Judaïsme Ancien / Ancient Judaism
Revue internationale d’histoire et de philologie / International Journal of History and Philology
Volume 2, Issue 1, 2014
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« Entre deux mondes » : enjeu d’une terminologie identitaire dans le discours apologétique des chrétiens au IIe siècle (Aristide d’Athènes)
show More to view fulltext, buy and share links for:« Entre deux mondes » : enjeu d’une terminologie identitaire dans le discours apologétique des chrétiens au IIe siècle (Aristide d’Athènes) show Less to hide fulltext, buy and share links for: « Entre deux mondes » : enjeu d’une terminologie identitaire dans le discours apologétique des chrétiens au IIe siècle (Aristide d’Athènes)By: Steeve BélangerAbstractIn his Apology, Aristide of Athens presents Christians like a third γένος, like a third category within a traditional binary typology. However, in the literature of Greek language, the γένος term recovers a plurality of meaning and realities making complex its interpretation. According to the three principal current historiographical tendencies, must one consider that the term is used by the Christian authors of the second century to designate Christians as a particular ethnic group, as a descent or as a type of particular worship? It does not matter the meaning that which we give to him, it obvious appear that the γένος term is employed by the Christian authors in purpose of group’s classification and that it have a powerful locating and identity function by setting up a border between the categories distinguished and by contributing to a double complementary process: the process of construction of a speech of a conscience in an identity of membership and the process of distinction between Judeans and Christians.
AbstractDans son Apologie, Aristide d’Athènes présente les chrétiens comme un troisième γένος, comme une troisième catégorie au sens d’une typologie binaire classique. Or, dans la littérature de langue grecque, le terme γένος recouvre une pluralité de sens et de réalités rendant complexe son interprétation. Doit-on considérer, selon les trois principales tendances historiographiques actuelles, que le terme est repris par les auteurs chrétiens du IIe siècle pour désigner les chrétiens en tant qu’ethnie particulière, en tant que descendance ou en tant que type de culte particulier ? Peu importe le sens qu’on lui octroie, il appert évident que le terme γένος est employé par les auteurs chrétiens à des fins de classification de groupe et qu’il revêt alors une puissante fonction locative et identitaire en érigeant une frontière entre les catégories distinguées les unes des autres contribuant ainsi à un double processus complémentaire : le processus de construction d’un discours d’une conscience dans une identité d’appartenance et le processus de distanciation entre les Judéens et les chrétiens.
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Le contexte historique éclairant le texte halakhique ou les positions des Sages vis-à-vis de la culture gréco-romaine du IIe au IVe siècle
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AbstractLe propos de cet article est de retracer les rapports halakhiques des Sages de la Mishna et du Talmud vis-à-vis de la culture grecque et romaine en Palestine. Après la destruction du second temple de Jérusalem, et davantage à la suite de la révolte de Bar-Kokhba après l’an 135, le contact entre la culture gréco-romaine et le judaïsme suscite de nombreuses tensions, aussi bien dans le domaine du religieux que sur le plan social ou économique. On aurait donc attendu des autorités rabbiniques, alors en pleine formation, de légiférer en conséquence, en interdisant sévèrement, afin de préserver la singularité monothéiste du peuple juif. Or les textes montrent paradoxalement que dans la plupart des domaines culturels où un contact entre judaïsme et culture non-juive était de mise, nombreux furent les Sages qui assouplirent ou tentèrent d’adoucir les interdits, privilégiant de fait l’autorisation. Celle-ci, étant également la résultante directe d’une aggravation de la réalité, dans la mesure où la coercition était devenue de loin improductive, face à la défiance d’un univers culturel en évolution constante.
