Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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The Donor's Image
show More to view fulltext, buy and share links for:The Donor's Image show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Donor's ImageThe references to Charles the Bold´s work, which are largely drawn from the accounts of the chambres des comptes at Lille and Brussels, amply illustrate the aesthetic preferences of the Burgundian nobility. All the relevant documents, most of which have not been published before, appear in appendix I. The second part of the book reviews the votive portraits of Charles the Bold. The circumstances surrounding the commission of the Liège statuette - Loyet´s sole surviving work - are discussed in detail, and all documents relating to the statuette are included in appendix II. In the second chapter of part II, the focus is on the statuette´s iconography, which is unique for a votive gift. Charles´s motives are further investigated in the final chapter of part II, which discusses the votive portraits that he donated to other shrines. In the third and final part, the attention shifts to votive gifts, and more specifically to the genre of votive portraits.
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The Invention of Middle English
show More to view fulltext, buy and share links for:The Invention of Middle English show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Invention of Middle EnglishBy: David MatthewsIn accounts of the emergence of medieval studies in the post-medieval period, the growth of the discipline of Middle English has so far not been fully charted. This study provides the principal source materials for the study of the formation of Middle English, most of which are rare and difficult to obtain. It enables the detailed study of the key documents in the growth of Middle English - gathered together for the first time. It will also enable the setting of courses in this field. Each extract is preceded by a full histroical and critical introduction and bibliography; any passages in late Latin and German are translated.
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Le rire du prédicateur
show More to view fulltext, buy and share links for:Le rire du prédicateur show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le rire du prédicateurL’évêque Guiard de Laon échappant par ruse à ses ennemis en se déguisant en marmiton, un abbé voulant faire prendre à l’un de ses novices des femmes pour des oies, l’ombre de Philippe Auguste faisant peur aux Anglais, les sept péchés capitaux commis dans les tournois, Guillaume d’Auvergne consolant saint Louis de la naissance d’une fille, taverniers trompant leurs clients, un mari allaité par sa femme, un singe dénonçant la coquetterie d’une bourgeoise, un savant fou d’amour, autant de récits - parmi d’autres - qui suscitaient étonnement, rire, sourire de l’homme médiéval.
Au XIIIe siècle, l’Église, pour mieux être comprise du peuple, doit parler son langage, en proposant des anecdotes empruntées à la vie quotidienne des puissants comme les humbles. Et pour tenir en haleine un auditoire souvent dissipé et instable, voire contestataire, le prédicateur cherche à provoquer le rire ou le sourire.
Le rire médiéval n’est point cantonné aux fabliaux, aux farces, ou au Roman de Renart. Voici plus de 150 récits du XIIIe siècle qui montrent comment les prédicateurs maniaient comique et humour.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)By: Olga WeijersCe répertoire n'est pas une révision du livre de Glorieux sur les maîtres de la Faculté des arts au XIIe siècle. D'une part, c'est un répertoire plus restreint: on ne retient que les auteurs et les textes qui ont un rapport direct avec l'enseignement à la Faculté des arts de Paris; de l'autre, il est plus large: on a fixé les limites chronologiques à 1200-1500 environ. Plus important, le but envisagé est de mettre au point un instrument pour les recherches concernant l'histoire intellectuelle de la Faculté des arts de Paris. Le répertoire n'est donc pas consacré à la prosopographie des maîtres, mais à leur activité intellectuelle, c'est-à-dire leurs écrits et leurs lectures. En conséquence, il comprend également des maîtres qui n'ont jamais enseigné à Paris, mais dont les oeuvres ont sûrement ou probablement été lues et commentées à la Faculté des arts de Paris. Le répertoire veut répondre à deux types de questions: premièrement, quels étaient les maîtres de la Faculté des arts de Paris et quelles sont leurs oeuvres; deuxièmement, quels textes contemporains relevant des mêmes disciplines ont contribué à déterminer le climat de ce milieu intellectuel? Ce sont deux éléments qui sont intimement liés et qui se complètent. Ce troisième fascicule du répertoire comprend les maîtres dont les noms commencent par la lettre G, réunissant notamment les "Walter" (Galterius) et les "Guillaume" (Guillelmus). Comme le fascicule précédent (C-F), il recense dans l'introduction les maîtres qui ont été exclus du répertoire proprement dit parce qu'ils ne semblent pas avoir de lien avec la Faculté des arts de Paris, bien qu'ils soient proches de l'enseignement qui y était donné.
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Petit manuel pour le dévot moderne. Tractatulus devotus
show More to view fulltext, buy and share links for:Petit manuel pour le dévot moderne. Tractatulus devotus show Less to hide fulltext, buy and share links for: Petit manuel pour le dévot moderne. Tractatulus devotusLe mouvement spirituel du XIVe siècle connu sous le nom de Devotio moderna, a reçu outre l'impulsion de Gérard Grote († 1384) son organisation et son soutien de Florent Radewijns, qui à côté de Gérard Zerbolt et à une place que son zèle de disciple privilégié ne déclarerait pas mineure, doit être considéré comme un cofondateur. Rédacteur d'un rapiarium, anthologie spirituelle à usage personnel ou communautaire des Frères de la Vie commune, Florent a mis en œuvre le matériau ainsi rassemblé, dans un ouvrage où paraît le génie didactique de la Devotio moderna, aiguisé par ses premières tâches pédagogiques: le Tractatulus devotus est un véritable Petit manuel pour le dévot moderne, d'une tonalité plus souriante que les écrits plus élaborés de son secrétaire, Gérard Zerbolt.
La découverte du rapiarium comme source première du Petit manuel a permis d'en restituer le texte dans les meilleures conditions, malgré la disparition en mai 1940 de l'unique manuscrit d'une œuvre à circulation interne, représentant une forme de «littérature domestique».
Avec le précédent volume sur Gérard Grote, paru dans la même collection, c'est la seconde personnalité de la Devotio moderna qui est maintenant mise en lumière. L'Introduction de Thom Mertens reconstitue ce milieu où s'unissent activité de prière, activité pédagogique et activité littéraire, où la lecture est source de l'écriture.
