Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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La montée du coeur. De spiritualibus ascensionibus
show More to view fulltext, buy and share links for:La montée du coeur. De spiritualibus ascensionibus show Less to hide fulltext, buy and share links for: La montée du coeur. De spiritualibus ascensionibusAvec ce volume de Gérard Zerbolt, c’est un diptyque des débuts de la Devotio moderna qui s’achève, dont le premier panneau était formé par le Tractatus devotus de reformatione virium animae du même auteur. Si ce dernier ouvrage assumait une bonne part du matériau du Petit manuel pour le Dévot moderne de Florent Radewijn, le De ascensionibus intègre pour sa part l’essentiel du De reformatione. Au terme de ce processus cumulatif, on se trouve donc ainsi en présence d’un traité aux fonctions polyvalentes : une défense et illustration des idéaux de la Devotio moderna, un manuel davantage détaché des circonstances contingentes qui marquaient la genèse de cette littérature d’abord domestique, et à ce titre propre à une large diffusion dans le temps, l’espace et les divers milieux religieux. Des différences conceptuelles toutefois sont perceptibles entre ces deux ouvrages si proches. Le premier, plus systématique, semble être destiné à un public déjà au fait des premiers pas dans la vie dévote ; le second, plus dynamique et où se fait jour une pénétration psychologique affinée, prend son lecteur aux débuts d’un parcours intérieur pour lequel il se propose de le guider pas à pas. Son large et durable succès devait répondre à ces caractéristiques.
Ce volume achève la publication des ouvrages majeurs de l’initiateur de la Devotio moderna que fut, avec Florent Radewijn et Gérard Grote, déjà publiés dans la présente collection, Gérard Zerbolt.
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La standardisation pluricentrique de l’occitan
show More to view fulltext, buy and share links for:La standardisation pluricentrique de l’occitan show Less to hide fulltext, buy and share links for: La standardisation pluricentrique de l’occitanBy: Domergue SumienLa langue occitane (ou langue d'oc) est l'objet d'un intérêt croissant dans la société. Bien que son usage ait fortement reculé, une partie de la population manifeste le désir d'accéder à cette langue et de la pratiquer pleinement dans le monde moderne. Son enseignement et sa créativité ont connu plusieurs renouveaux, notamment depuis les années 1990-2000. Simultanément, l'occitan est devenu langue officielle dans le Val d'Aran (Espagne) en 1990 et langue protégée en Italie en 1999.
Cette nouvelle donne demande que l'on rende la langue accessible aux nouveaux locuteurs. Précisément, la sociolinguistique fournit des modèles de développement pour les langues subordonnées, en liaison avec les expériences du terrain.
Ce livre applique en occitan les acquis de cette recherche internationale, qui a déjà bénéficié à de nombreuses langues dans le monde. Il explore la "planification linguistique", qui concerne la forme de la langue (corpus) et ses fonctions sociales (statut). Il détaille notamment les applications concernant la forme (corpus) dans les domaines du lexique et de la morphologie.
Il en résulte la proposition de développer un occitan standard -ou "occitan larg"- qui se décline en sept variétés régionales, étroitement coordonnées: gascon, limousin, auvergnat, vivaro-alpin, provençal général, niçois et languedocien.
La première partie analyse les enjeux sociaux, les mythes de la diglossie et les travaux antérieurs de codification.
La deuxième partie explore les ressources du diasystème (correspondances entre les dialectes).
La troisième expose les principes de l'élaboration des dictionnaires, de la codification et du complètement (néologismes, formation savante, emprunts).
La dernière partie détaille plusieurs applications concrètes: formes grammaticales, lexique de base, noms propres, féminisation des noms de métiers, abréviations et terminologie.
Cet ouvrage comble un vide dans les études occitanes: il apporte une réponse claire et systématique à des questions normatives qui étaient jusque là bien complexes. Désormais, l'occitan bénéficie d'un instrument très concret au service de son développement formel, comme il se doit dans une langue moderne et ambitieuse.
Domergue Sumien est provençal et docteur en études occitanes. Il enseigne l'occitan aux adultes et participe aux travaux de plusieurs organismes scientifiques (Gidilòc, Conselh de la Lenga Occitana…).
