Revue d'Histoire Ecclésiastique
Volume 103, Issue 2, 2008
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La Tour de la sagesse. Étude historique d’un exemple d’image «édificatrice» à la fin du moyen âge
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AbstractIn their constant quest for spirituality, mediaeval authors often composed didactic works aimed at moral instruction. The Tower of Wisdom is a little-known example of such writing. Probably originating at the end of the 13th Century, this allegory shows a tower, each stone of which is labeled with a moral precept. For almost half of the cases, the picture is accompanied by an explanatory text which, as well as providing a few clues for the schema’s interpretation, encourages the reader to build his own tower of wisdom. The present article is based on fifteen manuscripts (including the Ms. Archives nationales A-XXIV-24b, from the Grand Duchy of Luxembourg, heretofore absent from literature on the subject.) It sheds light on some aspects of the Tower of Wisdom scheme, among which are the question of authorship and the didactic logic governing the precepts’ ordering. It also examines the history of the tower trope, a frequently used theme in ancient and mediaeval literature and iconography.
AbstractIn ihrem ständigen Bemühen um Spiritualität, haben die mittelalterlichen Autoren geistliche und moralische Texte verfaßt sowie auch Schemata gebildet, die offenbar hauptsächlich einem pädagogischen Zweck dienten. Der bis heute wenig bekannte Turm der Weisheit («Turris sapientiae») gehört zu dieser Gattung. Diese wahrscheinlich im 13. Jh. entstandene Darstellung bildet einen Turm, dessen Bau die Tugenden im Anschluss an den Kampf gegen die Laster in Angriff nimmt. In etwa der Hälfte der Fälle wurde das Architektonische Schema von einem sehr passenden Text begleitet, der die Schlüssel zur Deutung der Abbildung gibt und die Fähigkeit des Lesers seinen eigenen Turm zu bilden, hervorhebt. In vorliegendem Artikel legen wir die Analyse von fünfzehn der vollständigsten Hss. in der Textüberlieferung, bes. der heute in Archives Nationales von Luxemburg aufbewahrten Hs. A-XXIX-24b, die bislang unbekannt blieb, vor. Diese Forschung wirft ein gewisses Licht auf die Entstehung, den Autor sowie den pädagogisch-scholastischen Logik dieser zeichnerischen Darstellung. Es bietet auch einen Beitrag zur Geschichte der Turmdarstellung, die in der Ikonographie und Literatur bei den lateinischen Gelehrten des Altertums und Mittelalters eine große Rolle spielt.
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Traduire l’évangile et transmettre la foi aux Indiens de Nouvelle-Espagne: quelques exemples de catéchismes au service de l’humanisme évangélique
show More to view fulltext, buy and share links for:Traduire l’évangile et transmettre la foi aux Indiens de Nouvelle-Espagne: quelques exemples de catéchismes au service de l’humanisme évangélique show Less to hide fulltext, buy and share links for: Traduire l’évangile et transmettre la foi aux Indiens de Nouvelle-Espagne: quelques exemples de catéchismes au service de l’humanisme évangéliqueBy: Nadine BéligandAbstractL’entreprise d’évangélisation des populations indigènes de Nouvelle-Espagne a été un fantastique laboratoire de pédagogie missionnaire. Parmi les outils utilisés par les religieux dans le Mexique central, les catéchismes, en espagnol, en édition bilingue (espagnol-nahuatl) ou en nahuatl ont permis d’élargir les méthodes d’enseignement et de transmission des connaissances religieuses. Ces ouvrages, en grande majorité rédigés par des franciscains, sont variés; ils témoignent d’un esprit d’adaptation de la catéchèse aux Indiens et d’une volonté de rénovation du catholicisme. Cet article observe les manières dont l’exposé catéchétique affronte le polythéisme, comment les sacrements (mariage, confession) y sont introduits et pourquoi le Décalogue s’efface au bénéfice d’une catéchèse axée sur les articles de la foi et les sacrements. L’humanisme évangélique des premiers évangélisateurs a été stoppé par la Contre Réforme et sa volonté d’uniformisation du contenu catéchétique; la percée humaniste rassurante des années 1520-1560 a été suivie d’une leçon universelle sur l’humanité pécheresse.
