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1882
Volume 12, Issue 1
  • ISSN: 0373-6075
  • E-ISSN: 2507-0185

Abstract

Abstract

L’article a pour but la présentation d’un nouveau de la . L’introduction retrace la série des précédents : Gercke (1892), Bernardinello (1970), Harlfinger (1979), Harlfinger révisé par Fazzo (2010), Golitsis (2015). Toutes les reconstructions précédentes traitent la de tradition soi-disant « ouverte », dans le sillage sans doute des études de Werner Jaeger, qui comptait pouvoir trouver la trace des - donc des variantes d’auteur - dans les différences parmi les deux principales. En fait, sur la base des données disponibles à ce jour, il est possible de postuler un seul archétype, qui peut se reconstruire avec une certaine précision par le biais des deux témoins qui l’ont utilisé directement, à savoir, les deux mains (J, J2) qui travaillent sur le manuscrit le plus ancien ( 100, « l’Aristote de Vienne ») et le manuscrit de Paris (E, le 1853). Ces deux seront donc la base prioritaire de toute future édition critique, comme déjà le souhaitaient Michael Frede et Günther Patzig en 1988. En revanche, la branche dite β de la tradition relève d’une activité d’édition, de collation, de révision, qui fait des savants byzantins qui se sont occupés de ce texte dès le e siècle les vrais prédécesseurs des philologues qui ont pratiqué la critique textuelle à l’époque moderne. L’Appendice I répond à une intervention récente et pose la question de savoir dans quelle mesure certaines des corrections proposées par Giorgio Pasquali à la théorie textuelle de Paul Maas s’appliquent à notre cas d’étude. L’Appendice II explique le nouveau stemma et résume la chronologie des différent témoins pris en considération ici.

Abstract

The article presents a new of Artistotle’s . The introduction recapitulates the preceding : Gercke (1892), Bernardinello (1970), Harlfinger (1979), Harlfinger revised by Fazzo (2010), Golitsis (2015). All the preceding reconstructions treat the as an « open » tradition, partly in line with the studies of Werner Jaeger, who thought it possible to find traces of the - and thus the author’s variants - in the differences among the two main es. In fact, on the basis of the data available today, it is possible to postulate a single archetype, which can be reconstructed with a certain precision using two witnesses that used it directly, namely the two hands (J, J²) that worked on the oldest manuscript ( 100, the « Viennese Aristotle ») and the manuscript in Paris (E, the 1853). These two will form the foundation to be given priority in all future critical editions, as was already recommended by Michael Frede and Günther Patzig in 1988. In contrast, the β branch of the tradition is the result of an activity of edition, collation and revision which casts the Byzantine scholars who worked on the text from the tenth century onwards as the true predecessors of philologists who have practiced textual criticism in the modern era. Appendix I is a response to a recent intervention and poses the question of how certain corrections proposed by Giorgio Pasquali to the textual theory of Paul Maas may apply to our case. Appendix II explains the main features of the new stemma and summarizes the chronology of the different witnesses considered here.

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