Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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Vincent de Beauvais et le Grand Miroir du monde
show More to view fulltext, buy and share links for:Vincent de Beauvais et le Grand Miroir du monde show Less to hide fulltext, buy and share links for: Vincent de Beauvais et le Grand Miroir du mondeAuthors: Monique Paulmier-Foucart and Marie-Christine DuchenneLe Grand Miroir du monde, Speculum maius, est la «Grande Encyclopedie» du Moyen Age. Ce livre présente les étapes de son élaboration comme outil du studium, par Frère Vincent de Beauvais, lecteur dominicain au service de son Ordre, et par ailleurs familier du roi Louis IX. Il caractérise la documentation mise en œuvre et son évolution. Conçu d'abord en deux parties, clans un esprit proche de la pensée victorine, ( vers 1244), l'ouvrage fut ensuite remis en avancées de la nouvelle science, tributaire d'Aristote et d'al-Farabi (vers 1260). L'influence naturaliste d'Albert le Grand faisant suite á celle, exégétique, de Hugues de Saint-Cher, le Speculum maius devient ainsi une œuvre en trois parties, Speculum naturale, consacre á l'histoire naturelle selon l'ordre des six jours de la création; Speculum doctrinale, inachevé, exposant toutes les branches du savoir (trivium propédeutique, sciences pratiques, sciences mécaniques, sciences théoriques); Speculum historiale, deroulant les facta et gesta de l'humanité (histoire proprement dite, histoire littéraire et hagiographie) jusqu'au Jugement dernier, selon la vision augustinienne de l'histoire.
Des documents traduits, dont !'important prologue, Libellus apologeticus, illustrent la méthode de composition et le contenu de l'œuvre, la mettent en relation avec d'autres ecrits paralleles du XIIIe siècle et témoignent de son succès au cours des siécles.
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Writing the Wilton Women
show More to view fulltext, buy and share links for:Writing the Wilton Women show Less to hide fulltext, buy and share links for: Writing the Wilton WomenAuthors: W. R. Barnes, Rebecca Hayward, Kathleen Loncar and Michael WrightThis collection of essays and translations brings together two closely related works by an important but little studied late eleventh-century author, Goscelin of Saint-Bertin. His Liber confortatorius (the earliest work of spiritual instruction for a female recluse known to have been written in England) is addressed to Eve. Goscelin, who may have been a chaplain at Wilton, had been Eve’s spiritual mentor since her childhood. Eve, however, left Wilton in her early twenties to become a recluse in Angers without even informing him of her plans, and in the Liber confortatorius, written in the form of an extended letter (c. 1082), Goscelin attempts to reassert and reconfigure their former close relationship.
Goscelin's account of the life and translation of St Edith, who was a member of the Wilton community until her death (in c. 986) at the age of twenty-three, was commissioned by the Wilton nuns and based on their oral report. Completed in c. 1080, the Legend gives a portrait of Edith and her mother Abbess Wulfthryth, and an account of the community’s posthumous relationship with its saint up until the time that Goscelin began work on it. It is (with the exception of Goscelin’s Life of Wulfhild of Barking) our only near contemporary narrative account of a late Anglo-Saxon women’s community.
The essays in this collection present a closely integrated account of some of the most central and striking aspects of the two texts. The essays and accompanying translations are the result of a collaborative research project undertaken at the University of Auckland.
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Adémar de Chabannes, Chronique
show More to view fulltext, buy and share links for:Adémar de Chabannes, Chronique show Less to hide fulltext, buy and share links for: Adémar de Chabannes, ChroniqueAuthors: Georges Pon and Yves ChauvinAdémar de Chabannes, un des historiens les plus connus du XIe siècle, a laissé à Saint-Martial de Limoges, avant de partir pour Jérusalem où il est mort en 1034, un remarquable dossier de textes divers. Ils permettent de reconstituer sa formation, sa carrière monastique à Saint-Cybard d'Angoulême, et ses ncroyables efforts pour promouvoir saint Martial au rang des apôtres qui l'ont conduit à produire une extraordinaire collection de faux. La Chronique, composée entre 1025 et 1028, n'est-elle qu'une œuvre de faussaire? Ses deux premiers livres y rassemblent des ouvrages historiques antérieurs, des origines troyennes des Francs à Charlemagne, "compilation" sans doute mais dont le grand mérite est de nous faire pénétrer dans le scriptorium d'un historien de l'an Mil et de nous permettre d'appréhender l'état des connaissances historiques à cette époque. La partie "originale" de la Chronique (Livre III, 16-70) s'appuie sur des annales locales, sur la mémoire cléricale et monastique et surtout sur l'inlassable curiosité d'un moine à l'écoute des bruits qui lui viennent non seulement de son pays - le Limousin, l'Angoumois, le duché d'Aquitaine - au temps de Guillaume le Grand, des conciles de paix et des guerres châtelaines, mais encore de toute la Chrétienté et des terres d'Islam. Aux yeux d'un historien critique, Adémar commet bien trop d'erreurs et d'inventions. Il n'en reste pas moins qu'il a su parfaitement nous transmettre les violences, les craintes et les espoirs de son temps.
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Aristotle's Peri hermeneias in the Latin Middle Ages. Essays on the Commentary Tradition
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De la destruction à la restauration
show More to view fulltext, buy and share links for:De la destruction à la restauration show Less to hide fulltext, buy and share links for: De la destruction à la restaurationBy: Thomas DeswarteEntre les VIII e et XI e siècles, l’idéologie du royaume d’Oviedo-León n’est dominée ni par la notion de guerre sainte, ni par le concept de Reconquête, mais par celui de restauration. Cette notion participe d’une vision du monde, qui ambitionne de renouer avec le passé romano-gothique, détruit aux yeux des contemporains lors de l’invasion musulmane de la péninsule. Cette volonté de restauration se manifeste par un constant effort de rétablissement de la souveraineté monarchique, des notions politiques antérieures à 711 et de recouvrement des territoires perdus; elle implique donc une lutte contre tous les ennemis du royaume, les Musulmans comme les rebelles, destructeurs de la patria. L’esprit de restauration est intimement associé à une régénération spirituelle du royaume, marqué par un fort idéal ascétique et placé sous le patronage de saint Jacques. Ce programme dit ‘néogothique’ culmine à la fin du onzième siècle, sous Alphonse VI, avec la restauration en lieu et place du royaume de León, de l’Hispania, conçue comme un nouvel empire, dernier bastion de la civilisation romaine et chrétienne face aux barbares.
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Devenir fou pour être sage
show More to view fulltext, buy and share links for:Devenir fou pour être sage show Less to hide fulltext, buy and share links for: Devenir fou pour être sageBy: Thierry LesieurLe nom de "réforme grégorienne" évoque immanquablement pour les historiens et tous ceux qui s'intéressent à l'histoire du xi e et de la première moitié du xii e siècle une période de confrontation entre pouvoir papal et pouvoir impérial marquée par ce que l'on a coutume d'appeler la "querelle des investitures", c'est-à-dire le débat autour du droit de l'autorité séculière à conférer aux évêques et aux abbés les marques de leur fonction. Mais ce face à face entre les deux pouvoirs ne s'est pas joué seulement sur le terrain des institutions.
Cherchant en effet à opposer un modèle chrétien du savoir à celui des écoles séculières, les réformateurs choisirent de privilégier une théologie du sacrement qui les conduisit à proposer un modèle original de logique et de rationalité.
C'est à l'exploration de ce modèle logique et de ses répercussions dans le domaine littéraire et artistique à partir des écrits de quelques grands penseurs ou acteurs de la réforme que le présent ouvrage convie le lecteur.
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Guillaume de Saint-Thierry, premier auteur mystique des anciens Pays-Bas
show More to view fulltext, buy and share links for:Guillaume de Saint-Thierry, premier auteur mystique des anciens Pays-Bas show Less to hide fulltext, buy and share links for: Guillaume de Saint-Thierry, premier auteur mystique des anciens Pays-BasBy: Paul VerdeyenLa mystique occidentale naît dans l'infirmerie de l'abbaye de Clairvaux. Guillaume de Saint-Thierry et Bernard de Clairvaux y échangent leurs vues, pour la première fois dans l'église occidentale, sur le lien d'amour unissant le Créateur et sa créature. Cette intelligence inspirée de la langue et des images du Cantique des cantiques continuera à nourrir leurs écrits et aura une influence majeure sur d'autres grands auteurs mystiques tels que Ruusbroec, Hadewijch ou Jean de la Croix.
Paul Verdeyen analyse finement la pensée et la vie de Guillaume de Saint-Thierry: son combat contre Abélard et la scolastique, ses commentaires sur le Cantique des cantiques, son choix radical comme moine bénédictin en faveur du sévère ordre de Cîteaux, sa critique de l'affaiblissement de la vie religieuse dans les couvents et abbayes ...
