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Cet article part d’un postulat simple, mais souvent négligé par la recherche : on ne peut comprendre la période de formation médiévale d’une agglomération urbaine qu’en la mêlant étroitement à l’étude des campagnes environnantes. En caractérisant les structures du peuplement, la configuration de la propriété foncière et la nature de la croissance économique dans la région de Bruxelles (une vingtaine de kilomètres autour du futur territoire urbain), principalement durant le haut Moyen Âge, l’article tente de montrer les implications de ces particularités du milieu d’accueil dans les modalités de développement de la ville à partir de l’an mil. L’article fait appel à la fois aux sources écrites traditionnelles et aux données nouvelles de l’archéologie préventive développée en Région de Bruxelles-Capitale et dans le Brabant flamand.