Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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Monastic Spaces and their Meanings
show More to view fulltext, buy and share links for:Monastic Spaces and their Meanings show Less to hide fulltext, buy and share links for: Monastic Spaces and their MeaningsMedieval Cistercians distinguished between material and imagined space, while the landscapes in which they lived were perceived as both physical sites and abstract topographies. Ostensibly, Cistercians lived in intensely regulated and confined physical circumstances in accordance with ideals of enclosure articulated in the Regula S. Benedicti. However, Cistercian representations of space also express ideas of transcendence and freedom. This monograph focuses on the abbeys of northern England during the period 1132-1400 (Fountains, Rievaulx, Jervaulx, Meaux, Sawley, Roche, Byland and Kirkstall) to facilitate a microhistory of cultural, textual, personnel and architectural comparisons. Post-twelfth century Cistercian history has been understudied, in comparison with research into the euphoria of the order's foundation, and has tended to focus on 'ideals' versus 'reality', whereas this study considers Cistercian houses in terms of contingency, singularity and specificity. The author engages with the work of theorists such as Michel Foucault, Pierre Bourdieu and Henri Lefebvre, all of whom have explored the cultural production of space and the meanings attributed to certain spaces by abstract reference, performative practice and institutional direction. The study is richly illustrated with 45 images of the landscape and space of these houses and enables the reader to see how one monastic order positioned itself in relation to geography, architecture, institution, community and cosmos, and dealt with the dialectic between regulation and imagination, freedom and enclosure. Patrick Geary (UCLA) commends this study as being 'based on a wide reading of Cistercian texts and blends solid text-critical historical scholarship with more conceptual approaches in a most convincing way'.
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Morgante
show More to view fulltext, buy and share links for:Morgante show Less to hide fulltext, buy and share links for: MorganteBy: Pierre SarrazinPoète et courtisan, Luigi Pulci écrivit le Morgante á Florence dans la deuxième moitie du xv e siècle. Inspirée des chansons de geste, cette épopée héroïcomique de plus de 30 000 vers raconte les aventures de Roland, de son ami le géant Morgante et des paladins de Charlemagne. La légende arthurienne et les contes arabes font entrer dans la geste carolingienne les monstres et les décors exotiques d'un Orient de fantaisie, ainsi que les rencontres belliqueuses ou amoureuses avec les païens. C'est aussi une comédie humaine du temps des Médicis : dans les palais et les ruelles de Florence, on assiste aux réjouissances populaires et aux fêtes nocturnes, aux rixes des portefaix et aux joutes des princes, aux intrigues de cour et aux rivalités entre cites. Ecrit dans une langue qui parcourt tous les registres, du ton le plus soutenu á l' oralité, le Morgante multiplie les changements de ton de l'aristocratique au carnavalesque, détourne nombre de genres littéraires et refuse toute clôture. Faisant entendre a la fois les échos de la Renaissance et la voix des cantanbanchi au coin des places italiennes, c'est une œuvre profondément moderne par sa diversité.
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The Knowing of Woman's Kind in Childing
show More to view fulltext, buy and share links for:The Knowing of Woman's Kind in Childing show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Knowing of Woman's Kind in ChildingThis study comprises a critical edition, using all the five extant manuscripts of the most popular of the Middle English gynaecological texts deriving from the Latin Trotula-text. The Knowing of Women's Kind in Childing is a short fifteenth-century prose treatise which claims to be translated from Latin texts (or Latin and French) that derive ultimately from the Greek. It has a unique importance as it was written by a woman, for a female audience, and on the subject of women. The text considers women's physical constitution, what makes them different from men (primarily the possession of a womb) and, in particular, the three types of problem that the womb causes. That it was written for a female audience is made explicit in the Prologue where the writer explains that he has translated this text because literate women are more likely to read English than any other language and can then pass on the information it contains to illiterate women.The text is a translation, no doubt by a man rather than a woman, but one of his ultimate sources was a text attributed to 'Trotula', in the Middle Ages believed to be the name of a midwife or gynaecologist from Salerno, who wrote extensively on women's ailments, childbirth and beauty care. Recent work shows that such a woman, probably named Trota, did exist and that she did write a gynaecological treatise, the Trotula or 'little Trota', which became closely associated with two other texts not by her. All three however became very popular and were widely disseminated under her name. Large sections of The Knowing of Woman's Kind come, via an Old French translation, from a version of one of these texts, Liber de sinthomatibus mulierum.