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La tradition manuscrite du recueil "De Verbis Domini" jusqu'au XIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:La tradition manuscrite du recueil "De Verbis Domini" jusqu'au XIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: La tradition manuscrite du recueil "De Verbis Domini" jusqu'au XIIe siècleBy: L. De ConinckLe recueil De uerbis Domini (VD) compte, outre quelques pièces inauthentiques ou de provenance douteuse, 51 homélies augustiniennes. Pour vingt-sept d'entre elles il est notre source unique; pour le texte de vingt et un sermons il est un témoin parmi d'autres, mais indépendant et de toute façon appréciable. Seuls les serm. 52 (VD n° 63), 71 (VD 11) et 112 (VD 33) font exception: tels qu'on les lit dans VD, ils dérivent d'une collection antique dont il existe, à côté de VD, une tradition directe. Ces trois dernières pièces ne sont pas dénuées d'intérêt, au contraire: on peut en reconstituer le texte VD primitif, ce qui crée un fondement solide pour observer les modifications textuelles de VD tout au long de la lignée manuscrite.
L'étude du recueil, entamée par P.-P. Verbraken, a été poursuivie après sa mort par R. Demeulenaere - qui avait été son adjoint dans ses investigations pendant les dernières années de sa vie -, B. Coppieters 't Wallant et L. De Coninck; ces chercheurs ont pu disposer de ses papiers et de ceux de C. Lambot, conservés à l'abbaye de Maredsous.
La publication actuelle décrit l'histoire du texte VD et s'applique en même temps à distinguer les principaux témoins de chaque branche de l'arbre généalogique. Elle couvre la totalité des mss. VD conservés d'avant 1100, ainsi que ceux du XIIe siècle qui reproduisent une ancienne forme textuelle et/ou structure globale du recueil n'ayant pas survécu ailleurs. Il s'agit d'une cinquantaine de mss. en tout - plus de la moitié étant analysés ici pour la première fois.
Sur base d'une collation des sermons 52, 71 et 112, dont on fournit en annexe une nouvelle édition munie d'un riche apparat, les auteurs identifient les familles, branches et rameaux de la tradition à l'aide de quarante tables de concordances. Des reproductions photographiques montrent des accidents matériels survenus dans des mss.-sources et ayant eu ensuite des répercussions sur l'histoire du texte. L'ouvrage comporte une bibliographie exhaustive et deux index (la liste des mss. et celle des variantes significatives).
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Law and Theology in Twelfth-Century England
show More to view fulltext, buy and share links for:Law and Theology in Twelfth-Century England show Less to hide fulltext, buy and share links for: Law and Theology in Twelfth-Century EnglandBy: Jason TaliadorosThis book explores the legal and theological thought of Master Vacarius (c.1115/20 - c.1200), the renowned twelfth-century jurist. It focuses on this Italian master’s four works, composed in the second half of the twelfth century, which deal with the resolution of conflict in law and theology. Vacarius is a paradox for scholars. They have found it difficult to reconcile his role as a legal teacher, notably through his textbook the Liber pauperum ('Book of the Poor'), which established a school of Roman law at Oxford, with his ‘extra-legal’ works on marriage, Christology and heretical theology. This study accounts for this paradox by exploring these three extra-legal treatises, composed in the 1160s and 1170s, in light of Vacarius' legal textbook. The author argues that Vacarius applies the legal method of the ius commune (European common law) to theological and sacramental debates. In this way, Vacarius represents a trend in medieval intellectual history, particular to the twelfth-century renaissance, which has been little appreciated to date - the hermeneutic of the ‘lawyer-theologian’.
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Les Cantiques Salemon
show More to view fulltext, buy and share links for:Les Cantiques Salemon show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les Cantiques SalemonThere are three medieval French adaptations of the Song of Songs, each reflecting a distinct exegetical tradition. The latest of these three, here edited for the first time (from BNF fr. 14966), adopts the tropological interpretation according to which the Song depicts the relationship of the individual soul with God. The mystical, contemplative approach owes much to Bernard of Clairvaux, William of St Thierry, and Thomas the Cistercian, and this Cistercian tradition also has close links with the Beguines, a connection which receives detailed exploration in the editor's extensive Introduction. Writing in the late-thirteenth century in north-eastern France, the author of the Cantiques is aware of such an association and not only engages in the familiar procedures of allegorization, but, more originally, inserts into his commentary eight lyrics which are modelled on known secular chansons which receive full attention from the editor. Within the text, which covers Song 1. 1 to Song 3. 11 in 2544 octosyllables arranged in eight-line stanzas, speeches are assigned to Sponsus, Sponsa, Magister, and Religio. The Cantiques Salemon is the work of a poet rather than of a theologian, reflecting many elements associated with 'la courtoisie mystique', which in turn is characteristic of writing for the Beguines. The editor provides a detailed summary of the text, full glossary and notes as well as an account of the language. To these is added a study of the poet's principal literary techniques, involving both the varied processes of translation and the elaboration of a network of links between stanzas together with the imprint of a personal, lyric quality on the whole.
