Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)By: Olga WeijersLe répertoire continué par ce fascicule n'est pas à proprement parler une révision du livre de Glorieux sur les maîtres de la Faculté des arts au XIII e siècle. D'une part, c'est un répertoire plus restreint: on ne retient que les auteurs et les textes qui ont un rapport direct avec l'enseignement à la Faculté des arts de Paris; de l'autre, il est plus large: on a fixé les limites chronologiques à 1200-1500 environ. Plus important, le but envisagé est de mettre au point un instrument pour les recherches concernant l'histoire intellectuelle de la Faculté des arts de Paris. Le répertoire ne sera donc pas consacré à la prosopographie des maîtres, mais à leur activité intellectuelle, c'est-à-dire leurs écrits et leurs lectures. En conséquence, il comprendra également des maîtres qui n'ont jamais enseigné à Paris, mais dont les oeuvres ont sûrement ou probablement été lues et commentées à la Faculté des arts de Paris. De même, en ce qui concerne les oeuvres anonymes, on retiendra d'une part celles qui ont été écrites à Paris, d'autre part celles qui ont été lues et utilisées dans l'enseignement parisien. Le répertoire veut donc répondre à deux types de questions: 1. quels étaient les maîtres de la Faculté des arts de Paris et quelles sont leurs oeuvres; 2. quels textes contemporains relevant des mêmes disciplines ont contribué à déterminer le climat de ce milieu intellectuel. Ces deux éléments sont intimement liés et se complètent, car, pour citer le père Gauthier, "les maîtres ès arts forment un milieu homogène, leur enseignement est l'enseignement d'une faculté plus que d'un homme".
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Les chartes de l'abbaye d'Anchin (1079-1201)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les chartes de l'abbaye d'Anchin (1079-1201) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les chartes de l'abbaye d'Anchin (1079-1201)Fondée en 1079, l'abbaye bénédictine d'Anchin était un des principaux monastères du Nord de la France. Riche, célèbre, puissante, elle était aussi un foyer culturel important, comme en témoignent le nombre et la qualité de ses manuscrits, ainsi que les textes qui y furent écrits. J.-P. Gerzaguet, qui a déjà écrit sur Anchin une excellente thèse, publie les chartes de l'abbaye. De la fondation à 1201, ce sont 316 chartes qui sont éditées, le plus souvent d'après l'original. Elles permettent de mieux connaître l'évolution du très riche patrimoine du monastère, mais éclairent aussi les relations avec les pouvoirs civils et ecclésiastiques. Et que l'on peut aussi, désormais, comparer aux textes littéraires produits par Anchin.
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La Mort au feminin : Philadelphe De Gerde, Calelhon, Clardeluno et Farfantello racontent
show More to view fulltext, buy and share links for:La Mort au feminin : Philadelphe De Gerde, Calelhon, Clardeluno et Farfantello racontent show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Mort au feminin : Philadelphe De Gerde, Calelhon, Clardeluno et Farfantello racontentEt si la mort de femmes faisait vivre une langue mourante ? Autrement dit, qu'est-ce qui pourrait maintenir l'usage d'une langue menacée? Le présent ouvrage examine comment, en contexte occitan, cette question sociolinguistique s'articule et s'affirme dans la représentation littéraire de la femme, de la féminité et de la mort. Rédigés entre la fin du dix-neuvième siècle et la deuxième moitié du vingtième siècle, les textes étudiés - poèmes, romans, discours, souvenirs, pièce de théâtre - sont ceux de quatre femmes auteurs, Philadelphe de Gerde (Claude Duclos-Requier), Calelhon (Julienne Fraysse-Séguret), Clardeluno (Jeanne Barthès) et Farfantello (Henriette Dibon). Membres du Félibrige, celles-ci ont choisi d'écrire en occitan à une époque où l'usage de cette langue décroît rapidement.La lecture qui est ici proposée retient trois considérations. La première est stratégique : il s'agit d'observer par quels moyens littéraires se conjuguent la promotion de la langue, la réflexion sur la mort et la mise en scène de personnages féminins. Parmi les pratiques qui illustrent et développent cette problématique figurent la description de paysages, le projet autobiographique, la réécriture de légendes ou d'anciens poèmes, le travail documentaire, et jusqu'à l'auto-traduction.