AbstractThe business of evangelizing the indigenous populations of New Spain was a fantastic laboratory of missionary pedagogy. Among the tools used by the religious in central Mexico, catechisms, in Spanish, in bilingual editions (Spanish-Nahuatl) or in Nahuatl, permitted them to widen their methods of teaching and transmitting religious learning. Those works, the vast majority of which were written by Franciscans, are varied; they witness a spirit of adaptation of catechetics for the Indians and a wish to renovate Catholicism. This article observes how the catechetical presentation confronted polytheism, how the sacraments (matrimony, confession) were introduced and why the Decalogue was de-emphasized, favouring a catechetics based on the articles of faith and the sacraments. The evangelical humanism of the first evangelizers was halted by the Counter Reformation and its insistence on a uniformization of catechetical content; the reassuring humanist penetration characterizing the years 1520-1560 was followed by a universal lesson on human sinfulness.
AbstractDie Bemühungen um die Evangelisierung der einheimischen Volksstämme Neu-Spaniens waren ein wunderbares Laboratorium für missionarische Pädagogik. Zu den Mitteln, die die Ordensleute in Zentralmexiko verwandten, gehören die Katechismen. Ob in spanisch, in zweisprachiger Ausgabe (spanisch-nahuatl) oder in nahuatl, haben diese Schriften zur Erweiterung der Unterrichtsmethoden und zur Weitergabe der religiösen Kenntnisse beigetragen. Diese meistens von den Franziskanern verfaßten Werke sind sehr vielfältig; sie zeugen von der Fähigkeit zur Anpassung der Katechese an die Indianer und vom Willen zur Erneuerung des Katholizismus. Der vorliegende Artikel beschreibt die Art und Weise, wie die katechetischen Inhalte mit dem Polytheismus umgingen, wie die Sakramente (Ehe, Beichte) darin eingefügt wurden und warum der Dekalog einer auf die Glaubensartikel und die Sakramente zentrierten Katechese Platz machte. Der vom Evangelium geprägte Humanismus der ersten Evangelisierung ist durch die Gegenreform und seinen Willen zu einer Vereinheitlichung der katechetischen Inhalte gestoppt worden; auf den erfolgversprechende humanistische Durchbruch der Jahre zwischen 1520 und 1560 folgte eine weltumfassende Lektion über die sündige Menschheit.
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Pratique de la vaccination antivariolique dans les Provinces de l’État pontifical au 19e s. Remarques sur le supposé interdit vaccinal de Léon XII
show More to view fulltext, buy and share links for:Pratique de la vaccination antivariolique dans les Provinces de l’État pontifical au 19e s. Remarques sur le supposé interdit vaccinal de Léon XII show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pratique de la vaccination antivariolique dans les Provinces de l’État pontifical au 19e s. Remarques sur le supposé interdit vaccinal de Léon XIIAuthors: Yves-Marie Bercé and Jean-Claude OtteniAbstract«Ceux qui se soumettent à la vaccination contre la petite vérole cessent d’être enfants de Dieu. La petite vérole est une punition de Dieu et la vaccination est un défi lancé au Ciel». Cet interdit de la pratique de la vaccination antivariolique dans les Etats pontificaux, attribué à Léon XII en 1829, est souvent cité, en particulier dans le domaine de la bioéthique, pour montrer l’hostilité persistante et injustifiée du Magistère catholique romain vis-à-vis de certaines innovations biomédicales. En fait, les citations de l’interdit ne sont pas référencées par une source crédible: les auteurs se citent mutuellement sans vérifier ce qu’ils avancent. Cette affirmation non fondée continue d’être présentée comme un fait réel et l’interdit a fini par devenir une réalité qui n’est plus remise en question. Ce travail, centré sur le problème de la citation de l’interdit, envisage successivement les données historiques sur la vaccination antivariolique au 19e siècle en Italie, en particulier dans les provinces de l’État pontifical, les citations d’un prétendu interdit vaccinal dans les publications contemporaines, la recherche de sources de cette rumeur et l’hypothèse qu’on peut former sur l’origine de l’interdit supposé. Il conclut que cette anecdote d’un interdit ressemble beaucoup à une rumeur malveillante entretenue actuellement par des sites Internet. L’origine probable de cette rumeur pourrait être une boutade négative sur la vaccination, faite par le cardinal Della Genga avant de devenir Léon XII. En définitive, il est arbitraire d’établir un lien entre ce prétendu interdit et des avis négatifs récents du Magistère dans le domaine de la bioéthique.
