Antiquité Tardive - Late Antiquity - Spätantike - Tarda Antichità
Revue Internationale d'Histoire et d'Archéologie (IVe-VIIIe siècle)
Volume 25, Issue 1, 2018
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Front Matter ("Comité de rédaction de la Revue et Conseil d’administration de l’Association pour l’Antiquité tardive", "Principales abréviations de la Revue", "Tables des matières", "Éditorial")
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Introducing imperial presence in late antique Rome (2nd-7th centuries AD)
show More to view fulltext, buy and share links for:Introducing imperial presence in late antique Rome (2nd-7th centuries AD) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Introducing imperial presence in late antique Rome (2nd-7th centuries AD)Authors: Meaghan McEvoy and Muriel Moser
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- A balancing act: absent emperors
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Rome and the rhythms of imperial life from the Antonines to Constantine
show More to view fulltext, buy and share links for:Rome and the rhythms of imperial life from the Antonines to Constantine show Less to hide fulltext, buy and share links for: Rome and the rhythms of imperial life from the Antonines to ConstantineAbstractCet article s’intéresse aux relations que les empereurs ont entretenues avec la ville de Rome, entre la seconde moitié du iie jusqu’au début du ive siècle. Durant cette période en effet, ces derniers ont été obligés de rester de plus en plus longtemps sur les frontières, pour les défendre contre les invasions étrangères ou pour réprimer les rébellions de leurs propres gouverneurs et généraux. Ils n’en étaient pas moins censés être présents à Rome, pour participer officiellement à la vie religieuse, politique et culturelle de la ville, et se montrer à la population. Durant tout le iiie siècle, ils ont tenté de maintenir les rythmes traditionnels de la vie impériale à Rome, en conciliant la nécessité de leur présence dans la ville pour les cérémonies, les jeux, les audiences judiciaires, les constructions monumentales, avec l’espoir de pouvoir continuer à commander personnellement les armées sur les champs de bataille. Alors qu’ils passaient souvent de longues périodes, parfois des années, hors de Rome, ils revenaient en général dans la sacra urbs pour commémorer et célébrer leurs faits militaires. Cette pratique a été maintenue jusqu’à la période tétrarchique, lorsque d’autres cités impériales se sont érigées en rivales de Rome sans pour autant entraîner l’abandon de la cité comme place centrale de l’administration et de la vie impériale, comme l’a prouvé l’installation de Maximien et des membres de sa famille. Les premières années du règne de Constantin illustrent également la prééminence de Rome sur les autres cités impériales. Il faut attendre la fondation de Constantinople pour voir la sacra urbs changer de lieu, et Rome écartée des rythmes de la vie impériale au ive siècle.
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Ein Kaiser geht auf Distanz: die Rompolitik Constans’ I.
show More to view fulltext, buy and share links for:Ein Kaiser geht auf Distanz: die Rompolitik Constans’ I. show Less to hide fulltext, buy and share links for: Ein Kaiser geht auf Distanz: die Rompolitik Constans’ I.By: Muriel MoserAbstractConstans I, emperor of Rome from 337 to 350, never visited Rome. This paper proposes to identify Constans’ absence from Rome as a conscious political strategy to maintain a functional relationship with Rome without submitting himself to the demands of the traditions of Rome and of Christian emperorship. The paper opens with a discussion of Constans’ rapport with the senators in Rome as reflected in appointment policies. I argue against modern assumptions that pagan senators from Rome served as praetorian or urban prefects or in comitiva at court throughout his reign. This leads me to reinvestigate Constans’ policies towards the religions of Rome, pagan cults (e.g. CTh XVI 10.2) but also Christian affairs. I show that his collaboration with Rome was made possible by the emperor’s avoidance to associate himself too closely with religious issues and by his support the public amenities in the city. Prohaeresius’ visit to Rome then highlights the role of Greek learning as a neutral space of communication between emperor and Rome. Following a brief discussion of the the impact of imperial absence on reforms of the urban prefecture, the final section comments on Constans’ failure to use references to Rome in his imperial representation.
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- Reasons to stay: Roman emperors in Rome
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Maxentius: a Roman emperor in Rome
show More to view fulltext, buy and share links for:Maxentius: a Roman emperor in Rome show Less to hide fulltext, buy and share links for: Maxentius: a Roman emperor in RomeBy: Simon CorcoranAbstractCet article examine la façon dont Maxence a tenté de s’ériger en véritable empereur romain, installé à Rome alors même qu’il tentait de s’insérer dans le nouveau monde de la tétrarchie de son temps. Pour ce faire, sont évaluées aussi bien les relations de Maxence avec le Sénat, l’église chrétienne, le peuple romain et les soldats, que sa stratégie politique telle qu’elle peut être comprise à travers les vestiges archéologiques ambigus des monuments contemporains ou encore les regalia récemment découvertes. L’installation de l’empereur à Rome a offert à ce dernier une certaine légitimité idéologique et ouvert des opportunités ; mais elle a également mis en évidence des faiblesses stratégiques significatives qui ont montré que Rome devenait désormais une résidence incommode et impropre pour les empereurs du ive siècle, puisque la présence de l’empereur dans la Ville devenait problématique pour les deux parties.
