Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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Laus angelica
show More to view fulltext, buy and share links for:Laus angelica show Less to hide fulltext, buy and share links for: Laus angelicaBy: Gunilla IversenThe liturgical celebration of the Mass, a multifarious spiritual, artistic, and intellectual manifestation, had a central position in the cultural life of medieval Europe. The ‘Gregorian Chants’, mostly words from passages of the Old Testament, were reinterpreted and ornamented by means of new lyrics, and became the basis for new literary and musical genres, such as tropes, sequences, and other new lyrics. In spite of all the unifying efforts made by the Carolingian reformers, a rich variety in practice came to characterize the performance of the Mass in the ninth through the twelfth centuries. Extensive repertories of new texts and melodies were spread in manuscripts all over Europe. Until now this fascinating material has been the preserve of a small circle of specialists in musicology and philology. With this volume, the author introduces and analyses these hidden treasures to make them available to a wider public. It is directed to those with an interest in the philosophy, theology, and history of medieval Latin literature, and in the expressions of spiritual, poetic, and musical creativity of the European Middle Ages.
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Law and Practice in the Age of Reform
show More to view fulltext, buy and share links for:Law and Practice in the Age of Reform show Less to hide fulltext, buy and share links for: Law and Practice in the Age of ReformIn reconstructing Hugh of Die’s legatine and conciliar activity, this book offers intriguing new arguments about the many relevant and often confused issues surrounding eleventh-century legates, councils, and the law - three inextricable components of church reform and administration. Hugh’s efforts in promulgating and disseminating reform in France in the 1070s, 1080s, and 1090s were shaped significantly by his council activity. The manner in which he conducted this business sheds light on every aspect of his work, revealing not only his personal interpretation and application of the law, but also his vigour in suppressing clerical marriage, the selling of church offices, lay investiture, and the gravity with which he conducted his duties as legate. New light is cast on Hugh’s personality and achievements by looking at the nature and influence of his legatine and legal activity in France, qualities that can only be appreciated in light of the ferment of activity during Gregory VII’s pontificate. The dialectical relationship between reform and law in eleventh-century France is a recurring theme throughout this investigation, illustrating in more demonstrable terms the flow of ecclesiastical business between the papal court in Rome and France and vice versa.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)Authors: Olga Weijers and Monica B. CalmaLe huitième fascicule du répertoire des maîtres ès arts parisiens, de leurs oeuvres et de leurs lectures comprend ceux dont le nom commence par la lettre R. Il est un peu plus gros encore que le précédent, avec la lettre P, et il est probable que le dernier fascicule de la série, qui sera consacré aux maîtres dont le nom commence par la lettre S, T, U ou V, sera plus important encore.Les principes du répertoire ont été expliqués dans les fascicules précédents. Un réseau international de spécialistes, dont les conseils et les critiques sont indispensables, continue de soutenir les travaux. Ce huitième fascicule comprend des personnages plus ou moins célèbres comme Raymondus Lulllus, Robertus Grosseteste, Robertus Kilwardby, Roger Bacon, mais aussi une série de maîtres plus modestes comme les divers maîtres appelés simplement Robertus ou Robertus Anglicus. D’autres personnages, bien connus dans le contexte de l’Université de Paris, mais qui n’ont pas laissé des œuvres relatives à l’enseignement à la Faculté des arts, notamment Richard de Fournival et Robert de Sorbon, sont traités dans l'introduction, qui contient, comme d’habitude, une liste de maîtres qui ont été exclus, parce qu'aucun lien entre leurs oeuvres et la Faculté des arts de Paris n'a pu être établi.
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Les chartes de l'abbaye cistercienne de Vaucelles au XIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Les chartes de l'abbaye cistercienne de Vaucelles au XIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les chartes de l'abbaye cistercienne de Vaucelles au XIIe siècleL’abbaye de Vaucelles, près de Cambrai, était une des plus grandes abbayes cisterciennes, comptant parfois des centaines de moines et convers. L’édition des chartes de l’abbaye pour le XIIe siècle (176 chartes, dont 125 inédites) permet de voir la croissance de l’abbaye, l’extension de son domaine, l’établissement d’un réseau de relations sociales (comtes de Flandre, de Hainaut, de Vermandois, de Soissons…, duc de Lotharingie, évêques de Cambrai et de Noyon…), la mise en place d’une politique d’exemptions de péages. Dynamique, l’abbaye commence aussi progressivement à écrire elle-même les chartes qu’elle reçoit, et développe un archivage systématique.