Deuxièmement, la mise en fiction de la mort de la langue soulève la question de la portée de cet engagement socioculturel, car, devenu littéraire, celui-ci est exposé à des enjeux qui le dépassent et qui touchent, par exemple, au traitement de la condition féminine dans la fiction, à l'élitisme qu'évoque et nourrit la littérature, ou encore à l'autorité de la voix individuelle dans la défense d'une cause qui concerne, en fait, tout un groupe.
Finalement, cette étude a pour objectif de présenter l'œuvre considérable, mais méconnue, de quatre femmes qui ont activement participé aux débats de leur temps.
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La gruerie du comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles
show More to view fulltext, buy and share links for:La gruerie du comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles show Less to hide fulltext, buy and share links for: La gruerie du comté de Bourgogne aux XIVe et XVe sièclesBy: Pierre GresserCréée dans la première moitié du XIV e siècle, la gruerie du comté de Bourgogne fut un office ayant pour but d'administrer et de gérer les eaux et forêts princières, c'est-à-dire faisant partie du domaine comtal. Ce livre, premier volet d'un triptyque consacré à l'institution, doit son origine à une constatation générant une interrogation.
Alors que la Comté était largement pourvue en bois, rivières et étangs, comment apparut et se développa une structure administrative, spécialement conçue pour mieux prendre en compte des composantes essentielles du milieu naturel, encore que les étangs résultaient du travail de l'homme ? Grâce à une abondante documentation, surtout comptable, il est possible de retracer dans le long terme (1335-1490) l'évolution, les rythmes des changements et de déceler leurs acteurs.
En effet, comme bien d'autres régions la Franche-Comté subit une série de difficultés, caractéristiques en partie du bas Moyen Âge. Or l'histoire du ressort et du personnel de la gruerie pendant un siècle et demi laisse l'impression d'un office qui naquit et s'épanouit indépendamment du contexte difficile dans lequel il évolua, à l'exception de la période de la souveraineté française (1477-1493), marquée par la dilapidation du domaine comtal par Louis XI et Charles VIII.
Après une période de gestation au cours de la première moitié du XIV e siècle, le développement de l'institution consista à incorporer des terres princières au sein de l'office et de le doter d'un personnel adéquat. Malgré la politique de centralisation conduite par les comtes de Bourgogne, les eaux et forêts domaniales ne relevèrent jamais toutes de l'administration, qui avait vu le jour pour elles.
Au-delà de la présentation des officiers (gruyers et leurs collaborateurs), la gruerie du comté de Bourgogne pose la question de la spécificité de l'histoire comtoise. Rattaché au Saint Empire romain germanique depuis 1032, le comté de Bourgogne fut pour l'essentiel de civilisation française, et c'est en vain que l'on chercherait la moindre influence germanique dans l'office responsable des eaux et forêts princières. C'est du côté du royaume de France et en particulier de la Bourgogne ducale qu'il faut aller chercher les origines de l'institution, qui perdura jusqu'au XVII e siècle.
Par ailleurs, l'étude de l'office s'inscrit dans une démarche dépassant les cadres de l'histoire régionale. D'une part, en apportant une contribution à l'histoire forestière après la période des grands défrichements, qui a beaucoup plus retenu l'attention des historiens que l'époque marquée par la fin du développement considérable de l'espace agricole aux dépens de la sylve. D'autre part, en présentant des réserves piscicoles différentes des étangs des régions voisines (Bourgogne ducale et la Dombes, par exemple), où la pêche et la vente du poisson alternaient avec la culture pendant l'assec. Mais la collecte des données et leur exploitation pour traiter de tels thèmes n'auraient pas leur véritable signification sans l'analyse de la structure administrative dont sont issues des sources quantitatives et sérielles d'une remarquable richesse, autorisant une réflexion sur les rapports entre l'homme et son environnement.
