Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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De l'Inde. Les voyages en Asie de Niccolo de' Conti
show More to view fulltext, buy and share links for:De l'Inde. Les voyages en Asie de Niccolo de' Conti show Less to hide fulltext, buy and share links for: De l'Inde. Les voyages en Asie de Niccolo de' ContiLe Livre IV du "De varietate fortunae" de Poggio Bracciolini rapporte le compte rendu que Niccolo de' Conti fit de ses voyages en Inde et dans le Sud-Est asiatique entre 1414 et 1439. A ce titre, il a joui d'une vaste diffusion, indépendamment du reste de l'ouvrage, comme l'attestent un certain nombre de manuscrits contenant le seul livre IV ainsi que la première édition du texte latin du "De varietate fortunae" ("India recognita", 1492), limitée elle aussi à ce dernier livre. Le succès du livre est lié aux informations nouvelles qu'il contient sur des régions jusque là mal connues (intérieur de l'Inde, Birmanie, Java, Bornéo, ...), qui seront exploitées par la cartographie et par les recueils de voyage, en particulier celui de Ramusio, "Delle navigazioni et viaggi". Mais le compte rendu de Conti assume aussi un intérêt majeur car il se situe à une période charnière, transition entre l'époque où l'Asie est "découverte" par les missionnaires et les marchands lors de la domination mongole (XIIIe et XIVe siècles: Guillaume de Rubrouck, Marco Polo, etc. ...) et celle où les expéditions maritimes des portugais vont leur assurer la maîtrise du commerce dans ces contrées. Le texte de Conti nous intéressera donc aussi bien dans son contenu que dans sa forme; l'introduction ainsi que les notes s'efforceront d'établir des comparaisons nombreuses avec d'autres récits de voyage concernant les mêmes contrées, tant par ceux qui ont précédé Conti (Marco Polo, Ibn Battuta ...) que par ceux qui l'ont directement suivi (Duarte Brabosa, Tomé Pires ...).
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Fictions of the Inner Life
show More to view fulltext, buy and share links for:Fictions of the Inner Life show Less to hide fulltext, buy and share links for: Fictions of the Inner LifeInteriorization and a trend towards a consideration of the nature of personal experience have long been recognized as important elements in the changing landscape of the religious culture of the eleventh and twelfth centuries. The homo interior is at the centre of the religious writings of that time, and the 'inner man' is a pivotal concept for making sense of the literature of religious formation. Monastic writers try to provide their readers with a 'script' to enact in themselves, in order to form their inner self, as the way to ascend to the knowledge of God. Interiority, however, is not a straightforward aspect of human existence with an unchanging meaning. The notion as it is used by medieval monastic authors gives expression to a specific understanding of what a human being was thought to be, quite different from later self-perceptions. Because of this difference, when they write 'histories of the self' historians and philosophers often pass over the Middle Ages. On the other hand, in histories of mysticism the twelfth century is often read through the lens of later mysticism. This book explores the notion of interiority via four influential authors of the eleventh and twelfth centuries, and the way in which notions about interiority function in their pedagogy. The concepts governing how the homo interior is fashioned are developed within age-old monastic and theological traditions. Medieval ideas about man as imago Dei, monastic reading culture and biblical exegesis are only a few of the elements of these traditions. The choice of authors has been guided by the wish to encompass and highlight various aspects of the eleventh- and twelfth-century notions of 'inner life': monastic and eremitical tradition in Peter Damian, theological-anthropological concepts in Hugh of Saint-Victor, the importance of exegetical procedures in Richard of Saint-Victor, and the role of experience in William of Saint-Thierry. These authors illustrate what was then conceptually possible when it came to thinking about the inner life. Their notions of the inner self are an intriguing part of a continuing history of conceptions of the self and of how it may be fashioned.
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Johannes Buridanus: Summulae: De practica sophismatum
show More to view fulltext, buy and share links for:Johannes Buridanus: Summulae: De practica sophismatum show Less to hide fulltext, buy and share links for: Johannes Buridanus: Summulae: De practica sophismatumThe present volume presents a new critical edition of Buridan’s Sophismata based on a collection of six manuscripts and an incunabulum. It forms part of an international project to edit the whole of John Buridan’s Summulae dialecticae, the most extensive version of which consists of nine treatises (tractatus). The treatise on sophisms is the ninth treatise of the Summulae dialecticae and deals with most of the major subjects discussed by the fourteenth century logicians (signification, supposition, appellation, truth-conditions, insolubles, etc.). Although it illustrates how some of the theorems of the preceding treatises may be put to use, it can not be considered a systematic practical companion to the preceding collection of theorems. It is nevertheless one of the most important pieces among Buridan’s works.