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Teachers and Code-Breakers: The Latin Genesis Tradition, 430-800
show More to view fulltext, buy and share links for:Teachers and Code-Breakers: The Latin Genesis Tradition, 430-800 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Teachers and Code-Breakers: The Latin Genesis Tradition, 430-800That Genesis was a key text in the formation of the medieval intellectual world is well recognised. But what were the motives and methods of those who used it? This book looks at the writers and how they wrote about Genesis to reconstruct the intellectual history of the period. It explores how their use of Genesis discloses common attitudes to revelation, authority, and one another.In turn the book examines, how awareness of their self-understanding, can help in understanding their exegesis. Since they built on authorities and one another, and wished 'to remain true' to their authorities, how did exegesis change and develop? This study reveals a group who saw themselves as a single body dispersed over time, charged with a common task as 'Christian Schoolmasters', and who wished to retain all the had received, make it suitable for teaching their students, and ensure its continuance. The book explores the intellectual bonds between those we usually study (e.g. Augustine) and umpteen others whose often anonymous exegeses we tend to ignore - yet it was the cumulative impact of both that created medieval theology. born in 1958 in Ireland, Thomas O'Loughlin is a lecturer in theology in the Department of Theology and Religious Studies in the University of Wales Lampeter. His research in recent years has focused on the theology of the early medieval period, especially as seen in their biblical exegesis.
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Digénis Akritas, le héros des frontières
show More to view fulltext, buy and share links for:Digénis Akritas, le héros des frontières show Less to hide fulltext, buy and share links for: Digénis Akritas, le héros des frontièresBy: Corinne JouannoHéros des confins, Digenis Akritas, le Métis des frontières, l'invincible héros à la force surhumaine, a durablement fait rêver les Byzantins et continue jusqu'à nos jours à émouvoir dans la mémoire des Grecs le sens de leur identité. Sa légende, imprégnée de souvenirs historiques du Xe siècle environ, émerge sous forme littéraire au tournant des XIe et XIIe siècle, à peu près comme celle de Roland. Ballades et chansons populaires, textes savants tissent autour de son souvenir un ensemble d'épisodes où chaque époque a mis un peu de son idéal et de ses nostalgies. Entre l'épopée et le roman, entre l'énergie un peu leste de certains épisodes et la courtoisie dont certains rédacteurs ont voulu l'embellir, le gardien des frontières aux limites orientales du monde chrétien est doté d'une biographie où domine surtout son amour romanesque pour son épouse, qu'il enlève à ses parents, puis défend contre tous ravisseurs, dans la solitude où il a choisi de vivre avec elle. Invaincu de main d'homme, il meurt de maladie en la tenant dans ses bras, dans son palais des bords de l'Euphrate, fleuve sorti du Paradis. La présente traduction, la première en français, permet de comparer aux épopées occidentales contemporaines la plus célèbre des oeuvres littéraires byzantines, de comprendre à quelles sources et modèles les rédacteurs ont eu recours, et de percevoir les élans et les contradictions d'une société byzantine éprise d'ordre et de décorum, lorsqu'elle dressait, face aux lions, brigands et dragons de ses hantises, la figure solitaire de l'Akrite, le héros qui se battait tout seul.
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Geste de Dieu par les Francs
show More to view fulltext, buy and share links for:Geste de Dieu par les Francs show Less to hide fulltext, buy and share links for: Geste de Dieu par les FrancsLa première croisade jeta sur les routes de l'Orient, à la suite du concile de Clermont, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants de toutes conditions. Elle aboutit à la prise de Jérusalem le 15 juillet 1099, et à la création d'Etats latins en Terre sainte. Cette prodigieuse aventure suscita de nombreuses chroniques. Celle de l'abbé Guibert de Nogent, écrite vers 1108-1109, tranche par la personnalité de son auteur. Ce n'est pas un témoignage, mais le point de vue d'un partisan passionné de la croisade, qui chercha à faire oeuvre d'historien en prenant ses distances pour mieux comprendre les événements, tout en comparant ses sources afin d'en dégager la vérité, et en recueillant les souvenirs de participants. A ses yeux, l'inspirateur et le chef de l'expédition fut Dieu lui-même, dirigeant jusqu'au bout les serviteurs qu'il s'était choisis. D'où le titre, difficilement traduisible: Les hauts faits de Dieu par l'intermédiaire des Francs. Sa prose mêlée de vers, imprégnée de réminiscences bibliques, prend souvent le ton de l'épopée. Il trace des portraits parfois élogieux, souvent cruels, des principaux acteurs. Doué d'un grand talent de conteur, il s'identifie aux croisés dans leurs moments de joie et d'angoisse, dans les famines comme dans les triomphes. Proclamant la gloire de ses compatriotes avec la partialité d'un historien de son temps, il apparaît dans ce texte comme l'un des meilleurs narrateurs du Moyen Age latin.
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Le Grand Exorde de Cîteaux
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Grand Exorde de Cîteaux show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Grand Exorde de CîteauxLe Grand Exorde de Cîteaux (ou Récit des débuts de l'ordre cistercien) a été écrit par le cistercien Conrad d'Eberbach dans les dix premières années du XIIIe siècle. Cet ouvrage qui relate les origines et le premier siècle de l'histoire de l'ordre cistercien est une oeuvre âprement polémique. Loin d'être un récit historique ou une oeuvre de divertissement, elle vise à encourager les moines cisterciens à préserver leurs anciennes normes de vie, tout en répondant aux détracteurs de l'ordre cistercien. Le Grand Exorde, rempli de tensions internes, fait connaître la situation de la communauté cistercienne à un moment critique de son développement. La présente traduction, annotée, due à A. Piébourg - la dernière traduction française datait de 1844 et ne correspondait plus aux exigences scientifiques actuelles - est publiée sous la direction de Jacques Berlioz (CNRS, Lyon). Présentée par Brian McGuire (Université de Copenhague), elle est accompagnée d'"aides à la lecture", en forme de fiches techniques (vie dans les monastères cisterciens; sources du Grand Exorde) et de "directions de lecture" (confession et pénitence; "mérite"; intercesseurs; au-delà) dues à J. Berlioz, P.-Y. Emery, Cl. Carozzi et M.-G. Dubois. Elle est en plus dotée d'un glossaire, d'un riche index thématique et d'un index détaillé des noms de lieu et de personnes.
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Lettres de la Cinquième Croisade
show More to view fulltext, buy and share links for:Lettres de la Cinquième Croisade show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lettres de la Cinquième CroisadeCette série de lettres, écrites de Terre Sainte au temps de la Cinquième Croisade par Jacques de Vitry, entre 1216 et 1221, livre un témoignage direct sur ce qu'a pu être la vie de la cohue des Croisés. Le regard incisif et le sens critique éveillé de Jacques de Vitry, et sa verve, transforment cette correspondance en une sorte de reportage captivant. Avec l'Historia orientalis du même auteur elle offre ainsi des documents privilégiés aux historiens des Croisades. La curiosité d'esprit de Jacques lui fait aussi accueillir, dans une lettre, plusieurs documents (cartae) d'origine musulmane, sur la figure mythique du "Prêtre Jean". Le texte latin, établi par R.B.C. Huygens, permet de constater à quel point la langue de l'évêque de Saint-Jean d'Acre est riche d'un vocabulaire coloré.