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La ville des cérémonies. Essai sur la communication politique dans les anciens Pays-Bas bourguignons
show More to view fulltext, buy and share links for:La ville des cérémonies. Essai sur la communication politique dans les anciens Pays-Bas bourguignons show Less to hide fulltext, buy and share links for: La ville des cérémonies. Essai sur la communication politique dans les anciens Pays-Bas bourguignonsLes cérémonies bourguignonnes : révélations protéiformes des valeurs esthétiques d'une vie culturelle rayonnante ou instrument politique d'un Etat en marche ? C'est autour de cette question que l'étude des cérémonies organisées dans le cadre des villes des Pays-Bas bourguignons a permis d'expliquer les fondements et de souligner la maîtrise d'un instrument essentiel du pouvoir : la communication symbolique. La rencontre exceptionnelle entre le prince et les sociétés urbaines s'est révélée un champ d'analyse parfait pour qui veut comprendre les processus d'acculturation et les tentatives d'intégration auxquels s'est attachée la cour de Bourgogne tout au long du XVe siècle. L'attention portée sur neuf villes que sont Arras, Saint-Omer, Douai, Lille, Gand, Bruges, Valenciennes, Mons et Bruxelles a donné à ce travail l'ampleur nécessaire pour appréhender les mécanismes de gouvernement et plus précisément les politiques de séduction à l'échelle de l'Etat. Ainsi, condamnés à une itinérance incessante, les ducs ont bénéficié d'une culture festive préexistante, d'un solide réseau de communication et d'une attente toujours pressante de la part du peuple des villes, pour mettre en scène cette apparition extraordinaire de l'Etat, rappelant inlassablement leur légitimité et leur autorité. Toutefois, progressivement, la montée en puissance des compagnies festives urbaines et la volonté d'afficher des intérêts propres a rappelé que l'espace public est avant tout un forum où le partage du pouvoir peut-être discuté ou tout au moins donner l'illusion d'être discuté. La richesse des allégories et des jeux dramatiques a placé l'ambiguïté du discours symbolique au service d'ambitions politiques distinctes, soulignant la force de la mémoire collective et des enjeux identitaires. L'Etat bourguignon s'est ainsi révélé un Etat moderne en marche qui utilise son espace public pour diffuser avec plus ou moins d'habileté les progrès de son développement tandis que les villes ont trahi leur attachement viscéral à un modèle seigneurial où la conquête de privilèges, le désir de paix et la prospérité garantie priment. Les cérémonies, qui accompagnent plus qu'elles ne fondent la construction de l'Etat, ont souligné l'importance à la fois de la propagande et de la négociation dans le gouvernement de ces terres du Nord.
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Le Breviari d'amor de Matfre Ermengaud
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Breviari d'amor de Matfre Ermengaud show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Breviari d'amor de Matfre ErmengaudThe Breviari d'Amor dates from 1288 (and was probably completed around 1292), is about 34,500 lines long and written in octosyllabic rhyming couplets. It exists in twelve full or almost full manuscripts and twelve fragments. It is written in Medieval Occitan and is the product in part of a long theological tradition and in part of the courtly tradition. This is the first edition to be published since the two-volume work of Gabriel Azaïs (1862-1881), which was of great merit for its time, but used only four of the manuscripts. The numbering of the present edition follows that of Azaïs, given the many works which allude to the Breviari.
This didactic text has necessarily been labeled as "encyclopaedic" and this is certainly not a matter of dispute, although, in terms of the subject matter, it is very unusual since the emphasis is not only theological but also courtly. It conforms to the general perspective adopted by summae but the particular integration of the theological aspects with the debate on the nature of fin'amor makes it unique.
Three volumes of text have been published, each with a selective glossary and bibliography, volume V (1976), which gives the final 7,000 odd lines with identification of the troubadour quotations (and a few others from the Old French trouvere tradition and from the non-lyric Occitan genres) and adds, in an Appendix, the letter of Matfre to his sister. This volume is now out of print, but a new edition, which adds a French translation, will be published very soon. The succeeding volumes respect the linear tradition of the Breviari, vol. II (1989), the first 8,800 lines, vol. III (1998), the next 8,000 approximately, published in the Publications de l'A.I.E.O.