Ce livre est très clair, et il est surtout original. Pour la première fois, cet auteur mystique oublié et pourtant si important a été remis à l'honneur. De nombreux extraits de son oeuvre traduits en français rendent désormais sa pensée accessible à tous.
Paul Verdeyen est professeur émérite de l'université d'Anvers. Il a réalisé l'édition critique de la version latine du Mirouer des simples âmes de la mystique Marguerite Porete et a consacré plusieurs ouvrages à l'histoire de la spiritualité au moyen âge.
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Hagiographie Médiévale. Vies de saints d'Angleterre et d'ailleurs
show More to view fulltext, buy and share links for:Hagiographie Médiévale. Vies de saints d'Angleterre et d'ailleurs show Less to hide fulltext, buy and share links for: Hagiographie Médiévale. Vies de saints d'Angleterre et d'ailleursLe Moyen Age, on le sait, est "créateur de saints" et, dans une société pour laquelle le visible n’était que le reflet de l’invisible, le saint est le reflet de Dieu sur terre. Le culte des saints constitue l’un des aspects essentiels de la spiritualité.
Les Vies de saints rassemblées dans cet ouvrage relatent les faits et gestes de saints ayant joué un rôle dans la christianisation de l’Irlande (saint Patrick) et de l’Angleterre (Grégoire le Grand, Augustin de Canterbury) ou y ayant vécu entre le Ve et le XIIe siècle. Elles ont été écrites en vieil anglais ou en moyen anglais par des religieux des Xe, XIe ou XIIIe siècles.
A l’exception des vies de saints Guthlac et de saint Chad, les Vitae rédigées en vieil anglais sont l’œuvre d’Aelfric, sermonnaire et hagiographe, disciple d’Aethelwold - ce dernier étant l’une des grandes figures dominant la réforme monastique anglaise du Xe siècle. L’objectif d’Aelfric était de développer la foi de ses contemporains et de rendre accessibles les textes sacrés ou édifiants au plus grand nombre en les leur présentant en langue vernaculaire. A cette fin, il rédige les Sermones Catholici et les Lives of Saint d’où sont extraites les Vitae présentées ici (Etheldrede, Swithun, Oswald, Edmond, Grégoire, Cuthberht).
Contemporain de la "Légende dorée", le "South English Legendary" est certainement l’un des plus riches légendiers en anglais. Parmi les nombreux saints dont il nous relate la vie, ont été retenus certains saints anglais (Augustin de Canterbury, Dunstan, Thomas Becket, Edouard l'Ancien) et celtes (Patrick, Brendan), d’une part parce qu’ils couvrent toute la période du Haut Moyen Age jusqu’au XIIe siècle, d’autre part parce que ces Vitae témoignent d’une grande diversité tant par leur longueur que par leur contenu qui souvent va au-delà du simple récit hagiographique stéréotypé, lorsque, par exemple, l’histoire prend le pas sur la "légende".
S’éloignant du moule traditionnel des Vitae ainsi que du contexte purement anglais, le récit des Sept Dormants vient clore cet ouvrage sur une touche de merveilleux chrétien.
Outre leur intérêt hagiographique et leur valeur d’exempla, ces Vies de Saints constituent des sources d’information non négligeables sur l’Angleterre du Moyen Age, sur les évènements qui ont marqué cette période et la perception du monde et de l’au-delà qui prévalait à l’époque.
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L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de Garlande
show More to view fulltext, buy and share links for:L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de Garlande show Less to hide fulltext, buy and share links for: L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de GarlandeBy: Jean de GarlandeJean de Garlande, poète et grammairien du XIII e siècle surtout connu pour ses ouvrages lexicographiques, est aussi l’auteur d’une trilogie grammaticale que vient clore l’Ars lectoria Ecclesie (1234). Ce traité versifié est conçu sur le modèle, notamment, du Doctrinale d’Alexandre de Villedieu et du Graecismus d’Evrard de Béthune un peu antérieurs. Sans atteindre la popularité de ces deux manuels, que pourtant Jean avait pour dessein de corriger, voire de supplanter, l’Ars lectoria semble jouir au XIII e siècle d’une certaine audience. En témoignent les mentions d’auteurs postérieurs faisant référence à ce traité et surtout l’abondance des gloses au sein des manuscrits conservés, indice d’un usage scolaire courant. Le texte versifié ne peut survivre en effet sans un appareil métatextuel qui l’explique et le complète. Jean de Garlande, lui-même glosateur du Doctrinale et du Graecismus, était le mieux placé pour concevoir, en marge de son propre traité, ce matériau complémentaire. Démonstration faite de l’authenticité des gloses de l’Ars lectoria Ecclesie, l’édition a tenu compte de la nécessité de présenter les annotations marginales et interlinéaires bien souvent nécessaires à sa compréhension, et telles qu’elles figuraient dans le manuscrit retenu pour base au sein d’un corpus de neuf témoins manuscrits conservés à Bruges, Cambridge, Londres, Oxford, Lincoln, et Erfurt.
Si elle adopte une forme assez caractéristique des grammaires scolaires du début du siècle, l’Ars lectoria Ecclesie résiste pourtant à toute classification par trop systématique. La diversité de ses sources, le chapitre final qu’elle consacre aux constructions déviantes, mais également la relative nouveauté des conceptions prosodiques qui y sont mises en œuvre révèlent le polymorphisme garlandien, et à tout le moins la variété des centres d’intérêt de l’auteur.
Le présent ouvrage constitue une première étape dans l’étude approfondie des théories grammaticales et sémantiques de Jean de Garlande.
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L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de Troie
show More to view fulltext, buy and share links for:L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de Troie show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de TroieBy: Francine MoraL'Iliade, une épopée latine écrite entre 1183 et 1190 par un clerc anglais du nom de Joseph d'Exeter, neveu de l'archevêque Baudouin de Cantorbéry auquel il dédie son œuvre, mérite de retenir l'attention à plus d'un titre. Elle offre d'abord un témoignage très éclairant sur la réception qui est faite de l'Antiquité par un clerc latinisant très cultivé, en cette deuxième moitié du XIIe siècle qui a vu apparaître les premières "mises en roman", c'est-à-dire les premières adaptations en français d'œuvres latines. Il n'est pas impossible que l'Iliade ait été conçue comme une réponse au Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure, rédigé vers 1165, qui s'efforçait de mettre l'histoire et la culture antiques à la portée d'un public chevaleresque. Les deux œuvres partent en effet du même texte, l'Histoire de la destruction de Troie de Darès le Phrygien (De excidio Troiae historia), un texte apocryphe du VIe siècle qui jouissait d'une grande autorité parce qu'il était censé avoir été écrit par un ancien combattant de la guerre de Troie. Et l'épopée de Joseph s'oppose au roman de Benoît sur bien des points : au didactisme simplificateur de Benoît, Joseph oppose une remarquable connaissance de l'histoire et de la mythologie antiques qui s'exprime sous une forme codée, par le biais de périphrases et d'allusions; à l'optimisme de Benoît, qui cherche des modèles dans les héros antiques, il oppose le pessimisme d'un monde désenchanté dominé par la mort, les vices des humains et les jeux de la Fortune. Il parvient ainsi - et c'est là le deuxième intérêt de l'Iliade - à produire une œuvre d'un esthétisme raffiné, stylistiquement dominée par l'influence des poètes Stace et Claudien, une œuvre dont certains passages (par exemple, le récit de la chute de Troie) sont d'une grande intensité et témoignent d'une très belle réussite poétique.
Edition bilingue latin-français.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)By: Olga WeijersLe cinquième fascicule du répertoire des maîtres des arts parisiens, de leurs oeuvres et de leurs lectures comprend tous ceux dont le nom commence par la lettre J. Les principes du répertoire ont été expliqués dans les fascicules précédents. Un réseau international de spécialistes, dont les conseils et les critiques sont indispensables, continue de soutenir les travaux.
