Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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Laus angelica
show More to view fulltext, buy and share links for:Laus angelica show Less to hide fulltext, buy and share links for: Laus angelicaBy: Gunilla IversenThe liturgical celebration of the Mass, a multifarious spiritual, artistic, and intellectual manifestation, had a central position in the cultural life of medieval Europe. The ‘Gregorian Chants’, mostly words from passages of the Old Testament, were reinterpreted and ornamented by means of new lyrics, and became the basis for new literary and musical genres, such as tropes, sequences, and other new lyrics. In spite of all the unifying efforts made by the Carolingian reformers, a rich variety in practice came to characterize the performance of the Mass in the ninth through the twelfth centuries. Extensive repertories of new texts and melodies were spread in manuscripts all over Europe. Until now this fascinating material has been the preserve of a small circle of specialists in musicology and philology. With this volume, the author introduces and analyses these hidden treasures to make them available to a wider public. It is directed to those with an interest in the philosophy, theology, and history of medieval Latin literature, and in the expressions of spiritual, poetic, and musical creativity of the European Middle Ages.
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Law and Practice in the Age of Reform
show More to view fulltext, buy and share links for:Law and Practice in the Age of Reform show Less to hide fulltext, buy and share links for: Law and Practice in the Age of ReformIn reconstructing Hugh of Die’s legatine and conciliar activity, this book offers intriguing new arguments about the many relevant and often confused issues surrounding eleventh-century legates, councils, and the law - three inextricable components of church reform and administration. Hugh’s efforts in promulgating and disseminating reform in France in the 1070s, 1080s, and 1090s were shaped significantly by his council activity. The manner in which he conducted this business sheds light on every aspect of his work, revealing not only his personal interpretation and application of the law, but also his vigour in suppressing clerical marriage, the selling of church offices, lay investiture, and the gravity with which he conducted his duties as legate. New light is cast on Hugh’s personality and achievements by looking at the nature and influence of his legatine and legal activity in France, qualities that can only be appreciated in light of the ferment of activity during Gregory VII’s pontificate. The dialectical relationship between reform and law in eleventh-century France is a recurring theme throughout this investigation, illustrating in more demonstrable terms the flow of ecclesiastical business between the papal court in Rome and France and vice versa.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)Authors: Olga Weijers and Monica B. CalmaLe huitième fascicule du répertoire des maîtres ès arts parisiens, de leurs oeuvres et de leurs lectures comprend ceux dont le nom commence par la lettre R. Il est un peu plus gros encore que le précédent, avec la lettre P, et il est probable que le dernier fascicule de la série, qui sera consacré aux maîtres dont le nom commence par la lettre S, T, U ou V, sera plus important encore.Les principes du répertoire ont été expliqués dans les fascicules précédents. Un réseau international de spécialistes, dont les conseils et les critiques sont indispensables, continue de soutenir les travaux. Ce huitième fascicule comprend des personnages plus ou moins célèbres comme Raymondus Lulllus, Robertus Grosseteste, Robertus Kilwardby, Roger Bacon, mais aussi une série de maîtres plus modestes comme les divers maîtres appelés simplement Robertus ou Robertus Anglicus. D’autres personnages, bien connus dans le contexte de l’Université de Paris, mais qui n’ont pas laissé des œuvres relatives à l’enseignement à la Faculté des arts, notamment Richard de Fournival et Robert de Sorbon, sont traités dans l'introduction, qui contient, comme d’habitude, une liste de maîtres qui ont été exclus, parce qu'aucun lien entre leurs oeuvres et la Faculté des arts de Paris n'a pu être établi.
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Les chartes de l'abbaye cistercienne de Vaucelles au XIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Les chartes de l'abbaye cistercienne de Vaucelles au XIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les chartes de l'abbaye cistercienne de Vaucelles au XIIe siècleL’abbaye de Vaucelles, près de Cambrai, était une des plus grandes abbayes cisterciennes, comptant parfois des centaines de moines et convers. L’édition des chartes de l’abbaye pour le XIIe siècle (176 chartes, dont 125 inédites) permet de voir la croissance de l’abbaye, l’extension de son domaine, l’établissement d’un réseau de relations sociales (comtes de Flandre, de Hainaut, de Vermandois, de Soissons…, duc de Lotharingie, évêques de Cambrai et de Noyon…), la mise en place d’une politique d’exemptions de péages. Dynamique, l’abbaye commence aussi progressivement à écrire elle-même les chartes qu’elle reçoit, et développe un archivage systématique.
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Luxury Bound
show More to view fulltext, buy and share links for:Luxury Bound show Less to hide fulltext, buy and share links for: Luxury BoundBy: Hanno WijsmanThis interdisciplinary study presents a two-part survey of the production and ownership of luxury manuscripts in the late-medieval Netherlands.
Part I analyses a corpus of 3,700 illustrated manuscripts produced between 1400 and 1550 in the Low Countries. The result is a cornucopia of information about many aspects of manuscript production: chronological, geographical and gender distribution, the genres of texts, the languages used, the dimensions of books, the number of illustrations, and the relationship between the making of hand-written and printed books.
Part II examines the libraries of the pre-eminent owners of illustrated manuscripts in the Netherlands: the ducal family and the noble elite. The great bibliophile Philip the Good set an example of book collecting that was emulated by the nobles of the court, creating a typical ‘Burgundian’ fashion in book ownership by which a small elite demonstrated a well defined group identity.
Part III draws together these various lines to offer conclusions about the book market and fashions in book ownership. Luxury Bound charts this new vogue in books and reading, an important aspect of cultural change in the late-medieval Low Countries.
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L'hérétique imaginé
show More to view fulltext, buy and share links for:L'hérétique imaginé show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'hérétique imaginéL’hérésie médiévale est depuis quelques années au cœur d’un débat historiographique très vif. Toutefois, le thème n’avait jamais été abordé de manière systématique à partir des images. Le livre d’Alessia Trivellone vient combler cette lacune, en étudiant l’ensemble des représentations d’hérétiques dans l’Occident médiéval, tous supports confondus, depuis leur apparition au tournant des VIIIe et IXe siècles jusqu’au premier tiers du XIIIe siècle, à la veille de la création de l’Inquisition.
Grâce à la mise en place d’une méthodologie rigoureuse, l’imaginaire médiéval lié à l’hérésie est ainsi saisi à travers les représentations d’hérétiques élaborées au sein des milieux orthodoxes. L’analyse des images permet de suivre l’actualisation, opérée aux XIe et XIIe siècles, des définitions de l’hérésie fournies par les écrits des Pères, ainsi que l’apparition, entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle, d’une idée abstraite d’hérésie, désormais conçue comme une épreuve nécessaire en vue du salut. Au cours du premier tiers du XIIIe siècle, un autre changement se dessine : la référence à l’Antiquité et le recours aux personnifications disparaissent de l’iconographie pour faire place à la représentation de groupes hérétiques contemporains, représentés en train d’accomplir les rites dont ils sont accusés ou de subir les châtiments auxquels ils ont été condamnés.
Ce livre propose donc une histoire de l’idée d’hérésie à travers le prisme des images, une histoire qui constitue l’arrière-plan idéologique de la lutte antihérétique au sein de la société occidentale.
L’auteur
Après des études d'histoire de l'art en Italie, à l’Université de Rome « La Sapienza », Alessia Trivellone a soutenu en 2005, au Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale - Université de Poitiers, une thèse de doctorat sur l'iconographie de l’hérétique. Actuellement chargée d'enseignement à l'Université de Nice et associée au CEPAM (Université de Nice / CNRS), elle mène une recherche post-doctorale, dans le domaine de l'iconographie médiévale, au sein de l'UMR 5594 (Université de Dijon / CNRS).
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L'intelligence d'un sens.
show More to view fulltext, buy and share links for:L'intelligence d'un sens. show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'intelligence d'un sens.By: Martin RochQue peut-on vraiment lire dans les récits médiévaux relatant les émanations et les perceptions des ‘odeurs de sainteté’? Cette expression elle-même fut-elle jamais pleinement signifiante, non pas sublimée en une métaphore toute spirituelle, mais au contraire bien charnelle, et donc partie intégrante d’une culture?
Prenant pour point de départ les récits d’exhalaisons extraordinaires, cet ouvrage s’attache à reconstruire l’importance et la signification qu’ont pu revêtir odeurs et odorat en Europe occidentale, dans la culture et la pensée religieuses, voire même dans l’expérience des hommes et des femmes du haut Moyen Âge, période formatrice s’il en fut. S’appuyant sur un dépouillement systématique des récits hagiographiques, Martin Roch revalorise ces sources, souvent décriées, tout en les confrontant méticuleusement aux textes bibliques et patristiques, aux documents liturgiques, et même aux données archéologiques disponibles.
En déplaçant le point de vue de l’odeur miraculeuse à sa perception et aux récits qui en sont faits, l’auteur se tient fermement sur le terrain de l’histoire, de ses sources et de ses méthodes, sans se priver pour autant de dialoguer avec les autres sciences humaines, ou encore la médecine, ou la psychologie. Il démontre ainsi que, par delà les formules littéraires, les approches superficiellement rationalistes ou les effets de mode, les odeurs extraordinaires peuvent être reconnues comme un authentique objet d’histoire. Ce faisant, il parvient à mettre en évidence une réalité autrement plus riche et complexe que ce que l’on pouvait soupçonner.
Martin Roch est docteur en histoire médiévale de l’Université de Genève.
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Late Medieval Popular Preaching in Britain and Ireland
show More to view fulltext, buy and share links for:Late Medieval Popular Preaching in Britain and Ireland show Less to hide fulltext, buy and share links for: Late Medieval Popular Preaching in Britain and IrelandSermons and preaching played a key role in forming the religious mentality and outlook of many late medieval men and women. Yet the practice of preaching depended on many variables: the nature and disposition of the audience, the competence of the preacher, and even the stylistic variations that different Orders developed to distinguish their preachers from others. This study and anthology of late medieval popular preaching intended for the laity explores aspects of this diversity by presenting examples of sermons from each of the major wings of the late medieval orthodox Church: the friars, the regulars, the canons regular, the secular canons, and the seculars. It also reveals the ways in which this diversity in forms of preaching finds its correlate in the codicological diversity that existed between sermon manuscripts themselves. Late Medieval Popular Preaching in Britain and Ireland demonstrates how formidable and culturally constitutive a force preaching was, and also examines some of the ways in which it impinged on the production of vernacular literature, ultimately revealing the powerful and wide-spread influence of sermon discourse on cultural production in greater British society.