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Les deux vies de Robert d'Arbrissel, fondateur de Fontevraud. Légendes, écrits et témoignages
show More to view fulltext, buy and share links for:Les deux vies de Robert d'Arbrissel, fondateur de Fontevraud. Légendes, écrits et témoignages show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les deux vies de Robert d'Arbrissel, fondateur de Fontevraud. Légendes, écrits et témoignagesThe multifaceted Robert of Arbrissel (ca. 1045-1116) is best remembered as the founder of Fontevraud, a monastery of men and women under the direction of an abbess. A restless nonconformist, Robert was both famous and infamous in his own lifetime and has been a subject of debate ever since. In this book an international team of scholars - Jacques Dalarun, Geneviève Giordanengo, Armelle Le Huërou, Jean Longère, Dominique Poirel, and Bruce L. Venarde - present all known medieval sources concerning Robert of Arbrissel. The authors have created critical editions of materials including hagiography, correspondence, statutes, charters, and various short texts in verse and prose illustrating Robert’s life and memory. To facilitate broad access to these materials, the entire dossier is translated into French and English. The authors’ purpose, then, is not to offer the last word on Robert of Arbrissel, but to make available in one volume the materials that will promote further research and new interpretations of this controversial medieval Christian.
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Les miracles de saint Étienne
show More to view fulltext, buy and share links for:Les miracles de saint Étienne show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les miracles de saint ÉtienneLe recueil des Miracles de saint Étienne (BHL 7860-7861), annexé le plus souvent aux manuscrits des œuvres de saint Augustin, est un petit ouvrage écrit vers 425 à la demande de l’évêque Evodius, ami et correspondant d’Augustin, par un clerc d’Uzalis, petite cité de l'Afrique proconsulaire qu’on a pu situer définitivement au nord de Carthage, près de Bizerte. Il relate en deux livres au ton assez différent les miracles opérés par des reliques du protomartyr à leur arrivée dans la ville. Il s’agit là d’un document exceptionnel : d’une part, il contient déjà en germe toutes les caractéristiques du genre hagiographique du libellus miraculorum, promis à un immense développement au moyen âge, et d’autre part, il présente une théologie du miracle assez différente de celle d’Augustin et révèle l’état d’esprit des clercs dans une communauté chrétienne d’Afrique contemporaine de l’évêque d’Hippone. Il donne aussi de précieux renseignements sur la vie et le langage des couches modestes de la population dans une petite cité africaine, et sur certains aspects de la société aristocratique de Carthage à la veille de l’invasion vandale. Ce livre, qui comprend une édition critique du texte, fondée sur la collation de 21 manuscrits et accompagnée d’une traduction commentée, propose aussi une série d’études particulières, qui visent à replacer l’oeuvre dans son contexte historique, théologique, littéraire et linguistique. Il voudrait ainsi montrer tout l’intérêt que présente le De miraculis pour l’histoire des mentalités et pour l’histoire sociale de l’Afrique tardive et contribuer aussi à éclairer le rôle qu’ont tenu les miracula post mortem dans la théologie du miracle, dans la diffusion du culte des saints et dans la formation des genres hagiographiques.
Les auteurs
Le Groupe de recherches sur l’Afrique Antique (GRAA), rattaché au Centre d'études et de recherches sur les civilisations antiques de la Méditerranée (CERCAM) de l’Université Paul- Valéry (Montpellier III), est un groupe pluri-disciplinaire, qui réunit historiens, épigraphistes, philologues et grammairiens. Il a notamment édité un corpus de poèmes latins d’époque vandale (dans Antiquités Africaines, 1985) et une étude sur Les Flavii de Cillium (École française de Rome, 1993). Lors de ses travaux sur le De miraculis s. Stephani, le GRAA était composé de Michel Chalon, Jean Daude, Georges Devallet, Paul Force†, Anne Fraïsse, Michel Griffe, Christine Hamdoune, Véronique Krings, Jean-Marie Lassère, Paul Martin, Jean Meyers et Jean- Noël Michaud; le groupe avait aussi alors sollicité la collaboration des collègues tunisiens et français Fathi Bejaoui, Taher Ghalia, Yvette Duval†, Serge Lancel†, Claude Lepelley et Mgr Victor Saxer†.
Jean Meyers, spécialiste de latin tardif et médiéval, appartient au GRAA depuis 1992.