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Un texte en contexte: Les Flores Paradisi et le milieu culturel de Villers-en-Brabant dans la première moitié du 13e siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Un texte en contexte: Les Flores Paradisi et le milieu culturel de Villers-en-Brabant dans la première moitié du 13e siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Un texte en contexte: Les Flores Paradisi et le milieu culturel de Villers-en-Brabant dans la première moitié du 13e siècleBy: Th. Falmagne
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"L'Honneur de la Maréchaussée"
show More to view fulltext, buy and share links for:"L'Honneur de la Maréchaussée" show Less to hide fulltext, buy and share links for: "L'Honneur de la Maréchaussée"By: Bertrand Schnerb« Le duc a pour son principal officier pour la guerre le maréchal de Bourgogne. Et se conduit par sa main le fait de la guerre avant tous les autres ». C'est ainsi qu'Olivier de La Marche, vers 1474, définit le rôle d'un personnage- clé de 1 'État bourguignon. Or, malgré l 'importance de la fonction et la masse des sources conservées, la « maréchaussée » de Bourgogne n' avait guère, jusqu' à présent, retenu l 'attention des chercheurs. C 'est donc une lacune historiographique non négligeable qui est désormais comblée. L'etude de l'office de maréchal de Bourgogne à la fin du Moyen Age est d'abord celle d'une institution, de ses origines domestiques lointaines -le mariscalcus du Haut Moyen Age était un valet d'écurie- et de l'évolution qui en fit l'un des grands offices politiques et militaires de la Cour de Bourgogne. Mais cette étude ne peut être seulement d' ordre institutionnel et doit, aussi, être d'ordre social. II est impossible, en effet, d'étudier une fonction sans s'intéresser aux hommes qui l'ont incarnée. Les maréchaux de Bourgogne des XIV e et xv e siècles furent des représentants de cette noblesse d'armes qui constitua l'un des piliers de l'État bourguignon. Parmi eux, des hommes comme Guy de Pontailler, Jean III de Vergy et Thibaud IX de Neufchâtel furent des personnalités marquantes de l'entourage ducal. Leurs origines familiales, leurs alliances lignagères, leur implantation régionale, leur carrière étaient autant de critères guidant le choix du prince au moment de leur nomination ; il est donc indispensable de reconstituer ce faisceau de données si l 'on veut comprendre ce que le duc attendait du titulaire de sa maréchaussée et ce qu, était la nature de cette fonction.
Un travail sur le maréchal de Bourgogne ne se conçoit pas sans un recours à la démarche comparative. Du XII e au XV e siècle, dans nombre de principautés du royaume de France et de son voisinage immédiat, se développa une maréchaussée comparable à celle de Bourgogne. Dans certains cas l'office, devenu héréditaire, se mua en une dignité purement honorifique, mais dans d'autres cas il connut le même destin que le maréchalat bourguignon et devint une fonction politique et militaire de premier plan, revendiquée par la noblesse mais étroitement contrôlée par le pouvoir princier : ainsi en Bretagne, en Lorraine, en Savoie. La comparaison de l'évolution institutionnelle, du contenu de la fonction, du profil individuel des titulaires de l 'office s 'avère riche d 'enseignements. En mettant en lumière un type d'institution jusqu'ici mal connu, la présente étude contribue à mieux cerner la réalite des États princiers de la fin du Moyen Age.
Bertrand Schnerb est Professeur d'Histoire médievale à l'Université de Lille 3. II a publié, entre autres ouvrages, L' Etat bourguignon, 1363-1477 (Perrin, 1999).
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Dolopathos, ou le roi et les sept sages
show More to view fulltext, buy and share links for:Dolopathos, ou le roi et les sept sages show Less to hide fulltext, buy and share links for: Dolopathos, ou le roi et les sept sagesL'histoire du roi et des sept sages occupe dans le panorama de la littérature médiévale une place similaire à celle que l'on peut attribuer aujourd'hui au célèbre recueil des Mille et une nuits. Elle tire son origine d'un recueil de contes largement répandu dans les littératures arabe, grecque, syriaque et perse, le Livre de Sindibad. Selon la mode orientale, elle propose, sous le titre générique de Roman des Sept Sages de Rome, une intrigue romanesque dont le principal intérêt réside dans la présence de récits enchâssés (procédé utilisé plus tard par Boccace dans son Décaméron et par Chaucer dans ses Canterbury Tales). Le récit transmis par Jean, moine de l'abbaye cistercienne de Haute-Seille vers 1200, se déroule sous l'empire, à Rome, à Constantinople ou en Sicile, dans un décor dominé par les merveilles du monde antique. C'est dans ce cadre que se déroulent les aventures du roi Dolopathos, de la reine et du prince héritier, mêlés dans une intrigue où le courage et la vertu finissent, après bien des péripéties, à triompher de la ruse et la séduction. Les auteurs sont Maîtres de conférence à l'Université de Genève, spécialistes de la littérature d'exempla et des contes populaires médiévaux.