Abstract«Whoever allows himself to be vaccinated ceases to be a child of God. Smallpox is a judgement from God: thus vaccination is an affront to Heaven». This ban on smallpox vaccination in the papal States, attributed to Pope Leo XII in 1829, is often quoted, especially in the field of bioethics, to demonstrate the persistent and unjustified reluctance of the Roman Catholic Magisterium to accept certain biomedical innovations. However no evidence supporting the attribution of this quotation is provided: authors give mutual citations without further verification. A groundless attribution continues to be presented as a true fact and the ban has become an unquestionned reality. This article aims to explore the problem of the ban’s attribution and considers successively the historical data on smallpox vaccination in the papal States and in Italy during the 19th century, the quotations of the supposed papal ban in contemporary publications, the search for the sources and the hypothesis of the origin of the rumour. It is concluded that the ban is not a reality but a malevolent rumour, mainly maintained today on Internet web-sites. The probable origin of the rumour is a negative comment on vaccination by cardinal Della Genga before he became Leo XII. Finally, it is not justifiable to accept a link between this supposed edict and certain condemnations by the contemporary Roman Catholic Magisterium in the field of bioethics.
Abstract«Wer auch immer sich der Impfung unterzieht, hört auf ein Kind Gottes zu sein. Die Pocken sind ein Strafgericht Gottes: die Impfung ist eine Herausforderung des Himmels». Dieser Bann der Pockenimpfung in den Vatikanstaaten, zugeschrieben Papst Leo XII im Jahre 1829, wird oft zitiert, besonders im Bereich der Bioethik, um den beharrlichen und ungerechtfertigten Widerstand des Römisch Katholischen Magisteriums gegen gewisse biomedizinische Fortschritte aufzuzeigen. Jedoch wird kein Beweis dafür erbracht, dass dieses Zitat existiert. Verschiedene Autoren zitieren sich gegenseitig ohne weitere Beweisführung. Eine unbegründete Zurechnung wird als Tatsache präsentiert und der Bann ist zu einer Realität geworden, die nicht mehr in Frage gestellt wird. Dieser Beitrag hat zum Ziel die Problematik des Zitates zu untersuchen indem er nacheinander einen Überblick über die historischen Daten der Pockenimpfung in den Vatikanstaaten und in Italien im 19. Jahrhundert vermittelt, die heutigen Publikationen, die sich mit dem päpstlichen Bann beschäftigen, analysiert, nach Quellen des Gerüchtes sucht und der Hypothese seines Ursprungs nachgeht. Es wird gefolgert dass der Bann keine Realität sondern ein böswilliges Gerücht ist, das sich heutzutage vorwiegend auf Internetseiten hält. Der mögliche Ursprung des Gerüchtes ist ein negativer Kommentar des Kardinals Della Genga zur Impfung, bevor er Papst Leo der XII wurde. Schliesslich, ist es nicht gerechtfertigt, eine Verbindung zwischen einem hypothetischen Edikt Leos XII und gewissen Mißbilligungen durch das zeitgenössische Römisch Katholische Magisterium auf dem Gebiet der Bioethik herzustellen.
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Il y a cent ans: la réception de l’encyclique Pascendi Dominici Gregis en France
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AbstractThe encyclical Pascendi Dominici gregis, of 8 September 1907, condemned the attempts at new approaches in philosophy, exegesis, theology, history and apologetics that began in the 1890’s as manifestations of a dangerous heresy. Public opinion outside the Church saw, at best, a short halt in an unavoidable evolution in mentalities and, at worst, a sign of the Church’s usual intransigeance as regards the modern world. Among Catholics, aside from delighting integrists, the various ways in which the encyclical Pascendi was greeted veiled a profound disarray and reflected the root cause of the modernist crisis: the conflict between a hierarchized institution with a strict dogmatic structure and the aspirations of modern consciousness for more autonomy in seeking and presenting truth.