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A woman’s place: imperial women in late antique Rome
show More to view fulltext, buy and share links for:A woman’s place: imperial women in late antique Rome show Less to hide fulltext, buy and share links for: A woman’s place: imperial women in late antique RomeBy: Julia HillnerAbstractLa relation entre les empereurs romains de l’époque tardive et la ville de Rome est traditionnellement présentée comme un délaissement de la cité au bénéfice de lieux qui répondaient mieux aux exigences militaires, politiques et religieuses de cette période. Or, l’historiographie récente amène à penser que pendant l’Antiquité tardive, la position impériale vis-à-vis de l’ancienne capitale de l’Empire a été plus complexe. Le présent article s’appuie sur cette conception et y introduit une nouvelle perspective, en s’intéressant davantage aux déplacements des femmes de la famille impériale qu’à ceux des princes qui ont dominé les débats académiques sur la Rome impériale de l’Antiquité tardive. Une lecture attentive de nos sources suggère que nombre des membres féminins des familles impériales ont résidé à Rome entre le début du ive et le milieu du ve siècle, durant des périodes souvent beaucoup plus longues que les membres masculins des dynasties. L’article propose de nouvelles pistes pour aborder ces témoignages, en soulignant les points de vue généralement masculins des sources, pour la plupart fragmentaires, mais aussi la nécessité de différencier divers types d’identités féminines. La dernière partie de l’article développe cette approche en abordant un cas d’étude précis, celui des relations entre Rome et les femmes de la dynastie constantinienne, dont nombre d’entre elles ont résidé à Rome durant au moins une partie de leur vie. Si l’on considère ces dernières à travers les différents rôles qu’elles ont tenus au sein de la famille impériale et comme liens entre les grandes familles, on s’aperçoit que la présence des princesses impériales à Rome non seulement a une longue histoire qui remonte au temps de la Tétrarchie, mais surtout a d’étroites connexions avec celles de l’aristocratie sénatoriale romaine. De plus, cette situation a engendré des problèmes particuliers au sein du projet impérial de Constantin, auxquels lui, et peut-être ses fils, ont tenté de remédier en rendant plus visibles encore à Rome les femmes de leur entourage.
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Shadow emperors and the choice of Rome (455-476 AD)
show More to view fulltext, buy and share links for:Shadow emperors and the choice of Rome (455-476 AD) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Shadow emperors and the choice of Rome (455-476 AD)By: Meaghan McEvoyAbstractLa période qui court entre 455 et 476 est une période remarquable pour comprendre la chute de l’Empire romain d’Occident. La première partie de cet article examine la périodicité de la résidence impériale à Rome dans les dernières décennies de trouble de l’empire d’Occident (un point qui a été plutôt négligé dans les publications récentes qui focalisent l’attention uniquement sur la résidence de Valentinien III au milieu du ve siècle) ainsi que les différents types d’empereurs (sénatoriaux, militaires, orientaux) qui ont émergé aussi rapidement qu’ils sont tombés durant ces années-là. La deuxième partie de cet article aborde la façon dont cette présence impériale constante dans la Cité a permis à la population romaine de prendre part à la vie et aux cérémonies impériales, tout en étant exposée aux violentes crises de l’empire. Elle soulignera en outre la grande générosité de deux riches généraux romains semi-barbares, durant cette période, au profit des églises de Sta. Agata dei Goti et de S. Andreas Catabarbara, alors qu’aucune action similaire n’est attestées de la part des empereurs entre 455 et 476, laissant imaginer l’importance qu’ont pu avoir les généraux plus que les empereurs dans l’exercice de ces actions partisanes. Un examen détaillé de ces années cruciales permet de mettre en évidence d’importants phénomènes de continuité autant que de contraste avec le régime du début du ve siècle.