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La Mort au feminin : Philadelphe De Gerde, Calelhon, Clardeluno et Farfantello racontent
show More to view fulltext, buy and share links for:La Mort au feminin : Philadelphe De Gerde, Calelhon, Clardeluno et Farfantello racontent show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Mort au feminin : Philadelphe De Gerde, Calelhon, Clardeluno et Farfantello racontentEt si la mort de femmes faisait vivre une langue mourante ? Autrement dit, qu'est-ce qui pourrait maintenir l'usage d'une langue menacée? Le présent ouvrage examine comment, en contexte occitan, cette question sociolinguistique s'articule et s'affirme dans la représentation littéraire de la femme, de la féminité et de la mort. Rédigés entre la fin du dix-neuvième siècle et la deuxième moitié du vingtième siècle, les textes étudiés - poèmes, romans, discours, souvenirs, pièce de théâtre - sont ceux de quatre femmes auteurs, Philadelphe de Gerde (Claude Duclos-Requier), Calelhon (Julienne Fraysse-Séguret), Clardeluno (Jeanne Barthès) et Farfantello (Henriette Dibon). Membres du Félibrige, celles-ci ont choisi d'écrire en occitan à une époque où l'usage de cette langue décroît rapidement.La lecture qui est ici proposée retient trois considérations. La première est stratégique : il s'agit d'observer par quels moyens littéraires se conjuguent la promotion de la langue, la réflexion sur la mort et la mise en scène de personnages féminins. Parmi les pratiques qui illustrent et développent cette problématique figurent la description de paysages, le projet autobiographique, la réécriture de légendes ou d'anciens poèmes, le travail documentaire, et jusqu'à l'auto-traduction.
Deuxièmement, la mise en fiction de la mort de la langue soulève la question de la portée de cet engagement socioculturel, car, devenu littéraire, celui-ci est exposé à des enjeux qui le dépassent et qui touchent, par exemple, au traitement de la condition féminine dans la fiction, à l'élitisme qu'évoque et nourrit la littérature, ou encore à l'autorité de la voix individuelle dans la défense d'une cause qui concerne, en fait, tout un groupe.
Finalement, cette étude a pour objectif de présenter l'œuvre considérable, mais méconnue, de quatre femmes qui ont activement participé aux débats de leur temps.
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La gruerie du comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles
show More to view fulltext, buy and share links for:La gruerie du comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles show Less to hide fulltext, buy and share links for: La gruerie du comté de Bourgogne aux XIVe et XVe sièclesBy: Pierre GresserCréée dans la première moitié du XIV e siècle, la gruerie du comté de Bourgogne fut un office ayant pour but d'administrer et de gérer les eaux et forêts princières, c'est-à-dire faisant partie du domaine comtal. Ce livre, premier volet d'un triptyque consacré à l'institution, doit son origine à une constatation générant une interrogation.
Alors que la Comté était largement pourvue en bois, rivières et étangs, comment apparut et se développa une structure administrative, spécialement conçue pour mieux prendre en compte des composantes essentielles du milieu naturel, encore que les étangs résultaient du travail de l'homme ? Grâce à une abondante documentation, surtout comptable, il est possible de retracer dans le long terme (1335-1490) l'évolution, les rythmes des changements et de déceler leurs acteurs.
En effet, comme bien d'autres régions la Franche-Comté subit une série de difficultés, caractéristiques en partie du bas Moyen Âge. Or l'histoire du ressort et du personnel de la gruerie pendant un siècle et demi laisse l'impression d'un office qui naquit et s'épanouit indépendamment du contexte difficile dans lequel il évolua, à l'exception de la période de la souveraineté française (1477-1493), marquée par la dilapidation du domaine comtal par Louis XI et Charles VIII.
Après une période de gestation au cours de la première moitié du XIV e siècle, le développement de l'institution consista à incorporer des terres princières au sein de l'office et de le doter d'un personnel adéquat. Malgré la politique de centralisation conduite par les comtes de Bourgogne, les eaux et forêts domaniales ne relevèrent jamais toutes de l'administration, qui avait vu le jour pour elles.