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Lettres et traités
show More to view fulltext, buy and share links for:Lettres et traités show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lettres et traitésLa Dévotion Moderne (devotio moderna), mouvement de rénovation spirituelle qui fleurit aux Pays-Bas aux XIVe et XVe siècles, fait actuellement l'objet de nombreux travaux historiques et thématiques. Elle a pour Père fondateur Gérard Grote (1340-1384), personnage contrasté d'une puissante originalité. Son oeuvre peu abondante, mais variée, d'où la polémique n'est pas absente, est toute ordonnée à la volonté de guérir l'Eglise de ses maux (la simonie en particulier) et au désir de proposer à ses contemporains, laïcs et clercs, une spiritualité fondée sur l'intériorisation de l'Evangile et la réalisation de l'idéal de l'Eglise primitive, avec un sens très fort de la justice. Après une présentation de la Dévotion Moderne et de son fondateur, cet ouvrage offre en traduction française du latin et du moyen-néerlandais des textes autobiographiques de Grote (ses résolutions), des lettres de critique ou de direction spirituelle, un sermon-traité sur la pauvreté monastique, un traité savant sur la méditation de l'Ecriture sainte, des gloses aux psaumes. Dans leur diversité, ces oeuvres témoignent d'une grande culture théologique et classique (avec une nette influence stoïcienne) et culminent dans le désir sincère de suivre le Christ dans son abaissement et sa Passion et d'y entrainer ses contemporains.
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Medievalism in the Modern World
show More to view fulltext, buy and share links for:Medievalism in the Modern World show Less to hide fulltext, buy and share links for: Medievalism in the Modern WorldThe twenty-six essays in this volume have been written by a select number of experienced practitioners of medievalism, most of whom also happen to be friends and/or collaborators of Leslie J. Workman. While using different approaches and discussing topics in a variery of specialised fields, all the contributors clearly centre on negotiating the reception of medieval culture in the Early Modern, Modern, and Contemporary periods, thus presenting a broad and representative picture of current research in medievalism. The essays examine the process of creating the Middle Ages. In so doing they honour Workman by leading the academic study of medievalism towards the comprehensiveness which Lord Action as early as 1859 had promised: 'Two great principles divide the world, and contend for the mastery: antiquity and the Middle Ages. These are the two civilizations that have preceded us, the two elements of which ours is composed. All political as well as religious questions reduce themselves practically to this. This is the great dualism that runs through our society. '
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Bibliotheca Aelrediana secunda
show More to view fulltext, buy and share links for:Bibliotheca Aelrediana secunda show Less to hide fulltext, buy and share links for: Bibliotheca Aelrediana secundaLa Bibliotheca aelrediana secunda se veut une bibliographie cumulative répertoriant toutes les publications relatives à Aelred (abbé de Rielvaulx et disciple de saint Bernard, mort en 1167), depuis 1962 jusqu'en 1996. Elle recense donc toutes les éditions (en latin ou bilingue) et traductions en langues modernes des oeuvres de saint Aelred. Elle recense également ouvrages, articles et notices de dictionnaire, qui sont consacrés à cet auteur. L'ensemble est précédé d'une introduction historique faisant le point de la question concernant les études aelrédiennes. Le volume se termine par un index rerum et nominum destiné à faciliter la consultation et la documentation rassemblée. L'ouvrage intègre en outre toutes les références bibliographiques contenues dans la Bibliotheca aelrediana publiée par Dom A. Hoste en 1962 et jugées encore d'actualité, tout en cherchant cependant à faire place aux publications récentes en ce qui concerne le contexte culturel dans lequel vécut Aelred et les divers thèmes concernés par ses oeuvres.
Enfin, ce répertoire ne cherche nullement à être un répertoire des manuscrits des ceuvres d' Aelred. II ne reproduit done pas la liste des codex encore existants déjà mentionnés par Dom A. Hoste, ni ne prétend fournir la liste de ceux qui auraient été découverts depuis la parution de son ouvrage. En ce sens, cette bibliographie ne remplace pas le travail effectué par ce dernier.
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Chartes de l'abbaye de Remiremont, des origines à 1231
show More to view fulltext, buy and share links for:Chartes de l'abbaye de Remiremont, des origines à 1231 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Chartes de l'abbaye de Remiremont, des origines à 1231By: Jean BridotL'abbaye de Remiremont, fondée vers 620, était une des plus grandes abbayes lotharingiennes, et aussi la principale institution religieuse féminine de Lorraine. Son recrutement dans la noblesse lui a perrnis d' établir des relations économiques et spirituelles avec toute l'aristocratie, jusqu'aux souverains, ainsi qu'en témoigne le célèbre Liber memorialis. Ses archives ont beaucoup souffert, de sorte que c'est dans un très grand nombre de dépôts d'archives et de bibliothèques qu'il faut chercher les originaux et des copies, très diverses d'ailleurs quant à leur date et leur forme.
La richesse de l' abbaye et ses importantes relations l' ont amenée à recevoir de nombreuses chartes, et à en concéder à plusieurs autres abbayes. C'est l' ensemble de ces actes, au nombre de 171 jusqu' en 1231, que Jean Bridot édite ici. Son travail reprend, complète et affine une première publication, assez confidentielle, qu'il avait donnée en 1980.
A côté du Liber memorialis édité par E. Hlawitschka, des documents nécrologiques réunis par M.-0. Boulard et d'un remarquable ensemble de notices de tradition dont la publication est préparée par Michel Parisse, ce recueil de chartes constitue le quatrième grand volet des sources romarimontaines médiévales.
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Histoires
show More to view fulltext, buy and share links for:Histoires show Less to hide fulltext, buy and share links for: HistoiresBy: Mathieu ArnouxRaoul Glaber, né vers 990 et mort vers 1046/47 fut moine à Auxerre, Dijon et Cluny. Écrites entre 1031 et 1047, ses Histoires ne sont pas un simple assemblage d'anecdotes pittoresques. Elles visent à décrire et analyser les changements survenus en Occident autour de l'an Mil. En rupture avec la littérature antérieure, Raoul abandonne le schéma de l'histoire nationale pour éclairer une époque, les années 980-1020, et un processus, l'unification de l'Occident et son ouverture vers d'autres mondes, l'Islam, Byzance ou les pays slaves.
