Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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Livre de la colonisation de l'Islande
show More to view fulltext, buy and share links for:Livre de la colonisation de l'Islande show Less to hide fulltext, buy and share links for: Livre de la colonisation de l'IslandeLe Landnamabok (livre de la colonisation d'Islande) est un ouvrage unique, rédigé aux 12e-13e siècles, qui consigne les traditions poétiques, mythologiques et héroïques de la 'Germania' que sans lui nous ne connaîtrions pas. Le livre illustre de manière éclatante la culture (poésie scaldique et la langue norroise) et l'histoire (phases de colonisation, voyages, rapports culturels et économiques) de cette population composite formée de Norvégiens, de Suédois et de Danois métissée de sang celtique, qui, aux 9e et 10e siècles, parcourut le monde connu (dont elle a sans doute reculé les limites) et qui fut en contact avec les Francs, Slaves, Celtes, Latins et Grecs. L'ouvrage comporte trois parties. La première situe l'oeuvre et justifie la présente édition. La seconde donne le texte intégral dans la meilleure version existante, dite Sturlubok, ou livre de Sturla Thordarson. La troisième tentera de dégager les enseignements de cet ouvrage indispensable à quiconque cherche à connaître la culture et la civilisation du Nord ancien. La véritable nouveauté de ce livre est que l'on trouve l'intégralité de la version la plus complète du Landnamabok, avec parfois des ajouts provenant d'autres versions lorsqu'ils complètent ou corrigent la leçon princeps.
L'auteur, Régis Boyer, est professeur émérite de l'université de Paris IV-Sorbonne. Il est spécialiste de l'histoire et de la littérature scandinave anciennes. Il est l'auteur de L'Epopée (Brepols, 1988), de La Poésie scaldique (Brepols 1992), de L'edda poétique (Fayard, 1992).
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Le rire du prédicateur
show More to view fulltext, buy and share links for:Le rire du prédicateur show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le rire du prédicateurL’évêque Guiard de Laon échappant par ruse à ses ennemis en se déguisant en marmiton, un abbé voulant faire prendre à l’un de ses novices des femmes pour des oies, l’ombre de Philippe Auguste faisant peur aux Anglais, les sept péchés capitaux commis dans les tournois, Guillaume d’Auvergne consolant saint Louis de la naissance d’une fille, taverniers trompant leurs clients, un mari allaité par sa femme, un singe dénonçant la coquetterie d’une bourgeoise, un savant fou d’amour, autant de récits - parmi d’autres - qui suscitaient étonnement, rire, sourire de l’homme médiéval.
Au XIIIe siècle, l’Église, pour mieux être comprise du peuple, doit parler son langage, en proposant des anecdotes empruntées à la vie quotidienne des puissants comme les humbles. Et pour tenir en haleine un auditoire souvent dissipé et instable, voire contestataire, le prédicateur cherche à provoquer le rire ou le sourire.
Le rire médiéval n’est point cantonné aux fabliaux, aux farces, ou au Roman de Renart. Voici plus de 150 récits du XIIIe siècle qui montrent comment les prédicateurs maniaient comique et humour.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)By: Olga WeijersCe répertoire n'est pas une révision du livre de Glorieux sur les maîtres de la Faculté des arts au XIIe siècle. D'une part, c'est un répertoire plus restreint: on ne retient que les auteurs et les textes qui ont un rapport direct avec l'enseignement à la Faculté des arts de Paris; de l'autre, il est plus large: on a fixé les limites chronologiques à 1200-1500 environ. Plus important, le but envisagé est de mettre au point un instrument pour les recherches concernant l'histoire intellectuelle de la Faculté des arts de Paris. Le répertoire n'est donc pas consacré à la prosopographie des maîtres, mais à leur activité intellectuelle, c'est-à-dire leurs écrits et leurs lectures. En conséquence, il comprend également des maîtres qui n'ont jamais enseigné à Paris, mais dont les oeuvres ont sûrement ou probablement été lues et commentées à la Faculté des arts de Paris. Le répertoire veut répondre à deux types de questions: premièrement, quels étaient les maîtres de la Faculté des arts de Paris et quelles sont leurs oeuvres; deuxièmement, quels textes contemporains relevant des mêmes disciplines ont contribué à déterminer le climat de ce milieu intellectuel? Ce sont deux éléments qui sont intimement liés et qui se complètent. Ce troisième fascicule du répertoire comprend les maîtres dont les noms commencent par la lettre G, réunissant notamment les "Walter" (Galterius) et les "Guillaume" (Guillelmus). Comme le fascicule précédent (C-F), il recense dans l'introduction les maîtres qui ont été exclus du répertoire proprement dit parce qu'ils ne semblent pas avoir de lien avec la Faculté des arts de Paris, bien qu'ils soient proches de l'enseignement qui y était donné.
