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This article reviews the main archaeobotanical approaches to identify plant food consumption in the archaeological record and it offers a critic evaluation of the available evidence for the use of plants as food during the Pre-Pottery Neolithic period (c. 9700- 7000 cal. BC), the time when domesticated plants and agriculture developed in Southwest Asia. It argues that modern perspectives on human diet and agriculture have tainted our understanding of the prehistoric plant-based subsistence, emphasizing the importance of grain/seed consumption of specific cereals and pulses (i.e., “founder crops”) and underestimating the exploitation of other edible plant resources. Research on previously unstudied plant taxa should be carried out to counterbalance current limitations and offer more realistic and accurate perspectives on the culinary role that multiple wild plant species played during this time period.
AbstractCet article passe en revue les principales approches archéobotaniques pour identifier la consommation de nourriture végétale dans les données archéologiques et propose une revue critique des preuves disponibles pour l’utilisation des plantes comme nourriture pendant le Néolithique pré-céramique (env. 9700-7000 cal. BC), à l’époque où les plantes domestiquées et l’agriculture se développent en Asie du Sud-Ouest. Il démontre que les perspectives modernes sur l’alimentation humaine et l’agriculture ont influencé notre compréhension de la subsistance préhistorique à base de plantes, en soulignant l’importance de la consommation de grains/graines de certaines céréales et légumineuses (cultures dites « fondatrices ») tout en sous-estimant l’exploitation d’autres ressources végétales comestibles. Des recherches sur des taxons végétaux non étudiés auparavant devraient être menées pour contrebalancer les limites actuelles et offrir des perspectives plus réalistes et plus précises sur le rôle culinaire joué par de nombreuses plantes sauvages pendant cette période.