Revue d'Histoire des Textes
Volume 12, Issue 1, 2017
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Studi sulla tradizione manoscritta dell’Eutifrone di Platone : la terza famiglia
show More to view fulltext, buy and share links for:Studi sulla tradizione manoscritta dell’Eutifrone di Platone : la terza famiglia show Less to hide fulltext, buy and share links for: Studi sulla tradizione manoscritta dell’Eutifrone di Platone : la terza famigliaAbstractLa troisième famille des manuscrits de l’Eutyphron de Platon comprend deux témoins principaux, le Vind. suppl. gr. 7 (W, XIe s.) et le Vat. gr. 225 (V, fin du XIIIe-début du XIVe s.), qui sont très probablement indépendants l’un de l’autre, et d’autres sources fragmentaires indépendantes, en particulier les excerpta brevia du Val. Pal. gr. 173 et les plus anciennes corrections de l’Oxon. Bodl. E.D. Clarke 39. De V, après sa révision V2, et probablement par un intermédiaire perdu, dérive le Laur. Plut. 85.12 (premier tiers du XVe s.), qui est le modèle direct de l’Ambr. I 93 sup. (XVe s.). Le manuscrit W a une descendance bipartite : d’un côté, le Lobcovicianus (fin du XIIIe s.-début du XIVe s.) et son descendant, le Vat. gr. 1029 (fin du XIIIe s.-début du XIVe s.), dont le texte doit avoir été copié, avant la diorthosis de Nicéphore Grégoras et d’autres, dans un milieu particulier, comme cela est suggéré par l’écriture de ses apographes, les Laur. Conv. soppr. 78 et Ambr. D 56 sup. ; de l’autre côté, l’Oxon. Canon. gr. 4 et l’Ambr. B 83 sup. Ces deux derniers manuscrits dérivent, de manière indépendante, d’une copie contaminée de W, et leur datation doit être revue à la lumière d’éléments paléographiques et codicologiques.
AbstractThe third family of the manuscripts of Plato’s Euthyphro comprises two primary witnesses, the Vind. Suppl. gr. 7 (W, 11th c.) and the Vat. gr. 225 (V, 13th-14th c.) - whose independence is highly probable -, and other independent fragmentary sources, namely the excerpta brevia of Vat. Pal. gr. 173, and the most ancient corrections of the Oxon. Bodl. E.D. Clarke 39. From V, after the revision of V2 and probably through a lost intermediary, derives Laur. Plut. 85.12 (15th1/3 c.), which is the direct model of Ambr. I 93 sup. (15th c.). Codex W had a bipartite offspring. On the one hand, the so called Lobcovicianus (13th-14th c.) with its descendant Vat. gr. 1029 (13th-14th c.), whose text might have been copied, before the diorthosis of Nicephorus Gregoras and others, in a definite milieu, as suggested by the handwriting of its apographs Laur. Conv. Soppr. 78 and Ambr. D 56 sup. On the other hand, the Oxon. Canon. gr. 4 and the Ambr. B 83 sup. are independently derived from a contaminated copy of W and their dating should be revised in light of palaeographical and codicological data.
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Lo stemma codicum della Metafisica di Aristotele
show More to view fulltext, buy and share links for:Lo stemma codicum della Metafisica di Aristotele show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lo stemma codicum della Metafisica di AristoteleBy: Silvia FazzoAbstractL’article a pour but la présentation d’un nouveau stemma codicum de la Métaphysique. L’introduction retrace la série des stemma codicum précédents : Gercke (1892), Bernardinello (1970), Harlfinger (1979), Harlfinger révisé par Fazzo (2010), Golitsis (2015). Toutes les reconstructions précédentes traitent la Métaphysique de tradition soi-disant « ouverte », dans le sillage sans doute des études de Werner Jaeger, qui comptait pouvoir trouver la trace des Additamenta Aristotelis - donc des variantes d’auteur - dans les différences parmi les deux recensiones principales. En fait, sur la base des données disponibles à ce jour, il est possible de postuler un seul archétype, qui peut se reconstruire avec une certaine précision par le biais des deux témoins qui l’ont utilisé directement, à savoir, les deux mains (J, J2) qui travaillent sur le manuscrit le plus ancien (Vind. Phil. gr. 100, « l’Aristote de Vienne ») et le manuscrit de Paris (E, le Paris. gr. 1853). Ces deux vetustissimi seront donc la base prioritaire de toute future édition critique, comme déjà le souhaitaient Michael Frede et Günther Patzig en 1988. En revanche, la branche dite β de la tradition relève d’une activité d’édition, de collation, de révision, qui fait des savants byzantins qui se sont occupés de ce texte dès le Xe siècle les vrais prédécesseurs des philologues qui ont pratiqué la critique textuelle à l’époque moderne. L’Appendice I répond à une intervention récente et pose la question de savoir dans quelle mesure certaines des corrections proposées par Giorgio Pasquali à la théorie textuelle de Paul Maas s’appliquent à notre cas d’étude. L’Appendice II explique le nouveau stemma et résume la chronologie des différent témoins pris en considération ici.