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L'enseignement de la philosophie au XIIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:L'enseignement de la philosophie au XIIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'enseignement de la philosophie au XIIIe siècleSuite naturelle du volume sur L'enseignement des disciplines à la Faculté des arts (Paris et Oxford, XIII e-XV e siècles) récemment paru dans cette collection, le présent ouvrage veut faire le point sur l'enseignement de la philosophie au XIII e siècle en offrant une série d'études et de textes gravitant autour du célèbre «Guide de l'étudiant» du ms. Ripoll 109, qui, bien que découvert par M. Grabmann en 1927, fait ici pour la première fois l'objet d'une exégèse - en l'occurrence collective - s'appuyant sur une connaissance directe du document dans son intégralité.
La première partie de ce livre bipartite est le résultat d'un colloque international qui a réuni à la Faculté de philosophie de l'Université Laval (Québec) de nombreux spécialistes des disciplines ou matières couvertes par le «Guide». Leurs contributions sont ordonnées selon le plan même de l'ouvrage à l'étude (prologue, philosophie naturelle, philosophie morale, philosophie rationnelle) et suivies d'un compte rendu des exposés de synthèse.
Sa seconde partie, qui est le fait de l'éditeur de ce volume, regroupe - en réponse aux besoins et aux questions de la première, tout en étant enchassée dans une enquête cherchant à préciser la date, le lieu et le milieu de composition du «Guide de l'étudiant», ainsi que sa nature et l'identité de son auteur-compilateur - une série de neuf études ou éditions complémentaires qui s'inscrivent dans un programme de recherche sur «Les textes didascaliques de la Faculté des arts de l'Université de Paris au XIII e siècle» du Laboratoire de philosophie ancienne et médiévale (Faculté de philosophie, Université Laval).
Cette Somme didascalique est complétée par une abondante bibliographie permettant d'approfondir le sujet et de suivre ses ramifications, ainsi que par une série de trois index facilitant sa consultation rapide et féconde.
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L'Église et les femmes dans l'Occident chrétien des origines à la fin du Moyen Age
show More to view fulltext, buy and share links for:L'Église et les femmes dans l'Occident chrétien des origines à la fin du Moyen Age show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'Église et les femmes dans l'Occident chrétien des origines à la fin du Moyen Age« Vous êtes tous fils de Dieu par la foi au Christ Jésus (...). Il n'ya ni homme ni femme » proclame le Nouveau Testament par la bouche de Saint Paul ( lettre aux Galates 3, 26-28 ). L'Église chrétienne a donc supprimé une fois pour toutes la discrimination enter les sexes et la subordination de l'un à l'autre? C'est au nom de cette épître que, dans les années 150 ap. J.-C., des femmes se faisaient ordonner évêques. Mais hélas! Le fondateur de leur secte, Motan et ses séides avaient été proclamés hérétiques. Les quinze siècles qui vont de la naissance du christianisme à la fin du Moyen Âge montrent en effet que les choses ne sont pas si simples. Jésus lui-même, qui s'entourait volontiers de femmes, n'avait-il pas été accusé de leur accorder une confiance suspecte.
On le sait mieux aujourd'hui, aucune des sociétés qui avavaient peuplé l' Europe n'a été matriarciale. Il allait de soi que la femme était inférieure à l'homme et devait lui être soumise. La nature et la coutume sociale le voulaient. Dieu aussi. À cause d'Ève, expliquait l'Écriture, l'homme avait à la fois perdu l'immortalité et le Paradis: la pénitence, la soumission de ses descendantes devaient être à la mesure de la faute accablante. L'Institution ecclésiastique, masculine, siècle après siècle le rapellait. Restait pourtant l'Espérance, vertu théologale. Contrairement à une légende opiniâtre, l'Église n'a jamais douté que les femmes eussent une âme et la possibilité de se sauver, même dans le mariage. La proportion des saintes est très faible par rapport à celle des saints, mais la sainteté n'est pas réservée aux hommes.
L'Église étant à la source de l'élaboration idéologique des sociétés occidentales, les textes retenus pour jalonner cette longue histoire ont presque tous été écrits par des clecs et par des hommes car les femmes écrivent très peu. Ils ont été choisis pour rendre compte le plus fidèlement possible du poids du discriminant sexuel dans ces systèmes de représentations.
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Les Exemples du 'Livre des abeilles'
show More to view fulltext, buy and share links for:Les Exemples du 'Livre des abeilles' show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les Exemples du 'Livre des abeilles'Le Livre des Abeilles de Thomas de Cantimpré (XIIIe siècle), comparaison morale entre la vie des abeilles et celle du cloître, est célèbre par son trésor d'anecdotes, de souvenirs, de polémiques furibondes qui font revivre tout un milieu, et plus précisément nous introduisent à une certaine vision médiévale.
C'est un monde enchanté qui s'ouvre devant nous, un monde où le miracle est quotidien aussi bien que l'intervention satanique. L'appel à la vie mystique s'y mèle à des poussées de violence (par exemple à l'égard des juifs). A chaque instant on peut cueillir des détails savoureux sur la vie des couvents, les activités des seigneurs, les fêtes populaires, les survivances de la mythologie nordique plus ou moins bien intégrée.
Tout cela se passe en Brabant, pays d'origine de Thomas, en France du Nord, en Rhénanie, mais aussi en des régions plus lointaines, de plus en plus riches en mirages.
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Oeuvres, 1
show More to view fulltext, buy and share links for:Oeuvres, 1 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Oeuvres, 1De Bonaventure à Gerson, Hugues de Saint-Victor († 1141) fut l'un des auteurs les plus transcrits, influents et goûtés. Sans doute parce que ce «second Augustin», philosophe, théologien, mystique et pédagogue, toucha de son génie jusqu'aux artes liberales, à la géographie et à l'histoire. Quatre chefs d'œuvre ouvrent la première édition et traduction française de son œuvre. Dans l'opuscule De la formation des novices, art de vivre et de savoir-vivre, une éthique exigeante guide la maîtrise du geste et de la discipline de la parole. De la puissance de la prière analyse les formes du discours adressé à Dieu en usant des préceptes de la rhétorique classique et cherche à concilier sincérité du sentiment personnel et psalmodie liturgique. Au siècle des délicatesses de l'amour courtois et de la redécouverte de la personne, Hugues s'est complu à composer une hymne à l'amour (La louange de la charité) et à mettre en scène les intermittences du cœur dans un monologue à deux personnages: lui-même et son âme; et ce sont Les arrhes de l'âme, une des perles de la littérature spirituelle du douzième siècle.