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Les prophéties de Merlin et la culture politique (XIIe-XVIe siècles)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les prophéties de Merlin et la culture politique (XIIe-XVIe siècles) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les prophéties de Merlin et la culture politique (XIIe-XVIe siècles)By: Catherine DanielDu XIIe au XVIe siècle, les prophéties de Merlin ont su convaincre les puissants comme les plus humbles. L'historicité du devin n'a longtemps laissé aucun doute. Myrddin pour les Gallois, Lailoken pour les Écossais, Suibhne pour les Irlandais, comment, celui que Geoffroy de Monmouth a nommé Merlin, parvient-il à devenir le prophète des cités d'Italie et des royaumes d'Espagne, à désigner l'Antéchrist et à connaître la date de la fin du Grand Schisme ? Merlin incarne d'abord le prophète des Bretons, peuple opprimé par les invasions saxonnes, et qui attend sa délivrance annoncée par la prophétie dite de l'espoir breton. Les prophéties de Merlin suscitent un profond intérêt en Angleterre lorsque Geoffroy de Monmouth affirme les avoir traduites, à la demande de ses contemporains. Le succès ne se fait pas attendre. Chacun veut connaître le sens des prophéties que Geoffroy n'a pas donné. Les plus grands personnages se cachent souvent sous le masque animalier cher à la tradition celtique. Depuis les invasions saxonnes, annoncées par la défaite du dragon rouge contre le dragon blanc, c'est toute l'histoire de l'Angleterre qui se retrouve dans les prophéties du devin : la conquête normande, celle du peuple en tuniques de fer venu chasser les barbares, le naufrage des enfants d'Henri Ier transformés en poissons de mer, le remariage d'Aliénor d'Aquitaine, l'aigle du traité rompu, la révolte des fils d'Henri II, les petits de l'animal rugissant… Les monarques d'Angleterre sauront s'approprier jusqu'à l'espoir breton en prétendant refaire l'union de l'île au nom d'Arthur, leur prédécesseur. Cependant, le succès dépasse vite le cadre de la Grande-Bretagne. Le devin qui était censé avoir prédit la fin du monde, pouvait bien prophétiser le sort de n'importe quel royaume, d'autant qu'il était facile de renverser le sens de ses prophéties énigmatiques. Ainsi, Merlin est invoqué par les partisans comme par les détracteurs de l'empereur Frédéric II. La France se laisse aussi séduire, particulièrement pendant la guerre de Cent ans : Merlin a su deviner la venue de Du Guesclin, l'aigle de Petite Bretagne, ainsi que celle de Jeanne d'arc, la fille du Bois Chenu. Les rumeurs populaires montrent que les prédictions du devin, loin de ne concerner que les cénacles, ont trouvé les moyens de circuler jusqu'au fin fond des campagnes. La force des traditions orales comme l'ingéniosité des commentateurs au service d'une propagande ont su faire vivre pendant des siècles l'inépuisable corpus des prophéties de Merlin.
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Lumen ad revelationem gentium. Iconographie et liturgie à Christ Church, Canterbury, 1175-1220
show More to view fulltext, buy and share links for:Lumen ad revelationem gentium. Iconographie et liturgie à Christ Church, Canterbury, 1175-1220 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lumen ad revelationem gentium. Iconographie et liturgie à Christ Church, Canterbury, 1175-1220Les liens entre l'iconographie des vitraux médiévaux de Christ Church, Canterbury, et la liturgie qui était célébrée dans la cathédrale aux XIIe et XIIIe siècles, n'ont à ce jour jamais été étudiés en détail. Le demi-siècle compris entre 1170 et 1220 fut, pour la cathédrale et la communauté bénédictine qui la desservait, une période d'une importance capitale. Elle fut caractérisée par de grands bouleversements pour l'Eglise et la société anglaise, ainsi que par une intense activité créatrice du monastère, tant dans le domaine artistique que dans celui de la liturgie. L'étude du programme iconographique et des textes liturgiques de Christ Church montre comment ces deux modes d'expression furent utilisés en conjonction par la communauté pour présenter une image particulière d'elle-même et de la société qui l'entourait. L'identité mise en avant par les moines était à la fois héritée du passé, déterminée par les circonstances du présent, et tournée vers le futur. Elle était constituée d'une part par des éléments consciemment revendiqués par les membres de la communauté et de l'autre par tous les éléments qui, au cours des siècles, avaient contribué à façonner les circonstances historiques, économiques, sociales et intellectuelles de Christ Church telles qu'elles apparaissent à la fin du XIIe siècle, et qui échappaient largement à leur attention. La vision souvent normative et idéalisée qu'ils présentent de la société et de leurs rôles dans celle-ci illustre, par défaut, la place réelle qu'une communauté comme celle de Christ Church occupait en Angleterre au début du XIIIe siècle. L'image de la communauté qui apparaît à la fin de l'étude des vitraux et de la liturgie est en effet celle d'un groupe qui cherchait à glorifier et à consolider une identité qui lui semblait menacée par les développements qui prenaient alors place dans la société.
Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure, Marie-Pierre Gelin est Honorary Research Fellow en histoire médiévale à University College London.