The present volume, vol. IV, completes the text and ends at line 27252, taking the reader up to the beginning of volume V, which itself ends at line 34597. It deals with the nature of sin and its manifestation according to the classes and professions of society, and then examines the fundamental Christian virtue of love of one's neighbour. The concept of the tree of life is treated along with the three theological virtues, the four cardinal virtues and the seven gifts of the Holy Spirit. The matter of faith is discussed and six of the articles of the Credo. The volume ends with a treatise on the lives of the apostles, Andrew, John the Baptist and Thomas.
It is hoped that publication of volume VI, an exhaustive glossary (probably with a CD ROM of the text) will appear in the next three years, and, shortly after, volume I, the Introduction, to complete this huge enterprise.
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Logica Morelli
show More to view fulltext, buy and share links for:Logica Morelli show Less to hide fulltext, buy and share links for: Logica MorelliBy: Joke SpruytThis volume contains the first critical edition of a Spanish textbook on logic, found in the libraries of Sevilla and Zaragoza. It has tentatively been given the title “Logica Morelli”, taken from the title found in the Zaragoza copy. The author of this work, who perhaps went by the (nick)name “Morellus”, is as yet unknown. It seems likely that the work originates from the second half of the fifteenth century. It is structured in accordance with academic practice in Spain of that period, and bears a close relationship to Pedro de Castrovol’s Logica.
The handbook is a compilation of the material used for introductory courses on logic, comprising the study on terms, propositions, argumentation, universals and categories, and obligations. The text neatly testifies to the way in which logic was taught and practiced at Spanish universities during the late Middle Ages, and shows us how material from diverse mediaeval authors (including Peter of Spain, Ralph Strode and John Buridan) and traditions managed to survive in the curricula of late mediaeval academic programmes. The volume contains a broad introduction, as well as extensive indexes of names, sources, subjects, and sophisma-sentences and examples.
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L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de Garlande
show More to view fulltext, buy and share links for:L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de Garlande show Less to hide fulltext, buy and share links for: L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de GarlandeBy: Jean de GarlandeJean de Garlande, poète et grammairien du XIII e siècle surtout connu pour ses ouvrages lexicographiques, est aussi l’auteur d’une trilogie grammaticale que vient clore l’Ars lectoria Ecclesie (1234). Ce traité versifié est conçu sur le modèle, notamment, du Doctrinale d’Alexandre de Villedieu et du Graecismus d’Evrard de Béthune un peu antérieurs. Sans atteindre la popularité de ces deux manuels, que pourtant Jean avait pour dessein de corriger, voire de supplanter, l’Ars lectoria semble jouir au XIII e siècle d’une certaine audience. En témoignent les mentions d’auteurs postérieurs faisant référence à ce traité et surtout l’abondance des gloses au sein des manuscrits conservés, indice d’un usage scolaire courant. Le texte versifié ne peut survivre en effet sans un appareil métatextuel qui l’explique et le complète. Jean de Garlande, lui-même glosateur du Doctrinale et du Graecismus, était le mieux placé pour concevoir, en marge de son propre traité, ce matériau complémentaire. Démonstration faite de l’authenticité des gloses de l’Ars lectoria Ecclesie, l’édition a tenu compte de la nécessité de présenter les annotations marginales et interlinéaires bien souvent nécessaires à sa compréhension, et telles qu’elles figuraient dans le manuscrit retenu pour base au sein d’un corpus de neuf témoins manuscrits conservés à Bruges, Cambridge, Londres, Oxford, Lincoln, et Erfurt.