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Laurent de Premierfait, "Livre de vieillesse"
show More to view fulltext, buy and share links for:Laurent de Premierfait, "Livre de vieillesse" show Less to hide fulltext, buy and share links for: Laurent de Premierfait, "Livre de vieillesse"Laurent de Premierfait (vers 1370-1418) a connu une brillante carrière de traducteur. De sa Champagne natale à la cour de Charles VI, cet érudit et fin latiniste fréquente les milieux humanistes de l’époque, participe à la vie littéraire de la cour avignonnaise, compose des vers latins qui font sa renommée. D’influents mécènes le protègent et lui commandent des traductions de Boccace (De casibus virorum illustrium, Decameron) et de Cicéron (De senectute, De amicitia). Ces traductions s’inscrivent dans le sillage d’une politique culturelle visant à rendre accessible à un public seigneurial des textes jugés utilitaires; or, se révélant de véritables « best-sellers », ces textes seront à plusieurs reprises révisés, cités, voire utilisés à des fins de propagande tout au long du XV e siècle. Le travail de Stefania Marzano rend accessible pour la première fois le Livre de vieillesse (1405). L’édition est établie sur la base du manuscrit BnF lat. 7789, exemplaire de présentation au duc de Bourbon, vraisemblablement autographe. Ce codex, qui présente une rare disposition bilingue comprenant à la fois l’original latin et le texte français, semble nous transmettre, et dans la forme et dans le fond, la théorie de la traduction d’un des intellectuels les plus connus de son époque.
Stefania Marzano, chercheur postdoctoral CRSH (Canada) - Université catholique de Louvain (Groupe de recherche sur le moyen français), est diplômée de l’Université McGill et s’intéresse à la réception européenne des « classiques » latins et italiens au XVe siècle. Sa thèse de l’Université de Toronto intitulée Édition Des cas des nobles hommes et femmes de Laurent de Premierfait (1400) est en cours de publication.
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Les historiens et la question franque
show More to view fulltext, buy and share links for:Les historiens et la question franque show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les historiens et la question franqueBy: Agnès GraceffaL’arrivée des Francs et l’établissement de leur pouvoir en Gaule à la fin du Ve siècle fut et demeure un moment mal connu de l’histoire européenne. Le manque de sources écrites eut pour corollaire un fort investissement idéologique pour les monarchies française et allemande, qui firent de cet épisode un véritable mythe d’origine. Le développement de la science historique puis l’invention de la nation démocratique, en sapant cette légende, engendrèrent une pluralité de postures historiographiques. Au XIXe siècle, la question franque devient un enjeu de mémoire primordial dans la stratégie de mise en discipline de la science historique à l’Université, et pour la structuration d’une communauté de spécialistes (historiens, médiévistes, puis haut-médiévistes). L’impact des conflits franco-allemands et la radicalisation des idéologies, nationaliste, marxiste ou national-socialiste, influencent les discours. Mais progressivement s’engage, dans la seconde moitié du XXe siècle, un mouvement de déconstruction nationaliste, stimulé par une dynamique européenne et pacifiste. La présentation de ces débats révèle un panorama original de l’érudition historienne française et allemande aux XIXe et XXe siècles. Elle montre la réalité d’une science en marche, tout en soulignant l’impact du présent sur celle-ci. Ce sont finalement le statut de toute vérité historique et le rapport de l’historien à l’État qui se trouvent ici questionnés.
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Les tombeaux des familles royales de la péninsule ibérique au Moyen Age
show More to view fulltext, buy and share links for:Les tombeaux des familles royales de la péninsule ibérique au Moyen Age show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les tombeaux des familles royales de la péninsule ibérique au Moyen AgeBy: Xavier DectotContrairement à ce que l'on pourrait attendre, il n'est, dans cet ouvrage, pas tant question des morts que des vivants, des survivants. Le rôle particulier joué par le souverain dans les institutions médiévales fait que sa mort échappe à la dimension intime, familial, pour devenir publique. Dès 1063, elle devient, avec Ferdinand Ier de León, l'objet d'une véritable mise en scène sur plusieurs jours, caractère qu'elle ne perd plus dès lors, du moins dans les textes, que ce soit pour glorifier le défunt (ainsi de Jacques Ier d'Aragon ou, surtout, de la mort chevaleresque entre toutes de son père Pierre II à la bataille de Muret) ou au contraire pour le décrier (ce que font les textes castillans évoquant la fuite éperdue de l'aragonais Alphonse le Batailleur). Pour les souverains, la mort est aussi une transformation du statut, un passage vers un autre état, celui à la fois de modèle pour ses successeurs et de fondement de la légitimité du royaume. L'élection de sépulture voit ainsi s'affronter deux logiques, celle, commune à l'ensemble de la noblesse des XIe, XIIe et XIIIe siècles, de la famille et de la piété personnelle d'une part, et celle de la légitimité dynastique et de l'affirmation territoriale de l'autre. Les royaumes de la péninsule ibérique, aux frontières perpétuellement mobiles entre le règne de Sanche le Grand et ceux de Ferdinand III en Castille et León et de Jacques Ier en Aragon, le reflètent pleinement, succession de fondation de lieux de sépultures royales et de transfert de celles-ci, où la présence du corps d'un souverain en un royaume est source de légitimité pour les souverains, mais aussi de préséance pour un souverain sur son voisin, et où, au contraire, un souverain ayant failli aux yeux de sa noblesse ou de son successeur peut, comme Sanche VII de Navarre, se voir exclu de la nécropole royale. La péninsule est, aux XIe et XIIe siècles, un lieu d'expérimentation tant pour l'organisation des sépultures, qui là encore voit s'affronter logique familiale et logique politique, que pour leur forme, renforcée par la réticence quasi généralisée des souverains (à l'exception de Ferdinand II et d'Alphonse IX de León) à la forme du gisant. Dans l'un et l'autre domaine, ces recherches hispaniques furent source d'inspiration au XIIIe siècle pour les dynasties capétienne et plantagenêt et pour la noblesse qui les entourait, notamment par le biais des mariages entre les grandes familles de l'un et de l'autre côté des Pyrénées, occasion, tout particulièrement à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, d'un resserrement des liens entre les dynasties de l'Europe occidentale. En cela, les monuments funéraires des rois de la péninsule ibérique qu'étudie cet ouvrage sont non seulement des oeuvres d'art d'une qualité parfois exceptionnelle, mais aussi des témoins privilégiés à la fois de la nature de la royauté dans la péninsule ibérique et de liens tissés entre ici-bas et au-delà bien plus complexe que ne le laissent apparaître les seuls textes théologiques.
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The Life and Works of Tolomeo Fiadoni (Ptolemy of Lucca)
show More to view fulltext, buy and share links for:The Life and Works of Tolomeo Fiadoni (Ptolemy of Lucca) show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Life and Works of Tolomeo Fiadoni (Ptolemy of Lucca)By: James M. BlytheTolomeo Fiadoni (1236-1327) was one of the most remarkable of medieval writers. Living to almost one hundred years of age, Tolomeo bore witness to some of the most important events of the period. He studied and travelled with Thomas Aquinas and was elected Dominican prior in Lucca and Florence. He attended the saintly Pope Celestine V during Celestine’s doomed reign, lived at the papal court in Avignon, served in the households of two cardinals, and associated with the infamous Pope John XXII. At the age of eighty, Tolomeo was appointed bishop of Torcello in the Venetian Lagoon, where his superior, the Patriarch of Grado, subsequently excommunicated and jailed him.
Tolomeo is known today for his major contribution to republican political thought, most notably his continuation of Thomas Aquinas’s only political treatise. However, he also wrote treatises on imperial and ecclesiastical power, a commentary on the six days of creation, a massive Church history, and a European history from 1063 onward. Drawn from all known surviving sources, The Life and Works of Tolomeo Fiadoni is the first full-length study of Tolomeo’s life. It discusses each of his works, and addresses numerous problems of authorship and dating. Its companion volume, The Worldview and Thought of Tolomeo Fiadoni (Ptolemy of Lucca), provides an in-depth analysis of Tolomeo’s beliefs and thought.
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L'abbaye féminine de Denain, des origines à la fin du XIIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:L'abbaye féminine de Denain, des origines à la fin du XIIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'abbaye féminine de Denain, des origines à la fin du XIIIe siècleCloîtrées à l’abri de l’intrusion masculine, les femmes qui, au Moyen Age, se sont consacrées à la vie monastique ont trop largement échappé à la curiosité des historiens. Pourtant, les abbayes féminines ont elles aussi connu une histoire riche : de la fondation aux crises et aux réformes successives, elles ont dû, comme les monastères d’hommes, organiser la vie interne de la communauté, accomplir la liturgie, encourager la spiritualité, développer l’assise économique, assurer le quotidien, entretenir des relations fructueuses avec l’ordinaire et le souverain pontife ainsi qu’avec l’aristocratie locale… Jean-Pierre Gerzaguet, excellent connaisseur du monachisme entre Flandre et Hainaut, a reconstitué l’histoire de l’abbaye de Denain (département du Nord) des origines carolingiennes jusqu’à la fin du XIIIe siècle, et appuie cette étude par l’édition des quelque 100 chartes conservées pour cette époque.
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L'espace rituel et le sacré dans le christianisme
show More to view fulltext, buy and share links for:L'espace rituel et le sacré dans le christianisme show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'espace rituel et le sacré dans le christianismeBy: Éric PalazzoAujourd'hui conservés dans des musées où ils ont acquis le statut d'œuvre d'art, les autels portatifs chrétiens ont joué un rôle majeur dans la définition de l'espace sacré dans l'Antiquité et au Moyen Âge. Les autels portatifs constituent un objet liturgique indispensable au dispositif liturgique nécessaire au déroulement de rites tels que la célébration de l'eucharistie dans le cadre de pèlerinages, sur le champ de bataille en temps de guerre ou bien encore nécessitée par des missions d'évangélisation. À côté de ces fonctions liturgiques, les autels portatifs ont permis tout au long de l'Antiquité et du Moyen Age une réflexion théologique approfondie sur l'espace sacré chrétien et la notion de «lieu rituel ». Plutôt qu'un ouvrage sur les objets eux-mêmes, ce livre propose une vaste exploration de l'espace sacré chrétien à partir du discours à la fois théologique, liturgique, exégétique et iconographique sur les autels portatifs.
Éric Palazzo, Professeur d'histoire de l'art du Moyen Age à l'université de Poitiers, ancien directeur du Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (2000-2007) a publié de nombreux ouvrages et articles sur les relations entre art et liturgie au Moyen Age dont Histoire des livres liturgiques. Le Moyen Age, des origines au XIII e siècle, Paris, 1993; Les sacramentaires de Fulda. Etude sur l'iconographie et la liturgie à l'époque ottonienne, Münster, 1994; L'évêque et son image. L'illustration du pontifical au Moyen Age, Turnhout, 1999; Liturgie et société au Moyen Âge, Paris, 2000.
