Revue d'Histoire des Textes
Volume 2, Issue 1, 2007
-
-
Front Matter ("Editorial Board", "Title Page", "Copyright Page", "Table of Contents")
show More to view fulltext, buy and share links for:Front Matter ("Editorial Board", "Title Page", "Copyright Page", "Table of Contents") show Less to hide fulltext, buy and share links for: Front Matter ("Editorial Board", "Title Page", "Copyright Page", "Table of Contents")
-
-
-
The manuscript tradition of John Geometres’ Metaphrasis of the Odes
show More to view fulltext, buy and share links for:The manuscript tradition of John Geometres’ Metaphrasis of the Odes show Less to hide fulltext, buy and share links for: The manuscript tradition of John Geometres’ Metaphrasis of the OdesBy: Marc De GrooteAbstractParmi les œuvres de Jean Géomètre, un rhétoricien, poète et soldat byzantin du xe siècle, la Métaphrase des Odes, une paraphrase de neuf péricopes bibliques en 470 dodécasyllabes byzantins a longtemps été privée d’une édition critique, parce que les anciens éditeurs, au nombre de trois, se limitaient à l’emploi des lectures d’un seul manuscrit. En préparation d’une édition scientifique, cet article décrit la tradition complète de 18 manuscrits au total et étudie leurs relations mutuelles. Il finit avec un stemma codicum et la conclusion qu’une édition critique n’est possible que si elle se fonde méticuleusement sur, en premier lieu, les quatre manuscrits suivants : Paris, Bibl. nat., Suppl. gr. 352 (xiii) et 690 (xiie s.), Oxford, Bodl. Libr., Barocc. 25 (xive s.), et Athos, Iviron 539 (xve s.).
AbstractAmong the works of John Geometres, a tenth century Byzantine rhetorician, poet and soldier, the so-called Metaphrasis of the Odes, a rewording of nine biblical pericopes in 470 Byzantine dodecasyllables, has long been deprived of a critical edition, as former editors, three in number, would limit themselves to the use of the readings of one manuscript only. In preparation of a scholarly edition, this article describes the complete manuscript tradition of, in total, 18 codices, and examines the mutual relations. It ends with a stemma codicum and the conclusion that a critical edition is only possible, if meticulously based, in the first place, on the following four manuscripts: Paris, Bibl. nat., Suppl. gr. 352 (xiii) and 690 (xii), Oxford, Bodl. Libr., Barocc. 25 (xiv), and Athos, Iviron 539 (xv).
-
-
-
Nicéphore Grégoras, copiste et superviseur du Laurentianus 70, 5
show More to view fulltext, buy and share links for:Nicéphore Grégoras, copiste et superviseur du Laurentianus 70, 5 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Nicéphore Grégoras, copiste et superviseur du Laurentianus 70, 5AbstractCet article propose une description complète du Laur. 70, 5, daté jusqu’à présent du début du xive siècle et, pour une partie de son contenu, du xve siècle. La reconstitution des différentes étapes de sa copie et l’étude de son contenu permettent d’avancer que tous les textes furent choisis par Nicéphore Grégoras. L’érudit byzantin, dont C.M. Mazzucchi avait reconnu l’écriture dans les marges du codex, a non seulement annoté celui-ci mais également supervisé son élaboration et même participé à sa copie. Ses indications et ses commentaires marginaux fournissent par ailleurs des renseignements sur ses centres d’intérêt, sa connaissance des œuvres et sur l’histoire de certains textes (Appien, Denys d’Halicarnasse). La dernière partie de l’étude établit que le manuscrit se trouvait en Crète en 1464, dans l’atelier de Michel Apostolis, et entra dans la bibliothèque de Laurent de Medicis avant 1491.
AbstractThis article offers a complete description of Laur. 70, 5, a manuscript which, in the past, has been dated to the early fourteenth century and, for part of its content, to the fifteenth century. The reconstruction of the various stages of its transcription and the study of its content show that all the texts were chosen by the Byzantine scholar Nicephorus Gregoras. C. M. Mazzucchi has already identified the handwriting of Nicephorus in the margins of the manuscript, but not only did Nicephorus annotate the book, he also supervised its production and even took part in its transcription. His notes and commentaries in the margins inform us of his interests, his knowledge of major works, and the history of certain texts (Appian, Dionysius of Halicarnassus). The last part of this study establishes that the manuscript was in Crete in 1464, in the scriptorium of Michael Apostolis, and that it entered the library of Lorenzo de Medici before 1491.