Si elle adopte une forme assez caractéristique des grammaires scolaires du début du siècle, l’Ars lectoria Ecclesie résiste pourtant à toute classification par trop systématique. La diversité de ses sources, le chapitre final qu’elle consacre aux constructions déviantes, mais également la relative nouveauté des conceptions prosodiques qui y sont mises en œuvre révèlent le polymorphisme garlandien, et à tout le moins la variété des centres d’intérêt de l’auteur.
Le présent ouvrage constitue une première étape dans l’étude approfondie des théories grammaticales et sémantiques de Jean de Garlande.
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L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de Troie
show More to view fulltext, buy and share links for:L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de Troie show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de TroieBy: Francine MoraL'Iliade, une épopée latine écrite entre 1183 et 1190 par un clerc anglais du nom de Joseph d'Exeter, neveu de l'archevêque Baudouin de Cantorbéry auquel il dédie son œuvre, mérite de retenir l'attention à plus d'un titre. Elle offre d'abord un témoignage très éclairant sur la réception qui est faite de l'Antiquité par un clerc latinisant très cultivé, en cette deuxième moitié du XIIe siècle qui a vu apparaître les premières "mises en roman", c'est-à-dire les premières adaptations en français d'œuvres latines. Il n'est pas impossible que l'Iliade ait été conçue comme une réponse au Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure, rédigé vers 1165, qui s'efforçait de mettre l'histoire et la culture antiques à la portée d'un public chevaleresque. Les deux œuvres partent en effet du même texte, l'Histoire de la destruction de Troie de Darès le Phrygien (De excidio Troiae historia), un texte apocryphe du VIe siècle qui jouissait d'une grande autorité parce qu'il était censé avoir été écrit par un ancien combattant de la guerre de Troie. Et l'épopée de Joseph s'oppose au roman de Benoît sur bien des points : au didactisme simplificateur de Benoît, Joseph oppose une remarquable connaissance de l'histoire et de la mythologie antiques qui s'exprime sous une forme codée, par le biais de périphrases et d'allusions; à l'optimisme de Benoît, qui cherche des modèles dans les héros antiques, il oppose le pessimisme d'un monde désenchanté dominé par la mort, les vices des humains et les jeux de la Fortune. Il parvient ainsi - et c'est là le deuxième intérêt de l'Iliade - à produire une œuvre d'un esthétisme raffiné, stylistiquement dominée par l'influence des poètes Stace et Claudien, une œuvre dont certains passages (par exemple, le récit de la chute de Troie) sont d'une grande intensité et témoignent d'une très belle réussite poétique.
Edition bilingue latin-français.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
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Les chapiteaux romans de Bourgogne. Thèmes et programmes
show More to view fulltext, buy and share links for:Les chapiteaux romans de Bourgogne. Thèmes et programmes show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les chapiteaux romans de Bourgogne. Thèmes et programmesDurant les XIe-XIIe siècles, les chapiteaux des églises de Bourgogne ont fait l’objet d’un extraordinaire développement de la figuration. Ce sont au total plus de cinq cents corbeilles qui ont accueilli tantôt de simples figures – animales, humaines ou hybrides –, tantôt des scènes tirées de la Bible ou des Vies de saints. Les questions qui se posent au sujet de ces images concernent avant tout leur signification – en ont-elles reçu et avec quelle précision, sont-elles polysémiques ou au contraire univoques – et la cohérence de leur distribution. Pour la première fois, ce livre aborde systématiquement ces questions fondamentales et met en œuvre à cet effet une méthode originale. Il est composé principalement d’un examen approfondi de la plupart des thèmes, fondé sur la confrontation des images à la fois avec les textes, la tradition iconographique et la syntaxe, autrement dit leur environnement architectural et iconographique. L’originalité de la démarche réside en effet dans la prise en compte de l’intégration des chapiteaux au sein de l’église et des rapports qu’ils ont pu entretenir avec les chapiteaux voisins. Un réseau de relations signifiantes apparaît ainsi progressivement et laisse deviner quantité d’interventions d’une pensée directrice dans le choix des thèmes et de leur distribution, et, régulièrement, l’existence de véritables programmes iconographiques. Ces différents programmes – une trentaine environ – sont examinés à la fin du livre, dans une série de petites monographies destinées à faciliter l’approche séparée des chapiteaux appartenant à un même édifice. Dans cette même perspective, l’ouvrage est accompagné d’un catalogue des chapiteaux figurés et de plans d’églises, ainsi que de cent cinquante et une reproductions.