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From Chaos to Enemy: Encounters with Monsters in Early Irish Texts. An Investigation Related to the Process of Christianization and the Concept of Evil
show More to view fulltext, buy and share links for:From Chaos to Enemy: Encounters with Monsters in Early Irish Texts. An Investigation Related to the Process of Christianization and the Concept of Evil show Less to hide fulltext, buy and share links for: From Chaos to Enemy: Encounters with Monsters in Early Irish Texts. An Investigation Related to the Process of Christianization and the Concept of EvilBy: J. BorsjeThis book deals with the theme of 'encounters with monsters' in early Irish texts. Three texts dealing with this theme are central to this study: the Old Irish Adventure of Fergus mac Leite, the Hiberno-Latin Life of St Columba by Adomnan, and the Old Irish Letter of Jesus. The author's investigation of the theme follows two lines. The first main line is the question of how aspects of the process of Christianization were reflected in early Irish literary texts. The second main line focusses on the development of ideas about evil in these textes. These two lines of investigations generated two approaches: firstly, a study into the origin of the descriptions of the monsters and, secondly, an analysis - by means of a hypothesis - of the ideas found in these three texts on this time. The broad scope of the process of Christianization is narrowed down to an investigation of the origin of the monsters and non-canonical scripture, encyclopedic Latin works such as Pliny's Naturalis Historia and Isidore's Etymologiae, related Latin and Old English material, Hiberno-Latin, and Old and Middle Irish texts. The author made this comparison in order to ascertain whether these descriptions were derived from sources and to classify the monsters according to three categories: "native", "imported", or "integrated". The author did this to determine if and how Christian idead influenced the symbolisation of evil in the form of monsters. In order to analyse the ideas about evil, the author distinguishes between two forms of evil: firstly, non-moral evil - evil that occurs without anyone inflicting it intentionally uppn the victims, and secondly, moral evil - evil done intentionally. According to the author's hypothesis, the monsters are said to belong originally to the realm of non-moral evil but, under the influence of Christianity, they also begin to personify moral evil.
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L'abbaye de Gorze au XIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:L'abbaye de Gorze au XIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'abbaye de Gorze au XIe siècleBy: Anne WagnerC'est au XIe siècle que l'abbaye de Gorze a connut son apogée: richesse matérielle, spiritualité, culture et vie intellectuelle en font alors un des plus importants centres monastiques d'Occident.
L'ouvrage d' Anne Wagner, thèse soutenue à Nancy 2 en 1993, rèèvalue la place de Gorze dans le monachisme et l'Eglise du XIe siècle entre souverains, èvêques et laïcs.
Anne Wagner est maître de conférences à l'Université de Besançon.
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Le maniement du savoir
show More to view fulltext, buy and share links for:Le maniement du savoir show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le maniement du savoirBy: Olga WeijersLes pratiques intellectuelles qui font l'objet de ce livre sont en quelque sorte la base du travail intellectuel accompli au temps des premières universités (XIII e - XIV e siècles): on devait acquérir un certain nombre de notions et de mécanismes avant de se spécialiser dans des disciplines comme le droit, la médicine ou la théologie, ou avant de remplir d'autres fonctions importantes dans la société.
A partir du début du XIII e siècle, cette base s'acquérait le plus souvent à la Faculté des arts. Elle fournissait l'instruction préparatoire aux études dans les Facultés supérieures, mais elle dispensait aussi un enseignement complet, de caractère philosophique. C'est là que les étudiants apprenaient à penser, à raisonner, à manier les outils du travail intellectuel. C'est donc la Faculté des arts qui est au centre des dix premiers chapitres de ce livre.
Dans les derniers chapitres, on sort du domaine de la Faculté des arts et même de l'université, pour étudier quelques pratiques intellectuelles communes aux intellectuels en général. Certaines d'entre elles sont liées à la culture universitaire, mais elles dépassent ce cadre du point vue chronologique comme du point de vue de leur emploi dans la société médiévale.
Chacun des thèmes est illustré par des exemples pris dans les sources primaires: statuts, commentaires, traités, 'reportationes' de disputes, tables, etc. en partie éditées, mais souvent aussi restées manuscrites. Tous les textes cités sont donnés en traduction française. L'Appendice rassemble les textes originaux, en latin et, dans un cas, en ancien français.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
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Media latinitas, a collection of essays to mark the occasion of the retirement of L.J. Engels
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Robert Grosseteste: New Perspectives on his Thought and scholarship
show More to view fulltext, buy and share links for:Robert Grosseteste: New Perspectives on his Thought and scholarship show Less to hide fulltext, buy and share links for: Robert Grosseteste: New Perspectives on his Thought and scholarshipIn Grosseteste we have on our hands a figure, not only of great complexity in himself, but of even greater complexity in the kind of evidence which we are required to use. It is worth remembering that, despite all efforts of the last half century, quite half of his works are still unpublished. When we turn to Grosseteste, we find a situation which is as different from this as it could well be. He presents a quite unique combination of problems. The range of subjects he studied, the way in which he studied them, and the order in which he studied them, seem to be - to a much greater extent than any of the great scholastic thinkers - to be an expression, not of any normal programme of university studies, but of his personality and of the obscure and varied background and circumstances of his life. His thoughts on the subjects which he chose to elaborate are markedly his own. In a word uniqueness of circumstances and personality.