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Old English Enigmatic Poems and the Play of the Texts
show More to view fulltext, buy and share links for:Old English Enigmatic Poems and the Play of the Texts show Less to hide fulltext, buy and share links for: Old English Enigmatic Poems and the Play of the TextsBy: John D. NilesThis book consists of a close study of a number of verse texts chiefly drawn from the Exeter Book of Old English poetry. All of these texts are enigmatic. Some are outright riddles, while others (such as the elegies) are riddle-like in their manner of simultaneously giving and withholding information. The author approaches these poems as microcosms of the art of Old English poetry in general, which (particularly in its more lyrical forms) relies on its audience’s ability to decipher metaphorical language and to fill out details that remain unexpressed. The chief claim advanced is that Old English poetry is a good deal more playful than is often acknowledged, so that the art of interpreting it can require a kind of ‘game strategy’ whereby riddling authors match their wits against adventurous readers. Innovative readings of a number of poems are offered, while the whole collection of Exeter Book riddles is given a set of answers posed in the language of the riddler. The literary use of runes in The Rune Poem, The Husband’s Message, and Cynewulf ’s runic signatures comes under close scrutiny, and the thesis is advanced that Anglo-Saxon runes (particularly those that lacked stable conventional names) were sometimes used as initialisms. The book combines the methods of rigorous philology and imaginative literary analysis
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Perceptions of Ecclesia
show More to view fulltext, buy and share links for:Perceptions of Ecclesia show Less to hide fulltext, buy and share links for: Perceptions of EcclesiaBy: Ruth HorieThe medieval laity’s understanding of the church and their own role within it was largely shaped by preaching. How did preachers actually define the word 'church', and what was the essence of their ecclesiological teachings? Sermons for the dedication of a church reveal that the term
ecclesia had numerous connotations. Three key ideas recur with particular frequency: the material church, the Christian community, and the church of the soul. The physical church building held an important place in medieval society as a tangible connecting link between ordinary people on the one hand and saints, angels and the divine presence on the other. Yet perhaps more significantly, it stood as a symbol for the human soul. Preachers treat the dedication of the physical church as an elaborate metaphor for the spiritual consecration of the soul. The prominent interest in the concept of the soul as church, which is reflected in sermons, suggests a much more individual, less community-oriented focus in medieval spirituality than has been generally assumed.
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Performing Polity
show More to view fulltext, buy and share links for:Performing Polity show Less to hide fulltext, buy and share links for: Performing PolityReading a variety of texts centred in the power and agency of women during the period 1385 to 1620, this book examines changing ideals of gender within the context of changing ideologies of governance and polity. Together the essays that comprise this book lay out three lines of thinking about women and polity: that the ideology of late medieval gender roles articulated in Anglo-French texts of the late fourteenth and early fifteenth centuries outlined important roles for women’s voice and agency in supporting the larger polity as well as the smaller household; that the acceptance and the value of those roles diminished as models of polity in both Church and State in England changed in the early modern period; that to see this change merely in terms of change in expectations of gender roles is to miss the vital link between the status of women and the political construction of individual relationship to authority. Woman is the site on which society delineates the degree of freedom and independence it will tolerate in the political subject. The attention directed to women’s roles in the plethora of woman-centred stories, courtesy books, prayer books, sermons and tracts in the period 1385-1620 is an index to shifting alignments of power that replaced medieval models of partnership and co-operation with models of obedience.
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Pierre de Blois
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre de Blois show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre de BloisBy: Egbert TürkL'essor des villes au XIIe siècle s'accompagne de l'apparition d'un nouveau groupe social, les intellectuels. Ces magistri qui écrivent, enseignent et se déplacent à travers l'Europe naissante commencent de peupler, à partir du règne d'Henri II Plantagenêt, les cours des puissants à la recherche d'un personnel qualifié pour structurer une administration en gestation, ce qui offre aux ambitieux l'occasion de faire carrière, même s'ils sont d'origine modeste.
Pierre de Blois, issu de la petite noblesse bretonne, appartient à ce groupe émergeant. Maître ès arts et poète célèbre, il se laisse emporter par la perspective d'un rôle de premier plan et se retrouve d'abord à la cour royale de Palerme, précepteur du jeune Guillaume II et garde des sceaux. Revenu en France après l'échec politique de l'équipe qu'il avait suivie en Sicile, il est appelé par Henri II en Angleterre. Cependant, au sortir d'une grave maladie, rongé de remords, il quitte ses fonctions auprès du roi pour offrir ses services aux deux successeurs de Thomas Becket à Cantorbéry.