-
-
-
Chronique des manuscrits classiques latins (ixe-xiie siècles), VI
show More to view fulltext, buy and share links for:Chronique des manuscrits classiques latins (ixe-xiie siècles), VI show Less to hide fulltext, buy and share links for: Chronique des manuscrits classiques latins (ixe-xiie siècles), VIAbstractL’article présente les travaux qui ont paru depuis la publication de la cinquième Chronique en 2002, et qui sont relatifs aux mss classiques copiés avant le xiiie siècle ainsi qu’à la transmission et à la réception de ces textes. Il complète ainsi et met à jour les quatre volumes de l’auteur sur L’étude des auteurs classiques latins auxxieetxiiesiècles (Paris, 1982-1989). Il tient compte également des nombreux catalogues de bibliothèques qui ont vu le jour pendant ces dernières années et décrit une vingtaine de nouveaux manuscrits et fragments.
AbstractThis survey article presents scholarly works published since the fifth Chronique (2002) and treating classical manuscripts copied before the thirteenth century, as well as the early medieval transmission and reception of these texts. It thus completes and brings up to date the four volumes of the author’s L’étude des auteurs classiques latins auxxieetxiiesiècles (Paris, 1982-1989). It also considers the many library catalogues of classical interest which have appeared during the last few years and describes some twenty new manuscripts or fragments.
-
-
-
The editing of Pliny’s Natural History
show More to view fulltext, buy and share links for:The editing of Pliny’s Natural History show Less to hide fulltext, buy and share links for: The editing of Pliny’s Natural HistoryBy: Michael D. ReeveAbstractLa fortune éditoriale de la Naturalis historia depuis 1763 est examinée et des problèmes non résolus ou non aperçus de sa tradition médiévale sont discutés à partir de l’œuvre de valeur effectuée par D. Detlefsen (1833-1911), qui a mal évalué les parties supérieures de son stemma. Dans une liste annotée de 116 mss aussi bien que dans le cours de l’argumentation, de nouvelles informations sont données sur un grand nombre d’entre eux.
AbstractThe editorial fortunes of the Natural History since 1763 are surveyed, and unsolved or unperceived problems in the medieval tradition are discussed against the background of valuable work done by D. Detlefsen (1833-1911). It is argued that he misjudged the upper reaches of his stemma in two ways. Included is an annotated list of 116 continuous manuscripts, and both there and in the course of the argument new information is given about many of them.
-
-
-
Les Annales de Flodoard (919-966) : une œuvre complète ou lacunaire ?
show More to view fulltext, buy and share links for:Les Annales de Flodoard (919-966) : une œuvre complète ou lacunaire ? show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les Annales de Flodoard (919-966) : une œuvre complète ou lacunaire ?AbstractDe nombreux auteurs ont suspecté une lacune des Annales de Flodoard avant l’année 919. Au total, sept données ont servi de base aux différentes hypothèses élaborées en ce sens. En étudiant chacune d’entre elles en détail, on constate qu’elles sont toutes invalides ou inconsistantes. Dans ces conditions, elles n’auraient pas dû servir à faire l’hypothèse d’une lacune, comme cela a été fait à maintes reprises entre le xvie et le xxe siècle ; de ce fait, nous pouvons considérer que les Annales nous sont bien parvenues dans leur intégralité. Flodoard n’a jamais composé de paragraphes antérieurs à l’année 919, point de départ de son texte : fidèle au genre annalistique, il ne s’est intéressé qu’aux événements contemporains, et s’est efforcé de rapporter exclusivement, année après année, des faits actuels ou relativement récents.
AbstractSeveral scholars have suggested that there is a lacuna in the Annales of Flodoard prior to the year 919. The hypotheses that have been developed in this direction have been based on seven observations. By studying each in detail, it becomes apparent that they are all invalid or inconsistent. Given these circumstances, they should not have been used to postulate a lacuna, as was frequently done in the sixteenth and seventeenth centuries. Consequently, we can consider the Annales as having been integrally transmitted. Flodoard never wrote paragraphs for years prior to 919, the date of departure in his work. As is common within the annalistic genre, Flodoard’s interests lay only with contemporary events, and thus he limited his work to recording recent or relatively recent events, year after year.