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Luxury Bound
show More to view fulltext, buy and share links for:Luxury Bound show Less to hide fulltext, buy and share links for: Luxury BoundBy: Hanno WijsmanThis interdisciplinary study presents a two-part survey of the production and ownership of luxury manuscripts in the late-medieval Netherlands.
Part I analyses a corpus of 3,700 illustrated manuscripts produced between 1400 and 1550 in the Low Countries. The result is a cornucopia of information about many aspects of manuscript production: chronological, geographical and gender distribution, the genres of texts, the languages used, the dimensions of books, the number of illustrations, and the relationship between the making of hand-written and printed books.
Part II examines the libraries of the pre-eminent owners of illustrated manuscripts in the Netherlands: the ducal family and the noble elite. The great bibliophile Philip the Good set an example of book collecting that was emulated by the nobles of the court, creating a typical ‘Burgundian’ fashion in book ownership by which a small elite demonstrated a well defined group identity.
Part III draws together these various lines to offer conclusions about the book market and fashions in book ownership. Luxury Bound charts this new vogue in books and reading, an important aspect of cultural change in the late-medieval Low Countries.
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L'hérétique imaginé
show More to view fulltext, buy and share links for:L'hérétique imaginé show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'hérétique imaginéL’hérésie médiévale est depuis quelques années au cœur d’un débat historiographique très vif. Toutefois, le thème n’avait jamais été abordé de manière systématique à partir des images. Le livre d’Alessia Trivellone vient combler cette lacune, en étudiant l’ensemble des représentations d’hérétiques dans l’Occident médiéval, tous supports confondus, depuis leur apparition au tournant des VIIIe et IXe siècles jusqu’au premier tiers du XIIIe siècle, à la veille de la création de l’Inquisition.
Grâce à la mise en place d’une méthodologie rigoureuse, l’imaginaire médiéval lié à l’hérésie est ainsi saisi à travers les représentations d’hérétiques élaborées au sein des milieux orthodoxes. L’analyse des images permet de suivre l’actualisation, opérée aux XIe et XIIe siècles, des définitions de l’hérésie fournies par les écrits des Pères, ainsi que l’apparition, entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle, d’une idée abstraite d’hérésie, désormais conçue comme une épreuve nécessaire en vue du salut. Au cours du premier tiers du XIIIe siècle, un autre changement se dessine : la référence à l’Antiquité et le recours aux personnifications disparaissent de l’iconographie pour faire place à la représentation de groupes hérétiques contemporains, représentés en train d’accomplir les rites dont ils sont accusés ou de subir les châtiments auxquels ils ont été condamnés.
Ce livre propose donc une histoire de l’idée d’hérésie à travers le prisme des images, une histoire qui constitue l’arrière-plan idéologique de la lutte antihérétique au sein de la société occidentale.
L’auteur
Après des études d'histoire de l'art en Italie, à l’Université de Rome « La Sapienza », Alessia Trivellone a soutenu en 2005, au Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale - Université de Poitiers, une thèse de doctorat sur l'iconographie de l’hérétique. Actuellement chargée d'enseignement à l'Université de Nice et associée au CEPAM (Université de Nice / CNRS), elle mène une recherche post-doctorale, dans le domaine de l'iconographie médiévale, au sein de l'UMR 5594 (Université de Dijon / CNRS).
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L'intelligence d'un sens.
show More to view fulltext, buy and share links for:L'intelligence d'un sens. show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'intelligence d'un sens.By: Martin RochQue peut-on vraiment lire dans les récits médiévaux relatant les émanations et les perceptions des ‘odeurs de sainteté’? Cette expression elle-même fut-elle jamais pleinement signifiante, non pas sublimée en une métaphore toute spirituelle, mais au contraire bien charnelle, et donc partie intégrante d’une culture?
