Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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La 'disputatio' à la Faculté des arts de Paris (1200-1350 environ)
show More to view fulltext, buy and share links for:La 'disputatio' à la Faculté des arts de Paris (1200-1350 environ) show Less to hide fulltext, buy and share links for: La 'disputatio' à la Faculté des arts de Paris (1200-1350 environ)By: Olga WeijersThe disputatio was one of the basic instruction methods at the medieval universities. It was used at all faculties: Theology, Law, Medicine and also at the Arts Faculty. So far, research has essentially focused on the theological disputatio. The disputatio at the Arts Faculty has been neglected for a long time and examples of real importance have been studied more because of their doctrinal contents than from a methodological point of view. Olga Weyers' study - limited to the Paris University during the first one and a half century of its existence - extensively describes the character and functioning of the disputatio at the Arts Faculty. It tries to link the rules stipulated by the statutes with the practice as it can be deduced from the texts; it aims at putting the disputatio into another context, viz. the intellectual history.
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Salimbene de Adam, un chroniqueur franciscain
show More to view fulltext, buy and share links for:Salimbene de Adam, un chroniqueur franciscain show Less to hide fulltext, buy and share links for: Salimbene de Adam, un chroniqueur franciscainÀ la fin des années 1280, Salimbene de Adam, enfant de Parme et franciscain de la province de Bologne, compose une Chronique, dernière et seule conservée de ses oeuvres. Le projet, plutôt banal, est métamorphosé par la volonté de transmettre toute l'expérience d'une vie. L'auditoire restreint, qui contient en germe une faible diffusion, autorise une liberté de ton et une pratique débridée des digressions, qui font de l'oeuvre un prodigieux réservoir de choses vues. Prédicateur, Salimbene a le sens du récit et du détail croqué sur le vif. Jadis marqué par le joachimisme, il traque les signes, consigne et commente les prophéties. Ce qu'il a vu d'espoirs et de déchirements dans l'ordre franciscain, où il a vécu un demi-siècle, de drames et d'ambitions dans la vie communale, dont il connait les ressorts et les protagonistes, de dévotions et de curiosités dans les villes et les campagnes qu'il a parcourues, il veut le transmettre. Hommes et miracles, sanctuaires et prêches, chants et bons mots, joutes oratoires et travaux publics, guerres et éclipses sont évoquées avec l'art du conteur et la science du clerc, nourri de grammaire et d'Écriture: histoires vraies, histoires vues, histoires édifiantes, insérées au fil des années et le plus souvent dans la trame de démonstrations savantes, donnent ainsi naissance à une oeuvre foisonnante et inclassable, qui tient du recueil d'autorités et du répertoire d'histoires exemplaires, du martyrologe et du traité théologico-moral, de la chronique urbaine et du recueil de mirabilia. Salimbene arrive à s'y perdre et les seuls fils que l'on suive de bout en bout sont l'apologie de l'ordre franciscain et les préceptes éthiques. Sa mauvaise foi éclate quand il veut noircir les adversaires et concurrents de l'Ordre, ses préjugés aristocratiques affleurent partout. Sententieux dans ses portraits et partial dans ses préférences, toujours curieux et passionné, il livre sans détour, mais non sans apprêt, un témoignage profondément humain.
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Histoire des Lombards
show More to view fulltext, buy and share links for:Histoire des Lombards show Less to hide fulltext, buy and share links for: Histoire des LombardsDerniers des envahisseurs germaniques de l'ancien empire de Rome, les Winniles "aux longues barbes" se sont jetés sur l'Italie en 569, au bout d'une longue migration depuis leur Scandinavie originelle.
Occupant un pays laissé exsangue par la guerre de reconquête menée par les troupes de Justinien, ils ont précipité, disent certains, sa décomposition, renforçant une réputation de férocité déjà bien ancrée chez les auteurs antiques.
Rien de tel pourtant dans l'Histoire que leur a consacrée Paul, descendant des premiers conquérants, ecclésiastique à la cour de Pavie puis moine au Mont-Cassin, à la fin du VIIIe siècle. Reprenant un genre un peu désuet en pleine renaissance culturelle carolingienne dont il fut lui-même un des piliers, une quinzaine d'années après avoir vu tomber le royaume lombard aux mains de Charlemagne, il met par écrit la rencontre de son peuple avec l'histoire et la latinité tout en lui fournissant une réponse morale à sa défaite finale. Son récit présente une genèse mythique sous les auspices d'Odin, une marche vers le sud semée de combats initiatiques au cours desquels ils se dotent de la royauté constitutive des nations, une conquête tranquille, la geste enfin des différents souverains qui se sont succédés sur le trône de Pavie. Habilement construite, écrite dans une langue limpide et sobre, la narration pasṣe de la capitale à Bénévent, de Bénévent au Frioul, des Lombards aux Francs puis aux Byzantins, mêlant au patchwork des références savantes tout l'héritage d'une mémoire orale nordique, en autant d'anecdotes savoureuses. Certaines sont restées profondément ancrées dans la culture italienne; elles ont fait la joie de Pétrarque et de Boccace, passionnent aujourd'hui les interprètes des mythes et du folklore.