AbstractThe article presents a new stemma codicum of Artistotle’s Metaphysics. The introduction recapitulates the preceding stemma codicum : Gercke (1892), Bernardinello (1970), Harlfinger (1979), Harlfinger revised by Fazzo (2010), Golitsis (2015). All the preceding reconstructions treat the Metaphysics as an « open » tradition, partly in line with the studies of Werner Jaeger, who thought it possible to find traces of the Additamenta Aristotelis - and thus the author’s variants - in the differences among the two main recensiones. In fact, on the basis of the data available today, it is possible to postulate a single archetype, which can be reconstructed with a certain precision using two witnesses that used it directly, namely the two hands (J, J²) that worked on the oldest manuscript (Vind. Phil. gr. 100, the « Viennese Aristotle ») and the manuscript in Paris (E, the Paris. gr. 1853). These two vetustissimi will form the foundation to be given priority in all future critical editions, as was already recommended by Michael Frede and Günther Patzig in 1988. In contrast, the β branch of the tradition is the result of an activity of edition, collation and revision which casts the Byzantine scholars who worked on the text from the tenth century onwards as the true predecessors of philologists who have practiced textual criticism in the modern era. Appendix I is a response to a recent intervention and poses the question of how certain corrections proposed by Giorgio Pasquali to the textual theory of Paul Maas may apply to our case. Appendix II explains the main features of the new stemma and summarizes the chronology of the different witnesses considered here.
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Premiers jalons pour une étude complète de l’histoire du texte grec du Viatique du Voyageur (Ἐφόδια τοῦ ἀποδημοῦντος) d’Ibn al-Ğazzār
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AbstractThough the Provisions of the Traveller was very popular in Arabic and in the other languages into which it was translated early on (Latin by Constantine the African, Greek by Constantine of Reggio prôtasêkrêtis and Hebrew by three different translators), no thorough study has yet been conducted on the textual tradition of this medical handbook in seven books written by Ibn al-Ǧazzār, a tenth-century AD medical doctor from Kairouan (Tunisia). Moreover, the text itself, only partially edited in Arabic and Hebrew, lacks a critical edition in Latin and Greek. This paper seeks first of all to provide an update on past studies carried out on the different textual and linguistic traditions of the text, before examining in detail the Greek manuscript tradition and the important scholarly issues it raises. A close examination of the manuscripts of the Provisions allows us to formulate hypotheses about where the Greek translation was made and who undertook it. The text’s structure can also be analysed, using a careful study of two introductions at the head of the treatise and the pinax (tables of contents), and by examining the role played by a collection of miscellaneous medical texts that often follow the Provisions of the Traveller in the manuscripts.
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Autografi, manoscritti e nuove opere di Giuseppe Kalothetos (metà del XIV secolo)
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AbstractThe article is divided into three parts : (1) the fragment of the Discourse against the patriarch John Calecas, transmitted in Vat. gr. 704, ff. 152-159, is an autograph by the author ; (2) the collection of complete works of Kalothetos in Athos Pantokratoros 251 has been organized around 1350 under the direction of the same author, who corrected and modified many passages ; (3) the short works attributed to an « anonymous Palamite », in Vat. gr. 321, ff. 144r-259v, are in reality extracts from the works of Joseph Kalothetos.