Prenant pour point de départ les récits d’exhalaisons extraordinaires, cet ouvrage s’attache à reconstruire l’importance et la signification qu’ont pu revêtir odeurs et odorat en Europe occidentale, dans la culture et la pensée religieuses, voire même dans l’expérience des hommes et des femmes du haut Moyen Âge, période formatrice s’il en fut. S’appuyant sur un dépouillement systématique des récits hagiographiques, Martin Roch revalorise ces sources, souvent décriées, tout en les confrontant méticuleusement aux textes bibliques et patristiques, aux documents liturgiques, et même aux données archéologiques disponibles.
En déplaçant le point de vue de l’odeur miraculeuse à sa perception et aux récits qui en sont faits, l’auteur se tient fermement sur le terrain de l’histoire, de ses sources et de ses méthodes, sans se priver pour autant de dialoguer avec les autres sciences humaines, ou encore la médecine, ou la psychologie. Il démontre ainsi que, par delà les formules littéraires, les approches superficiellement rationalistes ou les effets de mode, les odeurs extraordinaires peuvent être reconnues comme un authentique objet d’histoire. Ce faisant, il parvient à mettre en évidence une réalité autrement plus riche et complexe que ce que l’on pouvait soupçonner.
Martin Roch est docteur en histoire médiévale de l’Université de Genève.
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Late Medieval Popular Preaching in Britain and Ireland
show More to view fulltext, buy and share links for:Late Medieval Popular Preaching in Britain and Ireland show Less to hide fulltext, buy and share links for: Late Medieval Popular Preaching in Britain and IrelandSermons and preaching played a key role in forming the religious mentality and outlook of many late medieval men and women. Yet the practice of preaching depended on many variables: the nature and disposition of the audience, the competence of the preacher, and even the stylistic variations that different Orders developed to distinguish their preachers from others. This study and anthology of late medieval popular preaching intended for the laity explores aspects of this diversity by presenting examples of sermons from each of the major wings of the late medieval orthodox Church: the friars, the regulars, the canons regular, the secular canons, and the seculars. It also reveals the ways in which this diversity in forms of preaching finds its correlate in the codicological diversity that existed between sermon manuscripts themselves. Late Medieval Popular Preaching in Britain and Ireland demonstrates how formidable and culturally constitutive a force preaching was, and also examines some of the ways in which it impinged on the production of vernacular literature, ultimately revealing the powerful and wide-spread influence of sermon discourse on cultural production in greater British society.
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Laurent de Premierfait, "Livre de vieillesse"
show More to view fulltext, buy and share links for:Laurent de Premierfait, "Livre de vieillesse" show Less to hide fulltext, buy and share links for: Laurent de Premierfait, "Livre de vieillesse"Laurent de Premierfait (vers 1370-1418) a connu une brillante carrière de traducteur. De sa Champagne natale à la cour de Charles VI, cet érudit et fin latiniste fréquente les milieux humanistes de l’époque, participe à la vie littéraire de la cour avignonnaise, compose des vers latins qui font sa renommée. D’influents mécènes le protègent et lui commandent des traductions de Boccace (De casibus virorum illustrium, Decameron) et de Cicéron (De senectute, De amicitia). Ces traductions s’inscrivent dans le sillage d’une politique culturelle visant à rendre accessible à un public seigneurial des textes jugés utilitaires; or, se révélant de véritables « best-sellers », ces textes seront à plusieurs reprises révisés, cités, voire utilisés à des fins de propagande tout au long du XV e siècle. Le travail de Stefania Marzano rend accessible pour la première fois le Livre de vieillesse (1405). L’édition est établie sur la base du manuscrit BnF lat. 7789, exemplaire de présentation au duc de Bourbon, vraisemblablement autographe. Ce codex, qui présente une rare disposition bilingue comprenant à la fois l’original latin et le texte français, semble nous transmettre, et dans la forme et dans le fond, la théorie de la traduction d’un des intellectuels les plus connus de son époque.