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Theoderic and Rome: conquered but unconquered
show More to view fulltext, buy and share links for:Theoderic and Rome: conquered but unconquered show Less to hide fulltext, buy and share links for: Theoderic and Rome: conquered but unconqueredAbstractCet article examinera la présence quasi- mais aussi véritablement impériale du roi ostrogothique Théodoric le Grand (r. 489/493-526) dans la ville de Rome. Malgré l’effondrement de l’Empire romain d’Occident en 476, les fortunes politiques de Rome prospéraient, car un certain nombre d’empereurs du ve siècle avaient été élus au sein de l’aristocratie sénatoriale et/ou avaient établi leurs cours dans la Ville jusque-là dédaignée. Alors que le premier roi « barbare » d’Italie, Odoacre (476-489/493), semble s’être démarqué de cette tendance en restant éloigné de Rome, le règne de Théodoric marque d’une certaine manière le retour à la situation politique de la fin de l’Empire d’Occident. En effet, Théodoric accordait beaucoup d’importance à Rome et, comme le montre cet article, ses nombreuses et diverses actions partisanes et sa célèbre visite de 500 (peut-être pas la seule, comme il le sera suggéré) ont beaucoup fait pour légitimer les revendications contemporaines d’imitatio et de renovatio imperii ostrogothiques. Les Romains d’Orient avaient fini par affirmer que Rome avait été conquise par les rois gothiques ; à l’inverse cependant et paradoxalement, Théodoric et ses sujets affirmaient que la ville avait été rajeunie par un pius princeps et restait une Rome invaincue (invicta Roma).
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- Material presence
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Die schwierige Frage der Nutzung des Römischen Kaiserpalastes auf dem Palatin in Rom in der Spätantike
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Zwischen physischer Absenz und medial-materieller Präsenz: die Kaiser der valentinianisch-theodosianischen Zeit und ihr Verhältnis zur Stadt Rom
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The heightening of the Aurelianic wall under Honorius was commemorated by three groups of imperial statues. These expressed the emperor’s care for the city, even in his absence or, better, precisely because of it. During the twenty-eight years of the Valentinianic dynasty, thirteen imperial statues were dedicated. In the more than 60 years of Theodosian rule, the same number can be counted. At first glance, this mirrors a general trend, but a closer analysis reveals that, during almost fifty years after 408, only three imperial statues are documented in Rome. It seems likely that statuary was a much-favoured medium to compensate for the imperial absence from the eternal city, whereas, during periods of imperial presence, other ways of representation were preferred. The relationship between the emperor and Rome as articulated in the material studied here seems only to change once Valentinian III chooses the City again as his permanent residence. Before then, the imperial statuary and building projects of the two dynasties (Valentinianic, Theodosian) do not differ in their essentials.
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The divisive politics of Phocas (602-610) and the last imperial monument of Rome
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The Byzantine Sack of Rome
show More to view fulltext, buy and share links for:The Byzantine Sack of Rome show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Byzantine Sack of RomeAbstractCet article s’intéresse au transfert des œuvres d’art de l’ancienne capitale à Constantinople. Cet acte, que Liudprand désigne par l’expression latine transvectio (avec toutes les répercussions cérémonielles et triomphales que cela implique), je lui donnerais de manière plus provocante celui de « sac byzantin de Rome ». Il sera présenté sous deux aspects : tout d’abord à travers le premier et fameux butin que Constantin a emporté lui-même dans les années 320, puis à travers l’expédition moins connue de l’empereur Constans II, qui, en 663, a été le seul souverain byzantin revenu dans l’ancienne capitale pour nettoyer la ville de ses bronzes - expédition que Edward Gibbon a baptisé « pèlerinage d’humiliation et de vol sacrilège ». Ces deux faits permettent d’ouvrir du même coup sur une question rarement posée dans le cadre de l’histoire post-antique de Rome, celle du paysage statuaire de la ville après le ve siècle.
Alors que les collections de statues de Constantinople ont largement été étudiées (Preger, Mango, Dagron, Bassett), la question de leur provenance a rarement été abordée. En effet, les pièces transportées de Rome n’ont jamais été considérées comme faisant partie d’un même groupe, pas plus qu’a été envisagée l’importance du pillage de l’ancienne capitale de ses fameuses collections d’art à une époque aussi précoce que celle de Constantin. L’article présente de nouveaux témoignages littéraires et iconographiques sur l’exaction de Constantin, et examine celle plus tardive et quasi inconnue de Constans II à la lumière de sources arabes de Sicile datant du Haut Moyen Âge. De nouveaux témoignages archéologiques provenant d’épaves et des graffiti peu connus provenant de Rome même permettent d’enrichir la question. L’ensemble de ces documents révèle en outre le nombre important de statues restées exposées dans l’ancienne capitale, même après le pillage des Germains au ve siècle.