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La 'Clavis compendii' de Jean de Garlande
show More to view fulltext, buy and share links for:La 'Clavis compendii' de Jean de Garlande show Less to hide fulltext, buy and share links for: La 'Clavis compendii' de Jean de GarlandeBy: Jean de GarlandeLa Clavis compendii, rédigée par Jean de Garlande au début des années 1230, est la seconde en date de ses trois grammaires versifiées. Composée, tout comme les deux autres, le Compendium grammatice et l’Ars lectoria Ecclesie, en hexamètres dactyliques, elle forme un ensemble complexe à plusieurs égards, qui justifie l’ajout à l’édition princeps du texte d’une traduction en regard. La forme métrique, que ne vient pas seconder un appareil de gloses aussi dense que dans les manuscrits de l’Ars lectoria Ecclesie, constitue le premier rempart à la compréhension directe du traité. Le collage de parties hétérogènes, de prime abord sans rapport entre elles, ajoute à ces difficultés d’accès. Il apparaît cependant que l’œuvre s’articule autour de trois grandes parties distinctes, au sein desquelles coexistent des chapitres fortement individualisés. Ce que l’on peut identifier comme le « premier livre » du traité y est consacré à la récapitulation de définitions et règles grammaticales simples, telles que les enseignent les grands manuels en vogue à l’époque de Jean de Garlande, et qui lui donnent l’occasion de critiquer et corriger les deux plus célèbres d’entre eux, le Doctrinale d’Alexandre de Villedieu et le Grecismus d’Evrard de Béthune. Notes et excursus divers, grammaticaux, mais aussi, à l’occasion, lexicographiques, ponctuent et complètent l’ensemble. Le second livre affiche un parti plus ambitieux, et constitue la partie la plus homogène de l’œuvre. Contrairement à la première, qui se contentait d’énoncer les règles « positives » de la grammaire, cette partie interroge les propriétés des parties du discours afin de mieux cerner les principes moteurs de la syntaxe, vue à travers le prisme de concepts physiques issus directement d’Aristote, et que Jean, parmi les premiers, applique à la construction. L’appareil métatextuel présent dans les manuscrits insiste sur le caractère spéculatif de cette partie, qui suit pour large part le cours des commentaires sur les livres XVII et XVIII (de constructione) des Institutions grammaticales de Priscien. Le livre III consiste quant à lui en trois grands ensembles lexicaux, le premier constitué d’explications de vocables, d’origine hébraïque pour la plupart, tirés de la Bible, le second de differentiae, le troisième de termes médicaux.
L’esprit digressif de l’auteur, qui vient souvent interrompre cette architecture générale, n’a d’égal que la variété des sources, grammaticales, sémantiques, lexicographiques et littéraires, dont il se sert pour rédiger son traité. De cette multiplicité des centres d’intérêt garlandiens émergent des réflexions et des concepts originaux, voire novateurs, et qui pour certains influenceront les théoriciens du langage de la génération suivante.
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La Vida de Sant Honorat
show More to view fulltext, buy and share links for:La Vida de Sant Honorat show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Vida de Sant HonoratVisitors to the Isle de Lérins, just off Cannes, can see not only the island but also what today is a Cistercian abbey founded about 410 A.D. by St. Honoratus (350-429), hermit, monk and bishop of Arles. Scarcely nothing has changed physically, and the wild unforgiving landscape of the place explains the nature of many of the events described in this verse text, especially the terrifying massacre of the community after the death of Honoratus, which contains horrifying details very rare in mediaeval narratives.
Given the importance of this story, based on nine manuscripts, it is astonishing that a complete edition has not appeared before this date. The late Ingegärd Suwe Ericsson, a Swedish scholar, had undertaken an edition of the first two books, approximately the first half of the work, for her doctorate, published in 1943, in a volume which is naturally difficult to find in libraries. Thereafter, she had hoped to create a complete edition, but, sadly, her profession as a teacher, the care she gave her husband and, in later years, her own ill-health prevented her from continuing the work. In 1988, she contacted Regina af Geijerstam, emeritus professor of Spanish, University of Stockholm, to ask if she would find an editor who would finish the work, for which Suwe Ericsson had a text of the last three books. In 1989, Peter Ricketts made the journey to Östersund, where Suwe Ericsson was living, and he decided to undertake the work himself. She died in 1991. In 2000, Cyril Hershon offered his support to bring the whole project to fruition, and the edition will shortly be ready to go to press.
Not only have Association Internationale d’Etudes Occitanes and Brepols given their approval for the publication of the second half of the work, dealing with the miracles performed by Honoratus after his death, but also for the addition of the work of Ingegärd Suwe Ericsson, to give the mediaeval Occitan work in its entirety in one volume.
Ingegard Suwe Ericsson’s 1943 edition has been respected, apart from the occasional correction to the text. Her introduction considers the manuscript tradition, the language of the scribe in a full linguistic analysis, with examples taken from the first 4127 lines, and only minor elements, such as a résumé in French of this part and a list of errors found in the venerable edition by Sardou have been omitted. Thereafter, there is a complete integration of the first and second parts: the text, accompanied by footnotes, followed by notes to the text, a selective glossary, a table of proper names, and an updated bibliography.
The whole is a text which repays reading and will fill a gap in the repertoire of important mediaeval texts.
Peter T. Ricketts is Emeritus Professor of Romance Philology of the University of London, and is now Honorary Professor in the Department of French, University of Birmingham.
Cyril P. Hershon is Honorary Senior Research Fellow of the University of the West of England.
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Le 'questiones' di Radulfo Brito sull’ « Etica Nicomachea »
show More to view fulltext, buy and share links for:Le 'questiones' di Radulfo Brito sull’ « Etica Nicomachea » show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le 'questiones' di Radulfo Brito sull’ « Etica Nicomachea »By: Radulfus BritoRadulfo Brito, oggi conosciuto e studiato principalmente per la sua produzione logica, è stato senza dubbio uno dei maestri in arti più influenti e fecondi tra la fine del XIII secolo e l'inizio del XIV. Commentatore di una parte notevole del corpus aristotelicum, i suoi scritti toccano tutti gli ambiti del sapere medievale. La maggior parte delle sue opere è, al giorno d'oggi, ancora inedita. Con il presente volume ci si propone di colmare in parte questa lacuna. Il commento di Radulfo all’Etica Nicomachea di Aristotele, scritto intorno al 1290, è un testo estremamente importante per la nostra conoscenza della produzione filosofica alla facoltà delle arti di Parigi e della ricezione della morale aristotelica nell’Occidente latino.
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Lectura Erfordiensis in I-VI Metaphysicam, together with the 15th-century Abbreviatio Caminensis
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L.M. de Rijk (1924) is emeritus professor of Ancient and Medieval Philosophy of Leiden University. He was a member of the Dutch Parliament (Senate 1956-1991) and is a member of the Royal Netherlands Academy of Sciences (KNAW}. He is the author of a large number of publications, particularly on ancient and medieval philosophy.
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Les chartes des comtes de Saint-Pol (XIe-XIIIe siècles)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les chartes des comtes de Saint-Pol (XIe-XIIIe siècles) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les chartes des comtes de Saint-Pol (XIe-XIIIe siècles)Le présent volume contient l’édition critique de 384 chartes promulguées par les comtes de Saint-Pol avant 1300. Il complète la thèse de doctorat consacrée par Jean-François Nieus au comté du même nom (Un pouvoir comtal entre Flandre et France. Saint-Pol, 1000-1300, Bruxelles, 2005). Le comté de Saint-Pol est une seigneurie de frontière apparue vers l’an mil aux confins de la Flandre, de l’Artois et de la Picardie. Au terme de son développement territorial, il s’étirait sur environ 80 kilomètres depuis la source de la Lys jusqu’au cours moyen de la Somme ; autour de son noyau primitif, le Ternois géographique, sont venues s’agréger les seigneuries artésiennes d’Aubigny-en-Artois et Bucquoy, ainsi que les châtellenies d’Encre (Albert) et Lucheux en Amiénois. Ses bâtisseurs - le lignage des Candavène, relayé après 1205 par les seigneurs champenois de Châtillon-sur-Marne - n’ont joué qu’un rôle discret sur la scène princière du nord de la France, mais sont néanmoins parvenus à construire une autorité régionale forte et durable. Les chartes comtales ici rassemblées témoignent de cet effort. Adressées à une centaine de destinataires différents, tant ecclésiastiques que laïques, elles montrent les comtes dans l’exercice de leurs fonctions de seigneurs féodaux, de grands propriétaires fonciers, de protecteurs des églises et des pauvres, de membres éminents de la classe aristocratique. Mais autant et plus encore que le pouvoir des comtes, c’est la société rurale que ceux-ci prétendent régir que le corpus édité révèle à l’historien, dans ses aspects les plus variés.
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La Joute, et autres oeuvres poétiques de Luigi Pulci, augmentées de pièces composées dans le cercle de Laurent de Magnifique
show More to view fulltext, buy and share links for:La Joute, et autres oeuvres poétiques de Luigi Pulci, augmentées de pièces composées dans le cercle de Laurent de Magnifique show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Joute, et autres oeuvres poétiques de Luigi Pulci, augmentées de pièces composées dans le cercle de Laurent de MagnifiqueBy: Pierre SarrazinNé à Florence dans une famille noble, mais désargentée, Luigi Pulci (1432-1484) eut la chance d’être introduit très jeune dans le cercle des Médicis. Devenu un des familiers de Laurent le Magnifique, il vécut la vie d’un courtisan, remplissant les missions variées qu’on lui confiait. Mais il était avant tout poète et exerça à ce titre un « véritable magistère », car la poésie a joué à Florence, dans une communauté violente et conflictuelle, un rôle si fondamental pour le maintien du lien social qu’il nous est maintenant difficile de l’imaginer. A côté du Morgante, chef-d’oeuvre incontesté du poème heroï-comique à l’italienne, Pulci a été aussi l’auteur d’une production poétique vaste et diversifiée. Pratiquant tous les genres et tous les tons, de l’élégie à la satire, du burlesque à l’aulique, d’une incroyable virtuosité verbale, il nous fait partager la vie compliquée de la cour médicéenne et les moeurs de la Florence convulsive de cette deuxième moitié du quattrocento. Son attachement à un aristotélisme teinté d’avvéroisme, son refus du mysticisme esthétisant de Marsile Ficin offrent un témoignage précieux et souvent troublant de la pensée intellectuelle et religieuse de son temps. Il nous émeut enfin par l’expression à la fois pathétique et narquoise de son angoisse devant le mal, la solitude, la mort.
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La couronne ou l'auréole
show More to view fulltext, buy and share links for:La couronne ou l'auréole show Less to hide fulltext, buy and share links for: La couronne ou l'auréoleBy: Catalina GirbeaLe roi Arthur et ses chevaliers fascinent les médiévaux. Ils connaissent un grand succès aux XII e et XIII e siècles, succès dont le secret réside dans la tension permanente qui s'établit entre deux systèmes de valeurs opposés: d'une part la royauté, centrée sur la Table Ronde, d'autre part la chevalerie celestielle, centrée sur le Graal, et qui met à l'honneur la vocation chevaleresque à la sainteté. Cette guerre des valeurs, chère à l'axiologie moderne, génère la complexité de la fiction arthurienne, et aussi celle des caractères qui y évoluent: les personnage qui ont enregistré le plus grand succès, précisément Lancelot ou Perceval, sont justement les indécis, systématiquement tiraillés entre les deux systèmes.
