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f Per l’edizione del De urinis attribuito ad Avicenna : studio complessivo della tradizione manoscritta
- Brepols
- Publication: Revue d'Histoire des Textes, Volume 6, Issue 1, Jan 2011, p. 27 - 59
Abstract
Cette étude retrace la tradition complexe de l’opuscule d’uroscopie attribué à Avicenne et rédigé par Jean Zacharias Actuarios. Les caractéristiques scientifiques de l’ouvrage et ses rapports avec des écrits analogues en grec, arabe et latin sont d’abord présentés. La comparaison des différentes versions connues de l’opuscule amène ensuite à conclure que le modèle du texte d’Actuarios réside en une rédaction que la tradition attribue au médecin grec Christodoulos, inconnu par ailleurs, et que conservent aujourd’hui les mss Bodleianus Roe 15 et Coislinianus 334. Cette rédaction a aussi, de manière indépendante, constitué le modèle d’une version plus brève, adespote et publiée dans Physici et medici Graeci minores d’Ideler. L’examen des témoins permet en outre d’établir que la tradition manuscrite de ce traité est divisée en deux branches bien distinctes entre elles, ne présentant que de modestes phénomènes de contamination : le stemma codicum donné en fin d’article montre les rapports entre les douze témoins utiles à la constitution du texte.
AbstractThis study traces the complex tradition of the uroscopic tract attributed to Avicenna and written by John Zacharias Actuarios. The scientific characteristics of the work and its relation to comparable writings in Greek, Arabic and Latin are presented. A comparison of the different known versions of the work leads to the conclusion that the textual model of Actuarios lies in work which is traditionally attributed to the Greek doctor Christodoulos, unknown elsewhere, and which is preserved today in the manuscripts Bodleianus Roe 15 and Coislinianus 334. Independently, this draft is also the model of a shorter version, adespote (lacking the name of the author) and published in Physici et medici Graeci minores by Ideler. The examination of the witnesses indicates that the manuscript tradition of this treatise is divided into two distinct branches, presenting only modest traces of contamination. The stemma codicum given at the end of the article shows the relations between the twelve witnesses useful for establishing the text.