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Les voeux du Faisan, noblesse en fête, esprit de croisade
show More to view fulltext, buy and share links for:Les voeux du Faisan, noblesse en fête, esprit de croisade show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les voeux du Faisan, noblesse en fête, esprit de croisadeLe manuscrit, issu de la bibliothèque ducale, fait allusion à des événements qui se sont produits entre 1454 (date du récit du Banquet de Faisan de Lille et du "registre" des voeux prononcés par le duc et les nobles) et 1463/64 (date de la Bulle de croisade de Pie II et de l'Epître à la Maison de Bourgogne). Il a dû être composé à ce moment-là, dans un contexte difficile, pour rassembler des arguments en faveur d'une croisade à laquelle Philippe le Bon était sur le point de renoncer. Les voeux, en partie inédits, expriment un sentiment d'appartenance au monde bourguignon, une adhésion aux idéaux de l'Eglise, mais aussi une analyse réaliste de la situation. Un index des "vouhans" éclaire la diversité de leurs personnalités et fait vivre un milieu. Loin d'être considérés comme des "serments après boire", ces voeux apparaissent, à la lumière des textes ecclésiastiques, du poème sur la mort qui clôt le manuscrit, comme sincères et réfléchis, mais angoissants.
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La 'disputatio' dans les Facultés des arts au moyen âge
show More to view fulltext, buy and share links for:La 'disputatio' dans les Facultés des arts au moyen âge show Less to hide fulltext, buy and share links for: La 'disputatio' dans les Facultés des arts au moyen âgeBy: Olga WeijersCe volume représente le deuxième volet d'une recherche sur la disputatio , l'une des principales méthodes d'enseignement et de recherche dans les universités médiévales. Après une première étude, parue en 1995, sur la disputatio à la Faculté des arts de Paris au XIIIe siècle, ce deuxième volume étudie le phénomène dans un contexte chronologique et géographique plus large et veut dresser un tableau plus général de l'usage et de l'évolution de cette méthode dans les Facultés des arts du XIIIe au XVe siècle. Toutefois, le point de vue est le même que dans le volume précédent, à savoir celui de l'histoire intellectuelle, insistant sur le caractère et le fonctionnement de la dispute. Ici aussi, le lien entre les règles édictées par les statuts et la pratique telle qu'elle se dégage des textes occupe une place centrale.
La présente étude est organisée en cinq parties. La première est consacrée à la disputatio à la Faculté des arts de Paris aux XIVe et XVe siècles, constituant ainsi la suite de l'étude précédente, dont le contenu est résumé ici dans l'introduction. Les autres parties concernent la dispute dans les Facultés des arts à Oxford et Cambridge, dans le Midi de la France, en Italie et en Europe centrale. Des exemples de sources étudiées sont cités dans le texte.
L'intention est de faire suivre ce volume d'un troisième volet, dans lequel la disputatio dans les Facultés des arts sera comparée à celle qui était en usage dans les autres facultés.