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Facing History: A Different Thomas Aquinas
show More to view fulltext, buy and share links for:Facing History: A Different Thomas Aquinas show Less to hide fulltext, buy and share links for: Facing History: A Different Thomas AquinasBy: Leonard E. BoyleCe volume rassemble les articles que le Père Boyle a publiés sur Thomas d'Aquin tout au long de sa carrière. Par le simple fait de replacer la moindre question dans son contexte le plus large, ce médiéviste averti avait l'art de la renouveler profondément. En relisant cet ensemble de travaux à quelques années de distance, on ne peut qu'être frappé de leur pertinence. Souvent livré, et à juste titre, aux philosophes et aux théologiens, Thomas d'Aquin n'a pas toujours été situé par eux dans le contexte historique nécessaire à sa bonne compréhension. C'est précisément ce qu'a fait Leonard Boyle.
Personne, certes, n'eut été mieux qualifié que lui pour dire l'intention qui le guidait; mais à défaut de pouvoir l'entendre lui-même, il n'est peut-être pas impossible de dégager l'originalité des études ici rassemblées. On ne semble pas jusqu'ici s'être particulièrement intéressé à ses travaux du point de vue de la théologie. De ce fait, ils n'ont peut-être pas encore trouvé tout le retentissement qu'il était en droit d'en attendre.
La maestria avec laquelle l'auteur met en oeuvre les différents aspects d'une méthode bien rôdée pour l'étude des textes médiévaux aurait suffi à elle seule à justifier leur reprise en un volume. Non seulement leur qualité les fait émerger très au-dessus de nombreux autres travaux, mais certaines d'entre elles touchent aux questions les plus graves quant au sens de l'oeuvre thomasienne, de la mission et de la spiritualité de l'ordre dominicain, et même quant à la vision d'ensemble du XIIIe siècle religieux tout entier.
Par la générosité de son travail le Père Boyle a sensiblement renouvelé les questions qu'il a touchées. Quiconque voudra bien porter à sa recherche l'attention qu'elle mérite devra reconnaître qu'il nous fait découvrir un saint Thomas "différent".
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Isidore de Séville. Genèse et originalité de la culture hispanique au temps des Wisigoths
show More to view fulltext, buy and share links for:Isidore de Séville. Genèse et originalité de la culture hispanique au temps des Wisigoths show Less to hide fulltext, buy and share links for: Isidore de Séville. Genèse et originalité de la culture hispanique au temps des WisigothsBy: Jacques FontaineEntre les invasions germaniques du Ve siècle, et arabes du VIIIe, la péninsule ibérique a su créer au VIIe siècle une brillante civilisation "hispano-wisigothique". Celle-ci s'est exprimée dans une littérature et un art singuliers, encore antiques et déjà médiévaux, adaptés aux besoins d'une société hispanique nouvelle. Le représentant le plus éminent de cette culture est Isidore, archevêque de Séville (560 ?-636), dont le rayonnement s'est prolongé sur tout l'Occident du haut Moyen Age.
Le présent livre trace d'abord les coordonnées d'espace et de temps des civilisations de l'Espagne méridionale (la "Bétique" des Romains) des origines au VIe siècle. Puis il reconstitue la biographie d'Isidore -qui n'a guère de sources directes-. Il dégage ensuite l'originalité de ses différentes oeuvres, regroupées par thèmes. Il analyse enfin les catégories et les valeurs d'une pensée plus cohérente et plus personnelle qu'on ne l'avait trop longtemps cru. On trouvera ici la synthèse d'un demi-siècle de recherches, dans le premier ouvrage d'ensemble, en langue française, sur Isidore de Séville et son temps.