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La lacuna del commento di Servio ad ecl. 1.37-2.10
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AbstractServius’s commentary on Bucolics 1.37-2.10 is lost. Part of the manuscript tradition and the edition of Thilo made up for this lacuna with the corresponding Philargyrian commentary. The dating and cultural milieu of this interpolation are considered in this article. Other interpolations introduced by some manuscripts in this section of Servius’s commentary are also examined.
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Accessus ad Lactantium ? Zur handschriftlichen Überlieferung der Werke des Lactanz und zur Exzerptmethode im Mittelalter (I)
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AbstractOf at least 214 primarily humanistic manuscripts by Lactantius, there can be distinguished a group of 60 manuscripts containing several Testimonia about Lactantius and his life. The two earliest manuscripts of this group are twelfth century and come from Benedictine monasteries in the diocese of Arras : Douai, Bibl. mun., ms. 210 from the abbey of Anchin, and Arras, Bibl. mun., ms. 549 from the abbey of Saint-Vaast. Presumably the introduction, compiled from different excerpts, originated here. This introduction into the reading of Lactantius is composed of five so called Testimonia, which in turn were compiled from twelve extracts, taken from writings of the late antique authors Jerome, Augustine, and Claudianus Mamertus. A connection with the writings of Peter Abelard, especially the Sic et Non (primarily for the Testimonium I : Excerpt Ia by Augustine c. Faust XI, 5 and Ic from st. an. II, 9 by Claudianus Mamertus) may have been important for this compilation. In his prologue to the Sic et Non, Peter Abelard shortens the chapter c. Faust XI, 5 in almost the same way as the excerpt Ia from the Testimonium I. Moreover, in Quaestio 80, he quotes from the work of Claudius Mamertus the same sentence that was used in the Testimonium I as an excerpt. Because there is historic evidence of contact between Abelard and individuals from the environment of Anchin (most notably Goswin of Anchin), Abelard’s influence on the compilation of excerpts seems rather likely. Since Lactantius’ prose writings were not read in the schools, one deduces that they were read mainly in scientific circles in the twelfth century, and that it was there that the introduction, which would have been a sort of accessus to Lactantius’ works, could have been composed.
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La tradition du texte de « l’édit de Milan »
show More to view fulltext, buy and share links for:La tradition du texte de « l’édit de Milan » show Less to hide fulltext, buy and share links for: La tradition du texte de « l’édit de Milan »By: Louis HoltzAbstractC’est à Étienne Baluze qu’échut la découverte en mai 1678 du De mortibus persecutorum dans un manuscrit du XIe siècle originaire du fonds de Moissac que Colbert, dont il était le bibliothécaire, venait d’acheter en bloc. C’est aujourd’hui le ms. latin 2627 (C) de la BnF. En dépit de la longue polémique sur l’attribution à Lactance de ce terrible pamphlet, une chose est sûre : le texte latin, jusque-là inconnu, qu’il nous transmet de la circulaire que fit afficher l’empereur Licinius à Nicomédie le 13 juin 313, est bien authentique, puisque Eusèbe de Césarée en donne la traduction grecque dans son Histoire ecclésiastique. Baluze le premier le nomma, à tort, « édit de Milan » : il avait ses raisons. La mise côte à côte de cette version de l’original et de sa traduction permet de remédier sans difficulté aux failles (dont deux sont spectaculaires) qui, au cours de la tradition, se sont glissées en C. Et pourtant Baluze, tout en connaissant la version d’Eusèbe (à travers l’édition pourvue d’une rétro-traduction qu’en avait donnée Henri de Valois en 1659), maintient à quelques détails près le latin tel qu’il le lit en C et cela dans l’édition princeps de 1679 comme dans sa seconde édition publiée en 1693 à Utrecht avec le concours de Paul Bauldri. Il se contente d’accueillir en note, dans cette dernière, les propositions des savants qui se sont penchés sur le texte, ce qui en fait une editio Variorum. La traduction d’Eusèbe n’est pourtant pas en tous points littérale ou dénuée d’erreurs et il est vain de chercher à rendre les deux versions strictement identiques.