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Le Grand Exorde de Cîteaux
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Grand Exorde de Cîteaux show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Grand Exorde de CîteauxLe Grand Exorde de Cîteaux (ou Récit des débuts de l'ordre cistercien) a été écrit par le cistercien Conrad d'Eberbach dans les dix premières années du XIIIe siècle. Cet ouvrage qui relate les origines et le premier siècle de l'histoire de l'ordre cistercien est une oeuvre âprement polémique. Loin d'être un récit historique ou une oeuvre de divertissement, elle vise à encourager les moines cisterciens à préserver leurs anciennes normes de vie, tout en répondant aux détracteurs de l'ordre cistercien. Le Grand Exorde, rempli de tensions internes, fait connaître la situation de la communauté cistercienne à un moment critique de son développement. La présente traduction, annotée, due à A. Piébourg - la dernière traduction française datait de 1844 et ne correspondait plus aux exigences scientifiques actuelles - est publiée sous la direction de Jacques Berlioz (CNRS, Lyon). Présentée par Brian McGuire (Université de Copenhague), elle est accompagnée d'"aides à la lecture", en forme de fiches techniques (vie dans les monastères cisterciens; sources du Grand Exorde) et de "directions de lecture" (confession et pénitence; "mérite"; intercesseurs; au-delà) dues à J. Berlioz, P.-Y. Emery, Cl. Carozzi et M.-G. Dubois. Elle est en plus dotée d'un glossaire, d'un riche index thématique et d'un index détaillé des noms de lieu et de personnes.
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Lettres de la Cinquième Croisade
show More to view fulltext, buy and share links for:Lettres de la Cinquième Croisade show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lettres de la Cinquième CroisadeCette série de lettres, écrites de Terre Sainte au temps de la Cinquième Croisade par Jacques de Vitry, entre 1216 et 1221, livre un témoignage direct sur ce qu'a pu être la vie de la cohue des Croisés. Le regard incisif et le sens critique éveillé de Jacques de Vitry, et sa verve, transforment cette correspondance en une sorte de reportage captivant. Avec l'Historia orientalis du même auteur elle offre ainsi des documents privilégiés aux historiens des Croisades. La curiosité d'esprit de Jacques lui fait aussi accueillir, dans une lettre, plusieurs documents (cartae) d'origine musulmane, sur la figure mythique du "Prêtre Jean". Le texte latin, établi par R.B.C. Huygens, permet de constater à quel point la langue de l'évêque de Saint-Jean d'Acre est riche d'un vocabulaire coloré.