La royauté rend maîtrisable un expace saugrenu, peuplé de monstres et de fées. Le but est d'instaurer une sorte de pax arthuriana et de façonner le monde par la force des armes. À la violence environnante, la royauté riposte par la répression légitime. Sur ce canevas la chevalerie celestielle surgit comme valeur différente, mais aussi comme anomalie. Elle oppose la parole et la compréhension à la violence armée. Son émergence est une tentative d'aseptiser un monde qui tire son charme de son bellicisme et de son mystère.
C'est pourquoi le lecteur qui se penche sur les romans arthuriens se heurte continuellement à l'effondrement du sens dès qu'il essaie de leur donner une interprétation systématique. Cette incohérence est en grande partie le résultat du combat sourd des deux systèmes de valeurs concurrentiels, qui s'affrontent dans les profondeurs de la matière arthurienne comme les deux dragons sous la célèbre tour de Vertigier.
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La librairie des frères captifs. Les manuscrits de Charles d'Orléans et Jean d'Angoulême
show More to view fulltext, buy and share links for:La librairie des frères captifs. Les manuscrits de Charles d'Orléans et Jean d'Angoulême show Less to hide fulltext, buy and share links for: La librairie des frères captifs. Les manuscrits de Charles d'Orléans et Jean d'AngoulêmeBy: Gilbert OuyIl y a cinquante ans, jeune bibliothécaire au Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque nationale, l’auteur reconnut les mains de Charles d’Orléans et de son frère Jean d’Angoulême dans un carnet de notes figurant dans l’inventaire des livres rapportés d’Angleterre par Charles à sa libération en 1440. Contrairement à ce que l’on avait toujours affirmé, les deux captifs n’avaient donc pas vécu séparés pendant toute la durée de leur exil.
Ce petit volume contient l’autographe raturé d’un long poème mystique de Charles, inconnu jusqu’alors, le Canticum Amoris, ainsi que les brouillons ou les copies hâtives de nombreux textes de piété. Le tout fut retranscrit par d’excellents copistes de Londres dans l’un des plus beaux manuscrits enluminés rapportés par Charles en 1440.
Pierre Champion (1910) avait tenté de reconstituer la librairie de l’aîné et Gustave Dupont-Ferrier (1897) celle du cadet. Préférant traiter ensemble les deux fonds qui, réunis dès le début du XVI e siècle, formèrent le noyau originel de la Bibliothèque royale, l’auteur a retrouvé une bonne soixantaine de nouveaux manuscrits. Ces identifications, qui ont notamment permis la découverte d’œuvres perdues de Gerson, révèlent des aspects insoupçonnés de l’activité intellectuelle et de la spiritualité des princes captifs.
L’ouvrage, illustré de quelques reproductions de manuscrits, comprend, outre une introduction, l’édition des inventaires qui subsistent (Arch. Nat. K 500 n° 5 et 7, P 1403 n° 38 et 39), des notices sur chacun des manuscrits retrouvés (inventoriés ou non inventoriés), une table de concordances et des index. En appendice, on trouvera l’édition du Canticum Amoris : elle est précédée d’une brève présentation et accompagnée d’une réédition de la Carole en latin, seul poème latin longtemps connu de Charles d’Orléans, qu’il est intéressant de comparer à l’autre. On trouvera également une prière, que nous voyons littéralement composer sous nos yeux en étudiant toutes les ratures et additions du brouillon.
Gilbert OUY (1924-) est archiviste-paléographe, docteur ès-Lettres et directeur de recherche émérite au C.N.R.S. Conservateur au Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque nationale (1946-1959), puis chercheur au Centre national de la Recherche scientifique (1959-1992) où il a créé, et dirigé pendant dix-huit ans une équipe de recherche sur l'Humanisme français des XIV e et XV e siècles. Il a également enseigné la codicologie à l'École Pratique des Hautes Études.
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La scène et la Croix. Le jeu de l’acteur dans les Passions dramatiques françaises (XIVe-XVIe siècles)
show More to view fulltext, buy and share links for:La scène et la Croix. Le jeu de l’acteur dans les Passions dramatiques françaises (XIVe-XVIe siècles) show Less to hide fulltext, buy and share links for: La scène et la Croix. Le jeu de l’acteur dans les Passions dramatiques françaises (XIVe-XVIe siècles)Destinées à la lecture comme à la représentation, les Passions dramatiques françaises participent à la fois du spectacle et des théories du signe en vigueur à la fin du Moyen Age. Pour le spectateur chrétien, les corps des acteurs sont-ils des icônes désignant le divin, ou des idoles exerçant les séductions du sensible ? Parce qu’au plan historique Passions et prédication se répondent, le corps du Christ torturé y fonctionne comme signe de la Passion nécessaire à la Rédemption. Et entre scolastique thomiste et mimesis aristotélicienne, par similitude ou par opposition au Christ, le jeu des acteurs obéit à une typologie qui favorise la méditation de la ressemblance divine. Cependant, chaque corps se présente aussi comme un objet singulier, que le spectateur doit identifier avant d’en déchiffrer le sens. Son apparition se conforme alors à l’occamisme que reformule un Gerson, mais aussi à la définition néo-platonicienne de la mimesis, production consciente d’une réalité illusoire. Porté par le rythme du rondeau, du Planctus, l’acteur produit un jeu qui se sait dissemblable de son divin modèle, et suscite avant tout l’émotion. Les Passions offrent ainsi au débat qui opposait l’idole à l’icône une alternative où l’édification cohabite avec le plaisir du spectacle.
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Le livre des papes
show More to view fulltext, buy and share links for:Le livre des papes show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le livre des papesBy: Michel AubrunLe “Livre des papes” -Liber pontifica1is-, traduit ici pour la première fois en français, est la biographie des cinquante-neuf papes qui se sont succédés sur le siège romain de l’an 492 à 891.
Ce document, rédigé au plus haut lieu de la chrétienté par des auteurs qui servaient cette prestigieuse institution, est sans conteste une source majeure et unique pour l’histoire de l’Occident.
Jusqu’au milieu du VIIIe siècle, le siège apostolique est soumis au contrôle de l’empereur grec de Byzance, ce qui le mènera à intervenir dans les conflits théologico-politiques de l’Orient. Les invasions lombardes auront pour effet de remplacer cette tutelle séculaire par une autre, celle des Carolingiens avec pour conséquence la formation de ce que l’on appellera les Etats de l’Eglise. Le couronnement de Charlemagne en 800 en sera le logique aboutissement.
Le lecteur découvrira les deux préoccupations majeures de ces biographes proches du pontife. D’abord le souci constant d’embellir les églises romaines et d’accroître leurs trésors, souvent mis à contribution pour le rachat des prisonniers ou l’achat d’une paix.
L’autre grande affaire de ces temps lointains -mais n’en fut-il pas toujours ainsi- est l’élection du successeur du pape défunt, ce qui nous vaut l’histoire mouvementée et parfois pittoresque de ces joutes électorales.
Ajoutons que le Liber pontificalis apporte une contribution utile à la connaissance de la vie quotidienne de cette époque, à la fois éloignée et bien proche de nous.
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Le retour au paradis
show More to view fulltext, buy and share links for:Le retour au paradis show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le retour au paradisCette recherche veut répondre à deux questions: comment Tertullien conçoit-il la sainteté et la sanctification de l’homme, quel sens attribue-t-il dans ce contexte à l’ascèse sexuelle ?
Dans une première partie, le père De Brabander présente une analyse lexicographique du vocabulaire de la sainteté. Cette analyse met en lumière les différentes harmoniques que Tertullien fait vibrer et démontre sa continuité avec la tradition biblique. La deuxième partie explicite les fondements théologiques à l’origine de la pensée de Tertullien au sujet de l’ascèse sexuelle. Celle-ci ne se rend compréhensible que dans le contexte de l’ensemble de l’économie du salut. La sanctification de l’homme et son salut ultime sont conçus comme un retour à sa condition originelle, régénérée dans le baptême et rendue parfaite dans l’état eschatologique. L’ascèse sexuelle est présentée comme instrument de sanctification : elle est le moyen privilégié de conserver l’état de sainteté acquis par le baptême et de rejoindre l’état de la vie éternelle. La troisième partie offre une description phénoménologique des différentes formes d’ascèse sexuelle en tant qu’expression de sanctification à l’époque de Tertullien.
Après avoir terminé ses études de philosophie et de théologie au Centre d’Études Ecclésiastiques de Louvain, Kris De Brabander (1964) a obtenu une licence en théologie et sciences patristiques auprès de l’ Institutum Patristicum Augustinianum de Rome en 1992. Il a ensuite suivi les cours de l’Institut Monastique du Pontificium Athenaeum S. Anselmi où il a été reçu comme docteur en théologie grâce à la présente étude, en 2003. Il s’est engagé par la suite dans diverses initiatives de formation patristique. C’est ainsi qu’il enseigne la patristique à Agripo, l’institut de formation des abbayes prémontrées flamandes de Belgique. L’auteur est lui-même chanoine régulier de Prémontré, appartenant à l’abbaye de Tongerlo (Belgique).
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)By: Olga WeijersLe répertoire continué par ce fascicule n'est pas à proprement parler une révision du livre de Glorieux sur les maîtres de la Faculté des arts au XIIIe siècle. D'une part, c'est un répertoire plus restreint: on ne retient que les auteurs et les textes qui ont un rapport direct avec l'enseignement à la Faculté des arts de Paris; de l'autre, il est plus large: on a fixé les limites chronologiques à 1200-1500 environ. Plus important, le but envisagé est de mettre au point un instrument pour les recherches concernant l'histoire intellectuelle de la Faculté des arts de Paris. Le répertoire ne sera donc pas consacré à la prosopographie des maîtres, mais à leur activité intellectuelle, c'est-à-dire leurs écrits et leurs lectures. En conséquence, il comprendra également des maîtres qui n'ont jamais enseigné à Paris, mais dont les oeuvres ont sûrement ou probablement été lues et commentées à la Faculté des arts de Paris. De même, en ce qui concerne les oeuvres anonymes, on retiendra d'une part celles qui ont été écrites à Paris, d'autre part celles qui ont été lues et utilisées dans l'enseignement parisien. Le répertoire veut donc répondre à deux types de questions: 1. quels étaient les maîtres de la Faculté des arts de Paris et quelles sont leurs oeuvres; 2. quels textes contemporains relevant des mêmes disciplines ont contribué à déterminer le climat de ce milieu intellectuel. Ces deux éléments sont intimement liés et se complètent, car, pour citer le père Gauthier, "les maîtres ès arts forment un milieu homogène, leur enseignement est l'enseignement d'une faculté plus que d'un homme".