Au-delà de la présentation des officiers (gruyers et leurs collaborateurs), la gruerie du comté de Bourgogne pose la question de la spécificité de l'histoire comtoise. Rattaché au Saint Empire romain germanique depuis 1032, le comté de Bourgogne fut pour l'essentiel de civilisation française, et c'est en vain que l'on chercherait la moindre influence germanique dans l'office responsable des eaux et forêts princières. C'est du côté du royaume de France et en particulier de la Bourgogne ducale qu'il faut aller chercher les origines de l'institution, qui perdura jusqu'au XVII e siècle.
Par ailleurs, l'étude de l'office s'inscrit dans une démarche dépassant les cadres de l'histoire régionale. D'une part, en apportant une contribution à l'histoire forestière après la période des grands défrichements, qui a beaucoup plus retenu l'attention des historiens que l'époque marquée par la fin du développement considérable de l'espace agricole aux dépens de la sylve. D'autre part, en présentant des réserves piscicoles différentes des étangs des régions voisines (Bourgogne ducale et la Dombes, par exemple), où la pêche et la vente du poisson alternaient avec la culture pendant l'assec. Mais la collecte des données et leur exploitation pour traiter de tels thèmes n'auraient pas leur véritable signification sans l'analyse de la structure administrative dont sont issues des sources quantitatives et sérielles d'une remarquable richesse, autorisant une réflexion sur les rapports entre l'homme et son environnement.
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La ville des cérémonies. Essai sur la communication politique dans les anciens Pays-Bas bourguignons
show More to view fulltext, buy and share links for:La ville des cérémonies. Essai sur la communication politique dans les anciens Pays-Bas bourguignons show Less to hide fulltext, buy and share links for: La ville des cérémonies. Essai sur la communication politique dans les anciens Pays-Bas bourguignonsLes cérémonies bourguignonnes : révélations protéiformes des valeurs esthétiques d'une vie culturelle rayonnante ou instrument politique d'un Etat en marche ? C'est autour de cette question que l'étude des cérémonies organisées dans le cadre des villes des Pays-Bas bourguignons a permis d'expliquer les fondements et de souligner la maîtrise d'un instrument essentiel du pouvoir : la communication symbolique. La rencontre exceptionnelle entre le prince et les sociétés urbaines s'est révélée un champ d'analyse parfait pour qui veut comprendre les processus d'acculturation et les tentatives d'intégration auxquels s'est attachée la cour de Bourgogne tout au long du XVe siècle. L'attention portée sur neuf villes que sont Arras, Saint-Omer, Douai, Lille, Gand, Bruges, Valenciennes, Mons et Bruxelles a donné à ce travail l'ampleur nécessaire pour appréhender les mécanismes de gouvernement et plus précisément les politiques de séduction à l'échelle de l'Etat. Ainsi, condamnés à une itinérance incessante, les ducs ont bénéficié d'une culture festive préexistante, d'un solide réseau de communication et d'une attente toujours pressante de la part du peuple des villes, pour mettre en scène cette apparition extraordinaire de l'Etat, rappelant inlassablement leur légitimité et leur autorité. Toutefois, progressivement, la montée en puissance des compagnies festives urbaines et la volonté d'afficher des intérêts propres a rappelé que l'espace public est avant tout un forum où le partage du pouvoir peut-être discuté ou tout au moins donner l'illusion d'être discuté. La richesse des allégories et des jeux dramatiques a placé l'ambiguïté du discours symbolique au service d'ambitions politiques distinctes, soulignant la force de la mémoire collective et des enjeux identitaires. L'Etat bourguignon s'est ainsi révélé un Etat moderne en marche qui utilise son espace public pour diffuser avec plus ou moins d'habileté les progrès de son développement tandis que les villes ont trahi leur attachement viscéral à un modèle seigneurial où la conquête de privilèges, le désir de paix et la prospérité garantie priment. Les cérémonies, qui accompagnent plus qu'elles ne fondent la construction de l'Etat, ont souligné l'importance à la fois de la propagande et de la négociation dans le gouvernement de ces terres du Nord.
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Le Breviari d'amor de Matfre Ermengaud
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Breviari d'amor de Matfre Ermengaud show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Breviari d'amor de Matfre ErmengaudThe Breviari d'Amor dates from 1288 (and was probably completed around 1292), is about 34,500 lines long and written in octosyllabic rhyming couplets. It exists in twelve full or almost full manuscripts and twelve fragments. It is written in Medieval Occitan and is the product in part of a long theological tradition and in part of the courtly tradition. This is the first edition to be published since the two-volume work of Gabriel Azaïs (1862-1881), which was of great merit for its time, but used only four of the manuscripts. The numbering of the present edition follows that of Azaïs, given the many works which allude to the Breviari.