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L'œuvre de Hugues de Saint-Victor, 2
show More to view fulltext, buy and share links for:L'œuvre de Hugues de Saint-Victor, 2 show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'œuvre de Hugues de Saint-Victor, 2L'oeuvre mariale de Hugues de Saint-Victor comprend, pour l'essentiel, trois courts traités, une homélie et une sentence brève. Ce sont, respectivement, le Super Canticum Mariae, commentaire du Magnificat, le Pro Assumptione Virginis, exégèse de quelques versets du Cantique des Cantiques présents dans la liturgie de la fête de l'Assomption, le De beatae Mariae virginitate, occasion de développements théologiques et spirituels sur le mariage chrétien, l'homélie Egredietur virga sur Is 11, 1 et Ct 3, 6, et enfin les quelques lignes de Maria porta décrivant les rôles respectifs de Marie et du Christ dans l'histoire du salut. Ces textes présentent la Vierge à la fois comme un exemple pour ceux qui cheminent vers le Royaume, et comme celle qui nous conduit au Christ. Malgré leur brièveté relative, ils portent la marque de l'auteur dans les champs variés de la doctrina sacra, car Hugues n'hésite jamais, dans le souci d'instruire et d'édifier ses interlocuteurs, à aller au-delà du commentaire marial proprement dit. On trouvera ici, pour chaque ouvrage, le texte latin, sa traduction française ainsi qu'une introduction rapide et des notes visant à cerner quelques sources.
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Le 'Graecismus' d'Evrard de Béthune à travers ses gloses
show More to view fulltext, buy and share links for:Le 'Graecismus' d'Evrard de Béthune à travers ses gloses show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le 'Graecismus' d'Evrard de Béthune à travers ses glosesBy: Anne GrondeuxÉtudier les rapports entre un texte et ses gloses, c'est plonger au cœur même de la pensée médiévale. Cela est en particulier vrai pour la grammaire : les sommes grammaticales versifiées qui paraissent au début du XIIIe siècle, Doctrinale d'Alexandre de Villedieu et Graecismus d'Évrard de Béthune, incitent à la rédaction de gloses chargées d'éclairer le sens de ces textes, de justifier leur existence et leur statut par rapport aux grammaires antiques, et de les actualiser.
Après un point complet sur ce que l'on peut savoir du Graecismus et de son auteur, on trouvera ici une étude de la tradition des gloses qui l'accompagnent du XIIIe au XVe siècle. Cette étude a été menée à partir d'un corpus de manuscrits provenant d'une aire géographique couvrant l'ensemble de l'Europe. Elle permet de rendre compte de toute une pluralité de contenus et d'usages et de se faire une idée plus précise de ce qu'est une glose.
La principale caractéristique d'une glose est sa fluidité, qui pose à l'historien des problèmes de recension et d'autorité. Ce texte mouvant a-t-il encore une unité ? On a choisi ici d'employer le mot " glose " au pluriel : différentes traditions peuvent être identifiées, une véritable stratification reconstituée. Cette stratification est visible aussi bien dans la forme matérielle (glose interlinéaire, marginale ou intercalaire, paraphrase ou commentaire par questions) que dans le contenu doctrinal. On verra dans cet ouvrage à quel point la forme et le fond sont liés dans le cas de ces gloses médiévales, et que l'histoire des textes voire l'histoire des idées ne saurait en ce domaine faire l'économie de celle des manuscrits.
De même, l'étude des textes et des manuscrits éclaire les pratiques de l'enseignement médiéval. Les glosateurs, anciens étudiants des Facultés des Arts, apparaissent ainsi comme des médiateurs qui diffusent dans les écoles de grammaire les acquisitions les plus récentes de la grammaire spéculative élaborée à l'Université.
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Livre de la colonisation de l'Islande
show More to view fulltext, buy and share links for:Livre de la colonisation de l'Islande show Less to hide fulltext, buy and share links for: Livre de la colonisation de l'IslandeLe Landnamabok (livre de la colonisation d'Islande) est un ouvrage unique, rédigé aux 12e-13e siècles, qui consigne les traditions poétiques, mythologiques et héroïques de la 'Germania' que sans lui nous ne connaîtrions pas. Le livre illustre de manière éclatante la culture (poésie scaldique et la langue norroise) et l'histoire (phases de colonisation, voyages, rapports culturels et économiques) de cette population composite formée de Norvégiens, de Suédois et de Danois métissée de sang celtique, qui, aux 9e et 10e siècles, parcourut le monde connu (dont elle a sans doute reculé les limites) et qui fut en contact avec les Francs, Slaves, Celtes, Latins et Grecs. L'ouvrage comporte trois parties. La première situe l'oeuvre et justifie la présente édition. La seconde donne le texte intégral dans la meilleure version existante, dite Sturlubok, ou livre de Sturla Thordarson. La troisième tentera de dégager les enseignements de cet ouvrage indispensable à quiconque cherche à connaître la culture et la civilisation du Nord ancien. La véritable nouveauté de ce livre est que l'on trouve l'intégralité de la version la plus complète du Landnamabok, avec parfois des ajouts provenant d'autres versions lorsqu'ils complètent ou corrigent la leçon princeps.
