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The Syriac Apocalypse of Baruch contains a list of twelve woes that are to come upon the earth before the end of times. A duration in week units is provided afterwards (2 Ba 28:2). The proposed solutions assume that the author would have seen the destruction of the temple as triggering off the tribulation period. Such an interpretation however, contradicts the work of Frederick Murphy who understood the author’s intentions as representing Jewish faith without a temple, rather then building up nationalist expectations for that era. This article aims to demonstrate that the enigmatic formula, once applied to the twelve woes, is an expression of the septimana mundi concept. As a matter of fact, the theme of creation is found elsewhere with this view, the epistle making reference to it. This section proceeds however from its own internal logic that points to a different origin from the rest of the book. And that would not be the only occurrence of such a practice in 2 Baruch. The Baruch insertion to Cyprian’s Ad Quirinum as well as an unkown Barnabas scripture citation will be considered in that respect.
AbstractL’Apocalypse syriaque de Baruch contient une liste de douze fléaux devant précéder la fin des temps. En guise d’indice, on trouve une durée formulée en semaines (2 Ba 28,2). Les solutions proposées jusqu’à maintenant assument que l’auteur, secoué par la récente destruction du temple, aurait voulu annoncer les événements menant à l’une ou l’autre des deux révoltes juives. Cette interprétation contredit pourtant les travaux de Frederick Murphy qui montraient les efforts de l’auteur pour penser un judaïsme centré sur l’observance de la Loi, et montrer que le temps voulu par Dieu pour le rétablissement d’Israël n’était pas venu. Cet article entend démontrer que la durée énigmatique constitue l’indice qui permet de reconnaître dans cette section une expression du concept de septimana mundi. L’auteur exploite d’ailleurs le thème de la création dans cette perspective, notamment dans la lettre. Ce bloc de texte présente sa propre cohérence interne qui tend à valider l’intuition des premiers commentateurs sur l’origine distincte de ce passage. L’extrait attribué à Baruch dans le troisième livre de l’Ad Quirinum de Cyprien suggérait déjà l’existence d’une source antérieure à 2 Baruch. L’une des citations inconnues que l’on trouve dans l’Épître de Barnabé sera aussi étudiée dans cette perspective.