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Depuis la fin du xixe siècle, plusieurs archéologues suédois ont effectué une étude d’ensemble sur trois colliers en or trouvés en Suède. Il s’agit de chefs-d’œuvre de l’orfèvrerie scandinave datant du Haut Moyen Âge, composés de plusieurs rangées de tubes rigides ornés d’un grand nombre de petites figures animales et humaines en relief et rehaussés de filigranes et de granulations. C’est sans doute leur caractère unique, la multiplicité des questions qu’ils suscitent et les maigres connaissances sur l’époque en question qui ont retardé l’achèvement de ce travail. La monographie « Die Kraft der Tiere » (Les pouvoirs des animaux), enfin parue sous la direction d’Alexandra Pesch, est une étude complète sur ce thème, issue de la collaboration de différents spécialistes allemands et suédois qui se sont répartis les textes sur l’historiographie, les techniques d’orfèvrerie et l’iconographie, l’esthétique étant délibérément laissée de côté.