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La fleur de France
show More to view fulltext, buy and share links for:La fleur de France show Less to hide fulltext, buy and share links for: La fleur de FranceBy: Nicolas CivelAu XIIe siècle, l’Île-de-France n’existe pas. Les habitants des pays autour de Paris se nomment les Français et leur terre la France. Cet espace régional, qui prend le nom d’Île-de-France au XIVe siècle, est le produit d’une construction politique. Les souverains se fixent progressivement dans la vallée de la Seine, à proximité du grand sanctuaire de Saint-Denis, et, simultanément, entreprennent le « rassemblement capétien » qui dilate la terre des Français de l’île de la Cité à l’Île-de-France. La région France est un espace prospère, contrôlé par les représentants de la puissance publique qui assurent le maintien de l’ordre seigneurial. Ces seigneurs d’Île-de-France sont la fleur de France des chansons de geste, combattants admirables et défenseurs glorieux de la Terre sainte. Dans les sources ecclésiastiques, l’image de ce groupe régional - nous dirions national - est nettement moins flatteuse. Il rassemblerait les pires représentants d’une société seigneuriale violente et subversive, ennemie acharnée du grand progrès de l’Etat et du bien commun défendu par l’Eglise. Pourtant, même s’ils encombrent les actes royaux et les cartulaires ecclésiastiques, les maîtres de la Francia restent mal connus. Ce thème de recherche pose le problème de la construction de l’Etat. Dans le pays autour de Paris, noyau du « système français », le Capétien est présent physiquement. La lecture des rapports roi et seigneurs s’intègre dans une lecture globale de l’évolution politique du royaume de France.
Cette étude de synthèse veut être une contribution à l’histoire des familles seigneuriales d’Île-de-France au XIIe siècle. L’utilisation croisée des sources diplomatiques, iconographiques et littéraires permet d’observer les grandes lignes de la géographie politique des pays autour de Paris et les contours du groupe aristocratique attaché à cette terre. Quels sont les liens de fidélité qui unissent le roi, l’Eglise et les seigneurs ? Quels sont les rapports entre la construction de l’identité seigneuriale et l’exercice de l’autorité publique ? Enfin, les transformations de la spiritualité aristocratique sont-elles encouragées par l’Eglise ?
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La montée du coeur. De spiritualibus ascensionibus
show More to view fulltext, buy and share links for:La montée du coeur. De spiritualibus ascensionibus show Less to hide fulltext, buy and share links for: La montée du coeur. De spiritualibus ascensionibusAvec ce volume de Gérard Zerbolt, c’est un diptyque des débuts de la Devotio moderna qui s’achève, dont le premier panneau était formé par le Tractatus devotus de reformatione virium animae du même auteur. Si ce dernier ouvrage assumait une bonne part du matériau du Petit manuel pour le Dévot moderne de Florent Radewijn, le De ascensionibus intègre pour sa part l’essentiel du De reformatione. Au terme de ce processus cumulatif, on se trouve donc ainsi en présence d’un traité aux fonctions polyvalentes : une défense et illustration des idéaux de la Devotio moderna, un manuel davantage détaché des circonstances contingentes qui marquaient la genèse de cette littérature d’abord domestique, et à ce titre propre à une large diffusion dans le temps, l’espace et les divers milieux religieux. Des différences conceptuelles toutefois sont perceptibles entre ces deux ouvrages si proches. Le premier, plus systématique, semble être destiné à un public déjà au fait des premiers pas dans la vie dévote ; le second, plus dynamique et où se fait jour une pénétration psychologique affinée, prend son lecteur aux débuts d’un parcours intérieur pour lequel il se propose de le guider pas à pas. Son large et durable succès devait répondre à ces caractéristiques.
Ce volume achève la publication des ouvrages majeurs de l’initiateur de la Devotio moderna que fut, avec Florent Radewijn et Gérard Grote, déjà publiés dans la présente collection, Gérard Zerbolt.
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La standardisation pluricentrique de l’occitan
show More to view fulltext, buy and share links for:La standardisation pluricentrique de l’occitan show Less to hide fulltext, buy and share links for: La standardisation pluricentrique de l’occitanBy: Domergue SumienLa langue occitane (ou langue d'oc) est l'objet d'un intérêt croissant dans la société. Bien que son usage ait fortement reculé, une partie de la population manifeste le désir d'accéder à cette langue et de la pratiquer pleinement dans le monde moderne. Son enseignement et sa créativité ont connu plusieurs renouveaux, notamment depuis les années 1990-2000. Simultanément, l'occitan est devenu langue officielle dans le Val d'Aran (Espagne) en 1990 et langue protégée en Italie en 1999.
Cette nouvelle donne demande que l'on rende la langue accessible aux nouveaux locuteurs. Précisément, la sociolinguistique fournit des modèles de développement pour les langues subordonnées, en liaison avec les expériences du terrain.
Ce livre applique en occitan les acquis de cette recherche internationale, qui a déjà bénéficié à de nombreuses langues dans le monde. Il explore la "planification linguistique", qui concerne la forme de la langue (corpus) et ses fonctions sociales (statut). Il détaille notamment les applications concernant la forme (corpus) dans les domaines du lexique et de la morphologie.
Il en résulte la proposition de développer un occitan standard -ou "occitan larg"- qui se décline en sept variétés régionales, étroitement coordonnées: gascon, limousin, auvergnat, vivaro-alpin, provençal général, niçois et languedocien.
La première partie analyse les enjeux sociaux, les mythes de la diglossie et les travaux antérieurs de codification.
La deuxième partie explore les ressources du diasystème (correspondances entre les dialectes).
La troisième expose les principes de l'élaboration des dictionnaires, de la codification et du complètement (néologismes, formation savante, emprunts).
La dernière partie détaille plusieurs applications concrètes: formes grammaticales, lexique de base, noms propres, féminisation des noms de métiers, abréviations et terminologie.
Cet ouvrage comble un vide dans les études occitanes: il apporte une réponse claire et systématique à des questions normatives qui étaient jusque là bien complexes. Désormais, l'occitan bénéficie d'un instrument très concret au service de son développement formel, comme il se doit dans une langue moderne et ambitieuse.
Domergue Sumien est provençal et docteur en études occitanes. Il enseigne l'occitan aux adultes et participe aux travaux de plusieurs organismes scientifiques (Gidilòc, Conselh de la Lenga Occitana…).
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La tradition manuscrite du recueil "De Verbis Domini" jusqu'au XIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:La tradition manuscrite du recueil "De Verbis Domini" jusqu'au XIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: La tradition manuscrite du recueil "De Verbis Domini" jusqu'au XIIe siècleBy: L. De ConinckLe recueil De uerbis Domini (VD) compte, outre quelques pièces inauthentiques ou de provenance douteuse, 51 homélies augustiniennes. Pour vingt-sept d'entre elles il est notre source unique; pour le texte de vingt et un sermons il est un témoin parmi d'autres, mais indépendant et de toute façon appréciable. Seuls les serm. 52 (VD n° 63), 71 (VD 11) et 112 (VD 33) font exception: tels qu'on les lit dans VD, ils dérivent d'une collection antique dont il existe, à côté de VD, une tradition directe. Ces trois dernières pièces ne sont pas dénuées d'intérêt, au contraire: on peut en reconstituer le texte VD primitif, ce qui crée un fondement solide pour observer les modifications textuelles de VD tout au long de la lignée manuscrite.
L'étude du recueil, entamée par P.-P. Verbraken, a été poursuivie après sa mort par R. Demeulenaere - qui avait été son adjoint dans ses investigations pendant les dernières années de sa vie -, B. Coppieters 't Wallant et L. De Coninck; ces chercheurs ont pu disposer de ses papiers et de ceux de C. Lambot, conservés à l'abbaye de Maredsous.
La publication actuelle décrit l'histoire du texte VD et s'applique en même temps à distinguer les principaux témoins de chaque branche de l'arbre généalogique. Elle couvre la totalité des mss. VD conservés d'avant 1100, ainsi que ceux du XIIe siècle qui reproduisent une ancienne forme textuelle et/ou structure globale du recueil n'ayant pas survécu ailleurs. Il s'agit d'une cinquantaine de mss. en tout - plus de la moitié étant analysés ici pour la première fois.
Sur base d'une collation des sermons 52, 71 et 112, dont on fournit en annexe une nouvelle édition munie d'un riche apparat, les auteurs identifient les familles, branches et rameaux de la tradition à l'aide de quarante tables de concordances. Des reproductions photographiques montrent des accidents matériels survenus dans des mss.-sources et ayant eu ensuite des répercussions sur l'histoire du texte. L'ouvrage comporte une bibliographie exhaustive et deux index (la liste des mss. et celle des variantes significatives).
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Law and Theology in Twelfth-Century England
show More to view fulltext, buy and share links for:Law and Theology in Twelfth-Century England show Less to hide fulltext, buy and share links for: Law and Theology in Twelfth-Century EnglandBy: Jason TaliadorosThis book explores the legal and theological thought of Master Vacarius (c.1115/20 - c.1200), the renowned twelfth-century jurist. It focuses on this Italian master’s four works, composed in the second half of the twelfth century, which deal with the resolution of conflict in law and theology. Vacarius is a paradox for scholars. They have found it difficult to reconcile his role as a legal teacher, notably through his textbook the Liber pauperum ('Book of the Poor'), which established a school of Roman law at Oxford, with his ‘extra-legal’ works on marriage, Christology and heretical theology. This study accounts for this paradox by exploring these three extra-legal treatises, composed in the 1160s and 1170s, in light of Vacarius' legal textbook. The author argues that Vacarius applies the legal method of the ius commune (European common law) to theological and sacramental debates. In this way, Vacarius represents a trend in medieval intellectual history, particular to the twelfth-century renaissance, which has been little appreciated to date - the hermeneutic of the ‘lawyer-theologian’.
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Les Cantiques Salemon
show More to view fulltext, buy and share links for:Les Cantiques Salemon show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les Cantiques SalemonThere are three medieval French adaptations of the Song of Songs, each reflecting a distinct exegetical tradition. The latest of these three, here edited for the first time (from BNF fr. 14966), adopts the tropological interpretation according to which the Song depicts the relationship of the individual soul with God. The mystical, contemplative approach owes much to Bernard of Clairvaux, William of St Thierry, and Thomas the Cistercian, and this Cistercian tradition also has close links with the Beguines, a connection which receives detailed exploration in the editor's extensive Introduction. Writing in the late-thirteenth century in north-eastern France, the author of the Cantiques is aware of such an association and not only engages in the familiar procedures of allegorization, but, more originally, inserts into his commentary eight lyrics which are modelled on known secular chansons which receive full attention from the editor. Within the text, which covers Song 1. 1 to Song 3. 11 in 2544 octosyllables arranged in eight-line stanzas, speeches are assigned to Sponsus, Sponsa, Magister, and Religio. The Cantiques Salemon is the work of a poet rather than of a theologian, reflecting many elements associated with 'la courtoisie mystique', which in turn is characteristic of writing for the Beguines. The editor provides a detailed summary of the text, full glossary and notes as well as an account of the language. To these is added a study of the poet's principal literary techniques, involving both the varied processes of translation and the elaboration of a network of links between stanzas together with the imprint of a personal, lyric quality on the whole.