-
-
-
Prolégomènes à une édition critique de l’Arbre des batailles d’Honorat Bovet et de ses traductions en langues romanes (occitan, catalan, castillan)
show More to view fulltext, buy and share links for:Prolégomènes à une édition critique de l’Arbre des batailles d’Honorat Bovet et de ses traductions en langues romanes (occitan, catalan, castillan) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Prolégomènes à une édition critique de l’Arbre des batailles d’Honorat Bovet et de ses traductions en langues romanes (occitan, catalan, castillan)By: Hélène BiuAbstractL’Arbre des batailles d’Honorat Bovet, avec une centaine de manuscrits conservés et de multiples traductions élaborées au Moyen Âge, est incontournable pour les historiens qui s’intéressent aux pratiques de la guerre médiévale et aux textes normatifs destinés à les modifier. Pourtant, cette œuvre majeure, peut-être victime de son succès même et de sa large diffusion, n’a guère attiré les philologues et n’a jamais fait l’objet d’une édition véritablement critique, et pour cause : aucune étude stemmatique, aucun semblant de classement d’une diffusion manuscrite pléthorique n’ont encore vu le jour. Contribuer à l’éclaircissement de cette tradition manuscrite pour le moins complexe et poser les premiers jalons nécessaires à une édition critique de cette œuvre, que ce soit dans sa langue originelle de rédaction, le français, ou dans ses traductions en castillan, catalan et occitan, tel est l’objet que se propose la présente étude.
AbstractThe Arbre des batailles by Honorat Bovet, which exists in 100 manuscripts and several medieval translations, is an essential source for historians interested in the conventions of medieval warfare and in the normative texts that were destined to modify them. This important work may have been the victim of its own editorial success, for it has interested philologists only in passing and has never been the object of a true critical edition. Indeed there has been no stemmatic study of the work and not even a semblance of classification of the many manuscripts. The present study will try to disentangle the complex manuscript tradition and establish some fixed points necessary for a critical edition of the work, whether in the language of the author (French), or in the Castilian, Catalan or Occitan translations.
-
-
-
Les « mémoires » de Jehan Foulquart, histoire d’un texte insaisissable
show More to view fulltext, buy and share links for:Les « mémoires » de Jehan Foulquart, histoire d’un texte insaisissable show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les « mémoires » de Jehan Foulquart, histoire d’un texte insaisissableBy: Franck CollardAbstractÉdité très défectueusement entre 1876 et 1879 dans la Revue de Champagne et de Brie, le Journal de Jean Foulquart, procureur-syndic de la ville et de l’échevinage de Reims ne nous est parvenu qu’à l’état de fragments copiés par des érudits des xviie et xviiie siècles avant la disparition du manuscrit gros de plus de 560 feuillets qui couvraient le dernier quart du xve siècle. Ce texte du plus haut intérêt pour l’histoire urbaine, l’histoire du royaume et l’histoire culturelle mériterait d’être connu dans une meilleure version que celle qu’a établie le comte de Barthélemy à la fin du xixe siècle. Mais son état de conservation rend la tâche très difficile. Le propos de l’article est de retracer l’histoire chaotique de sa transmission tronquée et déformée afin d’établir les conditions d’une éventuelle réédition.
AbstractA rather faulty edition of Jean Foulquart’s diary, written by a procureur-syndic of the town of Reims and covering the last quarter of the fifteenth century, was published between 1876 and 1879 in the Revue de Champagne et de Brie. Although the original manuscript containing 560 folios is lost, its text has been transmitted by extracts copied by seventeenth- and eighteenth-century scholars. Of great interest for national, urban and cultural history, this text deserves a better edition than that published by the comte de Barthélemy. The state of conservation of the sources makes this a difficult task. This paper describes the chaotic story of its incomplete and distorted transmission in order to establish the conditions for a new edition.