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Lettres et traités
show More to view fulltext, buy and share links for:Lettres et traités show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lettres et traitésLa Dévotion Moderne (devotio moderna), mouvement de rénovation spirituelle qui fleurit aux Pays-Bas aux XIVe et XVe siècles, fait actuellement l'objet de nombreux travaux historiques et thématiques. Elle a pour Père fondateur Gérard Grote (1340-1384), personnage contrasté d'une puissante originalité. Son oeuvre peu abondante, mais variée, d'où la polémique n'est pas absente, est toute ordonnée à la volonté de guérir l'Eglise de ses maux (la simonie en particulier) et au désir de proposer à ses contemporains, laïcs et clercs, une spiritualité fondée sur l'intériorisation de l'Evangile et la réalisation de l'idéal de l'Eglise primitive, avec un sens très fort de la justice. Après une présentation de la Dévotion Moderne et de son fondateur, cet ouvrage offre en traduction française du latin et du moyen-néerlandais des textes autobiographiques de Grote (ses résolutions), des lettres de critique ou de direction spirituelle, un sermon-traité sur la pauvreté monastique, un traité savant sur la méditation de l'Ecriture sainte, des gloses aux psaumes. Dans leur diversité, ces oeuvres témoignent d'une grande culture théologique et classique (avec une nette influence stoïcienne) et culminent dans le désir sincère de suivre le Christ dans son abaissement et sa Passion et d'y entrainer ses contemporains.
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L'enseignement de la philosophie au XIIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:L'enseignement de la philosophie au XIIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'enseignement de la philosophie au XIIIe siècleSuite naturelle du volume sur L'enseignement des disciplines à la Faculté des arts (Paris et Oxford, XIII e-XV e siècles) récemment paru dans cette collection, le présent ouvrage veut faire le point sur l'enseignement de la philosophie au XIII e siècle en offrant une série d'études et de textes gravitant autour du célèbre «Guide de l'étudiant» du ms. Ripoll 109, qui, bien que découvert par M. Grabmann en 1927, fait ici pour la première fois l'objet d'une exégèse - en l'occurrence collective - s'appuyant sur une connaissance directe du document dans son intégralité.
La première partie de ce livre bipartite est le résultat d'un colloque international qui a réuni à la Faculté de philosophie de l'Université Laval (Québec) de nombreux spécialistes des disciplines ou matières couvertes par le «Guide». Leurs contributions sont ordonnées selon le plan même de l'ouvrage à l'étude (prologue, philosophie naturelle, philosophie morale, philosophie rationnelle) et suivies d'un compte rendu des exposés de synthèse.
Sa seconde partie, qui est le fait de l'éditeur de ce volume, regroupe - en réponse aux besoins et aux questions de la première, tout en étant enchassée dans une enquête cherchant à préciser la date, le lieu et le milieu de composition du «Guide de l'étudiant», ainsi que sa nature et l'identité de son auteur-compilateur - une série de neuf études ou éditions complémentaires qui s'inscrivent dans un programme de recherche sur «Les textes didascaliques de la Faculté des arts de l'Université de Paris au XIII e siècle» du Laboratoire de philosophie ancienne et médiévale (Faculté de philosophie, Université Laval).
Cette Somme didascalique est complétée par une abondante bibliographie permettant d'approfondir le sujet et de suivre ses ramifications, ainsi que par une série de trois index facilitant sa consultation rapide et féconde.
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L'Église et les femmes dans l'Occident chrétien des origines à la fin du Moyen Age
show More to view fulltext, buy and share links for:L'Église et les femmes dans l'Occident chrétien des origines à la fin du Moyen Age show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'Église et les femmes dans l'Occident chrétien des origines à la fin du Moyen Age« Vous êtes tous fils de Dieu par la foi au Christ Jésus (...). Il n'ya ni homme ni femme » proclame le Nouveau Testament par la bouche de Saint Paul ( lettre aux Galates 3, 26-28 ). L'Église chrétienne a donc supprimé une fois pour toutes la discrimination enter les sexes et la subordination de l'un à l'autre? C'est au nom de cette épître que, dans les années 150 ap. J.-C., des femmes se faisaient ordonner évêques. Mais hélas! Le fondateur de leur secte, Motan et ses séides avaient été proclamés hérétiques. Les quinze siècles qui vont de la naissance du christianisme à la fin du Moyen Âge montrent en effet que les choses ne sont pas si simples. Jésus lui-même, qui s'entourait volontiers de femmes, n'avait-il pas été accusé de leur accorder une confiance suspecte.