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Les chapiteaux romans de Bourgogne. Thèmes et programmes
show More to view fulltext, buy and share links for:Les chapiteaux romans de Bourgogne. Thèmes et programmes show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les chapiteaux romans de Bourgogne. Thèmes et programmesDurant les XIe-XIIe siècles, les chapiteaux des églises de Bourgogne ont fait l’objet d’un extraordinaire développement de la figuration. Ce sont au total plus de cinq cents corbeilles qui ont accueilli tantôt de simples figures – animales, humaines ou hybrides –, tantôt des scènes tirées de la Bible ou des Vies de saints. Les questions qui se posent au sujet de ces images concernent avant tout leur signification – en ont-elles reçu et avec quelle précision, sont-elles polysémiques ou au contraire univoques – et la cohérence de leur distribution. Pour la première fois, ce livre aborde systématiquement ces questions fondamentales et met en œuvre à cet effet une méthode originale. Il est composé principalement d’un examen approfondi de la plupart des thèmes, fondé sur la confrontation des images à la fois avec les textes, la tradition iconographique et la syntaxe, autrement dit leur environnement architectural et iconographique. L’originalité de la démarche réside en effet dans la prise en compte de l’intégration des chapiteaux au sein de l’église et des rapports qu’ils ont pu entretenir avec les chapiteaux voisins. Un réseau de relations signifiantes apparaît ainsi progressivement et laisse deviner quantité d’interventions d’une pensée directrice dans le choix des thèmes et de leur distribution, et, régulièrement, l’existence de véritables programmes iconographiques. Ces différents programmes – une trentaine environ – sont examinés à la fin du livre, dans une série de petites monographies destinées à faciliter l’approche séparée des chapiteaux appartenant à un même édifice. Dans cette même perspective, l’ouvrage est accompagné d’un catalogue des chapiteaux figurés et de plans d’églises, ainsi que de cent cinquante et une reproductions.
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Les voeux du Faisan, noblesse en fête, esprit de croisade
show More to view fulltext, buy and share links for:Les voeux du Faisan, noblesse en fête, esprit de croisade show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les voeux du Faisan, noblesse en fête, esprit de croisadeLe manuscrit, issu de la bibliothèque ducale, fait allusion à des événements qui se sont produits entre 1454 (date du récit du Banquet de Faisan de Lille et du "registre" des voeux prononcés par le duc et les nobles) et 1463/64 (date de la Bulle de croisade de Pie II et de l'Epître à la Maison de Bourgogne). Il a dû être composé à ce moment-là, dans un contexte difficile, pour rassembler des arguments en faveur d'une croisade à laquelle Philippe le Bon était sur le point de renoncer. Les voeux, en partie inédits, expriment un sentiment d'appartenance au monde bourguignon, une adhésion aux idéaux de l'Eglise, mais aussi une analyse réaliste de la situation. Un index des "vouhans" éclaire la diversité de leurs personnalités et fait vivre un milieu. Loin d'être considérés comme des "serments après boire", ces voeux apparaissent, à la lumière des textes ecclésiastiques, du poème sur la mort qui clôt le manuscrit, comme sincères et réfléchis, mais angoissants.
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Oeuvres érotiques
show More to view fulltext, buy and share links for:Oeuvres érotiques show Less to hide fulltext, buy and share links for: Oeuvres érotiquesBy: Frédéric DuvalIl valait la peine, au moment où l'on redécouvre la richesse littéraire d'Eneas Silvius Piccolomini (Pie II), de publier un choix significatif de sa production érotique. Présentés chronologiquement, les textes contenus dans ce volume mettent en lumière l'évolution de sa conception de l'amour au cours de sa vie laïque. À la suite de la Cinthia, dont les plus anciens poèmes datent des années d'étude d'Eneas à Sienne, figurent quatre lettres: la première fournit un modèle de lettre d'amour (1443); la deuxième renferme l'Historia de duobus amantibus (1444); la troisième précédait une copie de la nouvelle destinée au chancelier impérial Gaspard Schlick (1444); la dernière enfin, datée de 1446, diffusée sous le titre de De remedio amoris, témoigne de la conversion spirituelle et morale d'Eneas, quelques mois avant son ordination comme sous-diacre. Le texte latin de l'Historia, qui repose sur une nouvelle transcription du manuscrit Prague, Státni Knihovna, XXIII F 112, est présenté en regard de la traduction qu'en donna Octovien de Saint-Gelais vers 1488. Œuvre de jeunesse d'un des plus grands poètes français de la fin du XVe siècle, cette savante traduction est le miroir vernaculaire et courtois du texte de l'humaniste italien.
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Philippe le Beau. Le dernier duc de Bourgogne
show More to view fulltext, buy and share links for:Philippe le Beau. Le dernier duc de Bourgogne show Less to hide fulltext, buy and share links for: Philippe le Beau. Le dernier duc de BourgognePhilippe de Habsbourg-Bourgogne, dit le Beau, archiduc d'Autriche, prince "naturel" dans les Pays-Bas, éphémère roi de Castille, fait trop souvent d' " oublié de l'Histoire ". Mort jeune encore, en pleine ascension politique, " victime " de la notoriété de ses parents, Maximilien et Marie, et davantage encore de son fils aîné Charles Quint, éclipsé dans la mémoire par son épouse Jeanne, dite la Folle, il trouve mal sa place dans l'historiographie, aux confins du moyen âge et de la Renaissance, de la féodalité des grands princes et du temps d'expansion de l' " Etat moderne " en occident. Né à Bruges en 1478, mort à Burgos en 1506, il est pourtant un maillon essentiel. Sa biographie morale et politique entraîne le lecteur à la découverte du pouvoir et de ses instruments, de la diplomatie et de ses intrigues, de Malines à Madrid, de Windsor à Innsbruck. Européen par la force des choses, Philippe le Beau, très entouré de " ministres " aux vues ambitieuses et divergentes, n'est pas encore le dépositaire d'une aspiration à la monarchie universelle vers laquelle tendra son successeur. Il demeure avant tout un duc de Bourgogne, l'héritier et le continuateur d'une lignée. Les choix politiques qu'il assume à ce titre, face à son père l'empereur élu du Saint Empire, à ses beaux-parents les Rois catholiques, au roi de France, ont pu faire de lui un " enfant terrible " de la politique internationale.
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Picatrix
show More to view fulltext, buy and share links for:Picatrix show Less to hide fulltext, buy and share links for: PicatrixAuthors: Béatrice Bakhouche, Frédéric Fauquier and Brigitte Pérez-JeanTémoignage des contacts de culture dans l'Espagne d' Alphonse le Savant, le Picatrix se présente comme une traduction d'un originai arabe (le Ghâyat AlHakîm), auquelle ou les t raducteurs ont beaucoup retranché ou ajouté.
L'ouvrage expose les connaissances de toute nature indispensables à qui veut agir sur le m onde et l es hommes : fabrication des talismans, exploitation de tous les règnes - minéral, animai et végétal - , prières aux planètes, données astrologiques, physiques et philosophiques. La pratique magique s'inscrit ainsi dans un cadre philosophico-religieux très particulier où l'hermétisme et le néoplatonisme sont associés à l'orthodoxie religieuse. Le Picatrix illustre parfaitement l'idée selon laquelle la magie n'est pas seulement un reflet de la science, mais se présente aussi comme un système complet, une méthode de pensée, de croyance et de savoir. Il a exercé une profonde et durable influence au Moyen Age et à la Renaissance.
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Raising Arms
show More to view fulltext, buy and share links for:Raising Arms show Less to hide fulltext, buy and share links for: Raising ArmsBy: Amnon LinderThis is the first full-scale study of the liturgical reaction of Christian Europe to the demise of the Crusader kingdom of Jerusalem. It surveys and analyzes the five main types of liturgy that were evolved during the last three medieval centuries in the struggle to liberate Jerusalem by means of new Holy Land crusades: the Clamor, the three principal Mass prayers, the dedicated war Mass, the English Trental of St Gregory, and the Bidding Prayers. The relevant texts - hitherto unedited, for the most part - have been identified in numerous manuscripts and are given here in critical editions, extensively annotated and commented. They constitute a new corpus of knowledge that bears on the cultural evolution of late medieval Europe in general and on specific fields of study in particular, mainly the Holy Land crusade and the crusading movement, the war liturgy, the Papacy, and several devotional practices that were introduced in this context. Their scope and novelty are such as to cast new light on several aspects of late medieval culture and to open new avenues of research.
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Send me God
show More to view fulltext, buy and share links for:Send me God show Less to hide fulltext, buy and share links for: Send me GodBy: Martinus CawleyIn the early thirteenth century the diocese of Liège witnessed an extraordinary religious revival, known to us largely through the abundant corpus of saints' lives from that region. Cistercian monks, nuns, beguines, and recluses formed close-knit networks of spiritual friendship that easily crossed the boundaries of gender, religious status, and even language. Holy women such as Mary of Oignies and Christina the Astonishing were held up by their biographers as models of orthodoxy and miraculous powers. Less familiar but no less fascinating are the male saints of the region. In this volume Martinus Cawley, ocso, has translated a trilogy of Cistercian lives composed by the same hagiographer, Goswin, who was a monk and cantor at the celebrated abbey of Villers in Brabant. Although all three of these saints were connected with the same order, their versions of holiness represent a study in contrasts, from the compassionate nun Ida of Nivelles, remarkable for her eucharistic raptures, to the fiercely ascetic lay brother Arnulf, to the gentle monk Abundus, renowned for his deep liturgical and Marian piety. The title Send Me God derives from a revealing catch-phrase that devout men and women used to request prayers from their spiritual friends.
