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A Latin-Polish Sermon Collection and the Emergence of Vernacularisation
show More to view fulltext, buy and share links for:A Latin-Polish Sermon Collection and the Emergence of Vernacularisation show Less to hide fulltext, buy and share links for: A Latin-Polish Sermon Collection and the Emergence of VernacularisationBy: Dorota MasłejThis monograph offers an analysis of the so-called Kazania augustiańskie (‘The Augustinian sermons’), a unique manuscript which represents a very early phase in the vernacularisation of medieval Polish textual culture, when vernacular or bilingual texts started to manifest their independent development. The relationships between Latin and the Polish vernacular in this text, surviving in a contemporary manuscript, sheds light on the ways in which Latin determined the development of written Polish in the textual genre of the sermon. The detailed and multifaceted analysis of the linguistic features of the Kazania augustiańskie contributes to the continuing discussion in medieval studies on the emergence of the earliest texts in the vernacular languages and on the preconditions and dynamics of vernacularisation.
At a first glance this book may appear to be the tale of a single manuscript, told solely from the point of view of a historian of language. However, it also explores both the birth of a particular medieval text and, more generally, the growing ability to compose vernacular texts. This capacity, which developed over the medieval period, was based on Latin models; over the centuries it contributed to vernacular texts becoming a fundamental component of European culture.
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A l'aube de la peinture moderne
show More to view fulltext, buy and share links for:A l'aube de la peinture moderne show Less to hide fulltext, buy and share links for: A l'aube de la peinture moderneAuthors: Jean-Pierre Caillet and Fabienne JoubertIl s’agit de revisiter ici une phase cruciale de l’histoire de la peinture dans une optique bien spécifique. On se démarque en effet d’une vision ayant crédité de manière trop exclusive l’Italie des environs de 1300 d’une « révolution » ouvrant la voie à la modernité. En revenant sur ce qui a préludé à cela dans la Péninsule même, et surtout en accordant une égale attention à ce qui a simultanément – ou antérieurement, à maints égards – été produit dans le monde byzantin, on tend à un radical rééquilibrage de la perspective. C’est alors dans sa véritable dimension que se perçoit l’évolution artistique de l’époque, en lien étroit avec un contexte politico-religieux tout à fait particulier : celui d’une installation des Latins à Constantinople et dans plusieurs territoires de l’Empire d’Orient, et d’un projet de réunion des obédiences catholique et orthodoxe ; avec, dans ce cadre, une décisive action des nouveaux Ordres Mendiants vite implantés dans tout le monde méditerranéen et développant une prédication réellement accessible au plus grand nombre, étayée – chez les Franciscains au premier chef – par une imagerie traduisant la geste du Christ et des saints sur le mode le plus crédible, incorporant précisément les avancées déjà opérées à cette fin dans la zone orientale.
Après un panorama historiographique faisant le point sur les positions plus ou moins anciennes et leur impact jusqu’à nos jours, on aborde en premier lieu ce qu’il en a été des conceptions et fonctions dévolues à l’image, trop volontiers considérées comme différentes d’un milieu à l’autre. Puis on affronte le champ de l’iconographie en propre, avec les accents spécifiques qui y sont portés. Ensuite vient l’examen des divers aspects formels (et des moyens techniques mis en œuvre) ; examen non moins capital puisque ce sont le naturalisme et l’expressivité de la figure, ainsi que son insertion dans un espace tridimensionnel, qui visent à une communication plus efficace avec le fidèle ; cela par la forte sollicitation de ses sens, pour sa profonde imprégnation de ce qui s’offre à sa vue. On peut, dans cette démarche, reconnaître une authentique humanisation de la foi. Et il s’avérait donc essentiel de souligner que, dans cette mutation où l’image s’est trouvée investie d’un rôle majeur, la contribution de la chrétienté byzantine a été aussi déterminante que celle de l’Italie.
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La voix de son maître
show More to view fulltext, buy and share links for:La voix de son maître show Less to hide fulltext, buy and share links for: La voix de son maîtreBy: Henri SimonneauLe héraut d’armes est un personnage incontournable du Moyen Âge occidental. Spécialiste des tournois, présent au côté du prince lors des grandes cérémonies, constamment sur les routes pour porter des lettres aux différents souverains, il est aussi l’un des meilleurs connaisseurs de la noblesse occidentale.
L’émergence de ces officiers dans la société de cour est fulgurante. Apparus à la fin du XIIe siècle au sein du groupe des jongleurs et des ménestrels, ils se mettent dès la fin du XIVe siècle au service des grands seigneurs, des villes et des princes pour devenir au dernier siècle du Moyen Âge une véritable institution, en France, en Angleterre ou en Bourgogne.
Les Pays-Bas bourguignons offrent sans aucun doute un des meilleurs exemples de l’épanouissement de l’office d’armes au sein d’une cour médiévale. Véritables porte-voix du duc, chargés de prononcer les déclarations de guerre et de publier la paix, les hérauts sont omniprésents dans la conduite de la guerre ou dans la diplomatie de Philippe le Bon et de Charles le Téméraire. Baptisés du nom de provinces bourguignonnes, vêtus de leur cotte d’armes, ils représentent l’État bourguignon autant que le duc lui même, jusqu’à en devenir son avatar.