Les historiens ont reconnu dans l'œuvre de Paul Diacre leur principale source d'information sur un peuple et une période qui restent mal connus. Le lecteur éclairé y trouvera, tout simplement, son plaisir.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)Le répertoire inauguré avec ce premier fascicule n'est pas à proprement parler une révision du livre de Glorieux sur les maîtres de la Faculté des arts au XIIIe siècle. D'une part, c'est un répertoire plus restreint: on ne retient que les auteurs et les textes qui ont un rapport direct avec l'enseignement à la Faculté des arts de Paris; de l'autre, il est plus large: on a fixé les limites chronologiques à 1200-1500 environ. Plus important, le but envisagé est de mettre au point un instrument pour les recherches concernant l'histoire intellectuelle de la Faculté des arts de Paris. Le répertoire ne sera donc pas consacré à la prosopographie des maîtres, mais à leur activité intellectuelle, c'est-à-dire leurs écrits et leurs lectures. En conséquence, il comprendra également des maîtres qui n'ont jamais enseigné à Paris, mais dont les oeuvres ont sûrement ou probablement été lues et commentées à la Faculté des arts de Paris. De même, en ce qui concerne les oeuvres anonymes, on retiendra d'une part celles qui ont été écrites à Paris, d'autre part celles qui ont été lues et utilisées dans l'enseignement parisien. Le répertoire veut donc répondre à deux types de questions: 1. quels étaient les maîtres de la Faculté des arts de Paris et quelles sont leurs oeuvres; 2. quels textes contemporains relevant des mêmes disciplines ont contribué à déterminer le climat de ce milieu intellectuel. Ces deux éléments sont intimement liés et se complètent, car, pour citer le père Gauthier, "les maîtres ès arts forment un milieu homogène, leur enseignement est l'enseignement d'une faculté plus que d'un homme".
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Quatorze proses du XIIe siècle à la louange de Marie
show More to view fulltext, buy and share links for:Quatorze proses du XIIe siècle à la louange de Marie show Less to hide fulltext, buy and share links for: Quatorze proses du XIIe siècle à la louange de MarieChoisies parmi les nombreux chants liturgiques composés au Moyen Age en l'honneur de Marie, quatorze proses parisiennes du XIIe siècle sont ici présentées, accompagnées d'une traduction française littérale. Elles appartiennent au groupe des remarquables séquences rimées et rythmées qui apparaissent vers cette époque, associées au nom du célèbre poète-compositeur Adam, chanoine à l'abbaye de Saint-Victor de Paris. Elles chantent le Verbe du Père prenant chair dans le sein de la Vierge, elles louent Marie en raison de sa maternité virginale, de sa saintete et de la maternité spirituelle qu 'elle exerce à notre égard pour nous joindre à son Fils. Elles n'oublient pas l'existence de l'Ennemi, notre état de misére et notr besoin de salut.
Un symbolisme traditionnel, en grande partie d'origine biblique, se déploie en ces proses: il contribue à leur beauté et fait partie intégrante du riche enseignement doctrinal et spirituel dont elles sont porteuses. L'étude des sources possibles des reuvres étudiées, comme celle du contexte dans lequel elles ont été écrites, mettent en évidence l'influence profonde de l'Ecriture et de la liturgie, ains que les ressemblances entre la langue de ces poèmes et celle de nombreux textes anciens et mediévaux.
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Contes pour les gens de cour
show More to view fulltext, buy and share links for:Contes pour les gens de cour show Less to hide fulltext, buy and share links for: Contes pour les gens de courBy: Alan Keith BateQue peut faire un clerc de l'administration royale, à la fin du XIIe siècle, s'il est doté d'un humour féroce, d'une langue agile, d'une culture vaste et éclectique, d'un goût irrépressible pour les bonnes histoires colorées et corsées, face à la montée en force des nouvelles modes littéraires de la littérature en français et des romans courtois? Il prend une plume et rédige de "bonnes histoires pour les gens de cour", pour montrer qu'on peut s'amuser en latin, de façon moins ridicule à ses yeux que ceux qui pâlissent d'amour aux pieds des dames. Gautier Map, clerc anglais richement prébendé, grand conteur et amuseur des milieux de la cour de Henri II Plantagenêt, est à la fois attiré et agacé par les thèmes fantastiques, merveilleux et amoureux qui font les délices de la cour anglaise lorsque la reine Aliénor y séjourne. Il veut faire encore mieux: plus varié, plus subtil, plus savant, plus drôle et moins naïf. S'il méprise l'amour courtois, ce n'est pas par pudibonderie; s'il écrit dans la langue savante de son temps, ce n'est pas par timidité. Son oeuvre, que par nonchalance sans doute il garda dans ses papiers personnels, est fantaisiste, insolente, ironique; c'est pour les ethnologues un réservoir de renseignements sur des coutumes et des traditions que personne avant lui n'avait notées, pour les historiens de la littérature un témoignage d'une époque où rien n'était encore joué entre la langue vulgaire et le latin (qui pouvaient encore se donner la réplique), pour tous un moment privilégié de l'émergence dans la littérature européenne d'un art du récit qui aboutit de temps en temps, dans ce recueil jamais ennuyeux ni banal, à d'éblouissantes réussites.