Stefania Marzano, chercheur postdoctoral CRSH (Canada) - Université catholique de Louvain (Groupe de recherche sur le moyen français), est diplômée de l’Université McGill et s’intéresse à la réception européenne des « classiques » latins et italiens au XVe siècle. Sa thèse de l’Université de Toronto intitulée Édition Des cas des nobles hommes et femmes de Laurent de Premierfait (1400) est en cours de publication.
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Les historiens et la question franque
show More to view fulltext, buy and share links for:Les historiens et la question franque show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les historiens et la question franqueBy: Agnès GraceffaL’arrivée des Francs et l’établissement de leur pouvoir en Gaule à la fin du Ve siècle fut et demeure un moment mal connu de l’histoire européenne. Le manque de sources écrites eut pour corollaire un fort investissement idéologique pour les monarchies française et allemande, qui firent de cet épisode un véritable mythe d’origine. Le développement de la science historique puis l’invention de la nation démocratique, en sapant cette légende, engendrèrent une pluralité de postures historiographiques. Au XIXe siècle, la question franque devient un enjeu de mémoire primordial dans la stratégie de mise en discipline de la science historique à l’Université, et pour la structuration d’une communauté de spécialistes (historiens, médiévistes, puis haut-médiévistes). L’impact des conflits franco-allemands et la radicalisation des idéologies, nationaliste, marxiste ou national-socialiste, influencent les discours. Mais progressivement s’engage, dans la seconde moitié du XXe siècle, un mouvement de déconstruction nationaliste, stimulé par une dynamique européenne et pacifiste. La présentation de ces débats révèle un panorama original de l’érudition historienne française et allemande aux XIXe et XXe siècles. Elle montre la réalité d’une science en marche, tout en soulignant l’impact du présent sur celle-ci. Ce sont finalement le statut de toute vérité historique et le rapport de l’historien à l’État qui se trouvent ici questionnés.
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Les tombeaux des familles royales de la péninsule ibérique au Moyen Age
show More to view fulltext, buy and share links for:Les tombeaux des familles royales de la péninsule ibérique au Moyen Age show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les tombeaux des familles royales de la péninsule ibérique au Moyen AgeBy: Xavier DectotContrairement à ce que l'on pourrait attendre, il n'est, dans cet ouvrage, pas tant question des morts que des vivants, des survivants. Le rôle particulier joué par le souverain dans les institutions médiévales fait que sa mort échappe à la dimension intime, familial, pour devenir publique. Dès 1063, elle devient, avec Ferdinand Ier de León, l'objet d'une véritable mise en scène sur plusieurs jours, caractère qu'elle ne perd plus dès lors, du moins dans les textes, que ce soit pour glorifier le défunt (ainsi de Jacques Ier d'Aragon ou, surtout, de la mort chevaleresque entre toutes de son père Pierre II à la bataille de Muret) ou au contraire pour le décrier (ce que font les textes castillans évoquant la fuite éperdue de l'aragonais Alphonse le Batailleur). Pour les souverains, la mort est aussi une transformation du statut, un passage vers un autre état, celui à la fois de modèle pour ses successeurs et de fondement de la légitimité du royaume. L'élection de sépulture voit ainsi s'affronter deux logiques, celle, commune à l'ensemble de la noblesse des XIe, XIIe et XIIIe siècles, de la famille et de la piété personnelle d'une part, et celle de la légitimité dynastique et de l'affirmation territoriale de l'autre. Les royaumes de la péninsule ibérique, aux frontières perpétuellement mobiles entre le règne de Sanche le Grand et ceux de Ferdinand III en Castille et León et de Jacques Ier en Aragon, le reflètent pleinement, succession de fondation de lieux de sépultures royales et de transfert de celles-ci, où la présence du corps d'un souverain en un royaume est source de légitimité pour les souverains, mais aussi de préséance pour un souverain sur son voisin, et où, au contraire, un souverain ayant failli aux yeux de sa noblesse ou de son successeur peut, comme Sanche VII de Navarre, se voir exclu de la nécropole royale. La péninsule est, aux XIe et XIIe siècles, un lieu d'expérimentation tant pour l'organisation des sépultures, qui là encore voit s'affronter logique familiale et logique politique, que pour leur forme, renforcée par la réticence quasi généralisée des souverains (à l'exception de Ferdinand II et d'Alphonse IX de León) à la forme du gisant. Dans l'un et l'autre domaine, ces recherches hispaniques furent source d'inspiration au XIIIe siècle pour les dynasties capétienne et plantagenêt et pour la noblesse qui les entourait, notamment par le biais des mariages entre les grandes familles de l'un et de l'autre côté des Pyrénées, occasion, tout particulièrement à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, d'un resserrement des liens entre les dynasties de l'Europe occidentale. En cela, les monuments funéraires des rois de la péninsule ibérique qu'étudie cet ouvrage sont non seulement des oeuvres d'art d'une qualité parfois exceptionnelle, mais aussi des témoins privilégiés à la fois de la nature de la royauté dans la péninsule ibérique et de liens tissés entre ici-bas et au-delà bien plus complexe que ne le laissent apparaître les seuls textes théologiques.