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Language and History in Viking Age England
show More to view fulltext, buy and share links for:Language and History in Viking Age England show Less to hide fulltext, buy and share links for: Language and History in Viking Age EnglandBy: Matthew TownendThis is the first ever book-length study for the nature and significance of the linguistic contact between speakers of Old Norse and Old English in Viking Age England. It investigates in a wide-ranging and systematic fashion a foundational but under-considered factor in the history and culture of the Vikings in England. The subject is important for late Anglo-Saxon and Viking Age history; for language and literature in the late Anglo-Saxon period; and for the history and development of the English language. The work's primary focus is on Anglo-Norse language contact, with a particular emphasis on the question of possible mutual intelligibility between speakers of the two languages; but since language contact is an emphatically sociolinguistic phenomenon, the work's methodology combines linguistic, literary and historical approaches, and draws for its evidence on texts in Old English, Old Norse and Anglo-Latin, and other forms of linguistic and onomastic material. 'Matthew Townend's interdisciplinary study is a stimulating and in many ways ground breaking research work. It offers a profound analysis of one of the central issues of Viking Age England: the linguistic relations between and mutual intelligibility of speakers of Old Norse and Old English.' [Susanne Kries, Universitaet Potsdam]
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Leben mit Kunst - Wirken durch Kunst. Sammelwesen und Hofkunst unter Margarete von Österreich, Regentin der Niederlande
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La diplomatique française du Haut Moyen Age
show More to view fulltext, buy and share links for:La diplomatique française du Haut Moyen Age show Less to hide fulltext, buy and share links for: La diplomatique française du Haut Moyen AgeCet ouvrage donne la table et les index de la base de données de l'ARTEM de Nancy, relatifs à quelque 4.800 chartes originales antérieures à 1121 et conservées en France. Cette table et ces index se constituent comme suit:
- Introduction développée, présentant l'évolution, au moins quantitative, de la diplomatique française (évolution chronologique, diversités régionales et typlogiques).
- Table générale des chartes, par numéro de classement de l'ARTEM.
- Différents index: chronologique, auteurs, destinataires, genre diplomatique, sceaux. Ces index renvoient à la liste des chartes.
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Le Victorial
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Victorial show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le VictorialLe Victorial - le titre s'explique par le fait que le héros ne fut jamais vaincu - peut être lu de plusieurs manières. Il présente une suite de tableaux de la vie chevaleresque au temps de la guerre de Cent ans: intrigues politiques à la suite de l'arrivée sur le trône de Castille de la dynastie Trastamare, rapports avec les membres de la haute aristocratie castillane et française à l'époque où la Castille et la France sont alliées contre l'Angleterre, prouesses et faits d'armes sur terre et sur mer, joutes et tournois, fêtes, amours heureuses ou contrariées. Toutes les aventures du héros contribuent à former une image du parfait chevalier, fidèle à son seigneur, dont la vie en tous points conforme à l'idéal reflète les valeurs de la société aristocratique de son temps.
Par la variété des milieux et des événements décrits, en Castille aussi bien qu'en France, le Victorial est aussi un document de première main pour tout ce qui relève de la vie quotidienne. Les divers aspects de l'art nautique et de l'art militaire, en particulier, sont décrits avec une grande précision.
Le talent de son auteur, témoin oculaire qui fut le propre porte-bannière de Pero Niño et l'accompagna dans ses campagnes, a su incarner ces valeurs grâce à une culture étendue et à un art certain. Les réminiscences de l'histoire ancienne, qu'il s'agisse de la guerre de Troie, de l'histoire d'Alexandre et de César, les origines légendaires des peuples, les digressions sur toutes sortes de sujets de philosophie politique, d'éthique ou de physique, la variété et la vivacité des récits contribuent au plaisir du lecteur.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)Ce répertoire n'est pas une révision du livre de Glorieux sur les maîtres de la Faculté des arts au XIIe siècle. D'une part, c'est un répertoire plus restreint: on ne retient que les auteurs et les textes qui ont un rapport direct avec l'enseignement à la Faculté des arts de Paris; de l'autre, il est plus large: on a fixé les limites chronologiques à 1200-1500 environ. Plus important, le but envisagé est de mettre au point un instrument pour les recherches concernant l'histoire intellectuelle de la Faculté des arts de Paris. Le répertoire n'est donc pas consacré à la prosopographie des maîtres, mais à leur activité intellectuelle, c'est-à-dire leurs écrits et leurs lectures. En conséquence, il comprend également des maîtres qui n'ont jamais enseigné à Paris, mais dont les oeuvres ont sûrement ou probablement été lues et commentées à la Faculté des arts de Paris. Le répertoire veut répondre à deux types de questions: premièrement, quels étaient les maîtres de la Faculté des arts de Paris et quelles sont leurs oeuvres; deuxièmement, quels textes contemporains relevant des mêmes disciplines ont contribué à déterminer le climat de ce milieu intellectuel? Ce sont deux éléments qui sont intimement liés et qui se complètent.