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Écrits valaisans et tibétains
show More to view fulltext, buy and share links for:Écrits valaisans et tibétains show Less to hide fulltext, buy and share links for: Écrits valaisans et tibétainsBy: M. TornayChanoine régulier du Grand Saint-Bernard, missionnaire aux marches tibétaines, Maurice Tornay devait y trouver le martyre en 1949. L'intérêt intrinsèque de son oeuvre écrite, principalement constituée par une correspondance d'une constante authenticité de ton, dépasse l'occasion de sa prochaine béatification. Ses Lettres en effet ne sont pas sans évoquer par leur thématique spirituelle la correspondance d'une Thérèse de Lisieux ou d'une Élisabeth de la Trinité, et par leurs descriptions pittoresques et toujours captivantes de ce qui était encore de fait le Tibet interdit, elles rappellent le fameux Voyage en Tartarie et au Tibet du P. Huc. Ses lettres valaisannes, qu'une perception juste de la discrète et austère poésie de la vie montagnarde signaleraient pour une anthologie régionaliste, préludent à ses pages sur "la terre de feu et le ciel d'airain" des marches tibétaines. Là, entre les traverses d'une situation politique cahotique et d'une présence européenne désemparée, s'est exercée une spiritualité de la vie quotidienne robuste, tranquillement héroïque et délicatement attentionnée à autrui. Du collégien de Saint-Maurice d'Agaune au martyr d'Orient, on saisit, menée "sous la règle de saint Augustin", la trajectoire étonnamment droite d'une âme, de ses progrès, de ses grandeurs -et de ses défauts. C'est aussi une page de l'histoire de l'Extrême Orient et de l'histoire missionnaire du XXe siècle qui est écrite et décrite.
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Hugues de Saint-Victor et son Ecole
show More to view fulltext, buy and share links for:Hugues de Saint-Victor et son Ecole show Less to hide fulltext, buy and share links for: Hugues de Saint-Victor et son EcoleBy: Patrice Sicard« En ce temps-là maìtre Guillaume de Champeaux, qui était archidiacre de Paris, homme instruit et religieux, prit l'habit des chanoines réguliers avec certains de ses disciples hors des limites de la ville de Paris, en un lieu où il y avait une chapelle dédiée à saint Victor martyr et il commença à batir un monastère de clercs. Après que Guillaume ait été nommé à l'éveché de Chalons, le vénérable Gilduin, son disciple, devint le premier abbé. Sous son gouvernement, beaucoup de clercs nobles, instruits tant dans les lettres profanes que divines, se dirigèrent vers ce lieu pour y vivre, parmi lesquels maìtre Hugues fleurit tout particulièrement, tant dans la science des lettres que dans une humble vie religieuse. Il écrivit de nombreux livres qu'il n'y a pas lieu d'énumérer, tant ils sont répandus ». Rien n'est à retoucher dans ces lignes par lesquelles le chroniqueur précis qu'est Robert de Torigny décrivait les origines de Saint-Victor et présentait l'artisan majeur de la renommée de cette abbaye qui fut aussi une école: centre d'enseignement, et parmi les plus fameux du XIIe siècle; école de pensée que distingue une ambiance intellectuelle et spirituelle spécifique; école de vie intérieure, où les exercices spirituels donnent à l'expérience religieuse de s'épanouir. Hugues de Saint-Victor a doté cette École de Saint-Victor de sa physionomie propre. C'est à la personnalité du Maìtre età l'atmosphère qu'il a su créer qu'on a voulu ici introduire.
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John Buridan's Tractatus de infinito. Quaestiones super libros Physicorum secundum ultimam lecturam, Liber III, Quaestiones 14-19
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Prier au moyen âge
show More to view fulltext, buy and share links for:Prier au moyen âge show Less to hide fulltext, buy and share links for: Prier au moyen âgeLa prière est au Moyen Age une pratique fondamentale. Quels en sont les mots, les gestes et les modèles? Comment religieux et laïcs priaient-ils? Hommes ou femmes? Princes ou "simples gens"? Bref, comment la prière était-elle dite, vécue et pensée? Pour répondre à ces questions, des spécialistes de la pensée religieuse médiévale ont interrogé des textes dont ils proposent ici la traduction (pour l'essentiel inédite) et le commentaire. De Florus de Lyon à Abélard, de Césaire d'Arles à Vincent Ferrier, des prières des moines à celles des Cathares, de la prière talisman aux patenôtres glosées, le lecteur se voit convié à goûter toute la richesse d'une prière aux formes multiples et aux aspects parfois inattendus.
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