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The Life and Works of Tolomeo Fiadoni (Ptolemy of Lucca)
show More to view fulltext, buy and share links for:The Life and Works of Tolomeo Fiadoni (Ptolemy of Lucca) show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Life and Works of Tolomeo Fiadoni (Ptolemy of Lucca)By: James M. BlytheTolomeo Fiadoni (1236-1327) was one of the most remarkable of medieval writers. Living to almost one hundred years of age, Tolomeo bore witness to some of the most important events of the period. He studied and travelled with Thomas Aquinas and was elected Dominican prior in Lucca and Florence. He attended the saintly Pope Celestine V during Celestine’s doomed reign, lived at the papal court in Avignon, served in the households of two cardinals, and associated with the infamous Pope John XXII. At the age of eighty, Tolomeo was appointed bishop of Torcello in the Venetian Lagoon, where his superior, the Patriarch of Grado, subsequently excommunicated and jailed him.
Tolomeo is known today for his major contribution to republican political thought, most notably his continuation of Thomas Aquinas’s only political treatise. However, he also wrote treatises on imperial and ecclesiastical power, a commentary on the six days of creation, a massive Church history, and a European history from 1063 onward. Drawn from all known surviving sources, The Life and Works of Tolomeo Fiadoni is the first full-length study of Tolomeo’s life. It discusses each of his works, and addresses numerous problems of authorship and dating. Its companion volume, The Worldview and Thought of Tolomeo Fiadoni (Ptolemy of Lucca), provides an in-depth analysis of Tolomeo’s beliefs and thought.
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L'abbaye féminine de Denain, des origines à la fin du XIIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:L'abbaye féminine de Denain, des origines à la fin du XIIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'abbaye féminine de Denain, des origines à la fin du XIIIe siècleCloîtrées à l’abri de l’intrusion masculine, les femmes qui, au Moyen Age, se sont consacrées à la vie monastique ont trop largement échappé à la curiosité des historiens. Pourtant, les abbayes féminines ont elles aussi connu une histoire riche : de la fondation aux crises et aux réformes successives, elles ont dû, comme les monastères d’hommes, organiser la vie interne de la communauté, accomplir la liturgie, encourager la spiritualité, développer l’assise économique, assurer le quotidien, entretenir des relations fructueuses avec l’ordinaire et le souverain pontife ainsi qu’avec l’aristocratie locale… Jean-Pierre Gerzaguet, excellent connaisseur du monachisme entre Flandre et Hainaut, a reconstitué l’histoire de l’abbaye de Denain (département du Nord) des origines carolingiennes jusqu’à la fin du XIIIe siècle, et appuie cette étude par l’édition des quelque 100 chartes conservées pour cette époque.