On le sait mieux aujourd'hui, aucune des sociétés qui avavaient peuplé l' Europe n'a été matriarciale. Il allait de soi que la femme était inférieure à l'homme et devait lui être soumise. La nature et la coutume sociale le voulaient. Dieu aussi. À cause d'Ève, expliquait l'Écriture, l'homme avait à la fois perdu l'immortalité et le Paradis: la pénitence, la soumission de ses descendantes devaient être à la mesure de la faute accablante. L'Institution ecclésiastique, masculine, siècle après siècle le rapellait. Restait pourtant l'Espérance, vertu théologale. Contrairement à une légende opiniâtre, l'Église n'a jamais douté que les femmes eussent une âme et la possibilité de se sauver, même dans le mariage. La proportion des saintes est très faible par rapport à celle des saints, mais la sainteté n'est pas réservée aux hommes.
L'Église étant à la source de l'élaboration idéologique des sociétés occidentales, les textes retenus pour jalonner cette longue histoire ont presque tous été écrits par des clecs et par des hommes car les femmes écrivent très peu. Ils ont été choisis pour rendre compte le plus fidèlement possible du poids du discriminant sexuel dans ces systèmes de représentations.
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Les Exemples du 'Livre des abeilles'
show More to view fulltext, buy and share links for:Les Exemples du 'Livre des abeilles' show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les Exemples du 'Livre des abeilles'Le Livre des Abeilles de Thomas de Cantimpré (XIIIe siècle), comparaison morale entre la vie des abeilles et celle du cloître, est célèbre par son trésor d'anecdotes, de souvenirs, de polémiques furibondes qui font revivre tout un milieu, et plus précisément nous introduisent à une certaine vision médiévale.
C'est un monde enchanté qui s'ouvre devant nous, un monde où le miracle est quotidien aussi bien que l'intervention satanique. L'appel à la vie mystique s'y mèle à des poussées de violence (par exemple à l'égard des juifs). A chaque instant on peut cueillir des détails savoureux sur la vie des couvents, les activités des seigneurs, les fêtes populaires, les survivances de la mythologie nordique plus ou moins bien intégrée.
Tout cela se passe en Brabant, pays d'origine de Thomas, en France du Nord, en Rhénanie, mais aussi en des régions plus lointaines, de plus en plus riches en mirages.
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L'abbaye de Gorze au XIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:L'abbaye de Gorze au XIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'abbaye de Gorze au XIe siècleBy: Anne WagnerC'est au XIe siècle que l'abbaye de Gorze a connut son apogée: richesse matérielle, spiritualité, culture et vie intellectuelle en font alors un des plus importants centres monastiques d'Occident.
L'ouvrage d' Anne Wagner, thèse soutenue à Nancy 2 en 1993, rèèvalue la place de Gorze dans le monachisme et l'Eglise du XIe siècle entre souverains, èvêques et laïcs.
Anne Wagner est maître de conférences à l'Université de Besançon.
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Le maniement du savoir
show More to view fulltext, buy and share links for:Le maniement du savoir show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le maniement du savoirBy: Olga WeijersLes pratiques intellectuelles qui font l'objet de ce livre sont en quelque sorte la base du travail intellectuel accompli au temps des premières universités (XIII e - XIV e siècles): on devait acquérir un certain nombre de notions et de mécanismes avant de se spécialiser dans des disciplines comme le droit, la médicine ou la théologie, ou avant de remplir d'autres fonctions importantes dans la société.
A partir du début du XIII e siècle, cette base s'acquérait le plus souvent à la Faculté des arts. Elle fournissait l'instruction préparatoire aux études dans les Facultés supérieures, mais elle dispensait aussi un enseignement complet, de caractère philosophique. C'est là que les étudiants apprenaient à penser, à raisonner, à manier les outils du travail intellectuel. C'est donc la Faculté des arts qui est au centre des dix premiers chapitres de ce livre.