This didactic text has necessarily been labeled as "encyclopaedic" and this is certainly not a matter of dispute, although, in terms of the subject matter, it is very unusual since the emphasis is not only theological but also courtly. It conforms to the general perspective adopted by summae but the particular integration of the theological aspects with the debate on the nature of fin'amor makes it unique.
Three volumes of text have been published, each with a selective glossary and bibliography, volume V (1976), which gives the final 7,000 odd lines with identification of the troubadour quotations (and a few others from the Old French trouvere tradition and from the non-lyric Occitan genres) and adds, in an Appendix, the letter of Matfre to his sister. This volume is now out of print, but a new edition, which adds a French translation, will be published very soon. The succeeding volumes respect the linear tradition of the Breviari, vol. II (1989), the first 8,800 lines, vol. III (1998), the next 8,000 approximately, published in the Publications de l'A.I.E.O.
The present volume, vol. IV, completes the text and ends at line 27252, taking the reader up to the beginning of volume V, which itself ends at line 34597. It deals with the nature of sin and its manifestation according to the classes and professions of society, and then examines the fundamental Christian virtue of love of one's neighbour. The concept of the tree of life is treated along with the three theological virtues, the four cardinal virtues and the seven gifts of the Holy Spirit. The matter of faith is discussed and six of the articles of the Credo. The volume ends with a treatise on the lives of the apostles, Andrew, John the Baptist and Thomas.
It is hoped that publication of volume VI, an exhaustive glossary (probably with a CD ROM of the text) will appear in the next three years, and, shortly after, volume I, the Introduction, to complete this huge enterprise.
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Logica Morelli
show More to view fulltext, buy and share links for:Logica Morelli show Less to hide fulltext, buy and share links for: Logica MorelliBy: Joke SpruytThis volume contains the first critical edition of a Spanish textbook on logic, found in the libraries of Sevilla and Zaragoza. It has tentatively been given the title “Logica Morelli”, taken from the title found in the Zaragoza copy. The author of this work, who perhaps went by the (nick)name “Morellus”, is as yet unknown. It seems likely that the work originates from the second half of the fifteenth century. It is structured in accordance with academic practice in Spain of that period, and bears a close relationship to Pedro de Castrovol’s Logica.
The handbook is a compilation of the material used for introductory courses on logic, comprising the study on terms, propositions, argumentation, universals and categories, and obligations. The text neatly testifies to the way in which logic was taught and practiced at Spanish universities during the late Middle Ages, and shows us how material from diverse mediaeval authors (including Peter of Spain, Ralph Strode and John Buridan) and traditions managed to survive in the curricula of late mediaeval academic programmes. The volume contains a broad introduction, as well as extensive indexes of names, sources, subjects, and sophisma-sentences and examples.
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Rievaulx Abbey and its Social Context, 1132-1300
show More to view fulltext, buy and share links for:Rievaulx Abbey and its Social Context, 1132-1300 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Rievaulx Abbey and its Social Context, 1132-1300By: Emilia JamroziakRievaulx abbey was one of the most prominent houses of white monks (Cistercians) in England, and became in the course of the twelfth and thirteenth centuries an important feature of the ecclesiastical and social landscape of Yorkshire. The present work is the first in-depth study devoted to Rievaulx's social history. The abbey's once extensive archives were largely destroyed after the Dissolution, but the surviving late-twelfth-century cartulary provides a fascinating insight into the process of creating institutional memory, preserving and shaping information about various neighbours of the abbey, and creating a 'map' of social networks that developed around Rievaulx. The complex picture of building and sustaining connections between the abbey and its lay patrons, benefactors and neighbours forms a core to this book. This study also examines how Rievaulx co-existed with other religious institutions in the area, and particularly the practical dimension of friendships between abbots, declarations of mutual support between monastic communities, and how these were reconciled with a fierce competition for land and donations. Contacts between Rievaulx abbey and the nearby archbishops of York and bishops of Durham were intense and these contacts demonstrate how important these prelates were as potential supporters, and how broader ecclesiastical issues influenced their relationships with Rievaulx. Whilst exploring the case of one particular monastery this book is an important contribution to the current debate on the shaping of Cistercian practice, and particularly the mechanisms for the interaction between laity and monastic communities, during the High Middle Ages.