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Aristotelica et Lulliana magistro doctissimo Charles H. Lohr septuagesimum annum feliciter agenti dedicata
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La 'disputatio' à la Faculté des arts de Paris (1200-1350 environ)
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Salimbene de Adam, un chroniqueur franciscain
show More to view fulltext, buy and share links for:Salimbene de Adam, un chroniqueur franciscain show Less to hide fulltext, buy and share links for: Salimbene de Adam, un chroniqueur franciscainÀ la fin des années 1280, Salimbene de Adam, enfant de Parme et franciscain de la province de Bologne, compose une Chronique, dernière et seule conservée de ses oeuvres. Le projet, plutôt banal, est métamorphosé par la volonté de transmettre toute l'expérience d'une vie. L'auditoire restreint, qui contient en germe une faible diffusion, autorise une liberté de ton et une pratique débridée des digressions, qui font de l'oeuvre un prodigieux réservoir de choses vues. Prédicateur, Salimbene a le sens du récit et du détail croqué sur le vif. Jadis marqué par le joachimisme, il traque les signes, consigne et commente les prophéties. Ce qu'il a vu d'espoirs et de déchirements dans l'ordre franciscain, où il a vécu un demi-siècle, de drames et d'ambitions dans la vie communale, dont il connait les ressorts et les protagonistes, de dévotions et de curiosités dans les villes et les campagnes qu'il a parcourues, il veut le transmettre. Hommes et miracles, sanctuaires et prêches, chants et bons mots, joutes oratoires et travaux publics, guerres et éclipses sont évoquées avec l'art du conteur et la science du clerc, nourri de grammaire et d'Écriture: histoires vraies, histoires vues, histoires édifiantes, insérées au fil des années et le plus souvent dans la trame de démonstrations savantes, donnent ainsi naissance à une oeuvre foisonnante et inclassable, qui tient du recueil d'autorités et du répertoire d'histoires exemplaires, du martyrologe et du traité théologico-moral, de la chronique urbaine et du recueil de mirabilia. Salimbene arrive à s'y perdre et les seuls fils que l'on suive de bout en bout sont l'apologie de l'ordre franciscain et les préceptes éthiques. Sa mauvaise foi éclate quand il veut noircir les adversaires et concurrents de l'Ordre, ses préjugés aristocratiques affleurent partout. Sententieux dans ses portraits et partial dans ses préférences, toujours curieux et passionné, il livre sans détour, mais non sans apprêt, un témoignage profondément humain.
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Histoire des Lombards
show More to view fulltext, buy and share links for:Histoire des Lombards show Less to hide fulltext, buy and share links for: Histoire des LombardsDerniers des envahisseurs germaniques de l'ancien empire de Rome, les Winniles "aux longues barbes" se sont jetés sur l'Italie en 569, au bout d'une longue migration depuis leur Scandinavie originelle.
Occupant un pays laissé exsangue par la guerre de reconquête menée par les troupes de Justinien, ils ont précipité, disent certains, sa décomposition, renforçant une réputation de férocité déjà bien ancrée chez les auteurs antiques.
Rien de tel pourtant dans l'Histoire que leur a consacrée Paul, descendant des premiers conquérants, ecclésiastique à la cour de Pavie puis moine au Mont-Cassin, à la fin du VIIIe siècle. Reprenant un genre un peu désuet en pleine renaissance culturelle carolingienne dont il fut lui-même un des piliers, une quinzaine d'années après avoir vu tomber le royaume lombard aux mains de Charlemagne, il met par écrit la rencontre de son peuple avec l'histoire et la latinité tout en lui fournissant une réponse morale à sa défaite finale. Son récit présente une genèse mythique sous les auspices d'Odin, une marche vers le sud semée de combats initiatiques au cours desquels ils se dotent de la royauté constitutive des nations, une conquête tranquille, la geste enfin des différents souverains qui se sont succédés sur le trône de Pavie. Habilement construite, écrite dans une langue limpide et sobre, la narration pasṣe de la capitale à Bénévent, de Bénévent au Frioul, des Lombards aux Francs puis aux Byzantins, mêlant au patchwork des références savantes tout l'héritage d'une mémoire orale nordique, en autant d'anecdotes savoureuses. Certaines sont restées profondément ancrées dans la culture italienne; elles ont fait la joie de Pétrarque et de Boccace, passionnent aujourd'hui les interprètes des mythes et du folklore.
Les historiens ont reconnu dans l'œuvre de Paul Diacre leur principale source d'information sur un peuple et une période qui restent mal connus. Le lecteur éclairé y trouvera, tout simplement, son plaisir.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)Le répertoire inauguré avec ce premier fascicule n'est pas à proprement parler une révision du livre de Glorieux sur les maîtres de la Faculté des arts au XIIIe siècle. D'une part, c'est un répertoire plus restreint: on ne retient que les auteurs et les textes qui ont un rapport direct avec l'enseignement à la Faculté des arts de Paris; de l'autre, il est plus large: on a fixé les limites chronologiques à 1200-1500 environ. Plus important, le but envisagé est de mettre au point un instrument pour les recherches concernant l'histoire intellectuelle de la Faculté des arts de Paris. Le répertoire ne sera donc pas consacré à la prosopographie des maîtres, mais à leur activité intellectuelle, c'est-à-dire leurs écrits et leurs lectures. En conséquence, il comprendra également des maîtres qui n'ont jamais enseigné à Paris, mais dont les oeuvres ont sûrement ou probablement été lues et commentées à la Faculté des arts de Paris. De même, en ce qui concerne les oeuvres anonymes, on retiendra d'une part celles qui ont été écrites à Paris, d'autre part celles qui ont été lues et utilisées dans l'enseignement parisien. Le répertoire veut donc répondre à deux types de questions: 1. quels étaient les maîtres de la Faculté des arts de Paris et quelles sont leurs oeuvres; 2. quels textes contemporains relevant des mêmes disciplines ont contribué à déterminer le climat de ce milieu intellectuel. Ces deux éléments sont intimement liés et se complètent, car, pour citer le père Gauthier, "les maîtres ès arts forment un milieu homogène, leur enseignement est l'enseignement d'une faculté plus que d'un homme".
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Quatorze proses du XIIe siècle à la louange de Marie
show More to view fulltext, buy and share links for:Quatorze proses du XIIe siècle à la louange de Marie show Less to hide fulltext, buy and share links for: Quatorze proses du XIIe siècle à la louange de MarieChoisies parmi les nombreux chants liturgiques composés au Moyen Age en l'honneur de Marie, quatorze proses parisiennes du XIIe siècle sont ici présentées, accompagnées d'une traduction française littérale. Elles appartiennent au groupe des remarquables séquences rimées et rythmées qui apparaissent vers cette époque, associées au nom du célèbre poète-compositeur Adam, chanoine à l'abbaye de Saint-Victor de Paris. Elles chantent le Verbe du Père prenant chair dans le sein de la Vierge, elles louent Marie en raison de sa maternité virginale, de sa saintete et de la maternité spirituelle qu 'elle exerce à notre égard pour nous joindre à son Fils. Elles n'oublient pas l'existence de l'Ennemi, notre état de misére et notr besoin de salut.
Un symbolisme traditionnel, en grande partie d'origine biblique, se déploie en ces proses: il contribue à leur beauté et fait partie intégrante du riche enseignement doctrinal et spirituel dont elles sont porteuses. L'étude des sources possibles des reuvres étudiées, comme celle du contexte dans lequel elles ont été écrites, mettent en évidence l'influence profonde de l'Ecriture et de la liturgie, ains que les ressemblances entre la langue de ces poèmes et celle de nombreux textes anciens et mediévaux.