Véritable cas d'espèce, Pierre de Blois n'a pas voulu profiter des avantages que lui réservait sa position privilégiée pour rejoindre le cercle dirigeant de son temps. Pris dans un conflit devenu pour lui presqu'existentiel au fil des ans, il condamne finalement, au nom de sa déontologie, son ambition de vouloir jouer un rôle prééminent: diacre, il ne doit pas s'engager dans les affaires du monde. La peur des compromis, voire des compromissions, l'a donc fait renoncer au but ultime de nombreux magistri, l'épiscopat, et à l'exercice d'un pouvoir spirituel et temporel. S'il s'est contenté du rang d'archidiacre, il ne s'est pas lassé d'encourager les décideurs de l'époque à résoudre son propre problème: accorder action publique et préceptes chrétiens.
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The City, the Duke and their Banker
show More to view fulltext, buy and share links for:The City, the Duke and their Banker show Less to hide fulltext, buy and share links for: The City, the Duke and their BankerBy: Bart LambertDuring the second half of the fourteenth and the first half of the fifteenth century, it was particularly hazardous for medieval merchants to invest in government finance. The 'certainty of uncertainty' involved in dealing with princes proved disastrous for innumerable businesses, whether they were modest one-man firms or colossal 'super companies'. Yet, in this same period, the Rapondi, a family active in Bruges but originating from the Italian city of Lucca, achieved a career of more than thirty years in the money-lending business, ending with encomiums of princely praise instead of a bankruptcy. This book explains this remarkable achievement, not with a conventional focus on the individuals who agreed the loans and made up the bills, but by linking their work to the phenomenon that dominated the social and political scene of the Low Countries at the time: the formation of the Burgundian state. In the context of the politics of centralization conducted by the Burgundian dukes and the resistance of the Flemish cities the success story of the Rapondi can be understood. The Duke, the City and their Banker analyses how the firm first engaged in this interaction, how it was able to maintain its position while others failed and how these relations came to an end. While the emphasis of the book lies on the Rapondis' activities in Bruges, the meeting-place of international trade and finance in the fourteenth and fifteenth century, it also offers new insights into other important episodes of this fascinating period, including the Great Western Schism that divided the papacy, the continuing hostilities between England and France and the internal French conflict between Bourguignons and Armagnacs. In doing so, The Duke, the City and their Banker shows how an Italian merchant family was able to shape late medieval economic and political history.
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The Order of the Golden Tree
show More to view fulltext, buy and share links for:The Order of the Golden Tree show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Order of the Golden TreeThis book explores the policy objectives underlying the gift of this Order, to sixty men, on January 1 1403. Drawing primarily on Philip’s household accounts, it undertakes complementary iconographical and prosopographical analyses (of the Order insignia’s form, materials, design and motto; and of distinguishing common features among its recipients), refined by reference to his policy concerns around the occasion of its bestowal, to test seven hypotheses. The evidence from the analyses enables six of these (that it was purely decorative; a courtly conceit; crusade-related; a military chivalric order; a livery badge; or a military alliance) progressively to be discarded, pointing strongly to the seventh, that the Order was a specific policy alliance, designed in fashionable form, to obscure its politically sensitive purpose. The nature of that purpose then permits a revision of Philip’s role in history, particularly in relation to the creation of an independent Burgundian state, and the use of a co-ordinated propaganda campaign of slogan, badge, and supporting literature, to legitimise and popularise his plans. The analytical approach also offers insights into the significance of decorative, material gift-giving; the identification of networks; Christine de Pisan’s earlier political writings, and the origins of the Order of the Golden Fleece.
Carol Chattaway is Honorary Research Assistant at the Royal College of Art and University College, London University. She researches on the political significance of material objects at the Burgundian Court, in the later middle ages.
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Vernacular Mysticism in the Charterhouse
show More to view fulltext, buy and share links for:Vernacular Mysticism in the Charterhouse show Less to hide fulltext, buy and share links for: Vernacular Mysticism in the CharterhouseThe first monograph to appear in The Medieval Translator series, Vernacular Mysticism in the Charterhouse presents a study of London, British Library, MS Additional 37790 (Amherst), a purpose-built anthology of major mystical texts by Richard Rolle, Julian of Norwich, Jan van Ruusbroec and Marguerite Porète, interspersed with shorter texts and compilations. Though the manuscript is famous mainly because it contains the only extant copy of Julian of Norwich's short text, it is an intriguing witness to the fifteenth-century spread of the vernacular into traditionally Latinate environments, in this case the Carthusian Order in England. In this process of transmission, translation plays a central part. Most of the texts in the anthology are translations from Latin or French into Middle English. In addition, the anthologist's selection and ordering of texts within the volume, intended to further the readers' spiritual lives, translates them anew for his intended audience. This study provides finely detailed analyses of the texts in the textual and material context of the Amherst anthology as well as in their religious and historical contexts. It also offers a first-time edition of Quedam introductiua extracta, a Latin compilation contained in the manuscript, and a discussion and listing of verbal marginal annotations reflecting early readers' reactions to the texts. By reading the texts in (one of) their medieval manuscript context(s), this book gives students and scholars of (translated) medieval religious texts a fresh view of the classics of mystical writing contained in the remarkable literary document that is the Amherst anthology.