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L'espace rituel et le sacré dans le christianisme
show More to view fulltext, buy and share links for:L'espace rituel et le sacré dans le christianisme show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'espace rituel et le sacré dans le christianismeBy: Éric PalazzoAujourd'hui conservés dans des musées où ils ont acquis le statut d'œuvre d'art, les autels portatifs chrétiens ont joué un rôle majeur dans la définition de l'espace sacré dans l'Antiquité et au Moyen Âge. Les autels portatifs constituent un objet liturgique indispensable au dispositif liturgique nécessaire au déroulement de rites tels que la célébration de l'eucharistie dans le cadre de pèlerinages, sur le champ de bataille en temps de guerre ou bien encore nécessitée par des missions d'évangélisation. À côté de ces fonctions liturgiques, les autels portatifs ont permis tout au long de l'Antiquité et du Moyen Age une réflexion théologique approfondie sur l'espace sacré chrétien et la notion de «lieu rituel ». Plutôt qu'un ouvrage sur les objets eux-mêmes, ce livre propose une vaste exploration de l'espace sacré chrétien à partir du discours à la fois théologique, liturgique, exégétique et iconographique sur les autels portatifs.
Éric Palazzo, Professeur d'histoire de l'art du Moyen Age à l'université de Poitiers, ancien directeur du Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (2000-2007) a publié de nombreux ouvrages et articles sur les relations entre art et liturgie au Moyen Age dont Histoire des livres liturgiques. Le Moyen Age, des origines au XIII e siècle, Paris, 1993; Les sacramentaires de Fulda. Etude sur l'iconographie et la liturgie à l'époque ottonienne, Münster, 1994; L'évêque et son image. L'illustration du pontifical au Moyen Age, Turnhout, 1999; Liturgie et société au Moyen Âge, Paris, 2000.
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La 'Clavis compendii' de Jean de Garlande
show More to view fulltext, buy and share links for:La 'Clavis compendii' de Jean de Garlande show Less to hide fulltext, buy and share links for: La 'Clavis compendii' de Jean de GarlandeBy: Jean de GarlandeLa Clavis compendii, rédigée par Jean de Garlande au début des années 1230, est la seconde en date de ses trois grammaires versifiées. Composée, tout comme les deux autres, le Compendium grammatice et l’Ars lectoria Ecclesie, en hexamètres dactyliques, elle forme un ensemble complexe à plusieurs égards, qui justifie l’ajout à l’édition princeps du texte d’une traduction en regard. La forme métrique, que ne vient pas seconder un appareil de gloses aussi dense que dans les manuscrits de l’Ars lectoria Ecclesie, constitue le premier rempart à la compréhension directe du traité. Le collage de parties hétérogènes, de prime abord sans rapport entre elles, ajoute à ces difficultés d’accès. Il apparaît cependant que l’œuvre s’articule autour de trois grandes parties distinctes, au sein desquelles coexistent des chapitres fortement individualisés. Ce que l’on peut identifier comme le « premier livre » du traité y est consacré à la récapitulation de définitions et règles grammaticales simples, telles que les enseignent les grands manuels en vogue à l’époque de Jean de Garlande, et qui lui donnent l’occasion de critiquer et corriger les deux plus célèbres d’entre eux, le Doctrinale d’Alexandre de Villedieu et le Grecismus d’Evrard de Béthune. Notes et excursus divers, grammaticaux, mais aussi, à l’occasion, lexicographiques, ponctuent et complètent l’ensemble. Le second livre affiche un parti plus ambitieux, et constitue la partie la plus homogène de l’œuvre. Contrairement à la première, qui se contentait d’énoncer les règles « positives » de la grammaire, cette partie interroge les propriétés des parties du discours afin de mieux cerner les principes moteurs de la syntaxe, vue à travers le prisme de concepts physiques issus directement d’Aristote, et que Jean, parmi les premiers, applique à la construction. L’appareil métatextuel présent dans les manuscrits insiste sur le caractère spéculatif de cette partie, qui suit pour large part le cours des commentaires sur les livres XVII et XVIII (de constructione) des Institutions grammaticales de Priscien. Le livre III consiste quant à lui en trois grands ensembles lexicaux, le premier constitué d’explications de vocables, d’origine hébraïque pour la plupart, tirés de la Bible, le second de differentiae, le troisième de termes médicaux.