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The Social Consequences of Literacy in Medieval Scandinavia
show More to view fulltext, buy and share links for:The Social Consequences of Literacy in Medieval Scandinavia show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Social Consequences of Literacy in Medieval ScandinaviaBy: Arnved NedkvitneBetween 1000 and 1536 Scandinavia was transformed from a conglomerate of largely pre-state societies to societies with state governments. The state increasingly monopolised ‘legitimate’ violence. Church and state used literacy to strengthen social control in central and important areas: jurisdiction, religion and accounting. Written laws made social norms more precise and easier to change, a necessity in an increasingly complex society. The basic social transformations of the period cannot be attributed to increasing literacy alone, but the written word rendered them more peaceful and gradual, and strengthened social conformity and cohesion. Writing in Roman letters was introduced late to Scandinavia (ca. 1000 ad); consequently the transition from orality to literacy is better documented than in many other European societies. The rich saga literature from the twelfth and thirteenth centuries emerged at the time that administrative literacy was introduced. Until the fourteenth century, literacy was mainly promoted by church and state in their efforts to pacify and control society. Then the literate elites grew, encompassing ever larger groups of officials, clerks, merchants and artisans, many of whom were now educated in town schools. The resulting elite culture prepared the ground for the development of a proto-national identity.
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Vincent de Beauvais et le Grand Miroir du monde
show More to view fulltext, buy and share links for:Vincent de Beauvais et le Grand Miroir du monde show Less to hide fulltext, buy and share links for: Vincent de Beauvais et le Grand Miroir du mondeAuthors: Monique Paulmier-Foucart and Marie-Christine DuchenneLe Grand Miroir du monde, Speculum maius, est la «Grande Encyclopedie» du Moyen Age. Ce livre présente les étapes de son élaboration comme outil du studium, par Frère Vincent de Beauvais, lecteur dominicain au service de son Ordre, et par ailleurs familier du roi Louis IX. Il caractérise la documentation mise en œuvre et son évolution. Conçu d'abord en deux parties, clans un esprit proche de la pensée victorine, ( vers 1244), l'ouvrage fut ensuite remis en avancées de la nouvelle science, tributaire d'Aristote et d'al-Farabi (vers 1260). L'influence naturaliste d'Albert le Grand faisant suite á celle, exégétique, de Hugues de Saint-Cher, le Speculum maius devient ainsi une œuvre en trois parties, Speculum naturale, consacre á l'histoire naturelle selon l'ordre des six jours de la création; Speculum doctrinale, inachevé, exposant toutes les branches du savoir (trivium propédeutique, sciences pratiques, sciences mécaniques, sciences théoriques); Speculum historiale, deroulant les facta et gesta de l'humanité (histoire proprement dite, histoire littéraire et hagiographie) jusqu'au Jugement dernier, selon la vision augustinienne de l'histoire.
Des documents traduits, dont !'important prologue, Libellus apologeticus, illustrent la méthode de composition et le contenu de l'œuvre, la mettent en relation avec d'autres ecrits paralleles du XIIIe siècle et témoignent de son succès au cours des siécles.
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Writing the Wilton Women
show More to view fulltext, buy and share links for:Writing the Wilton Women show Less to hide fulltext, buy and share links for: Writing the Wilton WomenAuthors: W. R. Barnes, Rebecca Hayward, Kathleen Loncar and Michael WrightThis collection of essays and translations brings together two closely related works by an important but little studied late eleventh-century author, Goscelin of Saint-Bertin. His Liber confortatorius (the earliest work of spiritual instruction for a female recluse known to have been written in England) is addressed to Eve. Goscelin, who may have been a chaplain at Wilton, had been Eve’s spiritual mentor since her childhood. Eve, however, left Wilton in her early twenties to become a recluse in Angers without even informing him of her plans, and in the Liber confortatorius, written in the form of an extended letter (c. 1082), Goscelin attempts to reassert and reconfigure their former close relationship.
Goscelin's account of the life and translation of St Edith, who was a member of the Wilton community until her death (in c. 986) at the age of twenty-three, was commissioned by the Wilton nuns and based on their oral report. Completed in c. 1080, the Legend gives a portrait of Edith and her mother Abbess Wulfthryth, and an account of the community’s posthumous relationship with its saint up until the time that Goscelin began work on it. It is (with the exception of Goscelin’s Life of Wulfhild of Barking) our only near contemporary narrative account of a late Anglo-Saxon women’s community.
The essays in this collection present a closely integrated account of some of the most central and striking aspects of the two texts. The essays and accompanying translations are the result of a collaborative research project undertaken at the University of Auckland.