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The Vocabulary of Intellectual Life in the Middle Ages
show More to view fulltext, buy and share links for:The Vocabulary of Intellectual Life in the Middle Ages show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Vocabulary of Intellectual Life in the Middle AgesBy: Mariken TeeuwenThe Latin vocabulary of intellectual life in the Middle Ages has been the focus of the CIVICIMA-series: nine volumes of conference-proceedings, monographs and collective works. The series has proved convincingly that analyses of the verbal expressions of medieval intellectual life and their precise meanings is a worthwhile and rewarding task, which sharpens and deepens our understanding of education and learning in the medieval world.
With this tenth volume the series has been brought to a conclusion. It serves as a handbook, a practical tool for finding information and material about a considerable number of key terms, which have been classified in four categories of “technical vocabulary” - terms that developed specialized meanings in the context of medieval education and learning. The first category consists of the vocabulary of schools and universities (for instance, schola, magister, universitas, etc.); the second the vocabulary of the book and book production (for instance, armarium, pecia, scriptorium, etc.); the third treats the vocabulary of teaching-methods, instruments and products of intellectual life (for instance, concordantia, disputatio, glossa, etc.); the fourth the names of the disciplines, their teachers and students (for instance, artes liberales, canonista, decretista, theologia, etc.).
Terms from these four categories are treated, either individually or in groups coherent with respect to content, in short and uniform articles. Their medieval meanings are described, together with their origins, their classical meanings, their semantic development, and the historical or regional differences in meaning.
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A Sociophilological Study of Late Latin
show More to view fulltext, buy and share links for:A Sociophilological Study of Late Latin show Less to hide fulltext, buy and share links for: A Sociophilological Study of Late LatinBy: Roger WrightSociophilology combines traditional detailed philological expertise with the broader insights of modern sociolinguistics. Late Latin is the native language, both spoken and written, of the former Roman Empire in the Early Middle Ages, sometimes also regarded as being 'Early Romance'. By the thirteenth century Late Latin had split conceptually, from being a single complex living language, into several different living Romance languages, as well as the 'dead' language we now call 'Medieval Latin'. The complex aspects of these developments have been central to Roger Wright's research for many years; this sociophilological study of Late Latin places many texts, authors, scribes and linguistic developments in a coherent historical, intellectual and educational context. The book is presented in six sections, with four chapters in each: Late Latin, Medieval Latin and Romance; Texts and Language in Late Antiquity; The Ninth Century; Italy and Spain in the Tenth and Eleventh Centuries; Twelfth- and Thirteenth-Century Spain; Sociophilology and Historical Linguistics; followed by a Conclusion, a lengthy bibliography, and an index. The whole presents a vitally important intrinsic component of a thousand years of European cultural history, seen from unusually wide historical and linguistic perspectives.
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Chaucer and the Discourse of German Philology
show More to view fulltext, buy and share links for:Chaucer and the Discourse of German Philology show Less to hide fulltext, buy and share links for: Chaucer and the Discourse of German PhilologyBy: Richard UtzIn the nineteenth and early twentieth century, German-speaking scholars played a decisive role in founding and shaping the study of medieval and early modern English language and culture. During this process, aesthetic and literary enthusiasms were gradually replaced, first by broadly comparative and then by increasingly narrow scientistic practices, all confusingly subsumed under the term 'philology'. Towards 1871, German and Austrian Anglicists were successful at imposing-- for about 30 years -- many of their philological discoursive practices on their English-speaking counterparts by focusing on strict textual criticism, chronology, historical linguistics, prosody, and literary history. After World War I, these philological practices were rejected in the U.K. and the United States because they were 'Made in Germany', but have remained essential features of German medieval scholarship until the present day.
This book offers a case study of these foundational developments by investigating the reception of Geoffrey Chaucer by eminent scholars such as V.A. Huber, W. Hertzberg, B. ten Brink, J. Zupitza, E. Fluegel, and J. Koch. The narrative of their nationalist, scientist, and self-fashioning efforts is complemented by a comprehensive annotated bibliography of German Chaucer criticism between 1793 and 1948.
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From the Treasure-House of Scripture. An Analysis of Scriptural Sources in De Imitatione Christi
show More to view fulltext, buy and share links for:From the Treasure-House of Scripture. An Analysis of Scriptural Sources in De Imitatione Christi show Less to hide fulltext, buy and share links for: From the Treasure-House of Scripture. An Analysis of Scriptural Sources in De Imitatione ChristiBy: K. M. BeckerFrom the Treasure-House of Scripture presents the first comprehensive assessment of the relation between the Latin Bible and the text of the highly influential late-medieval devotional manual known as De Imitatione Christi (The Imitation of Christ). Consisting of a detailed analysis of scriptural sources in The Imitation, this work contains the complete Latin text of The Imitation juxtaposed against 3815 Vulgate source texts. Included are some 2600 sources collated from citations in seventy editions of The Imitation, and some 1200 sources newly identified in this study.
A collation is presented of explicit statements in The Imitation on ‘Scripture’ and aspects of lectio divina (‘prayed reading’). The textual analysis highlights several aspects of the relation between The Imitation and the Vulgate. First, some fifty ‘forms of usage’ of scriptural passages in The Imitation are described. Secondly, some three hundred scriptural passages important in informing the overall content of The Imitation are identified. Thirdly, the role of scriptural sources in helping to shape the ascetic character of The Imitation is discussed.
Background information is presented on the content, authorship and influence of The Imitation; the Devotio moderna (‘New Devotion’ or ‘Modern Devotion’) movement; the life of Thomas a Kempis; the role of Scripture and lectio divina in the New Devotion movement; and the general role of Scripture in Thomas a Kempis’s oeuvre.
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La 'disputatio' dans les Facultés des arts au moyen âge
show More to view fulltext, buy and share links for:La 'disputatio' dans les Facultés des arts au moyen âge show Less to hide fulltext, buy and share links for: La 'disputatio' dans les Facultés des arts au moyen âgeBy: Olga WeijersCe volume représente le deuxième volet d'une recherche sur la disputatio , l'une des principales méthodes d'enseignement et de recherche dans les universités médiévales. Après une première étude, parue en 1995, sur la disputatio à la Faculté des arts de Paris au XIIIe siècle, ce deuxième volume étudie le phénomène dans un contexte chronologique et géographique plus large et veut dresser un tableau plus général de l'usage et de l'évolution de cette méthode dans les Facultés des arts du XIIIe au XVe siècle. Toutefois, le point de vue est le même que dans le volume précédent, à savoir celui de l'histoire intellectuelle, insistant sur le caractère et le fonctionnement de la dispute. Ici aussi, le lien entre les règles édictées par les statuts et la pratique telle qu'elle se dégage des textes occupe une place centrale.
La présente étude est organisée en cinq parties. La première est consacrée à la disputatio à la Faculté des arts de Paris aux XIVe et XVe siècles, constituant ainsi la suite de l'étude précédente, dont le contenu est résumé ici dans l'introduction. Les autres parties concernent la dispute dans les Facultés des arts à Oxford et Cambridge, dans le Midi de la France, en Italie et en Europe centrale. Des exemples de sources étudiées sont cités dans le texte.
L'intention est de faire suivre ce volume d'un troisième volet, dans lequel la disputatio dans les Facultés des arts sera comparée à celle qui était en usage dans les autres facultés.