Dans les derniers chapitres, on sort du domaine de la Faculté des arts et même de l'université, pour étudier quelques pratiques intellectuelles communes aux intellectuels en général. Certaines d'entre elles sont liées à la culture universitaire, mais elles dépassent ce cadre du point vue chronologique comme du point de vue de leur emploi dans la société médiévale.
Chacun des thèmes est illustré par des exemples pris dans les sources primaires: statuts, commentaires, traités, 'reportationes' de disputes, tables, etc. en partie éditées, mais souvent aussi restées manuscrites. Tous les textes cités sont donnés en traduction française. L'Appendice rassemble les textes originaux, en latin et, dans un cas, en ancien français.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
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La 'disputatio' à la Faculté des arts de Paris (1200-1350 environ)
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
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La violence au village
show More to view fulltext, buy and share links for:La violence au village show Less to hide fulltext, buy and share links for: La violence au villageBy: R. MuchembledRobert Muchembled a tenté de reconstituer les mentalités et les comportements collectifs de plusieurs générations d'environ 200 000 provinciaux de 1400 à 1660 en utilisant des documents judiciaires. La violence joue alors un rôle fondamental. Les paysans, en particulier, soit les trois quarts des habitants, vivent malgré elle, contre elle ou avec elle. Loin d'être immobile ou froide, leur société est régie par une perpétuelle recherche d'équilibre interne, contre les dangers, les difficultés, les peurs de toute nature. Brutalité et agressivité n'y ont pas uniquement un effet destructeur ou déstabilisateur. À côté de dérapages et de crimes, la violence prend de multiples formes sociales, rituelles et symboliques destinées à assurer la pérennité du groupe, au prix de secousses, d'explosions et de sacrifices, il est vrai. Il lui arrive donc souvent de créer de la cohésion sociale. Elle s'enseigne. Elle participe à l'éthique des populations, notamment à celle des jeunes hommes. Elle appartient, malgré ses excès, à la sociabilité ordinaire. Véritablement tissée dans la trame même de la vie, elle s'épanouit plus fréquemment dans les temps et les espaces de la fête ou du loisir - à la taverne notamment - que dans ceux du travail. Elle enracine en chacun un puissant sens d'opposition aux étrangers et une éthique très virile qui le poussent à sauvegarder son honneur sous le regard de tous sur les multiples scènes d'une sociabilité très théâtralisée. Une telle vision du monde n'implique pourtant ni désespoir existentiel ni résignation systématique, car un intense appétit vital s'exprime en particulier lors des fêtes, des jeux ou des danses, malgré les tensions habituelles ou en dépit de certaines poussées particulières de pessimisme.
L'auteur explique finalement qu'une lente mais inéluctable confiscation de la violence par l'Etat, la justice et l'Eglise s'amorce avec la "civilisation des mœurs" venue des villes à partir du XVIIe siècle, pour aboutir aux personnages policés et autocontraints que nous prétendons être devenus!
Professeur à l'Université de Paris-Nord, Robert MUCHEMBLED s'intéresse surtout à l'histoire culturelle et sociale du Moyen Age à la Révolution. Il a publié récemment L'Invention de l'homme moderne. Sensibilités, mœurs et comportements collectifs sous l'Ancien Régime (Paris, Fayard, 1988). Il dirige la revue Mentalités. Histoire des cultures et des sociétés (Paris, Imago, diffusion P.U.F.).
La collection Violence et Société est présentée en fin de volume.
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Les sermons latins de Maurice de Sully, évêque de Paris (+1196)
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La carrière scientifique de Dom Germain Morin (1861-1946)
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Le sacramentaire dans le groupe dit 'gélasiens du VIIIe siècle'
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