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Les colonnes du ciborium de San Marco à Venise
show More to view fulltext, buy and share links for:Les colonnes du ciborium de San Marco à Venise show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les colonnes du ciborium de San Marco à VeniseLa recherche s’articule autour de trois axes principaux : une lecture approfondie des aspects visibles et matériels qui composent l’œuvre d’art, c’est-à-dire les parties sculptées et les inscriptions ; la relation de l’œuvre avec les sources littéraires ; enfin, la relation de l’œuvre avec le contexte. L’application d’une méthode globale, qui considère l’œuvre d’art comme un objet complexe fait de signes, de lieux et d’intentions artistiques, a permis une nouvelle interprétation de l’œuvre, ouverte à des enjeux tout à fait actuels d’histoire de l’art, et connectée à la notion d’histoire et d’anthropologie des objets, en constante relation avec le temps et l’environnement.
Ce livre se compose de huit chapitres qui affirment et décomposent à la fois le « système » des colonnes ; ils sont précédés d’une mise en perspective historiographique. L’ouvrage présente également un catalogue exhaustif de fiches décrivant, pour la première fois, une à une les scènes et les inscriptions des colonnes.
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Les comptes de la prévôté barroise de Longwy (vers 1318-1370)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les comptes de la prévôté barroise de Longwy (vers 1318-1370) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les comptes de la prévôté barroise de Longwy (vers 1318-1370)By: Adrien AitantiAu cœur d'un renouvellement de l'approche des sources de l'histoire médiévale, la comptabilité domaniale publique connait depuis une quinzaine années la faveur des historiens des institutions et des origines de l'État. Les registres de comptes sont ainsi reconnus comme une source intrinsèque et non plus seulement comme une base de données factuelles alimentant de vastes synthèses historiques. En région lorraine, les registres de comptes des prévôts du comté-duché de Bar, par la richesse des collections chronologiques, permettent cette approche nouvelle où le document comptable, dans sa dimension codicologique et administrative, participe pleinement au renforcement des liens entre centre et périphérie et à l’élaboration des dynamiques de gouvernement.La lecture et l’étude précise des registres de la prévôté de Longwy permettent de pénétrer au cœur des rouages administratifs de l'État barrois au temps de la régence de Yolande de Flandre, de la Peste Noire et du début de la guerre de Cent Ans en Lorraine. Apparaît alors, en pleine lumière, la genèse du compte domanial, instrument de pouvoir pour les décideurs centraux et preuve de la manière de servir pour les administrateurs locaux : prévôts, châtelains et clercs jurés. Mais la gestion domaniale ne saurait se passer d’une phase de contrôle administratif. L’examen des comptes, véritable tradition barroise, va peu à peu s’institutionnaliser et revêtir un caractère hautement technique avec la création d’un organe de gouvernement d’une importance majeure : la Chambre des Comptes. Cette dernière fait alors basculer les comptes et le contrôle comptable dans une nouvelle dynamique : celle de la construction de l'État.
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Lettere. Il Dio santo e immortale
show More to view fulltext, buy and share links for:Lettere. Il Dio santo e immortale show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lettere. Il Dio santo e immortaleBy: Ugo EterianoUgo Eteriano da Pisa (ca. 1110/1120-1182) costituisce una particolarissima figura di intellettuale occidentale: dopo una prima formazione nelle scuole logiche di Parigi, egli si ambienta a Bisanzio alla corte di Manuele Comneno, a tal punto da diventare bilingue (greco-latino), e da familiarizzarsi a fondo con la tradizione teologica e filosofica bizantina e con il pensiero antico. È autore, fra l’altro, di opere dottrinali dedicate alle psicologia (De anima), alla controversia contro i Bogomili orientali oltre che di un importante opuscolo legato alla controversia cristologica bizantina del 1166 (De minoritate). L’opera che è qui presentata con traduzione e sussidi esegetici è il De sancto et immortali Deo, un trattato in tre libri composto in via definitiva fra 1175 e 1177 su esortazione di Manuele Comneno e dedicato alla difesa del Filioque. Polemizzando contro i più importanti sostenitori della posizione antifilioquista degli orientali (in prima battuta Nicola di Metone e Fozio), Ugo Eteriano fa ampio ricorso non solo alla tradizione teologica latina (Agostino e gli altri autori sostenitori della processione dello Spirito ab utroque) ma attinge a piene mani anche ai testimonia di tutti quei padri greci che potrebbero in qualche modo avallare la posizione latina. Punto di interesse dell’opera sta anche nel rinnovato rapporto con la filosofia secolare: fra le fonti citate, in parte dal greco in parte da traduzioni latine, figurano Aristotele e i suoi commentatori greci, Platone, Plotino, gli autori neoplatonici, che sono rivisitati alla luce della passione per la logica e di un forte interesse per l’Organon già sviluppati nel corso della iniziale formazione parigina.
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