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Language and History in Viking Age England
show More to view fulltext, buy and share links for:Language and History in Viking Age England show Less to hide fulltext, buy and share links for: Language and History in Viking Age EnglandBy: Matthew TownendThis is the first ever book-length study for the nature and significance of the linguistic contact between speakers of Old Norse and Old English in Viking Age England. It investigates in a wide-ranging and systematic fashion a foundational but under-considered factor in the history and culture of the Vikings in England. The subject is important for late Anglo-Saxon and Viking Age history; for language and literature in the late Anglo-Saxon period; and for the history and development of the English language. The work's primary focus is on Anglo-Norse language contact, with a particular emphasis on the question of possible mutual intelligibility between speakers of the two languages; but since language contact is an emphatically sociolinguistic phenomenon, the work's methodology combines linguistic, literary and historical approaches, and draws for its evidence on texts in Old English, Old Norse and Anglo-Latin, and other forms of linguistic and onomastic material. 'Matthew Townend's interdisciplinary study is a stimulating and in many ways ground breaking research work. It offers a profound analysis of one of the central issues of Viking Age England: the linguistic relations between and mutual intelligibility of speakers of Old Norse and Old English.' [Susanne Kries, Universitaet Potsdam]
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Leben mit Kunst - Wirken durch Kunst. Sammelwesen und Hofkunst unter Margarete von Österreich, Regentin der Niederlande
show More to view fulltext, buy and share links for:Leben mit Kunst - Wirken durch Kunst. Sammelwesen und Hofkunst unter Margarete von Österreich, Regentin der Niederlande show Less to hide fulltext, buy and share links for: Leben mit Kunst - Wirken durch Kunst. Sammelwesen und Hofkunst unter Margarete von Österreich, Regentin der NiederlandeThis study aims at reconstructing the courtly environment in which art was collected, studied and displayed during the first half of the sixteenth century. Much research has been undertaken to date on Netherlandish art and culture, however, little attention has been paid to the ways in which artefacts were arranged within noble residences. Where were paintings such as Jan van Eyck's Arnolfini Wedding and Jan Gossaert's Salamacis and Hermaphrodite kept? What can the reconstruction of the original location contribute to our understanding of such important works of art? The court of Margaret of Austria (1480-1530) in Mechelen is used as a case study for this new approach which combines the methods of art history, history and museum studies. Given the wealth of documentary evidence, including inventories, civic records, court accounts, ordinances, etc., it is possible to bring to life Margaret of Austria's encyclopaedic collection and to reconstruct the residence in which she lived and held court for more than twenty years. The regent owned an outstanding array of artefacts: Netherlandish art from the fifteenth and sixteenth centuries as well as Italian, Spanish, German and French paintings, sculptures and decorative art objects. By determining the original functions of the regent's personal chambers and cabinets, new light is shed on the context in which her collection was presented to visitors and high-ranking courtiers. In addition to her apartment on the first floor, Margaret set up a new collection cabinet on the ground floor. In this room, close to her palace garden, Margaret of Austria put on display a wide range of objects including Naturalia, Exotica, technical instruments and works of art. The so-called 'coral cabinet' is one of the first genuine display spaces north of the Alps which is well documented.
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Narratives of a New Order
show More to view fulltext, buy and share links for:Narratives of a New Order show Less to hide fulltext, buy and share links for: Narratives of a New OrderThe origins of the Cistercian monastic order are currently under intense scrutiny and revision, as scholars identify how the written word was used to ‘invent’ a unified corporate identity. Here Elizabeth Freeman examines the classic genre for inventing a past - the history, chronicle, and annal - and argues that historical narratives of the English Cistercians helped define the characteristics of both the new Cistercian monastic order and also the new orders of twelfth- and thirteenth-century England. She shows how Aelred of Rievaulx’s Relatio de standardo and Genealogia regum Anglorum articulated new senses of Englishness, and demonstrates through attention to library holdings that this focus on national self-definition continued throughout the twelfth century. The Fundacio abbathie de Kyrkestall shifts focus to local history and exploits Cistercian tropes of land-use in order to resolve the communal insecurity that characterised the Cistercians in around 1200. The Narratione de fundatione Fontanis monasterii features another method of reconciling the nostalgic quest for continuity with the intellectual recognition of change - it separates historical ‘fact’ from ‘meaning’ and imbues events with rich allegorical significance. Finally, Ralph of Coggeshall’s Chronicon Anglicanum indicates the multiple strategies Cistercian historians employed in order to turn the disparate and contradictory events of the past into a comprehensible and meaningful narrative.
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St Anselm and the Handmaidens of God
show More to view fulltext, buy and share links for:St Anselm and the Handmaidens of God show Less to hide fulltext, buy and share links for: St Anselm and the Handmaidens of GodBy: Sally N. VaughnAs abbot of Bec and archbishop of Canterbury, the renowned theologian St. Anselm spent most of his career working ‘in the world’, primarily with laypersons, not in the cloister. His correspondence contains surprisingly many letters to laywomen, only a few perfunctory letters to nuns and abbesses. Anselm wrote to all estates of noble laywomen: young girls, mothers, mature wives or widows, countesses and queens. Vaughn argues that Anselm collected and edited his own letters, which addressed real women and situations, but also represented particular ideals of women, marriage, parents and children, students and teachers; that the correspondence, an artful construct, was almost an autobiography, teaching by word, deed, and his own example; and a lens through which to discern Anselm’s views of men and women in Anselm’s ideal society. Anselm accords women surprising equality and power, seeing queens as equal to both kings and archbishops, all three primarily as nurturers and teachers, and ideal married couples writ large - social views modelled on past ideals (primarily St. Gregory), but ironically leaping toward new Twelfth Century attitudes of introspection, self-analysis, individualism, and logic and reason in theology, social issues, politics and law. Mothers and teachers emerge as the ultimate Handmaidens of God.
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The Old Norse Poetic Translations of Thomas Percy
show More to view fulltext, buy and share links for:The Old Norse Poetic Translations of Thomas Percy show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Old Norse Poetic Translations of Thomas PercyThomas Percy was the first serious translator of Old Norse-Icelandic poetry into English. He published his Five Pieces of Runic Poetry in London in 1763 and in 1770 published his translation of Mallet's very influential work on early Scandinavian literature and culture as Northern Antiquities (with extensive annotations and additions by Percy himself). In publishing Five Pieces, Percy was influenced by the success of Macpherson's first volume of Ossian poetry (1760) and his own wide-ranging interest in ancient, especially 'gothic' poetry. Five Pieces had a mixed reception and was never republished as a separate work, but reappeared as an appendix to the second edn. of Northern Antiquities. Nevertheless, it was a seminal work in the history of reception and understanding of Old Norse poetry in Britain and it also has more general significance in our understanding of the development of the discipline of Old Norse-Icelandic studies. This work makes available to the modern scholarly community the work of one of the pioneers of the discipline and produces in easily accessible format a text that is currently only available as a rare book. The study comprises a facsimile of the 1763 edition, with facing-page notes to allow the modern reader to situate Percy's work in its intellectual context, together with an introduction on Percy himself, his work on Old Norse-Icelandic studies, and the contemporary context of the reception of Old Norse poetry in Britain (and to some extent in the rest of Europe). In addition, this study publishes eight other poetic translations (one from Old English and the others from Old Icelandic) that Percy completed about the same time as the translations now in Five Pieces of Runic Poetry, but did not then publish, due to the restrictions of contemporary tolerance for demanding or difficult 'ancient' poetry. This publication reveals his full range as a translator for the first time.
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Traité de la division des royaumes. Introduction à une histoire universelle
show More to view fulltext, buy and share links for:Traité de la division des royaumes. Introduction à une histoire universelle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Traité de la division des royaumes. Introduction à une histoire universelleDans les premières années du XIVe siècle, Jean de Saint-Victor entreprend la rédaction d'une chronique qu'il fait précéder d'une courte description des régions et des royaumes. Conduit à réviser ce travail et à lui donner l'envergure d'une histoire universelle depuis la Création, désormais intitulée Memoriale historiarum, il développe l'introduction initiale en un véritable traité, fruit d'une réflexion longuement mûrie au contact des sources sollicitées pour l'élaboration de son premier texte. Il y expose, à l'aide de tous les exemples historiques qu'il a pu rassembler, ce qui lui apparaît commun l'une des lois fondamentales de l'histoire, la divisio regnorum : tels des organismes naturels, les royaumes, mais aussi les empires, naissent, vivent et meurent. Ainsi fait-il place à la pensée aristotélicienne dans une lecture traditionnellement augustinienne de l'Histoire sainte.
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Tyranny under the Mantle of St Peter
show More to view fulltext, buy and share links for:Tyranny under the Mantle of St Peter show Less to hide fulltext, buy and share links for: Tyranny under the Mantle of St PeterBy: Ian RobertsonThe clash between Pope Paul II ( 1464-1471) and Bologna was one of two opposed concepts of government and 'state'. Paul II held to a high concept of princely sovereignty, and to a vision of the papal temporal dominions as a genuinely co-ordinated territorial state, an enduring public; entity. Inevitably he clashed with the Commune of Bologna, second city of the Papal State, over which he aspired to more jurisdiction. The political vision of the Bolognese regime had a. local focus which precluded the sacrifice of independence in favour of integration into a wider entity, and sprang from a view of government as rightfully the private preserve of a restricted oligarchic group, from the 1440s consolidated in the magistracy of the 'Sixteen Reformers of the Regime of Liberty'. Paul II regarded the regime of the Sixteen as a 'tyranny', and declared that no such ty rannies should flourish 'under the mantle of St Peter'. But his intervention failed and, instead, Paul modified the constitution which gave the long-developing predominance of the Bentivoglio family an institutional basis. This 'signorial' regime aggravated the tension between collegiality and despotism and paved the way for the eventual destruction of the Bentivoglio dominance and later the fuller incorporation in the sixteenth century of Bologna into the Papal State.