L’esprit digressif de l’auteur, qui vient souvent interrompre cette architecture générale, n’a d’égal que la variété des sources, grammaticales, sémantiques, lexicographiques et littéraires, dont il se sert pour rédiger son traité. De cette multiplicité des centres d’intérêt garlandiens émergent des réflexions et des concepts originaux, voire novateurs, et qui pour certains influenceront les théoriciens du langage de la génération suivante.
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La Vida de Sant Honorat
show More to view fulltext, buy and share links for:La Vida de Sant Honorat show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Vida de Sant HonoratVisitors to the Isle de Lérins, just off Cannes, can see not only the island but also what today is a Cistercian abbey founded about 410 A.D. by St. Honoratus (350-429), hermit, monk and bishop of Arles. Scarcely nothing has changed physically, and the wild unforgiving landscape of the place explains the nature of many of the events described in this verse text, especially the terrifying massacre of the community after the death of Honoratus, which contains horrifying details very rare in mediaeval narratives.
Given the importance of this story, based on nine manuscripts, it is astonishing that a complete edition has not appeared before this date. The late Ingegärd Suwe Ericsson, a Swedish scholar, had undertaken an edition of the first two books, approximately the first half of the work, for her doctorate, published in 1943, in a volume which is naturally difficult to find in libraries. Thereafter, she had hoped to create a complete edition, but, sadly, her profession as a teacher, the care she gave her husband and, in later years, her own ill-health prevented her from continuing the work. In 1988, she contacted Regina af Geijerstam, emeritus professor of Spanish, University of Stockholm, to ask if she would find an editor who would finish the work, for which Suwe Ericsson had a text of the last three books. In 1989, Peter Ricketts made the journey to Östersund, where Suwe Ericsson was living, and he decided to undertake the work himself. She died in 1991. In 2000, Cyril Hershon offered his support to bring the whole project to fruition, and the edition will shortly be ready to go to press.
Not only have Association Internationale d’Etudes Occitanes and Brepols given their approval for the publication of the second half of the work, dealing with the miracles performed by Honoratus after his death, but also for the addition of the work of Ingegärd Suwe Ericsson, to give the mediaeval Occitan work in its entirety in one volume.
Ingegard Suwe Ericsson’s 1943 edition has been respected, apart from the occasional correction to the text. Her introduction considers the manuscript tradition, the language of the scribe in a full linguistic analysis, with examples taken from the first 4127 lines, and only minor elements, such as a résumé in French of this part and a list of errors found in the venerable edition by Sardou have been omitted. Thereafter, there is a complete integration of the first and second parts: the text, accompanied by footnotes, followed by notes to the text, a selective glossary, a table of proper names, and an updated bibliography.
The whole is a text which repays reading and will fill a gap in the repertoire of important mediaeval texts.
Peter T. Ricketts is Emeritus Professor of Romance Philology of the University of London, and is now Honorary Professor in the Department of French, University of Birmingham.
Cyril P. Hershon is Honorary Senior Research Fellow of the University of the West of England.
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Le 'questiones' di Radulfo Brito sull’ « Etica Nicomachea »
show More to view fulltext, buy and share links for:Le 'questiones' di Radulfo Brito sull’ « Etica Nicomachea » show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le 'questiones' di Radulfo Brito sull’ « Etica Nicomachea »By: Radulfus BritoRadulfo Brito, oggi conosciuto e studiato principalmente per la sua produzione logica, è stato senza dubbio uno dei maestri in arti più influenti e fecondi tra la fine del XIII secolo e l'inizio del XIV. Commentatore di una parte notevole del corpus aristotelicum, i suoi scritti toccano tutti gli ambiti del sapere medievale. La maggior parte delle sue opere è, al giorno d'oggi, ancora inedita. Con il presente volume ci si propone di colmare in parte questa lacuna. Il commento di Radulfo all’Etica Nicomachea di Aristotele, scritto intorno al 1290, è un testo estremamente importante per la nostra conoscenza della produzione filosofica alla facoltà delle arti di Parigi e della ricezione della morale aristotelica nell’Occidente latino.