AbstractDie Enzyklika Pascendi Dominici gregis vom 8. September 1907 verurteilt als Ausdruck gefährlicher Häresien verschiedene neue Herangehensweisen, die seit den neunziger Jahren des 19. Jahrhunderts in Philosophie, Exegese, Theologie, Geschichte und Apologetik Einzug gehalten hatten. Die öffentliche Meinung außerhalb der Kirche sah darin höchstens einen vorläufigen Schlußstrich unter die unausweichliche Entwicklung der Mentalitäten und, im schlimmsten Fall, einen Ausdruck der üblichen Unversöhnlichkeit der Kirche der modernen Welt gegenüber. Bei den Katholiken, abgesehen von den fundamentalistischen Kräften, die sich darüber freuten, offenbaren die verschiedenen Empfangsmodalitäten der Enzyklika Pascendi eine tiefe Verwirrung und spiegeln den tiefen Grund der modernistischen Krise wider: den Konflikt zwischen einer hierarchisierten Institution, die über eine starkes dogmatisches Gerüst verfügt und den Bestrebungen des modernen Bewußtseins nach mehr Autonomie in der Forschung und der Darstellung der Wahrheit.
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Feminization Thesis: A Survey of International Historiography and a Probing of Belgian Grounds
show More to view fulltext, buy and share links for:Feminization Thesis: A Survey of International Historiography and a Probing of Belgian Grounds show Less to hide fulltext, buy and share links for: Feminization Thesis: A Survey of International Historiography and a Probing of Belgian GroundsAuthors: Tine van Osselaer and Thomas BuermanAbstractThe feminisation thesis reinforces a gendered perspective in the study of Christianity and thereby offers an opportunity to step away from an androcentric point of view that has dominated the bulk of religious history. However, this feminisation thesis carries in its formulation the potential of a new imbalance- a sole focus on women and femininity- which has to be avoided. More recent research that pays attention to (or even focuses solely on) Christian men nuances a simplified assessment of ‘feminisation’ and points at tendency of this thesis to evolve in a container concept. A strict definition of the term remains necessary in order to avoid a simplified polarisation between ‘men’ and ‘women’; ‘masculinity’ and ‘femininity’, too strict a definition of religiosity and an uncritical preclusion of Christian masculinity. Up till now, the feminisation thesis has not played a very important part in research on Belgian Catholicism. However, various studies might be linked to the different aspects of this thesis and thereby offer preliminary components of a Belgian narrative of ‘feminisation’.
AbstractL’idée que le christianisme aurait reçu au cours des derniers siècles de plus en plus de caractéristiques féminines a l’avantage de réorienter l’attention des historiens, qui jusqu’il n’y a pas si longtemps, ne consacraient que peu de mots à l’apport des femmes dans l’histoire des Églises. Le danger serait de tomber dans l’autre extrême et de ne plus avoir d’yeux que pour l’élément féminin. Les récentes recherches sur l’homme chrétien des 19e et 20e s. ont montré qu’une féminisation relative du christianisme n’exclut pas l’existence d’une virilité chrétienne et qu’il est préférable de les étudier ensemble, pour éviter de simplifier ce qui était en fait un phénomène très complexe. Jusqu’à maintenant, peu de recherches ont été consacrées à cet aspect du catholicisme belge. Pourtant, il y a beaucoup à glaner dans ce qui a été écrit sur son histoire, qui peut servir de prolégomène à une histoire du genre dans le catholicisme européen.
AbstractDie These von Feminisierung hat die Gender-Perspektive der Religionswissenschaft gestärkt und die Möglichkeit geschaffen, den androzentrischen Blickwinkel zu verlassen, der die Religionsgeschichte dominierte. Diese These hat in sich aber auch die Potenz, ein neues Ungleichgewicht zu schaffen (Schwerpunkt Frauen und Weiblichkeit), welches zu vermeiden ist. Rezente Arbeiten, die sich auch (oder nur) mit christlichen Männern beschäftigen, nuancieren eine simplifizierende Anwendung der Feminisierung und deuten auf die Tendenz dieser These, sich in ein Container-Konzept zu verwandeln. Eine genaue Definition dieses Begriffs bleibt notwendig, wodurch eine simplifizierende Polarisierung zwischen Männern und Frauen; Männlichkeit und Weiblichkeit, eine zu enge Definition der Frömmigkeit und ein unkritischer Ausschluß der Christlichen Männlichkeit vermieden werden kann. Bis jetzt hatte die These der Feminisierung noch keinen großen Anteil an der Katholizismusforschung in Belgien. Aber mehrere Arbeiten können in Verbindung gebracht werden mit den verschiedenen Aspekten der These und somit die ersten Ansätze bieten für ein Belgisches Narrativ der Feminisierung.