L'auteur, Régis Boyer, est professeur émérite de l'université de Paris IV-Sorbonne. Il est spécialiste de l'histoire et de la littérature scandinave anciennes. Il est l'auteur de L'Epopée (Brepols, 1988), de La Poésie scaldique (Brepols 1992), de L'edda poétique (Fayard, 1992).
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The Invention of Middle English
show More to view fulltext, buy and share links for:The Invention of Middle English show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Invention of Middle EnglishBy: David MatthewsIn accounts of the emergence of medieval studies in the post-medieval period, the growth of the discipline of Middle English has so far not been fully charted. This study provides the principal source materials for the study of the formation of Middle English, most of which are rare and difficult to obtain. It enables the detailed study of the key documents in the growth of Middle English - gathered together for the first time. It will also enable the setting of courses in this field. Each extract is preceded by a full histroical and critical introduction and bibliography; any passages in late Latin and German are translated.
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Le rire du prédicateur
show More to view fulltext, buy and share links for:Le rire du prédicateur show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le rire du prédicateurL’évêque Guiard de Laon échappant par ruse à ses ennemis en se déguisant en marmiton, un abbé voulant faire prendre à l’un de ses novices des femmes pour des oies, l’ombre de Philippe Auguste faisant peur aux Anglais, les sept péchés capitaux commis dans les tournois, Guillaume d’Auvergne consolant saint Louis de la naissance d’une fille, taverniers trompant leurs clients, un mari allaité par sa femme, un singe dénonçant la coquetterie d’une bourgeoise, un savant fou d’amour, autant de récits - parmi d’autres - qui suscitaient étonnement, rire, sourire de l’homme médiéval.
Au XIIIe siècle, l’Église, pour mieux être comprise du peuple, doit parler son langage, en proposant des anecdotes empruntées à la vie quotidienne des puissants comme les humbles. Et pour tenir en haleine un auditoire souvent dissipé et instable, voire contestataire, le prédicateur cherche à provoquer le rire ou le sourire.
Le rire médiéval n’est point cantonné aux fabliaux, aux farces, ou au Roman de Renart. Voici plus de 150 récits du XIIIe siècle qui montrent comment les prédicateurs maniaient comique et humour.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
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Petit manuel pour le dévot moderne. Tractatulus devotus
show More to view fulltext, buy and share links for:Petit manuel pour le dévot moderne. Tractatulus devotus show Less to hide fulltext, buy and share links for: Petit manuel pour le dévot moderne. Tractatulus devotusLe mouvement spirituel du XIVe siècle connu sous le nom de Devotio moderna, a reçu outre l'impulsion de Gérard Grote († 1384) son organisation et son soutien de Florent Radewijns, qui à côté de Gérard Zerbolt et à une place que son zèle de disciple privilégié ne déclarerait pas mineure, doit être considéré comme un cofondateur. Rédacteur d'un rapiarium, anthologie spirituelle à usage personnel ou communautaire des Frères de la Vie commune, Florent a mis en œuvre le matériau ainsi rassemblé, dans un ouvrage où paraît le génie didactique de la Devotio moderna, aiguisé par ses premières tâches pédagogiques: le Tractatulus devotus est un véritable Petit manuel pour le dévot moderne, d'une tonalité plus souriante que les écrits plus élaborés de son secrétaire, Gérard Zerbolt.
La découverte du rapiarium comme source première du Petit manuel a permis d'en restituer le texte dans les meilleures conditions, malgré la disparition en mai 1940 de l'unique manuscrit d'une œuvre à circulation interne, représentant une forme de «littérature domestique».
Avec le précédent volume sur Gérard Grote, paru dans la même collection, c'est la seconde personnalité de la Devotio moderna qui est maintenant mise en lumière. L'Introduction de Thom Mertens reconstitue ce milieu où s'unissent activité de prière, activité pédagogique et activité littéraire, où la lecture est source de l'écriture.