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From Enoch to Seth: Primeval Patrons in Jewish-Apocalyptic and Christian-Gnostic Traditions
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AbstractSecond Temple Enochic writings, notably 1 (Ethiopic) Enoch and 2 (Slavonic) Enoch, played a major role in the development of the theology known as the “Two Powers in Heaven” through the ideas they expressed and the mystical practices to which they referred. Therefore, it would only be logical to expect that the figure of the patriarch Enoch had left his pseudepigraphical imprint on a significant number of gnostic writings, especially those produced by the Sethian branch of gnosticism in which such a dualism was radicalized and narrativized in the myth of the supreme invisible God and the Archon creator of this world. Actually, this was not the case, and although, on the one hand, the intertextual presence of Enochic themes, such as the story of the fallen angels or some peculiarities of the heavenly ascent, is undeniable, on the other hand, Enoch is never explicitly counted among the Sethian elect - with the exception of the Melchizedek tractate and the Pistis Sophia. This is a remarkable omission, which contrasts with the more positive role that Enoch continued to play in Manichaean writings. Such exclusion is also confirmed by the substitution in Sethian literature of Enoch with Seth as the author of the writings deemed worthy of being saved from the flood. This is a significant discontinuity in the post-Second Temple evolution of first Jewish, and then Christian gnosticism.
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Aramaic Writings of the Second Temple Period and the Growth of Apocalyptic Thought: Another Survey of the Texts
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AbstractThe texts from Qumran composed in Aramaic represent a vibrant Jewish literary tradition in that language during the Hellenistic period. When viewed as a corpus, these works reveal an intense interest in divine revelation through dreams and visions, resulting in a large number of compositions that may be either identified as apocalypses, or said to embrace an apocalyptic worldview. This essay presents a comprehensive survey of the Aramaic literature preserved at Qumran, with the aim of gauging the extent to which it is shaped by apocalypticism. The results are compared with previous lists of Aramaic apocalyptic texts, and the observation is strengthened that we find in this literature the beginning and early development of what would eventually develop into a more well-defined genre ‘apocalypse’.
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Du culte des anges aux développements liturgiques du Shema dans le judaïsme ancien
show More to view fulltext, buy and share links for:Du culte des anges aux développements liturgiques du Shema dans le judaïsme ancien show Less to hide fulltext, buy and share links for: Du culte des anges aux développements liturgiques du Shema dans le judaïsme ancienBy: David HamidovićAbstractThe emphasis on God’s worship must be questioned at the turn of our era in order to understand the issues of the monotheistic affirmation. We note that the strict separation between YHWH and celestial figures was not without discussion. Indeed, passages of Jewish literature bear hints of a competition between YHWH and the angels in worship. Some Jews would be inclined to worship God but also his angels or at least the main angel at the end of the Second Temple period. This cult appears as a form of private piety without institutionalized worship. Many so-called magical papyri could be understood in this perspective. In parallel, the liturgical development of Shema may reflect an attempt to repel this private piety attached to the powers of the angels. Phylacteries and mezuzot, which retain the belief in the Shema, may materialize an institutional response in the private sphere.
AbstractL’insistance sur le culte du Dieu unique doit être interrogée au tournant de notre ère afin de saisir les enjeux de l’affirmation monothéiste. On remarque que la stricte dissociation entre YHWH et les figures célestes ne s’est pas imposée sans débat. En effet, des passages de la littérature juive portent la trace d’une concurrence entre YHWH et les anges dans le culte. Certains Juifs seraient enclins à vénérer Dieu mais aussi ses anges ou au moins, l’ange principal à la fin de la période du second Temple. Ce culte apparaît comme une forme de piété privée sans culte institutionnalisé. Des papyri dits magiques pourraient se comprendre dans cette perspective. En parallèle, le développement liturgique du Shema pourrait correspondre à une tentative de contrer cette piété privée attachée aux pouvoirs des anges. Les phylactères et les mezuzot, qui conservent la profession de foi du Shema, matérialiseraient une réponse institutionnelle dans le domaine privé.
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Yeshua ben Panthera : l’origine du nom. Status Quaestionis et nouvelles investigations
show More to view fulltext, buy and share links for:Yeshua ben Panthera : l’origine du nom. Status Quaestionis et nouvelles investigations show Less to hide fulltext, buy and share links for: Yeshua ben Panthera : l’origine du nom. Status Quaestionis et nouvelles investigationsBy: Thierry MurciaAbstractYeshua ben Panthera is the most ancient name attributed to Jesus in the rabbinical literature: we find it in the Tosefta (c. 300 C.E.). The author of this article examines the various assumptions which have already been proposed by several scholars to explain the name “Pantera” - also attested by Celsus (c. 170 C.E.) - and the surname “Ben Panthera”. The name Panthera is also attested by epigraphy and various Christian documents present Panther(a) as Joseph’s father or Mary’s grandfather. Thus, the author estimates that, in fact, there are two different questions here. On the one hand: is “Ben Panthera” really an infamous designation? And, on the other hand: has the tradition of the name any historical value? He concludes that Panthera might be nothing but a family name or the second name - or eventually the nickname - of Jesus’ father (Joseph).