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"Tu Felix Austria, nube"
show More to view fulltext, buy and share links for:"Tu Felix Austria, nube" show Less to hide fulltext, buy and share links for: "Tu Felix Austria, nube"By: Cyrille Debris[TOI, HEURESE AUTRICHE, CONCLUS DES MARIAGES. À la mort de Maximilien Ier en 1519, la dynastie de Habsbourg est parvenue à s'imposer durablement à la tête du Saint Empire Romain Germanique, monarchie électorale à laquelle elle avait accédé sous Rodolphe Ier en 1273. En deux siècles et demi, elle est aussi parvenue à rassembler patiemment un ensemble patrimonial sans pareil, passant d'un simple comté alémanique aux fondements d'un « Empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais ». De prestigieux héritages, particulièrement bourguignon et espagnol, hongrois et bohéme, furent récupérés suite à une heureuse politique matrimoniale, sans guerre de conquête. Sur huit générations, l'étude exhaustive des 58 mariages aboutis et de plus de 110 projets échafaudés recherche les motivations (territoriales, financières, militaires, religieuses) et les circonstances (soutiens ou oppositions diplomatiques) pour faire la part entre calcul visionnaire et hasard biologique. Tout en évitant l'extinction dynastique et la parcellisation domaniale, les chefs de famille devaient jouer sur « l'échiquier matrimonil » en fonction de la démographie (nombre d'enfants et sexe), des règles eccléssiastiques et nobiliaires, des rapports territoriaux. Les étapes de l'engagement matrimonial (enquêtes, promesses de mariage, fiançailles, procurations) et ses implications financières (dots, contre-dots, dons du matin, douaires) permettent de brosser un tableau général des mariages, cet aspect essentiel de la parenté et de l'histoire d'une grande famille à la fin du Moyen Âge.
Cyrille Debris, né en 1973, est agrégé de l'université en histoire et docteurès lettres.
,Sa politique matrimoniale a permis à la dynastie de Habsbourg d'agrandir son patrimoine et d'accéder à l'Empire. Les motivations (territoriales, financières, militaires, diplomatiques) et les circonstances (soutiens ou oppositions) permettent de faire la part du hasard et du choix politique. Tout en évitant et l'extinction biologique et la parcellisation domaniale, les chefs de famille devaient jouer sur l'" échiquier matrimonial " en fonction de la démographie (nombre d'enfants, sexe), des règles ecclésiastiques et nobiliaires, du rapport des forces territoriaux. Sur huit générations, entre Rodolphe I et Maximilien I (1273 - 1519), tous les projets matrimoniaux sont étudiés, aboutis (58 mariages) ou non (110 projets), ainsi que les étapes de l'engagement matrimonial (enquêtes, promesses de mariage, fiançailles, procurations) et leurs implications financières (dots, contre-dots, Morgengabe, douaires). L'ouvrage a été récompensé par l’Académie Française avec la médaille d’argent 2006 du Prix François Millepierres (Histoire et Sociologie).
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Au-delà de la Perse et de l'Arménie. L'Orient latin et la découverte de l'Asie intérieure
show More to view fulltext, buy and share links for:Au-delà de la Perse et de l'Arménie. L'Orient latin et la découverte de l'Asie intérieure show Less to hide fulltext, buy and share links for: Au-delà de la Perse et de l'Arménie. L'Orient latin et la découverte de l'Asie intérieureBy: Jean RichardL'apparition des Mongols, surgissant dans les premières décennies du XIIIe siècle des profondeurs de l'Asie, a changé le destin de l'Europe orientale. Elle a en même temps ouvert aux Européens de l'Ouest les routes de l'Asie. Depuis la fin de l'époque romaine, des peuples venus des steppes s'étaient succédés, pénétrant à plusieurs reprises, plus ou moins profondément dans l'espace européen où plusieurs d'entre eux s'étaient implantés. Les Occidentaux ne s'étaient guère préoccupés de s'informer das causes de ces migrations et de leur llieu d'origine. La première campagne mongole en 1222 n'avait pas inquiété l'Occident. Il en fut autrement de la seconde, pendant laquelle les "Tartares" arrivèrent en Hongrie en 1237 et poursuivirent leur avance en direction de l'Ouest; mais cette menace s'estompa vers 1260. Il fallut pour que les choses changent, que le danger se rapproche des terres franques du royaume latin d'Orient. C'est lorsque les Mongols menacent Antioche, en 1243, que l'on commence à s'émouvoir. Et c'est alors qu'apparaissent les ambassades, qui seront en même temps des voyages de découverte. Ce sont ces relations de voyage, les unes développées, les autres très brèves, qui sont présentées dans ce recueil. On y lira les témoignages suivants: l'émergence de l'image du Prêtre Jean chez Otton de Freising, la Relation de David (en deux versions), les renseignements donnés à Mathieu Paris par André de Longjumeau, l'Histoire des Tartares de Simon de Saint-Quentin, des lettres du gouverneur de Perse Eljigideï ou celle de Hülegü à Saint Louis, ou celle du connétable d'Arménie à des cousins francs. Tous ces documents antérieurs aux voyages de Marco Polo nous offrent un aperçu inédit en traduction française de la façon dont les occidentaux ont essayé de s'informer sur la civilisation et le monde mongols dans la deuxième moitié du XIIIe siècle.