AbstractIt was Étienne Baluze who, in May 1678, discovered the De mortibus persecutorum in an eleventh-century manuscript in the abbatial collection of Moissac, which had just been purchased en bloc by Colbert, whom Baluze served as librarian. Today it is manuscript Latin 2627 (C) in the BnF. In spite of the long controversy over the attribution of this terrible pamphlet to Lactantius, one thing is sure : unknown until then, the Latin text it transmits of the circular that the emperor Licinius had posted in Nicodmedia on 13 June 313 is authentic, as it corresponds to the Greek translation given by Eusebius of Caesarea in his Ecclesiastical History. Baluze erroneously dubbed it the « edict of Milan » ; he had his reasons. A side by side analysis of this version of the original and its translation easily remedies the faults (two of which are spectacular) that slipped into the tradition of C. Although Baluze knew Eusebius’s version (from Henri de Valois’s 1659 Greek edition which included a new Latin translation), he maintains the Latin as he read it in C, with the exception of a few details, in both the editio princeps of 1679 and the second edition of 1693, published in Utrecht with the help of Paul Bauldri. He merely points out in the notes of the latter the propositions made by other scholars who had studied the text, making it an editio variorum. The translation of Eusebius is not entirely literal nor free of error, and it is thus futile to attempt to render the two versions strictly identical.
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L’Expositio beati Ambrosii super Cantica canticorum du manuscrit Firenze, BNC, Conv. Soppr. J.III.17
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AbstractAn anthology of the exegesis of Ambrose of Milan on the Song of the Songs is preserved in the manuscript Firenze, BNC, Conv. Soppr. J.III.17., ff. 58ra-81va. The anthology contains eighty-four extracts arranged in four books with a prologue. The manuscript, which was copied in Emilia-Romagna in the late eleventh or early twelfth century, descends from a Ur-Florilegium probably composed in Milan between the end of Antiquity and the beginning of early Middle Ages. Excerpt 28 on Cant. 4 :1a is a previously unpublished text of Ambrose.
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Heretical Hands at Work : Reconsidering the Genesis of a Cathar Manuscript (Ms. Firenze, Biblioteca Nazionale Centrale, Conv. soppr. J.II.44)
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AbstractThis article reconsiders all the additions and marginalia and some of the readers’ marks in the Cathar manuscript J.II.44 held by the National Central Library of Florence (Firenze, Biblioteca nazionale centrale, Conv. soppr., ms. J.II.44, also known under the shelf mark I.II.44). It revises the identification of scribal hands, and draws some conclusions concerning the genesis and use of the codex. The additions and readers’ marks were undervalued and partly misinterpreted in Antoine Dondaine’s, Arno Borst’s, and Christine Thouzellier’s classical presentations of the manuscript. A careful reassessment of the readers’ marks and additions shows that these important witnesses to further use of the manuscript do not come from an inquisitorial milieu, as Borst and Thouzellier hypothesized for some of them, but mostly point to the milieu of the Cathar Church of Desenzano in the mid-thirteenth century. The additions reveal at least two rather unexpected strands in the thought of the readers of the compilation, the first being moralistic and sapiential, and the second, apocalyptic. This identification of sapiential and apocalyptic tendencies in the Florence codex significantly enriches available knowledge of the religious culture within the Desenzano Church.
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Il breviario di Martino I d’Aragona (1396-1410). Contributo alla storia del ms. Paris, Bibliothèque nationale de France, Rothschild 2529
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AbstractThis essay reconstructs the history of ms. Rothschild 2529, a Breviary « secundum usum Cisterciensem » copied at the monastery of Poblet (Tarragona), between late fourteenth and early fifteenth century, at the request of Martin I of Aragon. After having analysed several documents, some unpublished and others never before associated with the Rothschild manuscript, it is shown that the King did not commission the manuscript for himself, but for his son Martin I of Sicily. After the death of both of the Kings, the Breviary came into possession of Margaret of Prades and was eventually bought by Alfonso the Magnanimous. In the appendix, the Lenten ferial lessons for Matins are analysed. Their organisation, which is based on the detailed instructions of Martin I of Aragon, diverges from that one prescribed in the Cistercian cursus.