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Anima mea. Prières privées et textes de dévotion du Moyen Age latin
show More to view fulltext, buy and share links for:Anima mea. Prières privées et textes de dévotion du Moyen Age latin show Less to hide fulltext, buy and share links for: Anima mea. Prières privées et textes de dévotion du Moyen Age latinSt. Anselm of Canterbury's († 1109) Orationes siue Meditationes offers a most instructive testimony of the change that occurred in the late eleventh century in Western spirituality. Thanks to the beauty of its language and the freshness of its approach, Anselm's volume truly touched the minds of contemporaries and aroused so great a passion that the book was copied, imitated, and incorporatedinto apocryphal collections. These new books illustrate by their variety, originality, and even commonplace aspects the profuse resources of a literary genre that is too often unrecognized although most deserving of interest. After exposing the political and religious background of the Anglo-Norman world, as well as treating the rhetorical tradition of private prayers, the present work offers the first critical edition, with a French translation, of the Anselmian collections of the 12th century.
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Chronique des temps mérovingiens (Livre IV et Continuations)
show More to view fulltext, buy and share links for:Chronique des temps mérovingiens (Livre IV et Continuations) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Chronique des temps mérovingiens (Livre IV et Continuations)Authors: Olivier Devillers and Jean MeyersLa chronique de l'auteur connu sous le nom de Frédégaire est une source essentielle pour la connaissance des règnes mérovingiens. Le chroniqueur a pourtant été longtemps méprisé : sa langue était considérée comme barbare, et ses qualités d'historien étaient jugées de piètre valeur. Les recherches récentes ayant renouvelé l'étude de cette période, on a voulu tirer de l'oubli un auteur trop longtemps mal compris. Le lecteur trouvera donc ici, accompagnée du texte latin (selon l'édition de J.M. Wallace-Hadrill) et d'une abondante annotation, la traduction de la partie originale de la chronique et de ses continuations carolingiennes, qui poursuivent le récit jusqu'en 768. Une introduction substantielle défend l'hypothèse d'un chroniqueur unique écrivant vers 660, situe la chronique dans son contexte historique et l'appréhende à la fois comme une œuvre d'histoire et de littérature. Une étude spéciale est consacrée à la langue de l'auteur, témoin des mutations que connaît le latin au milieu du VIIe siècle. Olivier Devillers est un spécialiste d'historiographie romaine et Jean Meyers de langue et de littérature latines du Haut Moyen Âge. L'un et l'autre enseignent à l'Université Paul Valéry (Montpellier III).
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La diplomatique française du Haut Moyen Age
show More to view fulltext, buy and share links for:La diplomatique française du Haut Moyen Age show Less to hide fulltext, buy and share links for: La diplomatique française du Haut Moyen AgeCet ouvrage donne la table et les index de la base de données de l'ARTEM de Nancy, relatifs à quelque 4.800 chartes originales antérieures à 1121 et conservées en France. Cette table et ces index se constituent comme suit:
- Introduction développée, présentant l'évolution, au moins quantitative, de la diplomatique française (évolution chronologique, diversités régionales et typlogiques).
- Table générale des chartes, par numéro de classement de l'ARTEM.
- Différents index: chronologique, auteurs, destinataires, genre diplomatique, sceaux. Ces index renvoient à la liste des chartes.
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Le Victorial
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Victorial show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le VictorialLe Victorial - le titre s'explique par le fait que le héros ne fut jamais vaincu - peut être lu de plusieurs manières. Il présente une suite de tableaux de la vie chevaleresque au temps de la guerre de Cent ans: intrigues politiques à la suite de l'arrivée sur le trône de Castille de la dynastie Trastamare, rapports avec les membres de la haute aristocratie castillane et française à l'époque où la Castille et la France sont alliées contre l'Angleterre, prouesses et faits d'armes sur terre et sur mer, joutes et tournois, fêtes, amours heureuses ou contrariées. Toutes les aventures du héros contribuent à former une image du parfait chevalier, fidèle à son seigneur, dont la vie en tous points conforme à l'idéal reflète les valeurs de la société aristocratique de son temps.
Par la variété des milieux et des événements décrits, en Castille aussi bien qu'en France, le Victorial est aussi un document de première main pour tout ce qui relève de la vie quotidienne. Les divers aspects de l'art nautique et de l'art militaire, en particulier, sont décrits avec une grande précision.
Le talent de son auteur, témoin oculaire qui fut le propre porte-bannière de Pero Niño et l'accompagna dans ses campagnes, a su incarner ces valeurs grâce à une culture étendue et à un art certain. Les réminiscences de l'histoire ancienne, qu'il s'agisse de la guerre de Troie, de l'histoire d'Alexandre et de César, les origines légendaires des peuples, les digressions sur toutes sortes de sujets de philosophie politique, d'éthique ou de physique, la variété et la vivacité des récits contribuent au plaisir du lecteur.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)Ce répertoire n'est pas une révision du livre de Glorieux sur les maîtres de la Faculté des arts au XIIe siècle. D'une part, c'est un répertoire plus restreint: on ne retient que les auteurs et les textes qui ont un rapport direct avec l'enseignement à la Faculté des arts de Paris; de l'autre, il est plus large: on a fixé les limites chronologiques à 1200-1500 environ. Plus important, le but envisagé est de mettre au point un instrument pour les recherches concernant l'histoire intellectuelle de la Faculté des arts de Paris. Le répertoire n'est donc pas consacré à la prosopographie des maîtres, mais à leur activité intellectuelle, c'est-à-dire leurs écrits et leurs lectures. En conséquence, il comprend également des maîtres qui n'ont jamais enseigné à Paris, mais dont les oeuvres ont sûrement ou probablement été lues et commentées à la Faculté des arts de Paris. Le répertoire veut répondre à deux types de questions: premièrement, quels étaient les maîtres de la Faculté des arts de Paris et quelles sont leurs oeuvres; deuxièmement, quels textes contemporains relevant des mêmes disciplines ont contribué à déterminer le climat de ce milieu intellectuel? Ce sont deux éléments qui sont intimement liés et qui se complètent.
Ce fascicule comprend les noms commençant par H et J (jusqu'à Johannes C.).
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Manuel de la réforme intérieure. Tractatus de reformacione virium anime
show More to view fulltext, buy and share links for:Manuel de la réforme intérieure. Tractatus de reformacione virium anime show Less to hide fulltext, buy and share links for: Manuel de la réforme intérieure. Tractatus de reformacione virium anime«Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho»: Gérard Zerboldt (†1398), trouve dans ces premiers mots de la parabole du Bon Samaritain le thème et l'articulation de son De reformacione virium anime. L'homme déchoit en quittant la cité de l'harmonie et de la paix, Jérusalem, pour celle de la confusion et des divisions intestines, Jéricho. Il aura à parcourir le chemin inverse, une remontée, pour être restitué à son intégrité première, par la réforme des «trois puissances» - la mémoire, l'entendement, la volonté. Elle s'opère par une exercitatio animi pour laquelle Gérard entend fournir son lecteur de moyens et de conseils. Le résultat est une cartographie des voies intérieures du voyage de retour où paraît le goût du concret, didactique et classificateur, de la Devotio moderna. À côté du Petit manuel pour le Dévot moderne de Florent Radewijns, à usage domestique, le traité de Gérard prit la forme d'un précis développé, d'abord destiné à la première génération des Frères de la Vie commune, puis largement répandu à travers ce qui fut d'abord, plus que des institutions régulières, une mouvance spirituelle aux cercles concentriques.
Avec le précédent volume de la même collection sur Florent Radewijns, et celui sur Gérard Grote, c'est un troisième initiateur de la Devotio moderna dont l'œuvre maîtresse est présentée.
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Midsummer
show More to view fulltext, buy and share links for:Midsummer show Less to hide fulltext, buy and share links for: MidsummerMidsummer was not only a season for purification, it was primarily viewed as a time of change. The moment of the sun's power crisis was used as an analogy for mankind's mid-life crisis and for reversals, or wished-for reversals, in social power-structures. A number of factors combined to make truth-telling, even slander on those in authority, licensed at this season. This volume reveals for the first time the significance of the season for popular tradition, for literature, for theatre, and for civic politics in France and the Low Countries. And the new evidence, on which it is based, shows that subversion was inherent at the feast of St John's Nativity three centuries before it became associated with Carnival.
Sandra Billington is a Reader at the Department of Theatre, Film and Television Studies at the University of Glasgow.