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Teachers and Code-Breakers: The Latin Genesis Tradition, 430-800
show More to view fulltext, buy and share links for:Teachers and Code-Breakers: The Latin Genesis Tradition, 430-800 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Teachers and Code-Breakers: The Latin Genesis Tradition, 430-800That Genesis was a key text in the formation of the medieval intellectual world is well recognised. But what were the motives and methods of those who used it? This book looks at the writers and how they wrote about Genesis to reconstruct the intellectual history of the period. It explores how their use of Genesis discloses common attitudes to revelation, authority, and one another.In turn the book examines, how awareness of their self-understanding, can help in understanding their exegesis. Since they built on authorities and one another, and wished 'to remain true' to their authorities, how did exegesis change and develop? This study reveals a group who saw themselves as a single body dispersed over time, charged with a common task as 'Christian Schoolmasters', and who wished to retain all the had received, make it suitable for teaching their students, and ensure its continuance. The book explores the intellectual bonds between those we usually study (e.g. Augustine) and umpteen others whose often anonymous exegeses we tend to ignore - yet it was the cumulative impact of both that created medieval theology. born in 1958 in Ireland, Thomas O'Loughlin is a lecturer in theology in the Department of Theology and Religious Studies in the University of Wales Lampeter. His research in recent years has focused on the theology of the early medieval period, especially as seen in their biblical exegesis.
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Digénis Akritas, le héros des frontières
show More to view fulltext, buy and share links for:Digénis Akritas, le héros des frontières show Less to hide fulltext, buy and share links for: Digénis Akritas, le héros des frontièresBy: Corinne JouannoHéros des confins, Digenis Akritas, le Métis des frontières, l'invincible héros à la force surhumaine, a durablement fait rêver les Byzantins et continue jusqu'à nos jours à émouvoir dans la mémoire des Grecs le sens de leur identité. Sa légende, imprégnée de souvenirs historiques du Xe siècle environ, émerge sous forme littéraire au tournant des XIe et XIIe siècle, à peu près comme celle de Roland. Ballades et chansons populaires, textes savants tissent autour de son souvenir un ensemble d'épisodes où chaque époque a mis un peu de son idéal et de ses nostalgies. Entre l'épopée et le roman, entre l'énergie un peu leste de certains épisodes et la courtoisie dont certains rédacteurs ont voulu l'embellir, le gardien des frontières aux limites orientales du monde chrétien est doté d'une biographie où domine surtout son amour romanesque pour son épouse, qu'il enlève à ses parents, puis défend contre tous ravisseurs, dans la solitude où il a choisi de vivre avec elle. Invaincu de main d'homme, il meurt de maladie en la tenant dans ses bras, dans son palais des bords de l'Euphrate, fleuve sorti du Paradis. La présente traduction, la première en français, permet de comparer aux épopées occidentales contemporaines la plus célèbre des oeuvres littéraires byzantines, de comprendre à quelles sources et modèles les rédacteurs ont eu recours, et de percevoir les élans et les contradictions d'une société byzantine éprise d'ordre et de décorum, lorsqu'elle dressait, face aux lions, brigands et dragons de ses hantises, la figure solitaire de l'Akrite, le héros qui se battait tout seul.
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Geste de Dieu par les Francs
show More to view fulltext, buy and share links for:Geste de Dieu par les Francs show Less to hide fulltext, buy and share links for: Geste de Dieu par les FrancsLa première croisade jeta sur les routes de l'Orient, à la suite du concile de Clermont, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants de toutes conditions. Elle aboutit à la prise de Jérusalem le 15 juillet 1099, et à la création d'Etats latins en Terre sainte. Cette prodigieuse aventure suscita de nombreuses chroniques. Celle de l'abbé Guibert de Nogent, écrite vers 1108-1109, tranche par la personnalité de son auteur. Ce n'est pas un témoignage, mais le point de vue d'un partisan passionné de la croisade, qui chercha à faire oeuvre d'historien en prenant ses distances pour mieux comprendre les événements, tout en comparant ses sources afin d'en dégager la vérité, et en recueillant les souvenirs de participants. A ses yeux, l'inspirateur et le chef de l'expédition fut Dieu lui-même, dirigeant jusqu'au bout les serviteurs qu'il s'était choisis. D'où le titre, difficilement traduisible: Les hauts faits de Dieu par l'intermédiaire des Francs. Sa prose mêlée de vers, imprégnée de réminiscences bibliques, prend souvent le ton de l'épopée. Il trace des portraits parfois élogieux, souvent cruels, des principaux acteurs. Doué d'un grand talent de conteur, il s'identifie aux croisés dans leurs moments de joie et d'angoisse, dans les famines comme dans les triomphes. Proclamant la gloire de ses compatriotes avec la partialité d'un historien de son temps, il apparaît dans ce texte comme l'un des meilleurs narrateurs du Moyen Age latin.
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