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Adémar de Chabannes, Chronique
show More to view fulltext, buy and share links for:Adémar de Chabannes, Chronique show Less to hide fulltext, buy and share links for: Adémar de Chabannes, ChroniqueAuthors: Georges Pon and Yves ChauvinAdémar de Chabannes, un des historiens les plus connus du XIe siècle, a laissé à Saint-Martial de Limoges, avant de partir pour Jérusalem où il est mort en 1034, un remarquable dossier de textes divers. Ils permettent de reconstituer sa formation, sa carrière monastique à Saint-Cybard d'Angoulême, et ses ncroyables efforts pour promouvoir saint Martial au rang des apôtres qui l'ont conduit à produire une extraordinaire collection de faux. La Chronique, composée entre 1025 et 1028, n'est-elle qu'une œuvre de faussaire? Ses deux premiers livres y rassemblent des ouvrages historiques antérieurs, des origines troyennes des Francs à Charlemagne, "compilation" sans doute mais dont le grand mérite est de nous faire pénétrer dans le scriptorium d'un historien de l'an Mil et de nous permettre d'appréhender l'état des connaissances historiques à cette époque. La partie "originale" de la Chronique (Livre III, 16-70) s'appuie sur des annales locales, sur la mémoire cléricale et monastique et surtout sur l'inlassable curiosité d'un moine à l'écoute des bruits qui lui viennent non seulement de son pays - le Limousin, l'Angoumois, le duché d'Aquitaine - au temps de Guillaume le Grand, des conciles de paix et des guerres châtelaines, mais encore de toute la Chrétienté et des terres d'Islam. Aux yeux d'un historien critique, Adémar commet bien trop d'erreurs et d'inventions. Il n'en reste pas moins qu'il a su parfaitement nous transmettre les violences, les craintes et les espoirs de son temps.
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Aristotle's Peri hermeneias in the Latin Middle Ages. Essays on the Commentary Tradition
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De la destruction à la restauration
show More to view fulltext, buy and share links for:De la destruction à la restauration show Less to hide fulltext, buy and share links for: De la destruction à la restaurationBy: Thomas DeswarteEntre les VIII e et XI e siècles, l’idéologie du royaume d’Oviedo-León n’est dominée ni par la notion de guerre sainte, ni par le concept de Reconquête, mais par celui de restauration. Cette notion participe d’une vision du monde, qui ambitionne de renouer avec le passé romano-gothique, détruit aux yeux des contemporains lors de l’invasion musulmane de la péninsule. Cette volonté de restauration se manifeste par un constant effort de rétablissement de la souveraineté monarchique, des notions politiques antérieures à 711 et de recouvrement des territoires perdus; elle implique donc une lutte contre tous les ennemis du royaume, les Musulmans comme les rebelles, destructeurs de la patria. L’esprit de restauration est intimement associé à une régénération spirituelle du royaume, marqué par un fort idéal ascétique et placé sous le patronage de saint Jacques. Ce programme dit ‘néogothique’ culmine à la fin du onzième siècle, sous Alphonse VI, avec la restauration en lieu et place du royaume de León, de l’Hispania, conçue comme un nouvel empire, dernier bastion de la civilisation romaine et chrétienne face aux barbares.
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Devenir fou pour être sage
show More to view fulltext, buy and share links for:Devenir fou pour être sage show Less to hide fulltext, buy and share links for: Devenir fou pour être sageBy: Thierry LesieurLe nom de "réforme grégorienne" évoque immanquablement pour les historiens et tous ceux qui s'intéressent à l'histoire du xi e et de la première moitié du xii e siècle une période de confrontation entre pouvoir papal et pouvoir impérial marquée par ce que l'on a coutume d'appeler la "querelle des investitures", c'est-à-dire le débat autour du droit de l'autorité séculière à conférer aux évêques et aux abbés les marques de leur fonction. Mais ce face à face entre les deux pouvoirs ne s'est pas joué seulement sur le terrain des institutions.
Cherchant en effet à opposer un modèle chrétien du savoir à celui des écoles séculières, les réformateurs choisirent de privilégier une théologie du sacrement qui les conduisit à proposer un modèle original de logique et de rationalité.
C'est à l'exploration de ce modèle logique et de ses répercussions dans le domaine littéraire et artistique à partir des écrits de quelques grands penseurs ou acteurs de la réforme que le présent ouvrage convie le lecteur.