Jean Richard, membre de l'Institut, professeur émérite de l'université de Dijon, est un spécialiste reconnu internationalement pour ses recherches sur les récits de voyages au moyen âge.
Texte français.
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Diegesis. Études sur la poétique des motifs narratifs au Moyen Âge (de la 'Vie des Pères' aux lettres modernes)
show More to view fulltext, buy and share links for:Diegesis. Études sur la poétique des motifs narratifs au Moyen Âge (de la 'Vie des Pères' aux lettres modernes) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Diegesis. Études sur la poétique des motifs narratifs au Moyen Âge (de la 'Vie des Pères' aux lettres modernes)By: C. GalderisiLa littérature en langue d'oïl ne possède sans doute pas une oeuvre de synthèse à la fois philosophique, esthétique et poétique telle que la Comédie de Dante. La discontinuité poétique des genres peut, en outre, alimenter le sentiment d'une opposition esthétique entre poésie religieuse et littérature profane. Mais, il est indéniable que l'horizon dans lequel oeuvre le poète médiéval est celui de la Révélation chrétienne. Cette coexistence a ses règles et son esthétique, ses chefs-d'oeuvre aussi. La Vie des Pères est un des exemples les plus achevés de cette nouvelle poétique évangélique. Les contes de la première Vie révèlent le visage d'un poète théologien, "capable de faire jouer le suspens de l'aventure du salut avec autant d'art que d'autres celui de l'aventure chevaleresque". Écrits soixante-dix ans avant la Divine Comédie, ces récits ne sont pas sans rivaliser avec quelques-uns parmi les plus beaux passages du poème italien. Ils montrent aussi comment le poète sait se tourner vers la tradition, celle de la lettre écrite et celle du folklore, pour féconder avec ces récits son discours, et jeter ainsi un pont entre une symbolique intemporelle et l'allégorie chrétienne.
À travers l'étude de quelques-uns de ces stéréotypes narratifs, de leurs variantes thématiques, de leur spécificité linguistique, de leur structure narrative, de leur circulation pré et post-médiévale, ces études essayent de montrer comment leur traitement et leur articulation dépendent des contraintes épistémologiques. Comment, aussi, ils sont, selon les esthétiques, régis par une rhétorique de la transmission orale ou par une poétique de la lettre écrite. Comment, enfin, sous la plume de ce poète,ces motifs narratifs se transforment en un évangile romanesque de la vérité : celle immuable de la parole divine et celle mouvante et émouvante de son anonyme truchement poétique.
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Johannes Buridanus: Summulae: De propositionibus
show More to view fulltext, buy and share links for:Johannes Buridanus: Summulae: De propositionibus show Less to hide fulltext, buy and share links for: Johannes Buridanus: Summulae: De propositionibusJohn Buridan (ca. 1300-1361) was one of the most influential philosophers of his time. During his long career at the Faculty of Arts at the University of Paris, he taught many logic courses, for which he wrote a textbook, entitled Summulae dialecticae. This work consists of nine treatises; the present volume contains the first critical edition of the Preface and the first treatise of the Summulae: De propositionibus. As the bearers of truth and falsity, propositions are the primary concern of logic, the art that serves as a general tool for reaching truth and avoiding falsity in any field of knowledge, whether in contemplative or practical contexts. Most important is Buridan’s commitment to the semantic primacy of mental language and the treatment of written and spoken propositions as conventional signs, which designate the primary bearers truth and falsity, namely mental propositions. In De propositionibus Buridan develops his nominalist conception of the relations between mind, language, and reality, which he goes on to employ in the subsequent treatises of the Summulae.
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