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Les deux vies de Robert d'Arbrissel, fondateur de Fontevraud. Légendes, écrits et témoignages
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Les miracles de saint Étienne
show More to view fulltext, buy and share links for:Les miracles de saint Étienne show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les miracles de saint ÉtienneLe recueil des Miracles de saint Étienne (BHL 7860-7861), annexé le plus souvent aux manuscrits des œuvres de saint Augustin, est un petit ouvrage écrit vers 425 à la demande de l’évêque Evodius, ami et correspondant d’Augustin, par un clerc d’Uzalis, petite cité de l'Afrique proconsulaire qu’on a pu situer définitivement au nord de Carthage, près de Bizerte. Il relate en deux livres au ton assez différent les miracles opérés par des reliques du protomartyr à leur arrivée dans la ville. Il s’agit là d’un document exceptionnel : d’une part, il contient déjà en germe toutes les caractéristiques du genre hagiographique du libellus miraculorum, promis à un immense développement au moyen âge, et d’autre part, il présente une théologie du miracle assez différente de celle d’Augustin et révèle l’état d’esprit des clercs dans une communauté chrétienne d’Afrique contemporaine de l’évêque d’Hippone. Il donne aussi de précieux renseignements sur la vie et le langage des couches modestes de la population dans une petite cité africaine, et sur certains aspects de la société aristocratique de Carthage à la veille de l’invasion vandale. Ce livre, qui comprend une édition critique du texte, fondée sur la collation de 21 manuscrits et accompagnée d’une traduction commentée, propose aussi une série d’études particulières, qui visent à replacer l’oeuvre dans son contexte historique, théologique, littéraire et linguistique. Il voudrait ainsi montrer tout l’intérêt que présente le De miraculis pour l’histoire des mentalités et pour l’histoire sociale de l’Afrique tardive et contribuer aussi à éclairer le rôle qu’ont tenu les miracula post mortem dans la théologie du miracle, dans la diffusion du culte des saints et dans la formation des genres hagiographiques.
Les auteurs
Le Groupe de recherches sur l’Afrique Antique (GRAA), rattaché au Centre d'études et de recherches sur les civilisations antiques de la Méditerranée (CERCAM) de l’Université Paul- Valéry (Montpellier III), est un groupe pluri-disciplinaire, qui réunit historiens, épigraphistes, philologues et grammairiens. Il a notamment édité un corpus de poèmes latins d’époque vandale (dans Antiquités Africaines, 1985) et une étude sur Les Flavii de Cillium (École française de Rome, 1993). Lors de ses travaux sur le De miraculis s. Stephani, le GRAA était composé de Michel Chalon, Jean Daude, Georges Devallet, Paul Force†, Anne Fraïsse, Michel Griffe, Christine Hamdoune, Véronique Krings, Jean-Marie Lassère, Paul Martin, Jean Meyers et Jean- Noël Michaud; le groupe avait aussi alors sollicité la collaboration des collègues tunisiens et français Fathi Bejaoui, Taher Ghalia, Yvette Duval†, Serge Lancel†, Claude Lepelley et Mgr Victor Saxer†.
Jean Meyers, spécialiste de latin tardif et médiéval, appartient au GRAA depuis 1992.
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Les prophéties de Merlin et la culture politique (XIIe-XVIe siècles)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les prophéties de Merlin et la culture politique (XIIe-XVIe siècles) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les prophéties de Merlin et la culture politique (XIIe-XVIe siècles)By: Catherine DanielDu XIIe au XVIe siècle, les prophéties de Merlin ont su convaincre les puissants comme les plus humbles. L'historicité du devin n'a longtemps laissé aucun doute. Myrddin pour les Gallois, Lailoken pour les Écossais, Suibhne pour les Irlandais, comment, celui que Geoffroy de Monmouth a nommé Merlin, parvient-il à devenir le prophète des cités d'Italie et des royaumes d'Espagne, à désigner l'Antéchrist et à connaître la date de la fin du Grand Schisme ? Merlin incarne d'abord le prophète des Bretons, peuple opprimé par les invasions saxonnes, et qui attend sa délivrance annoncée par la prophétie dite de l'espoir breton. Les prophéties de Merlin suscitent un profond intérêt en Angleterre lorsque Geoffroy de Monmouth affirme les avoir traduites, à la demande de ses contemporains. Le succès ne se fait pas attendre. Chacun veut connaître le sens des prophéties que Geoffroy n'a pas donné. Les plus grands personnages se cachent souvent sous le masque animalier cher à la tradition celtique. Depuis les invasions saxonnes, annoncées par la défaite du dragon rouge contre le dragon blanc, c'est toute l'histoire de l'Angleterre qui se retrouve dans les prophéties du devin : la conquête normande, celle du peuple en tuniques de fer venu chasser les barbares, le naufrage des enfants d'Henri Ier transformés en poissons de mer, le remariage d'Aliénor d'Aquitaine, l'aigle du traité rompu, la révolte des fils d'Henri II, les petits de l'animal rugissant… Les monarques d'Angleterre sauront s'approprier jusqu'à l'espoir breton en prétendant refaire l'union de l'île au nom d'Arthur, leur prédécesseur. Cependant, le succès dépasse vite le cadre de la Grande-Bretagne. Le devin qui était censé avoir prédit la fin du monde, pouvait bien prophétiser le sort de n'importe quel royaume, d'autant qu'il était facile de renverser le sens de ses prophéties énigmatiques. Ainsi, Merlin est invoqué par les partisans comme par les détracteurs de l'empereur Frédéric II. La France se laisse aussi séduire, particulièrement pendant la guerre de Cent ans : Merlin a su deviner la venue de Du Guesclin, l'aigle de Petite Bretagne, ainsi que celle de Jeanne d'arc, la fille du Bois Chenu. Les rumeurs populaires montrent que les prédictions du devin, loin de ne concerner que les cénacles, ont trouvé les moyens de circuler jusqu'au fin fond des campagnes. La force des traditions orales comme l'ingéniosité des commentateurs au service d'une propagande ont su faire vivre pendant des siècles l'inépuisable corpus des prophéties de Merlin.
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Lumen ad revelationem gentium. Iconographie et liturgie à Christ Church, Canterbury, 1175-1220
show More to view fulltext, buy and share links for:Lumen ad revelationem gentium. Iconographie et liturgie à Christ Church, Canterbury, 1175-1220 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lumen ad revelationem gentium. Iconographie et liturgie à Christ Church, Canterbury, 1175-1220Les liens entre l'iconographie des vitraux médiévaux de Christ Church, Canterbury, et la liturgie qui était célébrée dans la cathédrale aux XIIe et XIIIe siècles, n'ont à ce jour jamais été étudiés en détail. Le demi-siècle compris entre 1170 et 1220 fut, pour la cathédrale et la communauté bénédictine qui la desservait, une période d'une importance capitale. Elle fut caractérisée par de grands bouleversements pour l'Eglise et la société anglaise, ainsi que par une intense activité créatrice du monastère, tant dans le domaine artistique que dans celui de la liturgie. L'étude du programme iconographique et des textes liturgiques de Christ Church montre comment ces deux modes d'expression furent utilisés en conjonction par la communauté pour présenter une image particulière d'elle-même et de la société qui l'entourait. L'identité mise en avant par les moines était à la fois héritée du passé, déterminée par les circonstances du présent, et tournée vers le futur. Elle était constituée d'une part par des éléments consciemment revendiqués par les membres de la communauté et de l'autre par tous les éléments qui, au cours des siècles, avaient contribué à façonner les circonstances historiques, économiques, sociales et intellectuelles de Christ Church telles qu'elles apparaissent à la fin du XIIe siècle, et qui échappaient largement à leur attention. La vision souvent normative et idéalisée qu'ils présentent de la société et de leurs rôles dans celle-ci illustre, par défaut, la place réelle qu'une communauté comme celle de Christ Church occupait en Angleterre au début du XIIIe siècle. L'image de la communauté qui apparaît à la fin de l'étude des vitraux et de la liturgie est en effet celle d'un groupe qui cherchait à glorifier et à consolider une identité qui lui semblait menacée par les développements qui prenaient alors place dans la société.
Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure, Marie-Pierre Gelin est Honorary Research Fellow en histoire médiévale à University College London.
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L'Ancien Testament dans l'ecclésiologie des Pères. Une lecture des "Constitutions apostoliques"
show More to view fulltext, buy and share links for:L'Ancien Testament dans l'ecclésiologie des Pères. Une lecture des "Constitutions apostoliques" show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'Ancien Testament dans l'ecclésiologie des Pères. Une lecture des "Constitutions apostoliques"By: J.G. MuellerVers 380 en Syrie, un rédacteur anonyme a produit les Constitutions apostoliques, un remaniement pseudo-apostolique de textes constitutionnelles plus anciens (Didachè, Tradition apostolique, Didascalie etc.). Jusqu’ici ce recueil a surtout intéressé les historiens de la liturgie et du droit canon de l’Eglise antique. En situant les Constitutions apostoliques dans leur contexte historique et littéraire en tenant compte toujours de leur histoire rédactionnelle complexe, cette étude présente l’ecclésiologie qui s’exprime à travers les diverses prescriptions, exhortations et prières de ce recueil. Le Père Mueller essaie surtout de dégager la manière dont le rédacteur des Constitutions apostoliques adapta des procédés traditionnels de l’exégèse de l’Ancien Testament pour représenter les contours et le fondement d’institutions ecclésiales qui eurent bien évolué entre l’époque où ses sources furent rédigées et celle où il vivait. Dans cette optique, la présente étude examine de près la doctrine des Constitutions apostoliques sur le presbytérat et les institutions pénitentielles, et elle dessine la notion de la fondation divine des institutions ecclésiales à l’œuvre dans ce recueil. En montrant les interférences entre les exégèse, théologie anti-nicéenne et pseudo-apostolicité des Constitutions apostoliques, cette étude vise à démontrer l’intérêt proprement théologique et ecclésiologique du recueil. Le Père Mueller montre qu’une lecture attentive des Constitutions apostoliques nous invite à un recours renouvelé à l’Ancien Testament dans l’ecclésiologie contemporaine, ainsi qu’à une réflexion plus approfondie sur les rapports entre la théologie trinitaire et la doctrine de l’Eglise sur elle-même.
