Skip to content
1882
Volume 5, Issue 1
  • ISSN: 2032-8192
  • E-ISSN: 2295-905X

Abstract

Abstract

In this article, aspects of the production and exchange of Carolingian/Ottonian disc brooches are examined through an analysis of 281 brooches selected from collections across The Netherlands. The composition of the brooches was measured with a Hand Held-XRF device and the results showed a sharp deviation from the alloys seen in brooches from earlier periods. The results across all geographic areas consisted of a mixture of copper, zinc and lead, but no tin. If recycling practices were present in the making of these brooches, then you might expect an element of tin to enter the mixture, as bronze items entered the alloy-recycling stream. But this appears not to be the case. This consistency rules out production by travelling merchants, or at domestic households and primitive workshops. The results suggest that production was more likely organised on a regional or even super regional scale. An analysis of production at royal estates, emporia and the great abbeys found the latter to be the most likely source of these objects. Furthermore, the Christian nature of these brooches, if produced within monastic centres, may have imbued them with religious meaning, allow for a fresh interpretation of their methods of exchange.

Abstract

Cet article présente différents aspects de la production et de la diffusion des fibules discoïdes carolingiennes/ottoniennes grâce aux résultats d’analyse de 281 artefacts sélectionnés dans de nombreuses collections des Pays-Bas. Les analyses de composition ont été realisées à l’aide d’un équipement XRF portable. Elles illustrent une différence notable avec les résultats d’analyse des alliages des fibules des périodes antérieures. Quelque soit la provenance géographique, les données témoignent de l’usage d’un mélange de cuivre, de zinc et de plomb, et de l’exclusion de l’étain. Si les pratiques de recyclage étaient avérées dans le processus de fabrication de ces objets, des résidus stannifères devraient être décelés dans les alliages étudiés, dans la mesure où des objets en bronze entrent dans la chaîne du recyclage. Ceci ne semble pas être le cas cependant. Ce constat exclut toute production par des marchands itinérants, ou dans la sphère domestique comme dans des ateliers sommaires. Les analyses suggèrent plutôt que la production de ces fibules était organisée à un niveau régional au moins, ou à une échelle géographique plus grande encore. L’analyse des exemplaires provenant d’établissements royaux, d’emporia, et de grandes abbayes, démontre que ceux-ci sont bien les lieux d’élaboration des parures étudiées. En outre, leur caractère chrétien, quand elles sont produites dans des pôles monastiques, leur confère une signification religieuse et réoriente l’interprétation de leurs modes d’échange.

Loading

Article metrics loading...

/content/journals/10.1484/J.MMM.5.109849
2014-01-01
2025-12-05

Metrics

Loading full text...

Full text loading...

/content/journals/10.1484/J.MMM.5.109849
Loading
  • Article Type: Research Article
This is a required field.
Please enter a valid email address.
Approval was a Success
Invalid data
An error occurred.
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error:
Please enter a valid_number test
aHR0cHM6Ly93d3cuYnJlcG9sc29ubGluZS5uZXQv