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Monastic Spaces and their Meanings
show More to view fulltext, buy and share links for:Monastic Spaces and their Meanings show Less to hide fulltext, buy and share links for: Monastic Spaces and their MeaningsMedieval Cistercians distinguished between material and imagined space, while the landscapes in which they lived were perceived as both physical sites and abstract topographies. Ostensibly, Cistercians lived in intensely regulated and confined physical circumstances in accordance with ideals of enclosure articulated in the Regula S. Benedicti. However, Cistercian representations of space also express ideas of transcendence and freedom. This monograph focuses on the abbeys of northern England during the period 1132-1400 (Fountains, Rievaulx, Jervaulx, Meaux, Sawley, Roche, Byland and Kirkstall) to facilitate a microhistory of cultural, textual, personnel and architectural comparisons. Post-twelfth century Cistercian history has been understudied, in comparison with research into the euphoria of the order's foundation, and has tended to focus on 'ideals' versus 'reality', whereas this study considers Cistercian houses in terms of contingency, singularity and specificity. The author engages with the work of theorists such as Michel Foucault, Pierre Bourdieu and Henri Lefebvre, all of whom have explored the cultural production of space and the meanings attributed to certain spaces by abstract reference, performative practice and institutional direction. The study is richly illustrated with 45 images of the landscape and space of these houses and enables the reader to see how one monastic order positioned itself in relation to geography, architecture, institution, community and cosmos, and dealt with the dialectic between regulation and imagination, freedom and enclosure. Patrick Geary (UCLA) commends this study as being 'based on a wide reading of Cistercian texts and blends solid text-critical historical scholarship with more conceptual approaches in a most convincing way'.
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Morgante
show More to view fulltext, buy and share links for:Morgante show Less to hide fulltext, buy and share links for: MorganteBy: Pierre SarrazinPoète et courtisan, Luigi Pulci écrivit le Morgante á Florence dans la deuxième moitie du xv e siècle. Inspirée des chansons de geste, cette épopée héroïcomique de plus de 30 000 vers raconte les aventures de Roland, de son ami le géant Morgante et des paladins de Charlemagne. La légende arthurienne et les contes arabes font entrer dans la geste carolingienne les monstres et les décors exotiques d'un Orient de fantaisie, ainsi que les rencontres belliqueuses ou amoureuses avec les païens. C'est aussi une comédie humaine du temps des Médicis : dans les palais et les ruelles de Florence, on assiste aux réjouissances populaires et aux fêtes nocturnes, aux rixes des portefaix et aux joutes des princes, aux intrigues de cour et aux rivalités entre cites. Ecrit dans une langue qui parcourt tous les registres, du ton le plus soutenu á l' oralité, le Morgante multiplie les changements de ton de l'aristocratique au carnavalesque, détourne nombre de genres littéraires et refuse toute clôture. Faisant entendre a la fois les échos de la Renaissance et la voix des cantanbanchi au coin des places italiennes, c'est une œuvre profondément moderne par sa diversité.
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The Knowing of Woman's Kind in Childing
show More to view fulltext, buy and share links for:The Knowing of Woman's Kind in Childing show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Knowing of Woman's Kind in ChildingThis study comprises a critical edition, using all the five extant manuscripts of the most popular of the Middle English gynaecological texts deriving from the Latin Trotula-text. The Knowing of Women's Kind in Childing is a short fifteenth-century prose treatise which claims to be translated from Latin texts (or Latin and French) that derive ultimately from the Greek. It has a unique importance as it was written by a woman, for a female audience, and on the subject of women. The text considers women's physical constitution, what makes them different from men (primarily the possession of a womb) and, in particular, the three types of problem that the womb causes. That it was written for a female audience is made explicit in the Prologue where the writer explains that he has translated this text because literate women are more likely to read English than any other language and can then pass on the information it contains to illiterate women.The text is a translation, no doubt by a man rather than a woman, but one of his ultimate sources was a text attributed to 'Trotula', in the Middle Ages believed to be the name of a midwife or gynaecologist from Salerno, who wrote extensively on women's ailments, childbirth and beauty care. Recent work shows that such a woman, probably named Trota, did exist and that she did write a gynaecological treatise, the Trotula or 'little Trota', which became closely associated with two other texts not by her. All three however became very popular and were widely disseminated under her name. Large sections of The Knowing of Woman's Kind come, via an Old French translation, from a version of one of these texts, Liber de sinthomatibus mulierum.
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Un texte en contexte: Les Flores Paradisi et le milieu culturel de Villers-en-Brabant dans la première moitié du 13e siècle
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"L'Honneur de la Maréchaussée"
show More to view fulltext, buy and share links for:"L'Honneur de la Maréchaussée" show Less to hide fulltext, buy and share links for: "L'Honneur de la Maréchaussée"By: Bertrand Schnerb« Le duc a pour son principal officier pour la guerre le maréchal de Bourgogne. Et se conduit par sa main le fait de la guerre avant tous les autres ». C'est ainsi qu'Olivier de La Marche, vers 1474, définit le rôle d'un personnage- clé de 1 'État bourguignon. Or, malgré l 'importance de la fonction et la masse des sources conservées, la « maréchaussée » de Bourgogne n' avait guère, jusqu' à présent, retenu l 'attention des chercheurs. C 'est donc une lacune historiographique non négligeable qui est désormais comblée. L'etude de l'office de maréchal de Bourgogne à la fin du Moyen Age est d'abord celle d'une institution, de ses origines domestiques lointaines -le mariscalcus du Haut Moyen Age était un valet d'écurie- et de l'évolution qui en fit l'un des grands offices politiques et militaires de la Cour de Bourgogne. Mais cette étude ne peut être seulement d' ordre institutionnel et doit, aussi, être d'ordre social. II est impossible, en effet, d'étudier une fonction sans s'intéresser aux hommes qui l'ont incarnée. Les maréchaux de Bourgogne des XIV e et xv e siècles furent des représentants de cette noblesse d'armes qui constitua l'un des piliers de l'État bourguignon. Parmi eux, des hommes comme Guy de Pontailler, Jean III de Vergy et Thibaud IX de Neufchâtel furent des personnalités marquantes de l'entourage ducal. Leurs origines familiales, leurs alliances lignagères, leur implantation régionale, leur carrière étaient autant de critères guidant le choix du prince au moment de leur nomination ; il est donc indispensable de reconstituer ce faisceau de données si l 'on veut comprendre ce que le duc attendait du titulaire de sa maréchaussée et ce qu, était la nature de cette fonction.
Un travail sur le maréchal de Bourgogne ne se conçoit pas sans un recours à la démarche comparative. Du XII e au XV e siècle, dans nombre de principautés du royaume de France et de son voisinage immédiat, se développa une maréchaussée comparable à celle de Bourgogne. Dans certains cas l'office, devenu héréditaire, se mua en une dignité purement honorifique, mais dans d'autres cas il connut le même destin que le maréchalat bourguignon et devint une fonction politique et militaire de premier plan, revendiquée par la noblesse mais étroitement contrôlée par le pouvoir princier : ainsi en Bretagne, en Lorraine, en Savoie. La comparaison de l'évolution institutionnelle, du contenu de la fonction, du profil individuel des titulaires de l 'office s 'avère riche d 'enseignements. En mettant en lumière un type d'institution jusqu'ici mal connu, la présente étude contribue à mieux cerner la réalite des États princiers de la fin du Moyen Age.
Bertrand Schnerb est Professeur d'Histoire médievale à l'Université de Lille 3. II a publié, entre autres ouvrages, L' Etat bourguignon, 1363-1477 (Perrin, 1999).
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Dolopathos, ou le roi et les sept sages
show More to view fulltext, buy and share links for:Dolopathos, ou le roi et les sept sages show Less to hide fulltext, buy and share links for: Dolopathos, ou le roi et les sept sagesL'histoire du roi et des sept sages occupe dans le panorama de la littérature médiévale une place similaire à celle que l'on peut attribuer aujourd'hui au célèbre recueil des Mille et une nuits. Elle tire son origine d'un recueil de contes largement répandu dans les littératures arabe, grecque, syriaque et perse, le Livre de Sindibad. Selon la mode orientale, elle propose, sous le titre générique de Roman des Sept Sages de Rome, une intrigue romanesque dont le principal intérêt réside dans la présence de récits enchâssés (procédé utilisé plus tard par Boccace dans son Décaméron et par Chaucer dans ses Canterbury Tales). Le récit transmis par Jean, moine de l'abbaye cistercienne de Haute-Seille vers 1200, se déroule sous l'empire, à Rome, à Constantinople ou en Sicile, dans un décor dominé par les merveilles du monde antique. C'est dans ce cadre que se déroulent les aventures du roi Dolopathos, de la reine et du prince héritier, mêlés dans une intrigue où le courage et la vertu finissent, après bien des péripéties, à triompher de la ruse et la séduction. Les auteurs sont Maîtres de conférence à l'Université de Genève, spécialistes de la littérature d'exempla et des contes populaires médiévaux.