AbstractLe nom le plus ancien attribué à Jésus dans la littérature rabbinique est Yeshua Ben Panthera : il figure dans la Tosefta (ca 300 de notre ère). L’auteur de cet article examine les différentes hypothèses savantes proposées jusqu’ici pour expliquer le nom « Panthera » - également attesté par Celsus (ca 170 de notre ère) - et le patronyme « Ben Panthera ». Le nom Panthera est également attesté par l’épigraphie et divers documents chrétiens présentent Panther(a) comme étant le père de Joseph ou le grand-père de Marie. Aussi, l’auteur estime-t-il qu’en fait, les deux questions suivantes doivent être distinguées : d’un côté, « Ben Panthera » est-il réellement une appellation infamante ? Et, de l’autre : la tradition concernant ce nom a-t-elle une quelconque valeur historique ? Il arrive à la conclusion que Panthera ne devait être rien d’autre qu’un nom de famille voire le deuxième nom - ou éventuellement le surnom - du père de Jésus (Joseph).
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Purity of Body, Purity of Self: Hirhur in Rabbinic Literature
show More to view fulltext, buy and share links for:Purity of Body, Purity of Self: Hirhur in Rabbinic Literature show Less to hide fulltext, buy and share links for: Purity of Body, Purity of Self: Hirhur in Rabbinic LiteratureBy: Ron NaiweldAbstractCet article souligne la ressemblance intéressante qui existe entre certaines péricopes rabbiniques de provenance babylonienne qui emploient le terme hébraïque hirhur (la « pensée ») d’une part, et des enseignements monastiques chrétiens concernant le logismos de l’autre. Le terme hirhur apparaît dans la littérature rabbinique à l’époque tannaïtique et renvoie à une pensée sexuelle qui peut affecter l’état de pureté rituelle de l’homme. En revanche, les sources rabbiniques babyloniennes utilisent le même terme pour désigner un agent incitant l’homme à commettre des péchés. De ce point de vue, hirhur joue dans le discours rabbinique le même rôle que le logismos dans la littérature monastique chrétienne. Au lieu d’utiliser cette conclusion comme une preuve de l’existence d’un contact historique entre les deux groupes ou les deux corpora, on considère ce parallélisme comme l’indicateur des affinités qui existeraient entre les activités des deux groupes - les rabbins et les moines. Cette conclusion peut également se révéler pertinente pour les études récentes qui mettent en évidence la proximité entre les sources rabbiniques de Babylonie d’une part, et la culture monastique chrétienne de l’autre.
AbstractThis article points out the intriguing resemblance that exists between some Babylonian rabbinic pericopes using the Hebrew term hirhur (thought) and Christian monastic teachings concerning logismos. The term hirhur appears in early rabbinic literature in order to designate a sexual thought that can affect the man’s state of ritual purity. The Babylonian rabbinic sources, however, use the same term in order to designate an agent inciting the man to commit sin. From this point of view, hirhur’s function in rabbinic discourse is the same as the Christian monastic logismos. Instead of using this as a proof of the existence of an actual historical contact between the two groups or the two corpora, I prefer to consider this resemblance as an indicator of the affinity between the activities of the two groups - rabbis and monks. This conclusion may thus be relevant to other recent studies that underline the parallels between Babylonian rabbinic sources and Christian monastic ones.
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The Silent Qur’an and the Speaking Qur’an. History and Scriptures Through the Study of Some Ancient Texts
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AbstractThe earliest centuries of Islam were marked by two major events that were inextricably linked together and determined historical and spiritual developments of this religion to the present day: the elaboration of the scriptural sources, namely the Qur’an and the Ḥadīth, and chronic violence occurring mainly in the form of civil wars. Battles of the Prophet, violence around its succession, “wars of apostasy” under the first caliph, wars of conquest and violent deaths of the three following caliphs, cycles of repression and bloody rebellions during the Umayyad period, brutal Abbasid revolution, endless massacres of the Shi’ites. Meanwhile, the “holy scriptures” developed in complex and problematic manner; their form and content have been sources of conflict and debate for centuries. The present study examines for the first time the relationship between the two phenomena through careful study of the history of four ancient important and unknown texts. It proposes a new “theoretical framework” for the study of early history of Islam.