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Guillaume de Saint-Thierry, premier auteur mystique des anciens Pays-Bas
show More to view fulltext, buy and share links for:Guillaume de Saint-Thierry, premier auteur mystique des anciens Pays-Bas show Less to hide fulltext, buy and share links for: Guillaume de Saint-Thierry, premier auteur mystique des anciens Pays-BasBy: Paul VerdeyenLa mystique occidentale naît dans l'infirmerie de l'abbaye de Clairvaux. Guillaume de Saint-Thierry et Bernard de Clairvaux y échangent leurs vues, pour la première fois dans l'église occidentale, sur le lien d'amour unissant le Créateur et sa créature. Cette intelligence inspirée de la langue et des images du Cantique des cantiques continuera à nourrir leurs écrits et aura une influence majeure sur d'autres grands auteurs mystiques tels que Ruusbroec, Hadewijch ou Jean de la Croix.
Paul Verdeyen analyse finement la pensée et la vie de Guillaume de Saint-Thierry: son combat contre Abélard et la scolastique, ses commentaires sur le Cantique des cantiques, son choix radical comme moine bénédictin en faveur du sévère ordre de Cîteaux, sa critique de l'affaiblissement de la vie religieuse dans les couvents et abbayes ...
Ce livre est très clair, et il est surtout original. Pour la première fois, cet auteur mystique oublié et pourtant si important a été remis à l'honneur. De nombreux extraits de son oeuvre traduits en français rendent désormais sa pensée accessible à tous.
Paul Verdeyen est professeur émérite de l'université d'Anvers. Il a réalisé l'édition critique de la version latine du Mirouer des simples âmes de la mystique Marguerite Porete et a consacré plusieurs ouvrages à l'histoire de la spiritualité au moyen âge.
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Hagiographie Médiévale. Vies de saints d'Angleterre et d'ailleurs
show More to view fulltext, buy and share links for:Hagiographie Médiévale. Vies de saints d'Angleterre et d'ailleurs show Less to hide fulltext, buy and share links for: Hagiographie Médiévale. Vies de saints d'Angleterre et d'ailleursLe Moyen Age, on le sait, est "créateur de saints" et, dans une société pour laquelle le visible n’était que le reflet de l’invisible, le saint est le reflet de Dieu sur terre. Le culte des saints constitue l’un des aspects essentiels de la spiritualité.
Les Vies de saints rassemblées dans cet ouvrage relatent les faits et gestes de saints ayant joué un rôle dans la christianisation de l’Irlande (saint Patrick) et de l’Angleterre (Grégoire le Grand, Augustin de Canterbury) ou y ayant vécu entre le Ve et le XIIe siècle. Elles ont été écrites en vieil anglais ou en moyen anglais par des religieux des Xe, XIe ou XIIIe siècles.
A l’exception des vies de saints Guthlac et de saint Chad, les Vitae rédigées en vieil anglais sont l’œuvre d’Aelfric, sermonnaire et hagiographe, disciple d’Aethelwold - ce dernier étant l’une des grandes figures dominant la réforme monastique anglaise du Xe siècle. L’objectif d’Aelfric était de développer la foi de ses contemporains et de rendre accessibles les textes sacrés ou édifiants au plus grand nombre en les leur présentant en langue vernaculaire. A cette fin, il rédige les Sermones Catholici et les Lives of Saint d’où sont extraites les Vitae présentées ici (Etheldrede, Swithun, Oswald, Edmond, Grégoire, Cuthberht).
Contemporain de la "Légende dorée", le "South English Legendary" est certainement l’un des plus riches légendiers en anglais. Parmi les nombreux saints dont il nous relate la vie, ont été retenus certains saints anglais (Augustin de Canterbury, Dunstan, Thomas Becket, Edouard l'Ancien) et celtes (Patrick, Brendan), d’une part parce qu’ils couvrent toute la période du Haut Moyen Age jusqu’au XIIe siècle, d’autre part parce que ces Vitae témoignent d’une grande diversité tant par leur longueur que par leur contenu qui souvent va au-delà du simple récit hagiographique stéréotypé, lorsque, par exemple, l’histoire prend le pas sur la "légende".
S’éloignant du moule traditionnel des Vitae ainsi que du contexte purement anglais, le récit des Sept Dormants vient clore cet ouvrage sur une touche de merveilleux chrétien.
Outre leur intérêt hagiographique et leur valeur d’exempla, ces Vies de Saints constituent des sources d’information non négligeables sur l’Angleterre du Moyen Age, sur les évènements qui ont marqué cette période et la perception du monde et de l’au-delà qui prévalait à l’époque.