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Pedro Arrupe et la presse
show More to view fulltext, buy and share links for:Pedro Arrupe et la presse show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pedro Arrupe et la presseBy: Franceso DanteAbstractCet article examine la figure de Pedro Arrupe, préposé général de la Compagnie de Jésus pendant 16 ans, de 1965 à 1981, d’un point de vue particulier: les médias. Ont été pris en compte les journaux italiens, français, espagnols, allemands, américains et anglais. Dans la société multimédia qui se développe à partir des années 60, les journaux jouent un rôle pilote; il n’en allait pas de même précédemment. L’article montre comment Pedro Arrupe, en faisant accomplir une révolution copernicienne à la Compagnie de Jésus, a réussi à faire comprendre celle-ci dans le monde environnant, peu attentif juqu’alors aux réalités ecclésiales et, surtout, peu enclin à se former une image différente de celle du jésuite symbole de la Contre-Réforme et pionnier de l’Église d’après le Concile de Trente. Ainsi, en peu de temps, les journaux et revues ont décrit ce tournant avec intérêt et, en outre, ont cherché à en donner une image compréhensible pour le lecteur, de droite ou de gauche. Arrupe a ainsi réussi à donner une lecture de l’histoire récente de l’Église et de la Compagnie de Jésus, en suscitant de l’intérêt et du respect, non seulement dans les médias les plus proches, mais aussi dans la presse anglo-saxonne, d’habitude plus distante et sceptique sur ces thèmes. Une opération réussie, donc, qui fait de Pedro Arrupe un des personnages les plus marquants de l’Église du 20e siècle.
AbstractThis article examines the figure Pedro Arrupe, superior general of the Society of Jesus for 16 years, from 1965 to 1981, from a particular point of view: the media. Italian, French, Spanish, German, American and British newspapers are examined. In the multimedia society which has been developing since the 1960’s, newspapers played a key role: an unprecedented situation. The article shows how Pedro Arrupe, while carrying out a Copernican revolution in the Society of Jesus, succeeded in making that understood in a world around him that until then had paid little attention to ecclesiastical realities and were especially uninclined to form a different image of the Jesuits, a symbol of the Counter Reformation and pioneers of the Church after the Council of Trent. Thus, newspapers and magazines soon described the turnaround with interest and, moreover, sought to provide their readers, whether on the right or left, with an understandable image. Arrupe therefore succeeded in giving an interpretation of the recent history of the Church and of the Society of Jesus, while eliciting interest and respect, not only in the media nearest to him but also in the Anglo-Saxon press, one that is usually more distant and sceptical about such themes. A successful operation that made Pedro Arrupe one of the most remarkable personages in the 20th century Church.
AbstractDer vorliegende Artikel beschäftigt sich mit der Person Pedro Arrupes, Generaloberer des Gesellschaft Jesu während 16 Jahren, zwischen 1965 und 1981, aus einem besonderen Blickwinkel heraus, dem der Medien. Objekt der Untersuchung sind italienische, französische, spanische, deutsche, amerikanische und englische Zeitungen. In der multimedialen Gesellschaft, die sich in den sechziger Jahren entwickelte, spielten die Zeitungen eine Vorreiterrolle; dem war vorher nicht so. Der Artikel zeigt, wie es Pedro Arrupe, der eine kopernikanische Revolution in der Gesellschaft Jesu durchführte, gelang, sich in der ihn umgebenden Welt Gehör zu verschaffen, einer Welt, die bis dahin den kirchlichen Dingen nur wenig Beachtung schenkte und nur selten bereit war, ihr Bild vom Jesuiten, Symbol der Gegenreform und Pionier der Kirche nach dem Konzil von Trient, zu ändern. So geschah es, dass die Zeitungen und Zeitschriften diese Wende mit Interesse beschrieben und außerdem darum bemüht waren, sie ihren Lesern verständlich zu machen, egal ob sie der Linken oder der Rechten angehörten. Arrupe ist es gelungen, Respekt und Interesse für die neuere Geschichte der Kirche und der Gesellschaft Jesu zu wecken, nicht nur bei den ihr nahe stehenden Medien, sondern auch in der angelsächsischen Presse, die für gewöhnlich solchen Themen distanziert und skeptisch gegenübersteht. Ein gelungenes Unternehmen also, das aus Pedro Arrupe eine der schillerndsten Persönlichkeiten der Kirche des 20. Jahrhunderts gemacht hat.
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Les «Cahiers lausannois d’histoire médiévale» et l’histoire vaudoise
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Comptes rendus
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