-
-
-
Aristotele e il ciclo epico. Una nota a Poet. 1459a 37-b7
show More to view fulltext, buy and share links for:Aristotele e il ciclo epico. Una nota a Poet. 1459a 37-b7 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Aristotele e il ciclo epico. Una nota a Poet. 1459a 37-b7AbstractL’article propose une révision textuelle de Poet. 1459A37-B7 à la lumière de la tradition manuscrite et d’une analyse comparative des autres témoignages concernant la même thématique, à savoir l’épique grecque archaïque. Il en résulte une reconstitution textuelle de ce passage de la Poétique, considéré auparavant dans une perspective hypercritique. On tente ainsi de récupérer la valeur documentaire du passage à propos du cycle épique, sur lequel Aristote émet un jugement autorisé, bien que non bienveillant.
AbstractThe article proposes a textual revision of Poet. 1459A37-B7 in light of the manuscript tradition and a comparative analysis of other witnesses to the same theme, namely the archaic Greek epic. The result is a reconstruction of this passage of the Poetics, formerly considered in a hypercritical perspective. An attempt is also made to recuperate the documentary value of the passage with regard to the epic cycle, on which Aristotle makes an authorised but unkind judgment.
-
-
-
Les explications catéchistiques attribuées à Théodulfe d’Orléans
show More to view fulltext, buy and share links for:Les explications catéchistiques attribuées à Théodulfe d’Orléans show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les explications catéchistiques attribuées à Théodulfe d’OrléansBy: Jean-Paul BouhotAbstractLe Catalogus abbatum Floriacensium, conservé dans le ms. Paris, BnF, lat. 1720 (xiie s.), indique que Théodulfe, évêque d’Orléans et abbé de Fleury († 820 ou 821) a composé des explications du symbole « Quicumque » et du Canon de la messe, que l’on a cru retrouver à partir du xviiie siècle dans l’ancien ms. de Fleury, Orléans Bibl. mun. 116 (94) du ixe-xe siècle. Depuis le début du xxe siècle, la critique littéraire a prouvé que les deux opuscules ne proviennent pas de Théodulfe. L’étude des sources du Catalogus abbatum montre que ce document n’est pas antérieur au ms. qui le fait connaître, et qu’en conséquence l’indication concernant les opuscules catéchistiques de Théodulfe ne constitue qu’une hypothèse émise au xiie siècle et dépourvue de tout fondement littéraire et historique, bien que sans doute suggérée par l’actuel ms. Orléans, Bibl. mun. 116 (94). En appendice se trouve une description du ms. Paris, BnF, lat. 1720.
AbstractThe Catalogus abbatum Floriacensium in Paris, BNF, latin 1720 (twelfth century), indicates that Theodulf of Orléans, abbot of Fleury († 820 or 821), composed the explanations of the symbol «Quicumque» and of the canon of the Mass, which in the eighteenth century were thought to be transmitted by the late ninth- or tenth-century Fleury manuscript, Orléans, B.M., 116 (94). Already in the early twentieth century scholars realized that neither work was by Theodulf. A study of the sources of the Catalogus abbatum shows that this document is not earlier than the manuscript it refers to, and that consequently the indication concerning the catechistic works of Theodulf is simply a twelfth-century conjecture, utterly useless for literary or historical purposes, despite the suggestions contained in the manuscript Orléans, B.M., 116 (94). A description of Paris, BNF, latin 1720 forms an appendix to the article.
-
-
-
Back Matter ("Index des manuscrits cités dans le présent volume", "Résumés", "Abstracts")
show More to view fulltext, buy and share links for:Back Matter ("Index des manuscrits cités dans le présent volume", "Résumés", "Abstracts") show Less to hide fulltext, buy and share links for: Back Matter ("Index des manuscrits cités dans le présent volume", "Résumés", "Abstracts")
-
Volumes & issues
-
Volume 19 (2024)
-
Volume 18 (2023)
-
Volume 17 (2022)
-
Volume 16 (2021)
-
Volume 15 (2020)
-
Volume 14 (2019)
-
Volume 13 (2018)
-
Volume 12 (2017)
-
Volume 11 (2016)
-
Volume 10 (2015)
-
Volume 9 (2014)
-
Volume 8 (2013)
-
Volume 7 (2012)
-
Volume 6 (2011)
-
Volume 5 (2010)
-
Volume 4 (2009)
-
Volume 3 (2008)
-
Volume 2 (2007)
-
Volume 1 (2006)
Most Read This Month