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L'art en famille
show More to view fulltext, buy and share links for:L'art en famille show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'art en familleMême si la capitale anglaise a rarement été considérée comme un grand centre d'art de l'époque médiévale, les artistes y forment un petit groupe professionnel et familial bien implanté à la fin du Moyen Age. Les lignages anglais y côtoient des familles de peintres, de sculpteurs, de verriers ou d'orfèvres venus de toute l'Europe, et plus particulièrement des Pays-Bas. L'objet de cet ouvrage est donc de retracer la vie professionnelle et familiale de ce petit monde, ses relations avec ses clients, notamment le roi. Les familles d'artistes offrent également l'occasion d'étudier l'insertion des créateurs dans la société urbaine de Londres et leurs modes d'accession à la notabilité et à la richesse. De nombreux documents permettent aussi d'apprécier leur religiosité et leurs dernières volontés face à la mort. Cette étude se présente donc comme l'approche d'un milieu professionnel, celui des artistes, fortement marqué par des liens de famille, dans une optique résolument historique qui s'appuie beaucoup plus sur les sources d'archives que sur les œuvres qu'ils ont laissées. Une perspective assez nouvelle.
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La crosse brisée
show More to view fulltext, buy and share links for:La crosse brisée show Less to hide fulltext, buy and share links for: La crosse briséeDans le cadre du royaume de France, plus de soixante évêques ont été victimes de violences entre la fin du Xe et le début du XIIIe siècle. L'apparente diversité de leurs situations, tout comme leur répartition relativement homogène dans l'espace et dans le temps, peuvent faire passer ces mauvais traitements pour de simples accidents. L'étude approfondie de leurs dossiers tend, au contraire, à prouver que les violences antiépiscopales constituent un phénomène caractéristique du Moyen Âge central. Une réflexion menée à différentes échelles permet de montrer qu'il s'agit d'une constante pour l'ensemble de l'Occident chrétien : il est facile de trouver dans les royaumes limitrophes des éléments de comparaison au travers de violences parfois célèbres, à l'image du meurtre de Thomas Becket. Le regroupement de ces violences en trois catégories principales - assassinats, expulsions, captivité - dans le cadre d'une typologie permet de leur donner un sens et de faire apparaître des éléments de cohérence. Les violences ne sont pas distribuées au hasard, elles sont calculées, mises en scène avec soin et s'inscrivent dans des stratégies mûrement réfléchies. Leur répartition chronologique n'est pas plus hasardeuse : chaque manifestation hostile s'associe à un bouleversement de la société, de l'équilibre entre les pouvoirs, à une crise politique ou religieuse. L'étude des agressions dirigées contre les évêques permet donc de clarifier les rouages d'un phénomène complexe : elle donne des clés de lecture supplémentaires pour comprendre les mutations qui affectent la place de l'Eglise dans le royaume de France et plus largement dans l'Occident chrétien. Elle renouvelle enfin l'approche du regard porté sur l'épiscopat au cœur du Moyen Âge.
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Le "Livre des Etats" de don Juan Manuel de Castille
show More to view fulltext, buy and share links for:Le "Livre des Etats" de don Juan Manuel de Castille show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le "Livre des Etats" de don Juan Manuel de CastilleBy: Béatrice LeroyVers 1300, le prince castillan Don Juan Manuel adresse ce Livre des Etats à un prélat, et à travers lui, à toute la Castille. Sur le mode d'un enseignement donne à un jeune prince, ce livre est une longue réflexion sur la souveraineté, sur les offices et sur les devoirs des sujets; c'est aussi un témoignage de la vie spirituelle de ce temps, marquée par la prédication dominicaine. L'ouvrage révèle la culture, la vie religieuse, comme toute I' ambition politique d'un grand noble du début du XIVe siècle. Le volume présente la première traduction en français de ce texte important.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)By: Olga WeijersLe répertoire continué par ce fascicule n'est pas à proprement parler une révision du livre de Glorieux sur les maîtres de la Faculté des arts au XIII e siècle. D'une part, c'est un répertoire plus restreint: on ne retient que les auteurs et les textes qui ont un rapport direct avec l'enseignement à la Faculté des arts de Paris; de l'autre, il est plus large: on a fixé les limites chronologiques à 1200-1500 environ. Plus important, le but envisagé est de mettre au point un instrument pour les recherches concernant l'histoire intellectuelle de la Faculté des arts de Paris. Le répertoire ne sera donc pas consacré à la prosopographie des maîtres, mais à leur activité intellectuelle, c'est-à-dire leurs écrits et leurs lectures. En conséquence, il comprendra également des maîtres qui n'ont jamais enseigné à Paris, mais dont les oeuvres ont sûrement ou probablement été lues et commentées à la Faculté des arts de Paris. De même, en ce qui concerne les oeuvres anonymes, on retiendra d'une part celles qui ont été écrites à Paris, d'autre part celles qui ont été lues et utilisées dans l'enseignement parisien. Le répertoire veut donc répondre à deux types de questions: 1. quels étaient les maîtres de la Faculté des arts de Paris et quelles sont leurs oeuvres; 2. quels textes contemporains relevant des mêmes disciplines ont contribué à déterminer le climat de ce milieu intellectuel. Ces deux éléments sont intimement liés et se complètent, car, pour citer le père Gauthier, "les maîtres ès arts forment un milieu homogène, leur enseignement est l'enseignement d'une faculté plus que d'un homme".
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Les chartes de l'abbaye d'Anchin (1079-1201)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les chartes de l'abbaye d'Anchin (1079-1201) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les chartes de l'abbaye d'Anchin (1079-1201)Fondée en 1079, l'abbaye bénédictine d'Anchin était un des principaux monastères du Nord de la France. Riche, célèbre, puissante, elle était aussi un foyer culturel important, comme en témoignent le nombre et la qualité de ses manuscrits, ainsi que les textes qui y furent écrits. J.-P. Gerzaguet, qui a déjà écrit sur Anchin une excellente thèse, publie les chartes de l'abbaye. De la fondation à 1201, ce sont 316 chartes qui sont éditées, le plus souvent d'après l'original. Elles permettent de mieux connaître l'évolution du très riche patrimoine du monastère, mais éclairent aussi les relations avec les pouvoirs civils et ecclésiastiques. Et que l'on peut aussi, désormais, comparer aux textes littéraires produits par Anchin.
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La Mort au feminin : Philadelphe De Gerde, Calelhon, Clardeluno et Farfantello racontent
show More to view fulltext, buy and share links for:La Mort au feminin : Philadelphe De Gerde, Calelhon, Clardeluno et Farfantello racontent show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Mort au feminin : Philadelphe De Gerde, Calelhon, Clardeluno et Farfantello racontentEt si la mort de femmes faisait vivre une langue mourante ? Autrement dit, qu'est-ce qui pourrait maintenir l'usage d'une langue menacée? Le présent ouvrage examine comment, en contexte occitan, cette question sociolinguistique s'articule et s'affirme dans la représentation littéraire de la femme, de la féminité et de la mort. Rédigés entre la fin du dix-neuvième siècle et la deuxième moitié du vingtième siècle, les textes étudiés - poèmes, romans, discours, souvenirs, pièce de théâtre - sont ceux de quatre femmes auteurs, Philadelphe de Gerde (Claude Duclos-Requier), Calelhon (Julienne Fraysse-Séguret), Clardeluno (Jeanne Barthès) et Farfantello (Henriette Dibon). Membres du Félibrige, celles-ci ont choisi d'écrire en occitan à une époque où l'usage de cette langue décroît rapidement.La lecture qui est ici proposée retient trois considérations. La première est stratégique : il s'agit d'observer par quels moyens littéraires se conjuguent la promotion de la langue, la réflexion sur la mort et la mise en scène de personnages féminins. Parmi les pratiques qui illustrent et développent cette problématique figurent la description de paysages, le projet autobiographique, la réécriture de légendes ou d'anciens poèmes, le travail documentaire, et jusqu'à l'auto-traduction.
Deuxièmement, la mise en fiction de la mort de la langue soulève la question de la portée de cet engagement socioculturel, car, devenu littéraire, celui-ci est exposé à des enjeux qui le dépassent et qui touchent, par exemple, au traitement de la condition féminine dans la fiction, à l'élitisme qu'évoque et nourrit la littérature, ou encore à l'autorité de la voix individuelle dans la défense d'une cause qui concerne, en fait, tout un groupe.
Finalement, cette étude a pour objectif de présenter l'œuvre considérable, mais méconnue, de quatre femmes qui ont activement participé aux débats de leur temps.
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La gruerie du comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles
show More to view fulltext, buy and share links for:La gruerie du comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles show Less to hide fulltext, buy and share links for: La gruerie du comté de Bourgogne aux XIVe et XVe sièclesBy: Pierre GresserCréée dans la première moitié du XIV e siècle, la gruerie du comté de Bourgogne fut un office ayant pour but d'administrer et de gérer les eaux et forêts princières, c'est-à-dire faisant partie du domaine comtal. Ce livre, premier volet d'un triptyque consacré à l'institution, doit son origine à une constatation générant une interrogation.
Alors que la Comté était largement pourvue en bois, rivières et étangs, comment apparut et se développa une structure administrative, spécialement conçue pour mieux prendre en compte des composantes essentielles du milieu naturel, encore que les étangs résultaient du travail de l'homme ? Grâce à une abondante documentation, surtout comptable, il est possible de retracer dans le long terme (1335-1490) l'évolution, les rythmes des changements et de déceler leurs acteurs.
En effet, comme bien d'autres régions la Franche-Comté subit une série de difficultés, caractéristiques en partie du bas Moyen Âge. Or l'histoire du ressort et du personnel de la gruerie pendant un siècle et demi laisse l'impression d'un office qui naquit et s'épanouit indépendamment du contexte difficile dans lequel il évolua, à l'exception de la période de la souveraineté française (1477-1493), marquée par la dilapidation du domaine comtal par Louis XI et Charles VIII.
Après une période de gestation au cours de la première moitié du XIV e siècle, le développement de l'institution consista à incorporer des terres princières au sein de l'office et de le doter d'un personnel adéquat. Malgré la politique de centralisation conduite par les comtes de Bourgogne, les eaux et forêts domaniales ne relevèrent jamais toutes de l'administration, qui avait vu le jour pour elles.
Au-delà de la présentation des officiers (gruyers et leurs collaborateurs), la gruerie du comté de Bourgogne pose la question de la spécificité de l'histoire comtoise. Rattaché au Saint Empire romain germanique depuis 1032, le comté de Bourgogne fut pour l'essentiel de civilisation française, et c'est en vain que l'on chercherait la moindre influence germanique dans l'office responsable des eaux et forêts princières. C'est du côté du royaume de France et en particulier de la Bourgogne ducale qu'il faut aller chercher les origines de l'institution, qui perdura jusqu'au XVII e siècle.
