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1882
Volume 33, Issue 1
  • ISSN: 0778-9750
  • E-ISSN: 2034-645X

Abstract

Abstract

This article considers the independent transmission of a line from Ovid’s throughout the later Middle Ages. This line, voiced by Helen to Paris, affirms that it is a virtue to refrain from pleasurable things, a sentiment which gained considerable traction as it was disengaged from the context of its speaker, poem, and author (despite being initially voiced in an ambiguous epistolary game between Helen and Paris in the ). Firstly, in an imagined thirteenth- century encounter between two clerics and Ovid’s sepulchral voice, the line is judged to be the best line that Ovid ever wrote, prompting the questions: why is it considered to be the best, and what parameters form this judgement? The article discusses the moralizing Christian medieval environment within which Ovid was read, and then traces the circulation of Ovid’s “best” line as it was decontextualised from the rest of the . This decontextualization occurs both in medieval manuscripts of the via paratextual material, as well as in new literary contexts as the line is repurposed. Finally, the article turns to the figure of Helen, whose poetic voice is discarded as the line is adopted into new literary environments. Ultimately, following Ovid’s “best” line demonstrates the malleability of texts and authority throughout the Middle Ages.

Abstract

Cet article se penche sur la transmission indépendante d’un vers des d’Ovide tout au long du bas Moyen Âge. Ce vers, qu’adresse Hélène au prince Pâris, affirme qu’il est vertueux de s’abstenir des plaisirs du monde, une affirmation qui gagna en popularité (même si celle-ci est formulée dans le cadre d’un jeu épistolaire ambiguë entre Hélène et Pâris dans les ) lorsqu’elle fut détachée de son contexte, soit du personnage qui l’énonce, du poème lui-même et de son auteur. D’abord, dans un épisode du XIIIe siècle, mettant en scène deux clercs et la voix d’outre-tombe d’Ovide, le vers en question est considéré comme le meilleur jamais produit par Ovide, ce qui donne lieu à une série de questions: qu’est-ce qui peut être jugé comme étant meilleur que toute autre chose, et quels paramètres doivent être retenus afin d’établir un tel jugement? Cet article analyse l’environnement chrétien, médiéval et moralisant par lequel Ovide était appréhendé, et retrace la circulation de ce « meilleur » vers d’Ovide alors qu’il se retrouve décontextualisé du reste des . Cette décontextualisation se produit à la fois dans le paratexte des manuscrits médiévaux des et dans les nouveaux contextes littéraires au sein desquels le vers se retrouve inséré. Enfin, l’article s’intéresse à la figure d’Hélène, dont la voix poétique est évacuée alors que le vers est intégré à de nouveaux environnements littéraires. Ultimement, suivre ce « meilleur » vers d’Ovide illustre la malléabilité des textes et la mesure de l’autorité au cours du Moyen Âge.

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2023-01-01
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  • Article Type: Research Article
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