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f Sulla tradizione manoscritta dei Florida di Apuleio : il ruolo dell’Ambrosiano N 180 sup.
- Brepols
- Publication: Revue d'Histoire des Textes, Volume 9, Issue 1, Jan 2014, p. 141 - 156
Abstract
Le présent article rend compte de la première étude intégrale des Florides d’Apulée dans le manuscrit Ambrosianus N 180 sup. ( = A), depuis longtemps reconnu comme témoin de valeur mais jamais pleinement examiné ni utilisé, sauf dans certaines études et éditions des Métamorphoses. En vue d’une nouvelle édition de l’Apologie et des Florides, j’ai donc mené une analyse approfondie du manuscrit. Ce m’a amenée à l’identification d’une série de uariae lectiones significatives, qui n’avaient jusqu’à présent jamais été relevées mais qui peuvent être aisément interprétées comme conjectures dérivées du contexte, corrigeant la plupart du temps des erreurs ou des imperfections graphiques dans le Laurentianus 68.2 ( = F). À côté de ces variantes, en effet, on peut trouver des erreurs significatives qui relient avec certitude l’Ambrosianus au Laurentianus. Cela confirme que ce dernier est, sans aucun doute, la source de toute la tradition manuscrite qui nous est parvenue. Cependant, A se révèle précieux en ce qu’il nous préserve la forme primitive de F, encore dépourvue des altérations ultérieures (encre souvent effacée, ratures et corrections de mains plus tardives). Cette étude a naturellement impliqué aussi un nouvel examen complet de F et de sa copie directe, le Laurentianus 29.2 ( = f ). Cette recherche a bénéficié d’une autopsie et de l’aide d’instruments optiques perfectionnés, qui ont permis de préciser les leçons réelles du manuscrit ancêtre, même dans les nombreux passages très difficiles à lire.
AbstractThis contribution offers the results of the first complete analysis of the text of Apuleius’ Florida in the Ambrosianus codex N 180 sup. (= A), long identified as a worthy witness, but never thoroughly examined or used, except in a few studies and editions of the Metamorphoses. While preparing a new edition of De magia and Florida, I studied the manuscript in depth. This led me to identify a series of significant uariae lectiones never mentioned before. These variants, however, can easily be interpreted as conjectures derived from the context, often correcting a mistake or a graphic inaccuracy in the Laurentianus codex 68.2 (= F). Apart from these readings, there are significant errors that definitely connect the Ambrosianus to the Laurentianus. The latter is without a doubt the ancestor of the entire tradition that has come down to us. Nonetheless, A is an important witness, in that it preserves the original facies of F, unaltered by the often faded ink or the erasures and corrections of later hands. This investigation implies the evident need for a new complete collation of F and of its direct apograph, the Laurentianus codex 29.2 (= f). In the autopsy of F, the use of sophisticated optical instruments brought to light the true readings of the original manuscript, even in passages that were very hard to read.