Skip to content
1882
Volume 12, Issue 1
  • ISSN: 1250-7334
  • E-ISSN: 2295-9718

Abstract

Abstract

Cette communication envisage certaines des façons dont les accessoires du vêtement ont pu être utilisés dans l’Antiquité tardive, en tenant compte du fait que les articles de vêtement peuvent être utilisés pour construire les identités plutôt que pour les refléter et que leur signification peut changer selon le contexte (par exemple, le contexte chronologique). L’utilisation du contexte archéologique quand on examine la façon dont les accessoires du vêtement étaient utilisés (en ce cas, dans la sépulure) se révèle être essentiel pour toute enquête sur leur signification et leur emploi dans une société donnée. La fréquence d’un article particulier employé d’une manière spécifique, suggère-t-on ici, montre, premièrement, que celui-ci avait une fonction ou un emploi symbolique particulier et, deuxièmement, révèle l’existence dans une aire donnée d’un décodage culturel permettant d’identifier les personnes originaires d’un même groupe culturel. Ces principes sont illustrés d’abord en examinant le lien étroit entre colliers de corail et boucles d’oreille dans les tombes de la zone du haut-Danube, ensuite en étudiant les types de bracelet dans la zone du haut-Danube en examinant la façon dont les bracelets et les bagues sont portés dans les sépultures de cette région. La prépondérance de l’association boucles d’oreille-colliers de corail dans une même tombe suggère que plusieurs articles du style romain de civilisation sont délibérément utilisés ensemble, dans le but, peut-être, de conférer à la sépulture un statut ou une identité particuliers. On montre comment le matériau dans lequel est fabriqué un bracelet influe sur son positionnement sur le poignet gauche ou droit. Ainsi certains articles tels que des bagues et des bracelets de fer manifestent-ils une préférence nette pour la main ou le poignet gauche. On en conclut que ces combinaisons représentent une culture partagée dans l’emploi des accessoires du vêtement. La position des bracelets dans le groupe de tombes dit “étranger” du cimetière de Lankhills, à Winchester (Angleterre) est alors examinée et comparée aux tendances rencontrées dans la zone du haut-Danube, avec pour résultat de fournir des preuves supplémentaires d’une identité étrangère pour ce groupe de tombes.

Loading

Article metrics loading...

/content/journals/10.1484/J.AT.2.300075
2005-01-01
2025-12-04

Metrics

Loading full text...

Full text loading...

/content/journals/10.1484/J.AT.2.300075
Loading
  • Article Type: Research Article
This is a required field.
Please enter a valid email address.
Approval was a Success
Invalid data
An error occurred.
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error:
Please enter a valid_number test
aHR0cHM6Ly93d3cuYnJlcG9sc29ubGluZS5uZXQv