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- Proxy presence and daily life in Rome
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Urban prefects and the epigraphic evidence of late-antique Rome
show More to view fulltext, buy and share links for:Urban prefects and the epigraphic evidence of late-antique Rome show Less to hide fulltext, buy and share links for: Urban prefects and the epigraphic evidence of late-antique RomeBy: Silvia OrlandiAbstractDepuis la publication, en 1962, de l’ouvrage d’André Chastagnol, Les Fastes de la Préfecture de Rome au Bas-Empire, de nouvelles données et de nouvelles interprétations épigraphiques relatives aux préfets de la Ville sont venues enrichir le dossier. Il est de ce fait nécessaire de mener une nouvelle étude destinée à compléter, mettre à jour et peut-être améliorer notre connaissance de la dernière phase de la préfecture urbaine. Pour mieux comprendre l’activité édilitaire et la réutilisation d’anciens matériaux dans la Rome tardo-antique, l’attention doit être portée notamment sur des inscriptions en apparence insignifiantes, inscrites sur des éléments en marbre. En outre, des informations intéressantes peuvent être tirées d’un large éventail d’objets inscrits comme les colliers d’esclaves, les tabellae immunitatis, les pondera ou encore les dites tesserae monumentorum.
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L’asino che salì al tribunale e ragliò ostinatamente. Il governo di Roma all’epoca di Valentiniano I fra lotte politiche, tradizione giuridica e innovazioni legislative
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Prima urbes inter… aurea Roma? Roma und die Münzprägung der Jahre 364 bis 476 n. Chr.
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Emperors and elites in Rome after the Vandal Sack of 455
show More to view fulltext, buy and share links for:Emperors and elites in Rome after the Vandal Sack of 455 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Emperors and elites in Rome after the Vandal Sack of 455AbstractLes trois décennies qui ont suivi la mort de Valentinien III en 455 sont souvent décrites comme particulièrement dévastatrices pour Rome et l’aristocratie italienne. La cité a souffert de deux destructions majeures en moins de vingt ans. De fait, les archéologues tentent de dater la ruine de nombreuses maisons aristocratiques sur les collines du Caelius et de l’Aventin après 455, en se fondant pour une bonne part sur l’hypothèse d’une fuite de l’aristocratie au lendemain de ces événements.
Toutefois, comme je le démontre dans cet article, la disparition de l’aristocratie sénatoriale romaine relève d’une vision erronée. Presque immédiatement après les sacs de 455, les aristocrates sont en effet revenus à Rome, et nullement pour des raisons sentimentales. Au contraire, et paradoxalement, les invasions de 455 leur ont ouvert de nouvelles opportunités pour rivaliser avec les autres élites de Rome : les empereurs et leurs courtisans, les chefs militaires germains, et l’évêque. Parfois, ils se sont ralliés à de fortes personnalités militaires, comme Ricimer, puis, en particulier après 476, à l’évêque de Rome. Ces actions ont fait plus que restaurer l’organisation structurelle de la ville. De fait, Rome a continué à tenir son rang de véritable centre politique autant que symbolique tout au long du ve siècle jusqu’au début du Moyen Âge, et ce en grande partie grâce à la ténacité de l’aristocratie sénatoriale.
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- Varia
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Sacred landscapes as economic central places in late antique Naxos and Cyprus
show More to view fulltext, buy and share links for:Sacred landscapes as economic central places in late antique Naxos and Cyprus show Less to hide fulltext, buy and share links for: Sacred landscapes as economic central places in late antique Naxos and CyprusAuthors: Athanasios K. Vionis and Giorgos PapantoniouAbstractCet article présente les données archéologiques de Naxos et de Chypre, avec pour objectif d’évaluer et de discuter les multiples rôles des églises à plan basilical dans deux paysages insulaires ruraux différents dans l’Antiquité tardive, entre le ve et le viie siècle. Les données archéologiques concernant les établissements humains, les activités artisanales et l’exploitation de la terre durant cette période, en combinaison avec la localisation topographique des structures ecclésiales et l’usage d’un SIG (système d’information géographique) ouvrent sur plusieurs conclusions. Les églises à plan basilical ne sacralisaient pas seulement l’espace et ne satisfaisaient pas seulement les besoins religieux, mais elles avaient aussi une fonction d’églises de jonction, en donnant aux communautés proches une identité partagée, liée à la propriété symbolique du territoire. Elles devinrent des lieux de rencontres publiques et des centres de production, de commerce et d’activités économiques des communautés rurales, reflétant un plan bien organisé d’occupation du territoire et d’aménagement économique dans les microrégions qu’elles dominaient.
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Legenda sunt gesta ad sanandas animas: leyes, juicios y actas para la correctio de los Donatistas en Agustín de Hipona
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The transmission of Visigothic documents in the Pyrenean monastery of San Victorián de Asán (6th-12th centuries): monastic memory and episcopal disputes
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La chronologie radegondienne : un enseignement sur la conception de la vocation à la fin de l’Antiquité en Gaule
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