Ce fascicule comprend les noms commençant par H et J (jusqu'à Johannes C.).
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L'œuvre de Hugues de Saint-Victor, 2
show More to view fulltext, buy and share links for:L'œuvre de Hugues de Saint-Victor, 2 show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'œuvre de Hugues de Saint-Victor, 2L'oeuvre mariale de Hugues de Saint-Victor comprend, pour l'essentiel, trois courts traités, une homélie et une sentence brève. Ce sont, respectivement, le Super Canticum Mariae, commentaire du Magnificat, le Pro Assumptione Virginis, exégèse de quelques versets du Cantique des Cantiques présents dans la liturgie de la fête de l'Assomption, le De beatae Mariae virginitate, occasion de développements théologiques et spirituels sur le mariage chrétien, l'homélie Egredietur virga sur Is 11, 1 et Ct 3, 6, et enfin les quelques lignes de Maria porta décrivant les rôles respectifs de Marie et du Christ dans l'histoire du salut. Ces textes présentent la Vierge à la fois comme un exemple pour ceux qui cheminent vers le Royaume, et comme celle qui nous conduit au Christ. Malgré leur brièveté relative, ils portent la marque de l'auteur dans les champs variés de la doctrina sacra, car Hugues n'hésite jamais, dans le souci d'instruire et d'édifier ses interlocuteurs, à aller au-delà du commentaire marial proprement dit. On trouvera ici, pour chaque ouvrage, le texte latin, sa traduction française ainsi qu'une introduction rapide et des notes visant à cerner quelques sources.
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Le 'Graecismus' d'Evrard de Béthune à travers ses gloses
show More to view fulltext, buy and share links for:Le 'Graecismus' d'Evrard de Béthune à travers ses gloses show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le 'Graecismus' d'Evrard de Béthune à travers ses glosesBy: Anne GrondeuxÉtudier les rapports entre un texte et ses gloses, c'est plonger au cœur même de la pensée médiévale. Cela est en particulier vrai pour la grammaire : les sommes grammaticales versifiées qui paraissent au début du XIIIe siècle, Doctrinale d'Alexandre de Villedieu et Graecismus d'Évrard de Béthune, incitent à la rédaction de gloses chargées d'éclairer le sens de ces textes, de justifier leur existence et leur statut par rapport aux grammaires antiques, et de les actualiser.
Après un point complet sur ce que l'on peut savoir du Graecismus et de son auteur, on trouvera ici une étude de la tradition des gloses qui l'accompagnent du XIIIe au XVe siècle. Cette étude a été menée à partir d'un corpus de manuscrits provenant d'une aire géographique couvrant l'ensemble de l'Europe. Elle permet de rendre compte de toute une pluralité de contenus et d'usages et de se faire une idée plus précise de ce qu'est une glose.
La principale caractéristique d'une glose est sa fluidité, qui pose à l'historien des problèmes de recension et d'autorité. Ce texte mouvant a-t-il encore une unité ? On a choisi ici d'employer le mot " glose " au pluriel : différentes traditions peuvent être identifiées, une véritable stratification reconstituée. Cette stratification est visible aussi bien dans la forme matérielle (glose interlinéaire, marginale ou intercalaire, paraphrase ou commentaire par questions) que dans le contenu doctrinal. On verra dans cet ouvrage à quel point la forme et le fond sont liés dans le cas de ces gloses médiévales, et que l'histoire des textes voire l'histoire des idées ne saurait en ce domaine faire l'économie de celle des manuscrits.
De même, l'étude des textes et des manuscrits éclaire les pratiques de l'enseignement médiéval. Les glosateurs, anciens étudiants des Facultés des Arts, apparaissent ainsi comme des médiateurs qui diffusent dans les écoles de grammaire les acquisitions les plus récentes de la grammaire spéculative élaborée à l'Université.
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