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Facing History: A Different Thomas Aquinas
show More to view fulltext, buy and share links for:Facing History: A Different Thomas Aquinas show Less to hide fulltext, buy and share links for: Facing History: A Different Thomas AquinasBy: Leonard E. BoyleCe volume rassemble les articles que le Père Boyle a publiés sur Thomas d'Aquin tout au long de sa carrière. Par le simple fait de replacer la moindre question dans son contexte le plus large, ce médiéviste averti avait l'art de la renouveler profondément. En relisant cet ensemble de travaux à quelques années de distance, on ne peut qu'être frappé de leur pertinence. Souvent livré, et à juste titre, aux philosophes et aux théologiens, Thomas d'Aquin n'a pas toujours été situé par eux dans le contexte historique nécessaire à sa bonne compréhension. C'est précisément ce qu'a fait Leonard Boyle.
Personne, certes, n'eut été mieux qualifié que lui pour dire l'intention qui le guidait; mais à défaut de pouvoir l'entendre lui-même, il n'est peut-être pas impossible de dégager l'originalité des études ici rassemblées. On ne semble pas jusqu'ici s'être particulièrement intéressé à ses travaux du point de vue de la théologie. De ce fait, ils n'ont peut-être pas encore trouvé tout le retentissement qu'il était en droit d'en attendre.
La maestria avec laquelle l'auteur met en oeuvre les différents aspects d'une méthode bien rôdée pour l'étude des textes médiévaux aurait suffi à elle seule à justifier leur reprise en un volume. Non seulement leur qualité les fait émerger très au-dessus de nombreux autres travaux, mais certaines d'entre elles touchent aux questions les plus graves quant au sens de l'oeuvre thomasienne, de la mission et de la spiritualité de l'ordre dominicain, et même quant à la vision d'ensemble du XIIIe siècle religieux tout entier.
Par la générosité de son travail le Père Boyle a sensiblement renouvelé les questions qu'il a touchées. Quiconque voudra bien porter à sa recherche l'attention qu'elle mérite devra reconnaître qu'il nous fait découvrir un saint Thomas "différent".
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Isidore de Séville. Genèse et originalité de la culture hispanique au temps des Wisigoths
show More to view fulltext, buy and share links for:Isidore de Séville. Genèse et originalité de la culture hispanique au temps des Wisigoths show Less to hide fulltext, buy and share links for: Isidore de Séville. Genèse et originalité de la culture hispanique au temps des WisigothsBy: Jacques FontaineEntre les invasions germaniques du Ve siècle, et arabes du VIIIe, la péninsule ibérique a su créer au VIIe siècle une brillante civilisation "hispano-wisigothique". Celle-ci s'est exprimée dans une littérature et un art singuliers, encore antiques et déjà médiévaux, adaptés aux besoins d'une société hispanique nouvelle. Le représentant le plus éminent de cette culture est Isidore, archevêque de Séville (560 ?-636), dont le rayonnement s'est prolongé sur tout l'Occident du haut Moyen Age.
Le présent livre trace d'abord les coordonnées d'espace et de temps des civilisations de l'Espagne méridionale (la "Bétique" des Romains) des origines au VIe siècle. Puis il reconstitue la biographie d'Isidore -qui n'a guère de sources directes-. Il dégage ensuite l'originalité de ses différentes oeuvres, regroupées par thèmes. Il analyse enfin les catégories et les valeurs d'une pensée plus cohérente et plus personnelle qu'on ne l'avait trop longtemps cru. On trouvera ici la synthèse d'un demi-siècle de recherches, dans le premier ouvrage d'ensemble, en langue française, sur Isidore de Séville et son temps.
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L'œuvre de Hugues de Saint-Victor, 2
show More to view fulltext, buy and share links for:L'œuvre de Hugues de Saint-Victor, 2 show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'œuvre de Hugues de Saint-Victor, 2L'oeuvre mariale de Hugues de Saint-Victor comprend, pour l'essentiel, trois courts traités, une homélie et une sentence brève. Ce sont, respectivement, le Super Canticum Mariae, commentaire du Magnificat, le Pro Assumptione Virginis, exégèse de quelques versets du Cantique des Cantiques présents dans la liturgie de la fête de l'Assomption, le De beatae Mariae virginitate, occasion de développements théologiques et spirituels sur le mariage chrétien, l'homélie Egredietur virga sur Is 11, 1 et Ct 3, 6, et enfin les quelques lignes de Maria porta décrivant les rôles respectifs de Marie et du Christ dans l'histoire du salut. Ces textes présentent la Vierge à la fois comme un exemple pour ceux qui cheminent vers le Royaume, et comme celle qui nous conduit au Christ. Malgré leur brièveté relative, ils portent la marque de l'auteur dans les champs variés de la doctrina sacra, car Hugues n'hésite jamais, dans le souci d'instruire et d'édifier ses interlocuteurs, à aller au-delà du commentaire marial proprement dit. On trouvera ici, pour chaque ouvrage, le texte latin, sa traduction française ainsi qu'une introduction rapide et des notes visant à cerner quelques sources.
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Le 'Graecismus' d'Evrard de Béthune à travers ses gloses
show More to view fulltext, buy and share links for:Le 'Graecismus' d'Evrard de Béthune à travers ses gloses show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le 'Graecismus' d'Evrard de Béthune à travers ses glosesBy: Anne GrondeuxÉtudier les rapports entre un texte et ses gloses, c'est plonger au cœur même de la pensée médiévale. Cela est en particulier vrai pour la grammaire : les sommes grammaticales versifiées qui paraissent au début du XIIIe siècle, Doctrinale d'Alexandre de Villedieu et Graecismus d'Évrard de Béthune, incitent à la rédaction de gloses chargées d'éclairer le sens de ces textes, de justifier leur existence et leur statut par rapport aux grammaires antiques, et de les actualiser.
Après un point complet sur ce que l'on peut savoir du Graecismus et de son auteur, on trouvera ici une étude de la tradition des gloses qui l'accompagnent du XIIIe au XVe siècle. Cette étude a été menée à partir d'un corpus de manuscrits provenant d'une aire géographique couvrant l'ensemble de l'Europe. Elle permet de rendre compte de toute une pluralité de contenus et d'usages et de se faire une idée plus précise de ce qu'est une glose.
La principale caractéristique d'une glose est sa fluidité, qui pose à l'historien des problèmes de recension et d'autorité. Ce texte mouvant a-t-il encore une unité ? On a choisi ici d'employer le mot " glose " au pluriel : différentes traditions peuvent être identifiées, une véritable stratification reconstituée. Cette stratification est visible aussi bien dans la forme matérielle (glose interlinéaire, marginale ou intercalaire, paraphrase ou commentaire par questions) que dans le contenu doctrinal. On verra dans cet ouvrage à quel point la forme et le fond sont liés dans le cas de ces gloses médiévales, et que l'histoire des textes voire l'histoire des idées ne saurait en ce domaine faire l'économie de celle des manuscrits.
De même, l'étude des textes et des manuscrits éclaire les pratiques de l'enseignement médiéval. Les glosateurs, anciens étudiants des Facultés des Arts, apparaissent ainsi comme des médiateurs qui diffusent dans les écoles de grammaire les acquisitions les plus récentes de la grammaire spéculative élaborée à l'Université.
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Livre de la colonisation de l'Islande
show More to view fulltext, buy and share links for:Livre de la colonisation de l'Islande show Less to hide fulltext, buy and share links for: Livre de la colonisation de l'IslandeLe Landnamabok (livre de la colonisation d'Islande) est un ouvrage unique, rédigé aux 12e-13e siècles, qui consigne les traditions poétiques, mythologiques et héroïques de la 'Germania' que sans lui nous ne connaîtrions pas. Le livre illustre de manière éclatante la culture (poésie scaldique et la langue norroise) et l'histoire (phases de colonisation, voyages, rapports culturels et économiques) de cette population composite formée de Norvégiens, de Suédois et de Danois métissée de sang celtique, qui, aux 9e et 10e siècles, parcourut le monde connu (dont elle a sans doute reculé les limites) et qui fut en contact avec les Francs, Slaves, Celtes, Latins et Grecs. L'ouvrage comporte trois parties. La première situe l'oeuvre et justifie la présente édition. La seconde donne le texte intégral dans la meilleure version existante, dite Sturlubok, ou livre de Sturla Thordarson. La troisième tentera de dégager les enseignements de cet ouvrage indispensable à quiconque cherche à connaître la culture et la civilisation du Nord ancien. La véritable nouveauté de ce livre est que l'on trouve l'intégralité de la version la plus complète du Landnamabok, avec parfois des ajouts provenant d'autres versions lorsqu'ils complètent ou corrigent la leçon princeps.
L'auteur, Régis Boyer, est professeur émérite de l'université de Paris IV-Sorbonne. Il est spécialiste de l'histoire et de la littérature scandinave anciennes. Il est l'auteur de L'Epopée (Brepols, 1988), de La Poésie scaldique (Brepols 1992), de L'edda poétique (Fayard, 1992).
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