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L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de Garlande
show More to view fulltext, buy and share links for:L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de Garlande show Less to hide fulltext, buy and share links for: L' 'Ars lectoria Ecclesie' de Jean de GarlandeBy: Jean de GarlandeJean de Garlande, poète et grammairien du XIII e siècle surtout connu pour ses ouvrages lexicographiques, est aussi l’auteur d’une trilogie grammaticale que vient clore l’Ars lectoria Ecclesie (1234). Ce traité versifié est conçu sur le modèle, notamment, du Doctrinale d’Alexandre de Villedieu et du Graecismus d’Evrard de Béthune un peu antérieurs. Sans atteindre la popularité de ces deux manuels, que pourtant Jean avait pour dessein de corriger, voire de supplanter, l’Ars lectoria semble jouir au XIII e siècle d’une certaine audience. En témoignent les mentions d’auteurs postérieurs faisant référence à ce traité et surtout l’abondance des gloses au sein des manuscrits conservés, indice d’un usage scolaire courant. Le texte versifié ne peut survivre en effet sans un appareil métatextuel qui l’explique et le complète. Jean de Garlande, lui-même glosateur du Doctrinale et du Graecismus, était le mieux placé pour concevoir, en marge de son propre traité, ce matériau complémentaire. Démonstration faite de l’authenticité des gloses de l’Ars lectoria Ecclesie, l’édition a tenu compte de la nécessité de présenter les annotations marginales et interlinéaires bien souvent nécessaires à sa compréhension, et telles qu’elles figuraient dans le manuscrit retenu pour base au sein d’un corpus de neuf témoins manuscrits conservés à Bruges, Cambridge, Londres, Oxford, Lincoln, et Erfurt.
Si elle adopte une forme assez caractéristique des grammaires scolaires du début du siècle, l’Ars lectoria Ecclesie résiste pourtant à toute classification par trop systématique. La diversité de ses sources, le chapitre final qu’elle consacre aux constructions déviantes, mais également la relative nouveauté des conceptions prosodiques qui y sont mises en œuvre révèlent le polymorphisme garlandien, et à tout le moins la variété des centres d’intérêt de l’auteur.
Le présent ouvrage constitue une première étape dans l’étude approfondie des théories grammaticales et sémantiques de Jean de Garlande.
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L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de Troie
show More to view fulltext, buy and share links for:L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de Troie show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'Iliade. Epopée du XIIe siècle sur la Guerre de TroieBy: Francine MoraL'Iliade, une épopée latine écrite entre 1183 et 1190 par un clerc anglais du nom de Joseph d'Exeter, neveu de l'archevêque Baudouin de Cantorbéry auquel il dédie son œuvre, mérite de retenir l'attention à plus d'un titre. Elle offre d'abord un témoignage très éclairant sur la réception qui est faite de l'Antiquité par un clerc latinisant très cultivé, en cette deuxième moitié du XIIe siècle qui a vu apparaître les premières "mises en roman", c'est-à-dire les premières adaptations en français d'œuvres latines. Il n'est pas impossible que l'Iliade ait été conçue comme une réponse au Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure, rédigé vers 1165, qui s'efforçait de mettre l'histoire et la culture antiques à la portée d'un public chevaleresque. Les deux œuvres partent en effet du même texte, l'Histoire de la destruction de Troie de Darès le Phrygien (De excidio Troiae historia), un texte apocryphe du VIe siècle qui jouissait d'une grande autorité parce qu'il était censé avoir été écrit par un ancien combattant de la guerre de Troie. Et l'épopée de Joseph s'oppose au roman de Benoît sur bien des points : au didactisme simplificateur de Benoît, Joseph oppose une remarquable connaissance de l'histoire et de la mythologie antiques qui s'exprime sous une forme codée, par le biais de périphrases et d'allusions; à l'optimisme de Benoît, qui cherche des modèles dans les héros antiques, il oppose le pessimisme d'un monde désenchanté dominé par la mort, les vices des humains et les jeux de la Fortune. Il parvient ainsi - et c'est là le deuxième intérêt de l'Iliade - à produire une œuvre d'un esthétisme raffiné, stylistiquement dominée par l'influence des poètes Stace et Claudien, une œuvre dont certains passages (par exemple, le récit de la chute de Troie) sont d'une grande intensité et témoignent d'une très belle réussite poétique.
Edition bilingue latin-français.
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