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La ou les traduction(s) française(s) du De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccaccio au XVe siècle ? Mise au point sur l’histoire d’« un » texte (I)
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AbstractThe paper assesses the nature of the relation (dependent or independent, total or partial) between the first and the second version of the French translation of Giovanni Boccaccio’s De casibus virorum illustrium by Laurent de Premierfait (1st version in 1400 and 2nd version in 1409-1410). In so doing, it reconsiders the « certainties » that have until now framed studies and editions of these two major manifestations of the circulation and dissemination of Italian humanism in France and in Europe, and of their respective manuscript and printed traditions. On the basis of an investigation of all surviving manuscripts and printed books, this paper demonstrates that these two versions are closely connected (the second being a revision and not a retranslation of the first) and that it is no longer justified to study and edit them separately. The paper also examines other revisions of the first version that have passed unnoticed by scholars.
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- Autour D’une Collection Privée
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Les Institutiones Conversorum d’Arrouaise au XIIe siècle
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AbstractFollowing the example of Cîteaux and Prémontré, the abbey of regular canons of Arrouaise wrote a customary for its lay brothers between 1135 and 1186, and possibly before 1154. These customs were known, but only thanks to their insertion in the general customary of the order of Arrouaise. A previously unknown manuscript, recently discovered, is a witness of that specific composition, which was probably read to lay brothers living on the estates of the Arrouaisian monasteries.
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L’Elucidarium d’Honorius Augustodunensis dans le manuscrit IRHT, Collection privée, CP 406
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AbstractThe paper presents a manuscript from a private collection, written at Bonnecombe in the second half of the twelfth century, and which is one of the oldest witnesses of Honorius Augustodunensis’ Elucidarium. Unknown when Yves Lefevre published his edition in 1954, it shows textual features that can contribute to a reassessment of the complex tradition of the work, which still awaits a systematic review.
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Un manuscrito desconocido del De Preconiis Hispanie de Juan Gil de Zamora
show More to view fulltext, buy and share links for:Un manuscrito desconocido del De Preconiis Hispanie de Juan Gil de Zamora show Less to hide fulltext, buy and share links for: Un manuscrito desconocido del De Preconiis Hispanie de Juan Gil de ZamoraAbstractL’article présente la découverte d’un manuscrit inconnu de l’œuvre du franciscain Juan Gil de Zamora, De Preconiis Hispanie, conservé à la Bibliothèque municipale de Jerez de la Frontera (Espagne). Il s’agit d’un manuscrit fragmentaire qui comporte quatre cahiers contenant la majeure partie du livre III, le livre IV complet et le livre V jusqu’au chapitre 18. Le fragment a été réalisé probablement à la fin du XIIIe siècle ou dans les premières décennies du XIV siècle. On présente aussi la collation du manuscrit et les possibilités d’amélioration, grâce à lui, du texte du De Preconiis.
AbstractThe article presents the discovery of an unknown manuscript of the work of the Franciscan Juan Gil de Zamora, De Preconiis Hispanie, found in the Municipal Library of Jerez de la Frontera (Spain). This is a fragmentary manuscript, made up of four quires that contain most of Book III, all of Book IV, and Book V up to chapter 18. The fragment was probably written in the late thirteenth or early fourteenth century. A collation of the manuscript is also presented, along with possibilities for improving the text of De Preconiis thanks to this witness.
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The pleasures of editing
show More to view fulltext, buy and share links for:The pleasures of editing show Less to hide fulltext, buy and share links for: The pleasures of editingAbstractCet article de nature personnelle et informelle décrit les défis et les plaisirs inhérents à l’édition de textes latins en prose, à la fois classiques et médiévaux. Il recouvre la collation des manuscrits, l’analyse des relations qui les unissent, l’établissement du texte, les attraits de la critique textuelle, l’importance du rythme en prose et, pour finir, l’orthographe, la ponctuation et le découpage en paragraphes du produit fini. L’auteur, qui s’appuie sur cinquante ans d’expérience en ce domaine (des fiches aux ordinateurs) conclut par une question subversive : vaut-il la peine de continuer à éditer ces textes, en définitive ?
AbstractThis personal and informally written article describes the pleasures and challenges of editing Latin prose texts, both classical and medieval. It covers the collation of manuscripts ; the analysis of the relationships between them ; the establishment of the text ; the allurements of textual criticism ; the importance of prose rhythm ; and the orthography, punctuation and paragraphing of the final product. The author, who draws on fifty years’ experience of this field (from index cards to computers), ends by asking a subversive question : Is there any point in going on editing these texts at all ?
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