-
f Der Codex Berolinensis Phillippicus 1507 : Nachfahre eines unabhängigen Zweiges der Aristoteles-Überlieferung ? Eine kodikologisch-paläographische, stemmatische und textkritische Untersuchung am Beispiel von Aristoteles, Sens. und Mem.
- Brepols
- Publication: Revue d'Histoire des Textes, Volume 13, Issue 1, Jan 2018, p. 1 - 58
Abstract
Un examen paléographique et codicologique (p. 1-20) permet de montrer que le codex Berlin, Staatsbibliothek, Phillipps gr. 1507, du 15e siècle, contenant la plupart des œuvres biologique et psychologique d’Aristote, n’a pas été écrit, comme on le supposait jusqu’à présent, en une seule opération mais qu’il est constitué de quatre parties originellement indépendantes et a été relié seulement ensuite. La partie I du codex (ff. 1-204v) a été copiée à Constantinople peu avant la conquête de la ville (1453), les autres parties peu après, vers 1455. À la lumière de cette structure codicologique, les auteurs revalorisent la récente observation du fait que le codex contient quatre traités copiés deux fois (Somn. Vig., Insomn., Div. Somn., Mot. An.) et que, dans un cas (Mot. An.), la version transmise dans la partie I appartient à une tradition textuelle indépendante et inconnue jusqu’à récemment. Un examen (p. 20-40) du texte de Sens. et Mem. (ff. 72v-91r) non seulement montre que le Berolinensis appartient à la même tradition indépendante dans le cas de ces deux traités mais aussi suggère la même conclusion pour toute la partie I.
AbstractAccording to a palaeographical and codicological revaluation (p. 1-20), the mid-fifteenth c. codex Berlin, State Library, Phillipps gr. 1507, containing the most of Aristotle’s biological and psychological works, was not written in one operational step, as hitherto assumed, but consists of four originally independent parts, subsequently bound together. Part I of the codex (f. 1-204v) was copied in Constantinople shortly before the conquest of the city (1453), and the other parts shortly thereafter, around 1455. In light of this codicological structure, the authors reappraise the recent observation that the codex contains four treatises in the same order copied twice over (Somn. Vig., Insomn., Div. Somn., Mot. An.), and that in the case of one (Mot. An.), the version situated in Part I belongs to an independent and until recently unknown branch of the textual transmission. An examination (p. 20-40) of the text of Sens. and Mem. (f. 72v-91r) shows that the Berolinensis belongs to the same independent tradition for these two treatises, and suggests the same conclusion for all of Part I.