Par ailleurs, l'étude de l'office s'inscrit dans une démarche dépassant les cadres de l'histoire régionale. D'une part, en apportant une contribution à l'histoire forestière après la période des grands défrichements, qui a beaucoup plus retenu l'attention des historiens que l'époque marquée par la fin du développement considérable de l'espace agricole aux dépens de la sylve. D'autre part, en présentant des réserves piscicoles différentes des étangs des régions voisines (Bourgogne ducale et la Dombes, par exemple), où la pêche et la vente du poisson alternaient avec la culture pendant l'assec. Mais la collecte des données et leur exploitation pour traiter de tels thèmes n'auraient pas leur véritable signification sans l'analyse de la structure administrative dont sont issues des sources quantitatives et sérielles d'une remarquable richesse, autorisant une réflexion sur les rapports entre l'homme et son environnement.
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La ville des cérémonies. Essai sur la communication politique dans les anciens Pays-Bas bourguignons
show More to view fulltext, buy and share links for:La ville des cérémonies. Essai sur la communication politique dans les anciens Pays-Bas bourguignons show Less to hide fulltext, buy and share links for: La ville des cérémonies. Essai sur la communication politique dans les anciens Pays-Bas bourguignonsLes cérémonies bourguignonnes : révélations protéiformes des valeurs esthétiques d'une vie culturelle rayonnante ou instrument politique d'un Etat en marche ? C'est autour de cette question que l'étude des cérémonies organisées dans le cadre des villes des Pays-Bas bourguignons a permis d'expliquer les fondements et de souligner la maîtrise d'un instrument essentiel du pouvoir : la communication symbolique. La rencontre exceptionnelle entre le prince et les sociétés urbaines s'est révélée un champ d'analyse parfait pour qui veut comprendre les processus d'acculturation et les tentatives d'intégration auxquels s'est attachée la cour de Bourgogne tout au long du XVe siècle. L'attention portée sur neuf villes que sont Arras, Saint-Omer, Douai, Lille, Gand, Bruges, Valenciennes, Mons et Bruxelles a donné à ce travail l'ampleur nécessaire pour appréhender les mécanismes de gouvernement et plus précisément les politiques de séduction à l'échelle de l'Etat. Ainsi, condamnés à une itinérance incessante, les ducs ont bénéficié d'une culture festive préexistante, d'un solide réseau de communication et d'une attente toujours pressante de la part du peuple des villes, pour mettre en scène cette apparition extraordinaire de l'Etat, rappelant inlassablement leur légitimité et leur autorité. Toutefois, progressivement, la montée en puissance des compagnies festives urbaines et la volonté d'afficher des intérêts propres a rappelé que l'espace public est avant tout un forum où le partage du pouvoir peut-être discuté ou tout au moins donner l'illusion d'être discuté. La richesse des allégories et des jeux dramatiques a placé l'ambiguïté du discours symbolique au service d'ambitions politiques distinctes, soulignant la force de la mémoire collective et des enjeux identitaires. L'Etat bourguignon s'est ainsi révélé un Etat moderne en marche qui utilise son espace public pour diffuser avec plus ou moins d'habileté les progrès de son développement tandis que les villes ont trahi leur attachement viscéral à un modèle seigneurial où la conquête de privilèges, le désir de paix et la prospérité garantie priment. Les cérémonies, qui accompagnent plus qu'elles ne fondent la construction de l'Etat, ont souligné l'importance à la fois de la propagande et de la négociation dans le gouvernement de ces terres du Nord.
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Le Breviari d'amor de Matfre Ermengaud
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Breviari d'amor de Matfre Ermengaud show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Breviari d'amor de Matfre ErmengaudThe Breviari d'Amor dates from 1288 (and was probably completed around 1292), is about 34,500 lines long and written in octosyllabic rhyming couplets. It exists in twelve full or almost full manuscripts and twelve fragments. It is written in Medieval Occitan and is the product in part of a long theological tradition and in part of the courtly tradition. This is the first edition to be published since the two-volume work of Gabriel Azaïs (1862-1881), which was of great merit for its time, but used only four of the manuscripts. The numbering of the present edition follows that of Azaïs, given the many works which allude to the Breviari.
This didactic text has necessarily been labeled as "encyclopaedic" and this is certainly not a matter of dispute, although, in terms of the subject matter, it is very unusual since the emphasis is not only theological but also courtly. It conforms to the general perspective adopted by summae but the particular integration of the theological aspects with the debate on the nature of fin'amor makes it unique.
Three volumes of text have been published, each with a selective glossary and bibliography, volume V (1976), which gives the final 7,000 odd lines with identification of the troubadour quotations (and a few others from the Old French trouvere tradition and from the non-lyric Occitan genres) and adds, in an Appendix, the letter of Matfre to his sister. This volume is now out of print, but a new edition, which adds a French translation, will be published very soon. The succeeding volumes respect the linear tradition of the Breviari, vol. II (1989), the first 8,800 lines, vol. III (1998), the next 8,000 approximately, published in the Publications de l'A.I.E.O.
The present volume, vol. IV, completes the text and ends at line 27252, taking the reader up to the beginning of volume V, which itself ends at line 34597. It deals with the nature of sin and its manifestation according to the classes and professions of society, and then examines the fundamental Christian virtue of love of one's neighbour. The concept of the tree of life is treated along with the three theological virtues, the four cardinal virtues and the seven gifts of the Holy Spirit. The matter of faith is discussed and six of the articles of the Credo. The volume ends with a treatise on the lives of the apostles, Andrew, John the Baptist and Thomas.
It is hoped that publication of volume VI, an exhaustive glossary (probably with a CD ROM of the text) will appear in the next three years, and, shortly after, volume I, the Introduction, to complete this huge enterprise.
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Logica Morelli
show More to view fulltext, buy and share links for:Logica Morelli show Less to hide fulltext, buy and share links for: Logica MorelliBy: Joke SpruytThis volume contains the first critical edition of a Spanish textbook on logic, found in the libraries of Sevilla and Zaragoza. It has tentatively been given the title “Logica Morelli”, taken from the title found in the Zaragoza copy. The author of this work, who perhaps went by the (nick)name “Morellus”, is as yet unknown. It seems likely that the work originates from the second half of the fifteenth century. It is structured in accordance with academic practice in Spain of that period, and bears a close relationship to Pedro de Castrovol’s Logica.
The handbook is a compilation of the material used for introductory courses on logic, comprising the study on terms, propositions, argumentation, universals and categories, and obligations. The text neatly testifies to the way in which logic was taught and practiced at Spanish universities during the late Middle Ages, and shows us how material from diverse mediaeval authors (including Peter of Spain, Ralph Strode and John Buridan) and traditions managed to survive in the curricula of late mediaeval academic programmes. The volume contains a broad introduction, as well as extensive indexes of names, sources, subjects, and sophisma-sentences and examples.
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L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de Garlande
show More to view fulltext, buy and share links for:L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de Garlande show Less to hide fulltext, buy and share links for: L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de GarlandeBy: Jean de GarlandeJean de Garlande, poète et grammairien du XIII e siècle surtout connu pour ses ouvrages lexicographiques, est aussi l’auteur d’une trilogie grammaticale que vient clore l’Ars lectoria Ecclesie (1234). Ce traité versifié est conçu sur le modèle, notamment, du Doctrinale d’Alexandre de Villedieu et du Graecismus d’Evrard de Béthune un peu antérieurs. Sans atteindre la popularité de ces deux manuels, que pourtant Jean avait pour dessein de corriger, voire de supplanter, l’Ars lectoria semble jouir au XIII e siècle d’une certaine audience. En témoignent les mentions d’auteurs postérieurs faisant référence à ce traité et surtout l’abondance des gloses au sein des manuscrits conservés, indice d’un usage scolaire courant. Le texte versifié ne peut survivre en effet sans un appareil métatextuel qui l’explique et le complète. Jean de Garlande, lui-même glosateur du Doctrinale et du Graecismus, était le mieux placé pour concevoir, en marge de son propre traité, ce matériau complémentaire. Démonstration faite de l’authenticité des gloses de l’Ars lectoria Ecclesie, l’édition a tenu compte de la nécessité de présenter les annotations marginales et interlinéaires bien souvent nécessaires à sa compréhension, et telles qu’elles figuraient dans le manuscrit retenu pour base au sein d’un corpus de neuf témoins manuscrits conservés à Bruges, Cambridge, Londres, Oxford, Lincoln, et Erfurt.
Si elle adopte une forme assez caractéristique des grammaires scolaires du début du siècle, l’Ars lectoria Ecclesie résiste pourtant à toute classification par trop systématique. La diversité de ses sources, le chapitre final qu’elle consacre aux constructions déviantes, mais également la relative nouveauté des conceptions prosodiques qui y sont mises en œuvre révèlent le polymorphisme garlandien, et à tout le moins la variété des centres d’intérêt de l’auteur.
Le présent ouvrage constitue une première étape dans l’étude approfondie des théories grammaticales et sémantiques de Jean de Garlande.
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L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de Troie
show More to view fulltext, buy and share links for:L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de Troie show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de TroieBy: Francine MoraL'Iliade, une épopée latine écrite entre 1183 et 1190 par un clerc anglais du nom de Joseph d'Exeter, neveu de l'archevêque Baudouin de Cantorbéry auquel il dédie son œuvre, mérite de retenir l'attention à plus d'un titre. Elle offre d'abord un témoignage très éclairant sur la réception qui est faite de l'Antiquité par un clerc latinisant très cultivé, en cette deuxième moitié du XIIe siècle qui a vu apparaître les premières "mises en roman", c'est-à-dire les premières adaptations en français d'œuvres latines. Il n'est pas impossible que l'Iliade ait été conçue comme une réponse au Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure, rédigé vers 1165, qui s'efforçait de mettre l'histoire et la culture antiques à la portée d'un public chevaleresque. Les deux œuvres partent en effet du même texte, l'Histoire de la destruction de Troie de Darès le Phrygien (De excidio Troiae historia), un texte apocryphe du VIe siècle qui jouissait d'une grande autorité parce qu'il était censé avoir été écrit par un ancien combattant de la guerre de Troie. Et l'épopée de Joseph s'oppose au roman de Benoît sur bien des points : au didactisme simplificateur de Benoît, Joseph oppose une remarquable connaissance de l'histoire et de la mythologie antiques qui s'exprime sous une forme codée, par le biais de périphrases et d'allusions; à l'optimisme de Benoît, qui cherche des modèles dans les héros antiques, il oppose le pessimisme d'un monde désenchanté dominé par la mort, les vices des humains et les jeux de la Fortune. Il parvient ainsi - et c'est là le deuxième intérêt de l'Iliade - à produire une œuvre d'un esthétisme raffiné, stylistiquement dominée par l'influence des poètes Stace et Claudien, une œuvre dont certains passages (par exemple, le récit de la chute de Troie) sont d'une grande intensité et témoignent d'une très belle réussite poétique.
Edition bilingue latin-français.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
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