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Contes pour les gens de cour
show More to view fulltext, buy and share links for:Contes pour les gens de cour show Less to hide fulltext, buy and share links for: Contes pour les gens de courBy: Alan Keith BateQue peut faire un clerc de l'administration royale, à la fin du XIIe siècle, s'il est doté d'un humour féroce, d'une langue agile, d'une culture vaste et éclectique, d'un goût irrépressible pour les bonnes histoires colorées et corsées, face à la montée en force des nouvelles modes littéraires de la littérature en français et des romans courtois? Il prend une plume et rédige de "bonnes histoires pour les gens de cour", pour montrer qu'on peut s'amuser en latin, de façon moins ridicule à ses yeux que ceux qui pâlissent d'amour aux pieds des dames. Gautier Map, clerc anglais richement prébendé, grand conteur et amuseur des milieux de la cour de Henri II Plantagenêt, est à la fois attiré et agacé par les thèmes fantastiques, merveilleux et amoureux qui font les délices de la cour anglaise lorsque la reine Aliénor y séjourne. Il veut faire encore mieux: plus varié, plus subtil, plus savant, plus drôle et moins naïf. S'il méprise l'amour courtois, ce n'est pas par pudibonderie; s'il écrit dans la langue savante de son temps, ce n'est pas par timidité. Son oeuvre, que par nonchalance sans doute il garda dans ses papiers personnels, est fantaisiste, insolente, ironique; c'est pour les ethnologues un réservoir de renseignements sur des coutumes et des traditions que personne avant lui n'avait notées, pour les historiens de la littérature un témoignage d'une époque où rien n'était encore joué entre la langue vulgaire et le latin (qui pouvaient encore se donner la réplique), pour tous un moment privilégié de l'émergence dans la littérature européenne d'un art du récit qui aboutit de temps en temps, dans ce recueil jamais ennuyeux ni banal, à d'éblouissantes réussites.
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Écrits valaisans et tibétains
show More to view fulltext, buy and share links for:Écrits valaisans et tibétains show Less to hide fulltext, buy and share links for: Écrits valaisans et tibétainsBy: M. TornayChanoine régulier du Grand Saint-Bernard, missionnaire aux marches tibétaines, Maurice Tornay devait y trouver le martyre en 1949. L'intérêt intrinsèque de son oeuvre écrite, principalement constituée par une correspondance d'une constante authenticité de ton, dépasse l'occasion de sa prochaine béatification. Ses Lettres en effet ne sont pas sans évoquer par leur thématique spirituelle la correspondance d'une Thérèse de Lisieux ou d'une Élisabeth de la Trinité, et par leurs descriptions pittoresques et toujours captivantes de ce qui était encore de fait le Tibet interdit, elles rappellent le fameux Voyage en Tartarie et au Tibet du P. Huc. Ses lettres valaisannes, qu'une perception juste de la discrète et austère poésie de la vie montagnarde signaleraient pour une anthologie régionaliste, préludent à ses pages sur "la terre de feu et le ciel d'airain" des marches tibétaines. Là, entre les traverses d'une situation politique cahotique et d'une présence européenne désemparée, s'est exercée une spiritualité de la vie quotidienne robuste, tranquillement héroïque et délicatement attentionnée à autrui. Du collégien de Saint-Maurice d'Agaune au martyr d'Orient, on saisit, menée "sous la règle de saint Augustin", la trajectoire étonnamment droite d'une âme, de ses progrès, de ses grandeurs -et de ses défauts. C'est aussi une page de l'histoire de l'Extrême Orient et de l'histoire missionnaire du XXe siècle qui est écrite et décrite.
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Hugues de Saint-Victor et son Ecole
show More to view fulltext, buy and share links for:Hugues de Saint-Victor et son Ecole show Less to hide fulltext, buy and share links for: Hugues de Saint-Victor et son EcoleBy: Patrice Sicard« En ce temps-là maìtre Guillaume de Champeaux, qui était archidiacre de Paris, homme instruit et religieux, prit l'habit des chanoines réguliers avec certains de ses disciples hors des limites de la ville de Paris, en un lieu où il y avait une chapelle dédiée à saint Victor martyr et il commença à batir un monastère de clercs. Après que Guillaume ait été nommé à l'éveché de Chalons, le vénérable Gilduin, son disciple, devint le premier abbé. Sous son gouvernement, beaucoup de clercs nobles, instruits tant dans les lettres profanes que divines, se dirigèrent vers ce lieu pour y vivre, parmi lesquels maìtre Hugues fleurit tout particulièrement, tant dans la science des lettres que dans une humble vie religieuse. Il écrivit de nombreux livres qu'il n'y a pas lieu d'énumérer, tant ils sont répandus ». Rien n'est à retoucher dans ces lignes par lesquelles le chroniqueur précis qu'est Robert de Torigny décrivait les origines de Saint-Victor et présentait l'artisan majeur de la renommée de cette abbaye qui fut aussi une école: centre d'enseignement, et parmi les plus fameux du XIIe siècle; école de pensée que distingue une ambiance intellectuelle et spirituelle spécifique; école de vie intérieure, où les exercices spirituels donnent à l'expérience religieuse de s'épanouir. Hugues de Saint-Victor a doté cette École de Saint-Victor de sa physionomie propre. C'est à la personnalité du Maìtre età l'atmosphère qu'il a su créer qu'on a voulu ici introduire.
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John Buridan's Tractatus de infinito. Quaestiones super libros Physicorum secundum ultimam lecturam, Liber III, Quaestiones 14-19
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Prier au moyen âge
show More to view fulltext, buy and share links for:Prier au moyen âge show Less to hide fulltext, buy and share links for: Prier au moyen âgeLa prière est au Moyen Age une pratique fondamentale. Quels en sont les mots, les gestes et les modèles? Comment religieux et laïcs priaient-ils? Hommes ou femmes? Princes ou "simples gens"? Bref, comment la prière était-elle dite, vécue et pensée? Pour répondre à ces questions, des spécialistes de la pensée religieuse médiévale ont interrogé des textes dont ils proposent ici la traduction (pour l'essentiel inédite) et le commentaire. De Florus de Lyon à Abélard, de Césaire d'Arles à Vincent Ferrier, des prières des moines à celles des Cathares, de la prière talisman aux patenôtres glosées, le lecteur se voit convié à goûter toute la richesse d'une prière aux formes multiples et aux aspects parfois inattendus.