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À propos de l’ouvrage récent de F. Stanley Jones, Pseudoclementina Elchasaiticaque. Recherches complémentaires sur la genèse du Roman pseudo-clémentin
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AbstractCette contribution fait suite à la lecture critique de l’excellent ouvrage de F. Stanley Jones, Pseudoclementina, à laquelle s’est livré l’auteur. Elle la prolonge en défendant sa propre vision de la genèse du Roman pseudoclémentin, exposée dans son ouvrage Études sur la genèse du Roman pseudoclémentin. Trois sources principales se combineraient : une tradition narrative sur l’affrontement de Pierre avec Simon dit le Magicien ; une seconde source narrative qui serait la récupération d’un récit de conversion judéo-hellénistique mettant en scène le jeune Clément, un personnage directement inspiré de la figure de Flavius Clemens, exécuté sous Domitien pour « moeurs juives » ; et un ouvrage didactique de tendance ébionite, qu’il n’y a guère de raison de ne pas intituler Kérygmes de Pierre, comme l’indique lui-même le rédacteur clémentin.
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Appeal to Tradition. Celsus on Jews, Christians, and the Roman Empire
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AbstractIn his True Discourse, Celsus characterizes Judaism and Christianity as religions that are born out of opposition to another religious tradition. But if for Celsus Judaism has recovered some elements of the ancient religions, notably their ethnic dimension and attachment to tradition, Christianity is still a revolutionary religion: the Christians enact a separation, a rupture with the social and political order, while their God is responsible for a stasis in the cosmic order. Celsus was the first to establish a relation between “polytheism” and the Roman Empire as a response to the political threat and the potential for subversion of Christian “monotheism”. It is the unique God of the Jews and the Christians who compels the pagan intellectual to reflect on the plurality of his gods and to utilize that plurality to justify the political order.
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Marc Faessler, Qohélet Philosophe. L’éphémère et la joie, Genève, Labor et Fides, 2013
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Christian Grappe, Initiation au monde du Nouveau Testament, Genève, Labor et Fides, 2010
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Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère : des prêtres aux rabbins, Paris, Presses Universitaires de France, 2012
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José Antonio Pagola, Jésus. Approche historique, Paris, Éditions du Cerf, 2012
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Yara Matta, À cause du Christ. Le retournement de Paul le Juif, Paris, Éditions du Cerf, 2013
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Dan Jaffé, Essai sur l’interprétation et la culture talmudiques. Femmes et familles dans le Talmud, Paris, Éditions du Cerf, 2013
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Stuart Munro-Hay, Ethiopia: Judaism, Altars and Saints, Hollywood/Californie, Tsehai Publishers & Distributors, 2006
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Israel Jacob Yuval, « Deux peuples en ton sein ». Juifs et chrétiens au Moyen Âge, Paris, Albin Michel, 2012. Livres reçus à la rédaction
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Bulletin
show More to view fulltext, buy and share links for:Bulletin show Less to hide fulltext, buy and share links for: BulletinAbstractInformations sur les thèses et habilitations à diriger des recherches 333
- Thèse de Jonathan Bourgel 333
- Habilitation à diriger des recherches de Régis Burnet 336
Informations sur les projets 343
- L’Épître aux Hébreux comme écrit « à la frontière » 343
Informations sur les colloques 344
- L’apocalypse, Fribourg 2013, par David Hamidović 344
- Demons and Illness: Theory and Practice from Antiquity to the Early Modern Period, Exeter 2013, par David Hamidović 347
- Pilgrimage, Travel, and Cult, Dublin 2013, par David Hamidović 350
- Le Pentateuque samaritain. Problèmes d’édition des manuscrits (aspects linguistiques, philologiques et historiques), Lausanne 2013, par David Hamidović 352
- The 2013 York Christian Apocrypha Symposium, Toronto 2013, par Pierluigi Piovanelli 353
- David in Cultural Memory, Budapest 2013, par David Hamidović 355
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