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Lectura Erfordiensis in I-VI Metaphysicam, together with the 15th-century Abbreviatio Caminensis
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L.M. de Rijk (1924) is emeritus professor of Ancient and Medieval Philosophy of Leiden University. He was a member of the Dutch Parliament (Senate 1956-1991) and is a member of the Royal Netherlands Academy of Sciences (KNAW}. He is the author of a large number of publications, particularly on ancient and medieval philosophy.
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Les chartes des comtes de Saint-Pol (XIe-XIIIe siècles)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les chartes des comtes de Saint-Pol (XIe-XIIIe siècles) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les chartes des comtes de Saint-Pol (XIe-XIIIe siècles)Le présent volume contient l’édition critique de 384 chartes promulguées par les comtes de Saint-Pol avant 1300. Il complète la thèse de doctorat consacrée par Jean-François Nieus au comté du même nom (Un pouvoir comtal entre Flandre et France. Saint-Pol, 1000-1300, Bruxelles, 2005). Le comté de Saint-Pol est une seigneurie de frontière apparue vers l’an mil aux confins de la Flandre, de l’Artois et de la Picardie. Au terme de son développement territorial, il s’étirait sur environ 80 kilomètres depuis la source de la Lys jusqu’au cours moyen de la Somme ; autour de son noyau primitif, le Ternois géographique, sont venues s’agréger les seigneuries artésiennes d’Aubigny-en-Artois et Bucquoy, ainsi que les châtellenies d’Encre (Albert) et Lucheux en Amiénois. Ses bâtisseurs - le lignage des Candavène, relayé après 1205 par les seigneurs champenois de Châtillon-sur-Marne - n’ont joué qu’un rôle discret sur la scène princière du nord de la France, mais sont néanmoins parvenus à construire une autorité régionale forte et durable. Les chartes comtales ici rassemblées témoignent de cet effort. Adressées à une centaine de destinataires différents, tant ecclésiastiques que laïques, elles montrent les comtes dans l’exercice de leurs fonctions de seigneurs féodaux, de grands propriétaires fonciers, de protecteurs des églises et des pauvres, de membres éminents de la classe aristocratique. Mais autant et plus encore que le pouvoir des comtes, c’est la société rurale que ceux-ci prétendent régir que le corpus édité révèle à l’historien, dans ses aspects les plus variés.
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La Joute, et autres oeuvres poétiques de Luigi Pulci, augmentées de pièces composées dans le cercle de Laurent de Magnifique
show More to view fulltext, buy and share links for:La Joute, et autres oeuvres poétiques de Luigi Pulci, augmentées de pièces composées dans le cercle de Laurent de Magnifique show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Joute, et autres oeuvres poétiques de Luigi Pulci, augmentées de pièces composées dans le cercle de Laurent de MagnifiqueBy: Pierre SarrazinNé à Florence dans une famille noble, mais désargentée, Luigi Pulci (1432-1484) eut la chance d’être introduit très jeune dans le cercle des Médicis. Devenu un des familiers de Laurent le Magnifique, il vécut la vie d’un courtisan, remplissant les missions variées qu’on lui confiait. Mais il était avant tout poète et exerça à ce titre un « véritable magistère », car la poésie a joué à Florence, dans une communauté violente et conflictuelle, un rôle si fondamental pour le maintien du lien social qu’il nous est maintenant difficile de l’imaginer. A côté du Morgante, chef-d’oeuvre incontesté du poème heroï-comique à l’italienne, Pulci a été aussi l’auteur d’une production poétique vaste et diversifiée. Pratiquant tous les genres et tous les tons, de l’élégie à la satire, du burlesque à l’aulique, d’une incroyable virtuosité verbale, il nous fait partager la vie compliquée de la cour médicéenne et les moeurs de la Florence convulsive de cette deuxième moitié du quattrocento. Son attachement à un aristotélisme teinté d’avvéroisme, son refus du mysticisme esthétisant de Marsile Ficin offrent un témoignage précieux et souvent troublant de la pensée intellectuelle et religieuse de son temps. Il nous émeut enfin par l’expression à la fois pathétique et narquoise de son angoisse devant le mal, la solitude, la mort.
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