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Répertoire des textes latins relatifs au Livre de Ruth (VIIe-XVe siècle)
show More to view fulltext, buy and share links for:Répertoire des textes latins relatifs au Livre de Ruth (VIIe-XVe siècle) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Répertoire des textes latins relatifs au Livre de Ruth (VIIe-XVe siècle)By: G. de Martel
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Studies on Texts of Early Irish Latin Gospels (A.D. 600-1200)
show More to view fulltext, buy and share links for:Studies on Texts of Early Irish Latin Gospels (A.D. 600-1200) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Studies on Texts of Early Irish Latin Gospels (A.D. 600-1200)By: M. McNamaraThe interest of the Latin texts of the Gospels from Ireland lies in the light they may shed on the transmission of the Gospel texts in a particular area of the Latin Church. The essays published in this book will give an idea of the extent of the material to be studied, as well as an indication of its importance.
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La violence au village
show More to view fulltext, buy and share links for:La violence au village show Less to hide fulltext, buy and share links for: La violence au villageBy: R. MuchembledRobert Muchembled a tenté de reconstituer les mentalités et les comportements collectifs de plusieurs générations d'environ 200 000 provinciaux de 1400 à 1660 en utilisant des documents judiciaires. La violence joue alors un rôle fondamental. Les paysans, en particulier, soit les trois quarts des habitants, vivent malgré elle, contre elle ou avec elle. Loin d'être immobile ou froide, leur société est régie par une perpétuelle recherche d'équilibre interne, contre les dangers, les difficultés, les peurs de toute nature. Brutalité et agressivité n'y ont pas uniquement un effet destructeur ou déstabilisateur. À côté de dérapages et de crimes, la violence prend de multiples formes sociales, rituelles et symboliques destinées à assurer la pérennité du groupe, au prix de secousses, d'explosions et de sacrifices, il est vrai. Il lui arrive donc souvent de créer de la cohésion sociale. Elle s'enseigne. Elle participe à l'éthique des populations, notamment à celle des jeunes hommes. Elle appartient, malgré ses excès, à la sociabilité ordinaire. Véritablement tissée dans la trame même de la vie, elle s'épanouit plus fréquemment dans les temps et les espaces de la fête ou du loisir - à la taverne notamment - que dans ceux du travail. Elle enracine en chacun un puissant sens d'opposition aux étrangers et une éthique très virile qui le poussent à sauvegarder son honneur sous le regard de tous sur les multiples scènes d'une sociabilité très théâtralisée. Une telle vision du monde n'implique pourtant ni désespoir existentiel ni résignation systématique, car un intense appétit vital s'exprime en particulier lors des fêtes, des jeux ou des danses, malgré les tensions habituelles ou en dépit de certaines poussées particulières de pessimisme.
L'auteur explique finalement qu'une lente mais inéluctable confiscation de la violence par l'Etat, la justice et l'Eglise s'amorce avec la "civilisation des mœurs" venue des villes à partir du XVIIe siècle, pour aboutir aux personnages policés et autocontraints que nous prétendons être devenus!
Professeur à l'Université de Paris-Nord, Robert MUCHEMBLED s'intéresse surtout à l'histoire culturelle et sociale du Moyen Age à la Révolution. Il a publié récemment L'Invention de l'homme moderne. Sensibilités, mœurs et comportements collectifs sous l'Ancien Régime (Paris, Fayard, 1988). Il dirige la revue Mentalités. Histoire des cultures et des sociétés (Paris, Imago, diffusion P.U.F.).
La collection Violence et Société est présentée en fin de volume.
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The Medieval Translator. Traduire au Moyen Age
show More to view fulltext, buy and share links for:The Medieval Translator. Traduire au Moyen Age show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Medieval Translator. Traduire au Moyen AgeLe premier volume de cette collection chez Brepols est le cinquième d'une série du même nom, éditée par Roger Ellis, et publiée précédemment chez d'autres éditeurs. Comme ses prédécesseurs, il présente les communications faites lors de colloques internationaux et traitant de la théorie et de la pratique de la traduction au moyen âge. Les articles figurant au sommaire de ce volume ont été présentés lors du colloque de Conques, les 26-29 juillet 1993. Les articles sont rédigés dans une des langues internationales et sont accompagnés de résumés en anglais. Le fil conducteur est le phénomène de la traduction au moyen âge, et la série contient tant les études spécialisées que les approches plus générales. L'article phare du volume 5 (K. Ashley & P. Sheingorn, The translations of Sainte Foy: bodies, textes and places), par exemple, traite de l'interaction entre la transmission littéraire et la translation de reliques, en partant du cas de sainte Foy. D'autre part, la question des traductions post-médiévales ou contemporaines de textes mediévaux est également abordée.
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Femmes troubadours de Dieu
show More to view fulltext, buy and share links for:Femmes troubadours de Dieu show Less to hide fulltext, buy and share links for: Femmes troubadours de DieuAuthors: G. Epiney-Burgard and E. Zum BrunnComment montrer brièvement ce qui apparente l'abbesse bénédictine Hildegarde de Bingen, qui appartient encore au haut moyen âge et, moins d'un siècle plus tard, les béguines Hadewijch d'Anvers, Mechthilde de Magdebourg, Marguerite Porete, du Hainaut, ainsi que la prieure cistercienne Béatrice de Nazareth, élevée chez les béguines et partageant leur spiritualité? Ce qui fait leur parenté profonde est bien mis en évidence par certains textes de l'époque, tel ce témoignage de 1158 concernant Hildegarde et sa contemporaine, Elisabeth de Schönau, appartenant aussi à l'ordre bénédictin: "En ces jours-là, Dieu manifesta sa puissance par l'intermédiaire du sexe faible, en ces servantes qu'il emplit de l'esprit prophétique."
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Les sermons latins de Maurice de Sully, évêque de Paris (+1196)
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La carrière scientifique de Dom Germain Morin (1861-1946)
show More to view fulltext, buy and share links for:La carrière scientifique de Dom Germain Morin (1861-1946) show Less to hide fulltext, buy and share links for: La carrière scientifique de Dom Germain Morin (1861-1946)Authors: G. Ghysens and P.-P. Verbraken
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John of Holland, Four Tracts on Logic (Suppositiones, Fallacie, Obligationes, Insolubilia)
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Le sacramentaire dans le groupe dit 'gélasiens du VIIIe siècle'
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Some 14th Century Tracts on the Probationes terminorum (Martin of Alnwick O.F.M., Richard Billingham, Edward Upton and others)
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Anonymi auctoris franciscani Logica 'Ad rudium'. Edited from the MS Vat. lat 946
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