲛⲉ dans des textes coptes qui n’ont pas encore été étudiés pour déterminer le sens de ce mot, on peut considérer comme probable que l’usage de celui-ci dans le prologue de l’Évangile de Judas correspond à un enseignement de Jésus délivré dans une position d’autorité, un « précepte ». Les textes coptes connus n’autorisent pas la traduction de ⲁⲡⲟⲫⲁⲥⲓⲥ par le mot « révélation ». Quant au sens de « jugement », il manque un objet précisant ce qui est jugé ou le contenu du jugement. Pour le sens de « dénégation », l’étude des textes coptes semble indiquer que ⲁⲡⲟⲫⲁⲥⲓⲥ n’est pas utilisé avec cette signification.
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Jéchonias déporté à Babylone (cf. Mt 1, 11-12) : « spectacle pour les esprits » dans l’exégèse augustinienne
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AbstractThe study focuses on a minor but curious point of St Augustine’s exegesis. To solve the arithmetic issue raised by the three series of 14 generations for the Christ’s ancestry in Matthew 1, Augustine offers in 403 a typological exegesis by making from Jechonias a Christ’s figure. Being then a corner stone, Jechonias can be double counted in Christ’s ancestors, in Mt 1:11 and Mt 1:12 (cons. eu. 2, 4, 10; qu. eu. 2, 5; ser. 51, 13-15). Doing this, Augustine stands out from previous exegetes despite their influence being usually embedded in its work. And by daring this exegesis lacking root in the Holy Scriptures to support it, he leaves the next generations bewildered.
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La source principale du Quod Christus sit Deus attribué à Jean Chrysostome : la Démonstration évangélique d’Eusèbe de Césarée
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AbstractSince N. G. McKendrick’s edition, critics have not paid much attention to the work entitled Quod Christus sit Deus, attributed to Chrysostomus. A precise analysis of its argumentation, notably its collection of testimonia, leads to the hypothesis that its main source is Eusebius’ Demonstratio euangelica. Besides, one wonders to what extent the Quod Christus sit Deus may be a witness of the last ten lost books of the Demonstratio.
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El canon 3 del concilio de Orange (441), el Ad Ecclesiam de Salviano de Marsella y los debates en torno a la penitencia in extremis en la Galia de mediados del siglo V
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AbstractÀ la suite de la promulgation du c. 3 du concile d’Orange (441), l’administration de la pénitence canonique aux mourants qui la réclamaient s’est imposée dans les églises gauloises placées sous l’influence du siège d’Arles. Cette pratique sacramentelle avait été promue en Gaule par les évêques romains Innocent I et Célestin I. Mais, pour ce qui est du déroulement de ce rite, ce ne fut pas l’usage romain - administration de la pénitence suivie de la réconciliation sacramentelle du mourant - qui s’imposa finalement dans les églises du Midi de la Gaule. En fait, le c. 3 d’Orange - qui prescrit l’administration au mourant de la pénitence et de la communion sous la forme de viatique, sans réconciliation - s’inspire du c. 13 de Nicée ainsi que du c. 22 d’Arles (314). Ce dernier synode était considéré, à l’époque d’Hilaire d’Arles, comme le point de départ d’une tradition disciplinaire dont les conciles réunis autour d’Hilaire se voulaient les continuateurs. Peu après le synode d’Orange, Salvien de Marseille - lui aussi un lérinien, comme la plupart des évêques réunis à Orange - a dressé dans son Ad Ecclesiam une première ébauche d’une pastorale de la pénitence in extremis. Tout en mettant l’accent sur l’incertitude autour de la valeur réelle de cette forme de pénitence, Salvien exhorta aux pénitents de la dernière heure à faire don à l’Église de leurs propriétés, le seul fructus paenitentiae qu’ils peuvent encore produire.
AbstractThe third canon of the synod of Orange (441) stated that penance was to be granted to dying men who longed for it. From this moment on, this became the common practice in the Gallic churches under the influence of Arles. Although the Roman bishops Innocent I and Celestine I had once promoted the introduction in Gaul of that sacramental practice, the Roman procedure - consisting on the grant of penance and reconciliation - did not prevail in the aforementioned churches. In fact, the third canon of Orange - which states that deathbed repentants are to be granted penance and the uiaticum without being reconciled - is based on the 13th canon of Nicea as well as the 22nd canon of Arles (314). In the times of Hilary of Arles, this last council was seen as the starting point of a disciplinary Gallic tradition that the “Hilarian synods” aimed to remain faithful to. Soon after the synod of Orange Salvian of Marseilles, a member of the “Lerinian lobby” gathered around the see of Arles, offered in his Ad Ecclesiam a first draft for the preaching of penance in extremis. Salvian outlined that the real effectiveness of this form of penance was to remain doubtful and exhorted deathbed penitents to give their wealth to the Church as the only fructus paenitentiae they could still produce.
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Chronica Tertullianea et Cyprianea 2011
show More to view fulltext, buy and share links for:Chronica Tertullianea et Cyprianea 2011 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Chronica Tertullianea et Cyprianea 2011AbstractÉditions, 324. - Traductions, 328. - Présentations d’ensemble, 329. - Étude d’une œuvre, 331. - Texte, langue, style, 331. - Sources, influences, 332. - Texte biblique, exégèse, 335. - Antiquité et christianisme, 338. - Actes des martyrs, 343. - Doctrine, 348. - Hérésies, 367. - Survie, 368. - Réimpressions (et traductions), 369. - Nouvelles, 370.
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Bulletin augustinien pour 2011/2012 et compléments d’années antérieures
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Back Matter ("Auteurs des travaux recencés", "Table générale", "Adhérer à l'Association", "Collections des Études Augustiniennes", "Publications de l'Institut d'Études Augustiniennes")
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